Total soupçonné par l'Urssaf
Total soupçonné par l'Urssaf
Total est soupçonné par l'Urssaf de délocaliser ses charges sociales.
Le groupe pétrolier refuserait de déclarer à l'Urssaf 400 de ses salariés, liés à sa filiale suisse mais travaillant en France.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... rges_.html
Le groupe pétrolier refuserait de déclarer à l'Urssaf 400 de ses salariés, liés à sa filiale suisse mais travaillant en France.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... rges_.html
Total: 13,9 milliards d’€ de bénéfices en 2008
La suite de ce fil a échappé à la migration et reste visible sur l'ancien forum :
http://www.actuchomage.org/index.php?na ... pic&t=8319
http://www.actuchomage.org/index.php?na ... pic&t=8319
Total…ement salauds
Alors que Total a réalisé un bénéfice record de 14 milliards d’€ l'année dernière, une partie de ses salariés subissent le chômage technique :
400 salariés du groupe Hutchinson (Total), spécialisé dans le caoutchouc, ont manifesté à l'appel de la CGT et de FO le vendredi 13 à Paris devant le siège social de l'entreprise pour réclamer une meilleure indemnisation du chômage partiel. Celui-ci touche quasiment tous les sites du groupe à hauteur de 6 à 10 jours par mois jusqu'à fin mars.
Le chômage partiel touche durement le pouvoir d'achat des salariés qui perdent de 30 à 40 € par jour chômé alors que les résultats financiers de la maison mère Total permettraient de mieux l'indemniser.
Les huit sites du groupe Hutchinson, dont ceux de Châteaudun (Eure-et-Loir) et de Vierzon (Cher) visés par 183 suppressions d'emplois au total, étaient représentés.
Une délégation a été reçue par le Pdg Pierre-Christian Clout.
La direction a accepté de négocier site par site, première reunion aujourd'hui. A suivre...
http://www.miroirsocial.com/actualite/h ... ge-partiel
400 salariés du groupe Hutchinson (Total), spécialisé dans le caoutchouc, ont manifesté à l'appel de la CGT et de FO le vendredi 13 à Paris devant le siège social de l'entreprise pour réclamer une meilleure indemnisation du chômage partiel. Celui-ci touche quasiment tous les sites du groupe à hauteur de 6 à 10 jours par mois jusqu'à fin mars.
Le chômage partiel touche durement le pouvoir d'achat des salariés qui perdent de 30 à 40 € par jour chômé alors que les résultats financiers de la maison mère Total permettraient de mieux l'indemniser.
Les huit sites du groupe Hutchinson, dont ceux de Châteaudun (Eure-et-Loir) et de Vierzon (Cher) visés par 183 suppressions d'emplois au total, étaient représentés.
Une délégation a été reçue par le Pdg Pierre-Christian Clout.
La direction a accepté de négocier site par site, première reunion aujourd'hui. A suivre...
http://www.miroirsocial.com/actualite/h ... ge-partiel
Total...ement corrompus ?
Total sanctionné en Italie pour "appels d'offres truqués".
Une enquête préliminaire conclut à des malversations pour un montant d'environ 10 millions d'euros.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... uques.html
Une enquête préliminaire conclut à des malversations pour un montant d'environ 10 millions d'euros.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... uques.html
Re: Total soupçonné par l'Urssaf
Et total...ement cher. Je n'ai pas vu de carburant plus cher que chez Total. Il est de 10 à 12, voir 15 centimes plus cher le litre, comparé aux autres stations d'essence. Je ne comprends pas pourquoi les automobilistes ne boudent pas cette société.
Re: Total soupçonné par l'Urssaf
Je voudrais comprendreLa direction a accepté de négocier site par site, première reunion aujourd'hui. A suivre

Ils daignent négocier pour quelque chose d'aussi grave qu'une fraude à l'Urssaf ? Alors que le pauvre RMIste, si on le chope à faire 2 heures au noir sera criminalisé, j'hallucine là...
Désolée Diety, dans Paris il y a peu de stations où on peut aussi gonfler les pneus et passer au rouleau, la plupart sont des sortes de contre-allées où on ne peut que faire le plein. La plus proche est en banlieue nord près du Stade de France, et ils sont adorables, ils m'ont dépannée deux fois déjà.
Si Total était encore une entreprise publique...
Un bref rappel des faits : en 1986, la privatisation d'Elf est lancée. Elle sera achevée en 1996.
En 1992, l'Etat français se désengage du consortium Total-CFP, dans lequel il détenait une part prépondérante de 30%. Quand en 2000 Totalfina rachète Elf, ce sont deux entreprises totalement privées qui se marient pour donner naissance à la plus grosse entreprise de France, Total.
Si Total était encore une entreprise publique,
• Elle n'aurait pas affiché un bénéfice indécent de 13,92 milliards d'euros en 2008, parce qu'elle n'aurait pas pu gruger les automobilistes et les particuliers en maintenant pendant des mois des prix très élevés à la pompe pendant que le prix du barril de pétrole était divisé par 3,5.
• Il n'y aurait pas de polémique sur l'utilisation de ses bénéfices, parce que l'Etat-actionnaire en aurait récupéré une partie sous forme de dividendes (près de 5 milliards d'euros si on regarde ce qu'ont perçu les actionnaires privés en 2007).
En d'autres termes, en ayant privatisé Total, l'Etat s'est privé d'une manne de plusieurs milliards d'euros chaque année, soit beaucoup plus que ce que rapportent les coupes sombres dans les personnels hospitaliers, éducatifs, policiers et militaires.
• La puissance publique aurait à sa disposition un levier d'influence de première importance dans la compétition énergétique mondiale. Total aiderait à notre indépendance énergétique.
• Le deuxième actionnaire de l'entreprise ne serait pas un fonds souverain chinois (Safe), c'est à dire l'Etat chinois, qui a investi 2,8 milliards de dollars dans l'entreprise en 2007 pour prendre cette position.
Mais voilà, Total est bien privée, et en tant que telle soumise aux lois du marché, c'est à dire uniquement préoccupée par la satisfaction de ses actionnaires.
Pour gagner quelque argent vite gaspillé au début des années 1990, et pour complaire à Bruxelles, la France s'est privée d'une manne financière gigantesque et d'un outil d'influence et de défense de ses intérêts sans égal.
Il faut toujours regarder en arrière pour se rendre compte de ses erreurs et ne plus les reproduire à l'avenir.
L'avenir est au contrôle stratégique des secteurs clés, certainement pas à la privatisation d'EDF par exemple. L'avenir est au retour de la puissance publique, et non à la loi de la jungle des marchés, celle qui nous a menés droit à la crise.
Nos "élites" actuelles peuvent-elles seulement le comprendre ?
Source : http://www.levraidebat.com/article-27866060.html
En 1992, l'Etat français se désengage du consortium Total-CFP, dans lequel il détenait une part prépondérante de 30%. Quand en 2000 Totalfina rachète Elf, ce sont deux entreprises totalement privées qui se marient pour donner naissance à la plus grosse entreprise de France, Total.
Si Total était encore une entreprise publique,
• Elle n'aurait pas affiché un bénéfice indécent de 13,92 milliards d'euros en 2008, parce qu'elle n'aurait pas pu gruger les automobilistes et les particuliers en maintenant pendant des mois des prix très élevés à la pompe pendant que le prix du barril de pétrole était divisé par 3,5.
• Il n'y aurait pas de polémique sur l'utilisation de ses bénéfices, parce que l'Etat-actionnaire en aurait récupéré une partie sous forme de dividendes (près de 5 milliards d'euros si on regarde ce qu'ont perçu les actionnaires privés en 2007).
En d'autres termes, en ayant privatisé Total, l'Etat s'est privé d'une manne de plusieurs milliards d'euros chaque année, soit beaucoup plus que ce que rapportent les coupes sombres dans les personnels hospitaliers, éducatifs, policiers et militaires.
• La puissance publique aurait à sa disposition un levier d'influence de première importance dans la compétition énergétique mondiale. Total aiderait à notre indépendance énergétique.
• Le deuxième actionnaire de l'entreprise ne serait pas un fonds souverain chinois (Safe), c'est à dire l'Etat chinois, qui a investi 2,8 milliards de dollars dans l'entreprise en 2007 pour prendre cette position.
Mais voilà, Total est bien privée, et en tant que telle soumise aux lois du marché, c'est à dire uniquement préoccupée par la satisfaction de ses actionnaires.
Pour gagner quelque argent vite gaspillé au début des années 1990, et pour complaire à Bruxelles, la France s'est privée d'une manne financière gigantesque et d'un outil d'influence et de défense de ses intérêts sans égal.
Il faut toujours regarder en arrière pour se rendre compte de ses erreurs et ne plus les reproduire à l'avenir.
L'avenir est au contrôle stratégique des secteurs clés, certainement pas à la privatisation d'EDF par exemple. L'avenir est au retour de la puissance publique, et non à la loi de la jungle des marchés, celle qui nous a menés droit à la crise.
Nos "élites" actuelles peuvent-elles seulement le comprendre ?
Source : http://www.levraidebat.com/article-27866060.html
Re: Total soupçonné par l'Urssaf
Quelle erreur?Il faut toujours regarder en arrière pour se rendre compte de ses erreurs et ne plus les reproduire à l'avenir.
La politique de privatisation a été décidée à un échelon supranational. Et depuis 20 ans, "gauche" et "droite" (ce n'est pas une surprise) confondues appliquent cette feuille de route.
Ils veulent tout privatiser et pour le moment rien ne les arrête. Avant longtemps, la santé et l'éducation auront été totalement privatisés puisque c'est déjà décidé.