[Un cinquième des personnes qui fréquentent les Restos n'ont pas de logement et 10% sont des travailleurs pauvres, a rappelé M. Berthe.b]lundi à Paris au lancement de la 23e campagne des restos du Coeur, dans un des centres qui les accueillent.
"Triste de voir que la précarité et l'exclusion sont installées" chez nous, Mme Boutin a relevé que 12% de nos concitoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté (817 euros par mois) et que beaucoup ont du mal à se nourrir. "Je suis venue pour vous dire +tenez bon+", a-t-elle lancé à l'adresse du président des Restos du Coeur, Olivier Berthe, en assurant qu'elle s'efforcerait de "faire en sorte que nos aides soient mieux adaptées".
des paroles rien que des paroles
Pour Bénabar, qui participe aux concerts des artistes soutenant l'initiative lancée par Coluche en 1985, "les politiques ne font pas leur travail puisque les Restos existent". Même si les concerts des "Enfoirés" fournissent aux Restos un tiers de leurs ressources, il s'est défini lui-même comme "bénévole".[/b]
Aujourd'hui on n'a plus le droit d'avoir faim, ni d'avoir...
Aujourd'hui on n'a plus le droit d'avoir faim, ni d'avoir...
et oui, ce refrain que je chantais lorsque j'étais tout juste majeur, retentit encore et encore...
L'idéologie de la plupart des hommes de droite (et certains homme de gauche très libéraux), se satisfait de cet état de fait et l'encourage:"les politiques ne font pas leur travail puisque les Restos existent"
remplacer les droits (comme le droit à avoir un emploi ou les moyens de subsistance) par de la charité externalisée à des oeuvres caritatives.
Le droit de vivre décemment est remplacé par la nécessité de tendre la main.
Cette semaine prochaine ce sera la grande messe de la charité, sous le nom de téléthon (est ce normal qu'il faille faire appel à la générosité des gens, pour que de l'argent soit récolté afin de faire de la recherche pour trouver des moyens de soigner des gens malades?)
(on voyait dans certaines petites villes de province, des plaques apposées sur les murs: "il est interdit de faire la mendicité" ou un texte avec un sens similaire, inscriptions héritées du début du XXeme siécle je suppose)
Bonjour,
Je suis aussi partagé qu'Antoine, car il est vrai que l'utilisation des contrats aidés permet des initiatives interessantes comme justement ces maraîchages.
Mais il ya tant de façon de financer une initiative que le recours aux contrats n'est justifié que par la volonté de garder le pouvoir et la maîtrise du projet.
En l'exemple des maraîchages,
une forme coopérative serait bien mieux venue que des contrats à court terme.
Coopérative dont les salaires minimum pourraient êtres garantis par exemple à hauteur du RSA.
Simple et pas cher si l'on tient compte de tout ce qu'il ne faudrait pas contrôler.
Je suis aussi partagé qu'Antoine, car il est vrai que l'utilisation des contrats aidés permet des initiatives interessantes comme justement ces maraîchages.
Mais il ya tant de façon de financer une initiative que le recours aux contrats n'est justifié que par la volonté de garder le pouvoir et la maîtrise du projet.
En l'exemple des maraîchages,
une forme coopérative serait bien mieux venue que des contrats à court terme.
Coopérative dont les salaires minimum pourraient êtres garantis par exemple à hauteur du RSA.
Simple et pas cher si l'on tient compte de tout ce qu'il ne faudrait pas contrôler.
Le hazard veut que l'on me propose un CA par les restos (manutention).
Que dois-je répondre à la personne ?
Combien gagne t on avec 20h ?
J'ai terminé un contrat dit avenir de 28h (2ans) au début de l'année derniére, et la seul utilité a été de permettre pour l'association de se restructurer ( suppression de 5 poste en CDI).
Que dois-je répondre à la personne ?
Combien gagne t on avec 20h ?
J'ai terminé un contrat dit avenir de 28h (2ans) au début de l'année derniére, et la seul utilité a été de permettre pour l'association de se restructurer ( suppression de 5 poste en CDI).
Tu rigoles ? Plutôt 500 !
Pour Maive : tu peux avoir mille motifs d'avoir envie de travailler, et pour les Restos du cœur en particulier. Mais avant, lis attentivement ceci...
Pour Maive : tu peux avoir mille motifs d'avoir envie de travailler, et pour les Restos du cœur en particulier. Mais avant, lis attentivement ceci...
700, c'était brutTu rigoles ? Plutôt 500 !

20x4x8,71 un peu moins de 700 brut.
Travailler pour gagner quelques euros de plus que le RMI et perdre sans doute des droits connexes.
S'ils veulent que les gens travaillent pour des clous, qu'ils arrêtent de finasser et rétablissent clairement l'esclavage par souci de cohérence afin que les choses soient claires.
A défaut d'être moins pauvre qu'on arrête au moins de nous prendre pour des c...
Pas mieux.Utiliser des pauvres pour servir des encore plus pauvres, le cynisme de cette société est sans fin. (Tristesir)
Emploi, emploi, emploi… Avant de prétendre dire quelque chose, encore faut-il au préalable être d'accord sur le sens des mots. Qu'est-ce qu'un emploi ?
AVANT D'ÊTRE QUOI QUE CE SOIT D'AUTRE, UN EMPLOI C'EST UN SALAIRE !!!
Et qu'est-ce qu'un salaire ? C'est une somme versée mensuellement, avec une ponctualité helvétique, suffisante pour garantir l'autonomie financière.
Au vu du prix de tout, en France, aujourd'hui, un salaire, c'est 2 000 euros NET, après impôt, pour une personne, + 500 euros NET, après impôt, par enfant, le cas échéant. Il s'agit là d'un minimum tout juste décent.
En deçà, ce n'est pas un salaire, donc, ce n'est pas un emploi.
Aux antipodes d'une quelconque "utopie", ces chiffres sont parfaitement réalistes. Il ne manque qu'une volonté politique : prendre l'argent où il est. Sans délai. Sans solliciter quelque permission que ce soit. C'est-à-dire (là, je vais me faire des copains/copines) : autoritairement. Et si ça défrise le patron, on ne le retient pas : l'autogestion le remplacera sans problème.
Pour en revenir aux Restos, toutes ces stars qui font leur BA annuelle en chantant pour les enfoirés (excellente promo, au demeurant, et gratos) ne pourraient-elles se cotiser pour salarier décemment les gens qui bossent aux Restos ? Ah, oui, mais là, c'est du concret, se faire mousser en montrant sa charité, d'accord, mais le pognon, c'est du sérieux ! Touchez pas au grisbi !
On voit la connivence qui existe entre l'Etat et les associations caritatives.
L'Etat se défaussant sur ces associations pour prendre en charge à prix cassé la misère parce qu'il considère, sous la pression des néolibéraux, que cela ne devrait plus être de sa responsabilité.
Avant longtemps, l'Etat n'aura seulement pour fonction que les commerçants, les financiers, les banquiers puissent faire des affaires dans les meilleures conditions (police,armée,justice)
L'Etat se défaussant sur ces associations pour prendre en charge à prix cassé la misère parce qu'il considère, sous la pression des néolibéraux, que cela ne devrait plus être de sa responsabilité.
Avant longtemps, l'Etat n'aura seulement pour fonction que les commerçants, les financiers, les banquiers puissent faire des affaires dans les meilleures conditions (police,armée,justice)