L'UMP veut des sanctions pour les "abus de grève"
L'UMP veut des sanctions pour les "abus de grève"
L'UMP souhaite que le gouvernement sévisse contre les "abus de grève" jusqu'à interdire l'exercice de responsabilités syndicales par ceux qui s'en rendraient coupables, déclare Frédéric Lefebvre.
Interrogé sur le mouvement de grève national de jeudi, le porte-parole de l'UMP a souligné "qu'il est toujours bien que les inquiétudes s'expriment". "Le droit de grève, le droit de manifester, ça fait partie du patrimoine démocratique de notre pays. Il n'est évidemment en aucun cas question de les remettre en cause", a-t-il dit devant la presse.
Mais "la chose sur laquelle nous serons extrêmement vigilants dans les semaines et les mois qui viennent, c'est l'abus du droit de grève et nous sommes bien décidés à ce que cet abus du droit de grève soit sanctionné", a précisé Frédéric Lefebvre dans un allusion aux arrêts de travail qui ont perturbé ce mois-ci le trafic sur les lignes de la gare Saint-Lazare.
"J'ai fait notamment la proposition que les responsables syndicaux soient traités comme le sont les élus, c'est-à-dire que dans l'échelle des sanctions, ça puisse aller jusqu'à l'interdiction d'exercer des responsabilités syndicales", a-t-il ajouté. "Pour les élus, dans l'échelle des sanctions quand il y a abus de droit ou faute grave, ça peut aller jusqu'a l'inégibilité", a-t-il rappelé.
"Regardez la réaction des Français à la gare Saint-Lazare : s'il y n'avait pas eu abus, il n'y aurait pas eu réaction violente", a poursuivi le porte-parole de l'UMP pour qui "les pouvoirs publics sont dans leur rôle quand ils veulent protéger le droit de grève en luttant contre les abus".
Source : Yahoo.fr
Mais ça veut dire quoi "l'abus de grève" ?
L'idée de Mr Levebvre est simple : empêcher toute contestation sociale.
La démocratie est morte ! Vive la dictature !
Interrogé sur le mouvement de grève national de jeudi, le porte-parole de l'UMP a souligné "qu'il est toujours bien que les inquiétudes s'expriment". "Le droit de grève, le droit de manifester, ça fait partie du patrimoine démocratique de notre pays. Il n'est évidemment en aucun cas question de les remettre en cause", a-t-il dit devant la presse.
Mais "la chose sur laquelle nous serons extrêmement vigilants dans les semaines et les mois qui viennent, c'est l'abus du droit de grève et nous sommes bien décidés à ce que cet abus du droit de grève soit sanctionné", a précisé Frédéric Lefebvre dans un allusion aux arrêts de travail qui ont perturbé ce mois-ci le trafic sur les lignes de la gare Saint-Lazare.
"J'ai fait notamment la proposition que les responsables syndicaux soient traités comme le sont les élus, c'est-à-dire que dans l'échelle des sanctions, ça puisse aller jusqu'à l'interdiction d'exercer des responsabilités syndicales", a-t-il ajouté. "Pour les élus, dans l'échelle des sanctions quand il y a abus de droit ou faute grave, ça peut aller jusqu'a l'inégibilité", a-t-il rappelé.
"Regardez la réaction des Français à la gare Saint-Lazare : s'il y n'avait pas eu abus, il n'y aurait pas eu réaction violente", a poursuivi le porte-parole de l'UMP pour qui "les pouvoirs publics sont dans leur rôle quand ils veulent protéger le droit de grève en luttant contre les abus".
Source : Yahoo.fr
Mais ça veut dire quoi "l'abus de grève" ?
L'idée de Mr Levebvre est simple : empêcher toute contestation sociale.
La démocratie est morte ! Vive la dictature !
Non, c'est vrai"Pour les élus, dans l'échelle des sanctions quand il y a abus de droit ou faute grave, ça peut aller jusqu'a l'inégibilité", a-t-il rappelé.


Exercer les droits syndicaux ou son droit de grève serait assimilée à de l'abus de droit ou à une faute grave ?
Tous ceux qui relèvent la tête feraient de l'abus de droit, non mais je rêve, là !
C'est vrai qu'on a des exemples de moralité, probité ou honnêteté avec ces pignoufs, j'ai un peu la haine, là, grrr
Ces gens sont suicidaires, ils veulent maximiser la colère de la rue. Pour donner la troupe et organiser une répression musclée?
Si cela ne s'inscrit pas dans cette tactique alors ces gens n'ont pas toute leur raison ou ne se rendent pas compte que la situation pourrait déraper très rapidement et devenir incontrôlable. Qu'ils se souviennent de la Grèce et de la grève de 1995 qui n'a pas duré qu'un seul jour dans certains secteurs.
Ils devraient s'enquérir auprès de Mr Juppé et plus récemment de Mr de Villepin pour qu'ils leur donnent des conseils de ce qu'il ne faut pas faire. Ils ont une certaine expérience négative dans le domaine
Si cela ne s'inscrit pas dans cette tactique alors ces gens n'ont pas toute leur raison ou ne se rendent pas compte que la situation pourrait déraper très rapidement et devenir incontrôlable. Qu'ils se souviennent de la Grèce et de la grève de 1995 qui n'a pas duré qu'un seul jour dans certains secteurs.
Ils devraient s'enquérir auprès de Mr Juppé et plus récemment de Mr de Villepin pour qu'ils leur donnent des conseils de ce qu'il ne faut pas faire. Ils ont une certaine expérience négative dans le domaine

Je me marre de les voir chier à ce point dans leurs frocs !!!
Tout ce qu'il ne faut pas dire (Woerth et son "partage des difficultés"... et sa tentative de culpabilisation avec la tempête), ils le disent. Qu'ils continuent ! Plus ils mettront d'huile sur le feu, meilleure sera la mobilisation et plus grande la défiance à leur égard pour 2012.

Tout ce qu'il ne faut pas dire (Woerth et son "partage des difficultés"... et sa tentative de culpabilisation avec la tempête), ils le disent. Qu'ils continuent ! Plus ils mettront d'huile sur le feu, meilleure sera la mobilisation et plus grande la défiance à leur égard pour 2012.
Après les prises d'otage les Zabus
"J'ai fait notamment la proposition que les responsables syndicaux soient traités comme le sont les élus, c'est-à-dire que dans l'échelle des sanctions, ça puisse aller jusqu'à l'interdiction d'exercer des responsabilités syndicales"
Chic alors. Les responsables syndicaux vont pouvoir bénéficier de l'immunité du chef de l'État (souvenez vous Chirac s'autorisant à ne pas être poursuivi) et de celle des parlementaires : à titre d'exemple, celle de Pasqua.
Chic alors. Les responsables syndicaux vont pouvoir bénéficier de l'immunité du chef de l'État (souvenez vous Chirac s'autorisant à ne pas être poursuivi) et de celle des parlementaires : à titre d'exemple, celle de Pasqua.
STO : Service Transitoire Obligatoire
Vu sur le portail orange
"La justice ordonne à 15 villes la mise en place du service minimum d'accueil
Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a "enjoint" quinze villes de gauche de Seine-Saint-Denis de mettre en place le service minimum d'accueil (SMA) dans les écoles primaires lors de la grève prévue jeudi, a annoncé mardi le rectorat.
Débouté de ses précédents recours, en octobre et novembre 2008, en raison du "caractère tardif" des saisines, le préfet a cette fois saisi dès lundi le juge administratif contre 15 villes, précise la préfecture.
Les villes concernées sont Aulnay-sous-Bois, Bobigny, Bondy, Villepinte, Aubervilliers, l'Ile-Saint-Denis, La Courneuve, le Blanc-Mesnil, Livry-Gargan, Saint-Ouen, Neuilly-sur-Marne, Noisy-le-Grand, Pantin, le Pré-Saint-Gervais et Stains.
Ces maires, comme l'ensemble des maires PCF, PS et Verts de Seine-Saint-Denis, avaient collectivement expliqué en octobre qu'ils ne voulaient, et ne pouvaient, appliquer le SMA.
"Je n'ai pas assez de personnel pour assurer l'accueil des élèves : 9 agents municipaux sont volontaires pour travailler alors qu'il en faudrait 150", a assuré à l'AFP le maire de Pantin Bertrand Kern (PS), "surpris" d'avoir été assigné dès lundi par le préfet "alors que le nombre de grévistes déclarés n'a été connu que ce matin". Il sera pour sa ville "de l'ordre de 75 %".
"Je reste politiquement contre le SMA mais je ne veux pas payer d'astreinte alors qu'il n'est effectivement pas possible de l'appliquer : de quel droit devrais-je réquisitionner le personnel communal, qui lui aussi sera en grève. Que l'Etat réquisitionne lui-même son personnel!", a ajouté le maire de Pantin."
Pas de soucis à Neuilly ?
"La justice ordonne à 15 villes la mise en place du service minimum d'accueil
Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a "enjoint" quinze villes de gauche de Seine-Saint-Denis de mettre en place le service minimum d'accueil (SMA) dans les écoles primaires lors de la grève prévue jeudi, a annoncé mardi le rectorat.
Débouté de ses précédents recours, en octobre et novembre 2008, en raison du "caractère tardif" des saisines, le préfet a cette fois saisi dès lundi le juge administratif contre 15 villes, précise la préfecture.
Les villes concernées sont Aulnay-sous-Bois, Bobigny, Bondy, Villepinte, Aubervilliers, l'Ile-Saint-Denis, La Courneuve, le Blanc-Mesnil, Livry-Gargan, Saint-Ouen, Neuilly-sur-Marne, Noisy-le-Grand, Pantin, le Pré-Saint-Gervais et Stains.
Ces maires, comme l'ensemble des maires PCF, PS et Verts de Seine-Saint-Denis, avaient collectivement expliqué en octobre qu'ils ne voulaient, et ne pouvaient, appliquer le SMA.
"Je n'ai pas assez de personnel pour assurer l'accueil des élèves : 9 agents municipaux sont volontaires pour travailler alors qu'il en faudrait 150", a assuré à l'AFP le maire de Pantin Bertrand Kern (PS), "surpris" d'avoir été assigné dès lundi par le préfet "alors que le nombre de grévistes déclarés n'a été connu que ce matin". Il sera pour sa ville "de l'ordre de 75 %".
"Je reste politiquement contre le SMA mais je ne veux pas payer d'astreinte alors qu'il n'est effectivement pas possible de l'appliquer : de quel droit devrais-je réquisitionner le personnel communal, qui lui aussi sera en grève. Que l'Etat réquisitionne lui-même son personnel!", a ajouté le maire de Pantin."
Pas de soucis à Neuilly ?