Un témoignage du Dr. Christian Lehmann sur les dérives des "contrôles" de la secu. On peut s'inquiéter, car les médecins risquent de refuser les handicapés, les gens âgés, les salariés stressés, car trop de prescriptions ou d'arrêts de travail. Bref, s'ils obéissent à la loi du marché, ils n'auront plus que des malades en bonne santé !
Pour américaniser le système, il faut briser la médecine générale ( 1 bis)
Très préoccupés ( à juste titre) à dénoncer la nouvelle gouvernance hospitalière, les défenseurs d'une assurance-maladie solidaire ont souvent du mal à réaliser ce qui se joue depuis 2005 en médecine de ville, principalement du côté des médecins généralistes, et à quel point les schémas pré-existants d'un système de Sécurité Sociale né du Conseil National de la Résistance n'ont plus cours.
Rares sont ceux qui ont intégré ce qu'a signifié, en 2004, la nomination par décret opérée par Jacques Chirac en Conseil des Ministres à la tête de l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie, chapeautant l’ensemble des Caisses et leurs conseils d’administration, d'un Directeur choisi par ses soins en toute indépendance : Frédéric Van Roekeghem, ancien directeur de l'audit du groupe d'assurances AXA de 2001 à 2003 et directeur de cabinet de Philippe Douste-Blazy.
On n'aurait su alors rêver mieux pour mener la réforme qui s’annoncait dès lors en droite ligne avec les intérêts du pouvoir politique, tandis que les conseils d’administration des caisses d’assurance-maladie, où siègent théoriquement des représentants des syndicats et du patronat, se retrouvaient simples chambres d’enregistrement réduites à émettre des avis favorables ou défavorables dont personne n’a plus besoin de tenir compte. ( Ce que ces mêmes représentants n'ont jamais clairement dénoncé, s'accrochant à un pouvoir réduit aux acquêts, et jouant par là-même le jeu du pouvoir).
Dans LES FOSSOYEURS ( éditions PRIVE-MICHEL LAFON, publié en février 2007) , j'analysais ce que ce changement de gouvernance entraînerait dans les rapports entre patients, médecins et assurance-maladie :
" Sortons un instant du milieu médical pour observer la manière dont, dans les entreprises, aujourd’hui, on s’y prend pour briser la résistance d’un secteur industriel, du personnel d’une usine, afin d’opérer une délocalisation la moins coûteuse possible pour les actionnaires.
D’abord faire monter la pression en annonçant, même si l’usine semble fonctionner normalement, une rentabilité insuffisante. Ensuite, nommer un cost-cutter, un nettoyeur, chargé de donner un vigoureux coup de balai dans les effectifs, de modifier les modes de fonctionnement, de remettre en question les avantages acquis. Et pour gagner cette bataille, le nettoyeur devra d’abord identifier, au sein du corps social de l’entreprise, ceux qui portent la mémoire de l’usine, ceux qui se sont le plus investis dans sa bonne marche. Il conviendra de mettre la pression tout d’abord sur ceux-là, de les dérouter par des directives contradictoires, en évidence nuisibles à la bonne marche de l’entreprise, et qu’ils tenteront de refuser de suivre, se mettant par la même en péril face à leur hiérarchie.
suite et source de l'article avec le témoignage d'un médecin littéralement harcelé et humilié
... il faut briser la médecine générale
Cela me rappelle aussi les deux émissions "C’est pour un contrôle médical !" de "La bas j'y suis".
Contrôle médical I
Contrôle médical II
Prévoir un seau pour gerber.
Contrôle médical I
Contrôle médical II
Prévoir un seau pour gerber.
Je me souviens aussi d'une émission-poubelle (chaîne ?) sur un médecin fliqueur, assez âgé et très content de ce boulot de kapo.
On le voit chez un monsieur, qui était chez lui, il prend vaguement le pouls, la tension, la personne lui montre ses médicaments pour l'angine et le pépère décide qu'il doit retourner au boulot
allez hop !
J'espère que ce monsieur a contaminé beaucoup de collègues, na !
En plus, on peut se poser des questions sur la neutralité (pour ne pas dire compétence) du médecin, puisqu'il est payé par l'entreprise pour leur dire ce qu'elle veut entendre.
Je n'ai jamais eu de contrôle médecin, mais en ce qui me concerne, il peut toujours attendre à la porte, je n'ouvre jamais et c'est mon droit.

On le voit chez un monsieur, qui était chez lui, il prend vaguement le pouls, la tension, la personne lui montre ses médicaments pour l'angine et le pépère décide qu'il doit retourner au boulot

J'espère que ce monsieur a contaminé beaucoup de collègues, na !
En plus, on peut se poser des questions sur la neutralité (pour ne pas dire compétence) du médecin, puisqu'il est payé par l'entreprise pour leur dire ce qu'elle veut entendre.
Je n'ai jamais eu de contrôle médecin, mais en ce qui me concerne, il peut toujours attendre à la porte, je n'ouvre jamais et c'est mon droit.
Il est prêt, j'ai déjà une gastroPrévoir un seau pour gerber

Les déserts médicaux en débat à l'Assemblée
Les déserts médicaux en débat à l'Assemblée
Ouest-France - 11/02/09 - Philippe RICHARD
Le projet de loi sur la santé présenté par Roselyne Bachelot sera examiné par les députés,à partir d'aujourd'hui. Plus d'un millier d'amendements ont été déposés.
Comment mieux répartir les médecins sur le territoire? C'est sur ce point que les discussions vont être les plus animées, alors que les négociations entre médecins et Assurance-maladie calent. Des avancées semblent acquises. La loi veut favoriser la création de maisons médicales, où seraient rassemblés médecins, infirmiers, kinés... Elle prévoit une régulation régionale du numerus clausus - pour augmenter le nombre d'étudiants autorisés à passer en 2e année - et de la répartition des postes d'interne. Mais ça ne suffira pas.
Des bourse d'études ? Un amendement prévoyant une allocation de 1 200 € par mois aux étudiants s'engageant à « exercer au moins deux ans dans les zones déficitaires » sera discuté. Le ministère de la Santé travaille sur les modalités d'attribution de cette bourse. Mais Roselyne Bachelot renvoie son adoption à la prochaine loi de finances.
La carotte ou le bâton ? Faut-il contraindre ou inciter les médecins à s'installer dans les zones déficitaires ? Parmi le millier d'amendements déposés par les députés, examinés depuis mercredi par la commission des Affaires sociales, beaucoup portaient sur ce sujet brûlant. Aucun amendement contraignant n'a été retenu, même si le gouvernement envisage cette option.
L'Assurance maladie voudrait taxer les médecins des zones les plus dotées qui refuseraient d'aller prêter main forte une partie de leur temps à leurs confrères des zones moins dotées. « Le contrat de solidarité est une piste intéressante, selon Roselyne Bachelot. Mais ça relève des négociations entre l'Assurance-maladie et les médecins qui doivent prendre leur responsabilité. »
Alors que dans les "déserts" il n'y a plus d'écoles, de poste, de gare, d'infrastructures pour accueillir de jeunes médecins, on voudrait les forcer à s'y installer ?
Beaucoup de médecins travaillent déjà énormément d'heures, ils devraient en plus traverser le département pour aller prêter main-forte ?
Z'ont déjà du mal à être assidus aux séances, nos ventrus cacochymes
Les déserts le sont devenus par leur volonté, leur incapacité à prévoir en privilégiant le court terme et le profit immédiat, qué misère
source
Ouest-France - 11/02/09 - Philippe RICHARD
Le projet de loi sur la santé présenté par Roselyne Bachelot sera examiné par les députés,à partir d'aujourd'hui. Plus d'un millier d'amendements ont été déposés.
Comment mieux répartir les médecins sur le territoire? C'est sur ce point que les discussions vont être les plus animées, alors que les négociations entre médecins et Assurance-maladie calent. Des avancées semblent acquises. La loi veut favoriser la création de maisons médicales, où seraient rassemblés médecins, infirmiers, kinés... Elle prévoit une régulation régionale du numerus clausus - pour augmenter le nombre d'étudiants autorisés à passer en 2e année - et de la répartition des postes d'interne. Mais ça ne suffira pas.
Des bourse d'études ? Un amendement prévoyant une allocation de 1 200 € par mois aux étudiants s'engageant à « exercer au moins deux ans dans les zones déficitaires » sera discuté. Le ministère de la Santé travaille sur les modalités d'attribution de cette bourse. Mais Roselyne Bachelot renvoie son adoption à la prochaine loi de finances.
La carotte ou le bâton ? Faut-il contraindre ou inciter les médecins à s'installer dans les zones déficitaires ? Parmi le millier d'amendements déposés par les députés, examinés depuis mercredi par la commission des Affaires sociales, beaucoup portaient sur ce sujet brûlant. Aucun amendement contraignant n'a été retenu, même si le gouvernement envisage cette option.
L'Assurance maladie voudrait taxer les médecins des zones les plus dotées qui refuseraient d'aller prêter main forte une partie de leur temps à leurs confrères des zones moins dotées. « Le contrat de solidarité est une piste intéressante, selon Roselyne Bachelot. Mais ça relève des négociations entre l'Assurance-maladie et les médecins qui doivent prendre leur responsabilité. »
Alors que dans les "déserts" il n'y a plus d'écoles, de poste, de gare, d'infrastructures pour accueillir de jeunes médecins, on voudrait les forcer à s'y installer ?
Beaucoup de médecins travaillent déjà énormément d'heures, ils devraient en plus traverser le département pour aller prêter main-forte ?
Z'ont déjà du mal à être assidus aux séances, nos ventrus cacochymes

Les déserts le sont devenus par leur volonté, leur incapacité à prévoir en privilégiant le court terme et le profit immédiat, qué misère

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Ce c****** de médecin flic disait texto: (pour une entorse grave de la cheville d'un aide soignant) : "Je ne peux pas vérifier votre douleur, donc je vous déclare apte à travailler". (sousentendu: tous ce que je ne peux pas vérifier n'est que mensonge). L'aide soignant est allé retravailler et sa cheville a doublé de volume le jour après sa reprise.
Ce genre d'individu devrait être interdit de pratiquer la médecine. (D'ailleurs il ne la pratiquait pas, il ne faisait que signer des déclarations d'aptitude à la chaine, après 5 minutes "d'examin", un vrai --bieeep--)
Ce genre d'individu devrait être interdit de pratiquer la médecine. (D'ailleurs il ne la pratiquait pas, il ne faisait que signer des déclarations d'aptitude à la chaine, après 5 minutes "d'examin", un vrai --bieeep--)

Evidemment on est sans doute fragilisés dans ces cas-là mais il faudrait se payer le culot de lui demander son diplôme ou son autorisation d'exercer
D'ailleurs, en quoi ce médecin aurait le droit de contredire un autre médecin ? en quoi son diplôme aurait plus de valeur, hein ?
Les médecins ayant souvent un ego surdimensionné, je les laisserais s'écharper entre eux

D'ailleurs, en quoi ce médecin aurait le droit de contredire un autre médecin ? en quoi son diplôme aurait plus de valeur, hein ?
Les médecins ayant souvent un ego surdimensionné, je les laisserais s'écharper entre eux
