GUADELOUPE : Sixième jour de paralysie
La Guadeloupe entame dimanche son 6ème jour de paralysie suite au mouvement lancé par le Lyannaj kont pwofitasyon. L’archipel est au ralenti, tous les secteurs sont quasiment bloqués, dans l’attente d’un accord entre les grévistes, les élus, les socioprofessionnels et les autorités de l’Etat.
Samedi, au Complexe World Trade Center (CWTC) de Guadeloupe, une réunion a eu lieu entre les Forces vives, les grévistes et les autorités de l’Etat. Les 123 points de revendication ont été détaillés par les grévistes.
123 points de revendications
Initialement, la rencontre devait avoir lieu le matin. Mais les grévistes l’ont repoussée à 16h30, car ils entendaient d’abord manifester dans les rues de Pointe-à-Pitre. L’après-midi, les représentants du comité Lyannaj kont pwofitasyon (Alliance contre l’exploitation) ont affirmé ne pouvoir accéder au CWTC, du fait des forces de l’ordre. Des barrages filtrants avaient été installés sur la route menant au lieu de discussion. Les grévistes ont exigé la présence de la base militante pour commencer toute discussion.
Ainsi, quelques 3000 personnes ont pu se rapprocher, le préfet Nicolas Desforges acceptant de faire reculer les forces de l’ordre. C’est donc près de 3h après l’heure prévue que les premiers mots ont pu être échangés entre les différents protagonistes.
Cette réunion est la première, entre toutes les parties concernées par les quelques 123 points de revendications du mouvement Lyannaj kont pwofitasyon. Elle a rassemblé les grévistes, les parlementaires, les maires, les collectivités régionale et générale, les socioprofessionnels. Les discussions ont été arrêtées vers 23h, lorsque le Lyannaj kont pwofitasyon s’est levé et a quitté la salle, suite à un désaccord avec le président de séance, également président de l’Association des Maires de Guadeloupe.
Toujours des violences
L’ambiance générale est lourde en Guadeloupe, où chaque nuit, des exactions sont commises par des bandes incontrôlées de jeunes. Tous les soirs, des véhicules sont brûlés. Un pas de plus a été franchi dans la violence qui sévit dans le département, avec l’incendie de la Maison de la Citoyenneté de la commune de Petit-Canal, qui accueillait des expositions. La population est calfeutrée chez elle le soir, de peur de tomber face à face avec ces jeunes, souvent en rupture, en état second du fait de l’alcool qu’ils ingurgitent ou de la drogue qu’ils consomment ouvertement.
Perte sèche dans le tourisme
Plus de 4000 croisiéristes qui devaient faire escale en Guadeloupe ont été détournés du fait de la grève générale. Cela représenterait une perte sèche de 250 000 euros. La Guadeloupe risque de payer longtemps ces « déroutages » et gagner une mauvaise réputation. Son secteur touristique est déjà bien menacé avec l’apparence actuelle de l’Aéroport international Pôle Caraïbe secoué par de nombreuses grèves. Les abords de l’aéroport sont toujours dans un état de saleté avancé.
Commerce
Si les grands commerces, les centres commerciaux gardent rideaux baissés pendant la grève, les petits commerçants tentent d’écouler leur stock malgré tout. Dans les quartiers et les communes du pays, les petits commerces restent ouverts et proposent à la population, un ravitaillement de base.
Cela fait six jours que les 115 stations service de Guadeloupe sont fermées. Aucun accord n’a été trouvé. Le carburant n’est toujours pas distribué, il y a de moins en moins de circulation, les véhicules sont à l’arrêt, parfois en panne sèche. Huit stations ont été réquisitionnées pour approvisionner les véhicules prioritaires, elles sont toutes fermées dimanche.
Négociations
Après un démarrage difficile hier, les discussions doivent se poursuivre seulement lundi. Un accord sur la méthode de négociations devrait être trouvé. Le Lyannaj kont pwofitasyon a su apporter la preuve de sa capacité à mobiliser. Cependant, si les 123 points de revendications sont autant de propositions pour une Guadeloupe telle qu’il la souhaite, au plan économique et social, certains points ne trouveront pas leur solution au plan local, comme par exemple, « le relèvement immédiat et conséquent d’au moins 200 euros des bas salaires, des retraites et des minima sociaux afin de relancer le pouvoir d’achat, de soutenir la consommation des produits guadeloupéens et plus généralement la demande ».
Manifestation à Pointe-à-Pitre
Environ 8.000 manifestants selon la préfecture, plus de 10.000 selon des journalistes sur place, ont parcouru les rues de Pointe-à-Pitre samedi, au sixième jour de la la grève générale "contre la vie chère" qui paralyse la Guadeloupe depuis lundi. Tout au long d’un parcours de plusieurs kilomètres, les manifestants scandaient en chantant "La Gwadloup sé tan nou, la Gwadloup a pa ta yo : yo péké fè sa yo vlé an péyi an-nou" (La Guadeloupe nous appartient, elle ne leur appartient pas : ils ne feront pas ce qu’ils veulent dans notre pays).
http://guadeloupe.rfo.fr/article865.html
GUADELOUPE : Sixième jour de paralysie
Les revendications des grèvistes
Un relèvement immédiat et conséquent d’au moins 200 €, des bas salaires, des retraites et des minima sociaux afin de relancer le pouvoir d’achat, de soutenir la consommation des produits guadeloupéens et plus généralement la demande.
Le relèvement immédiat du SMIC, des salaires du secteur privé, des traitements de la fonction publique, du minimum vieillesse, des minima sociaux.
Un salaire minimum guadeloupéen calculé sur le coût réel de la vie en Guadeloupe.
Création d’un bureau d’études ouvrières, chargé de calculer l’évolution des prix des produits réellement consommés par les travailleurs.
Réductions d’impôts fondées sur la justice fiscale.
Baisse significative de toutes les taxes et marges sur les produits de première nécessité et sur les transports.
Baisse des taux de la taxe sur les carburants.
Suppression de la taxation des produits locaux
Logements
Gel des loyers pour une période indéterminée et pour l’année 2009 l’annulation de l’augmentation de 2,98%
L’arrêt des saisies immobilières des propriétés des guadeloupéens et restitution des biens
Un plan quinquennal pour résorber l’habitat insalubre
Un vaste programme de construction de logements sociaux et intermédiaires.
Environnement
Contamination des terres par la chlordécone :
Définition de mesures sanitaires pour protéger les populations des zones contaminées ;
Indemnisation des victimes professionnelles et civiles.
Transports
Mise en place d ‘un véritable service de transport des usagers.
Engagement d’un audit indépendant sur les modalités de constitution des Groupements et d’attribution des marchés ;
Révision des conditions d’exécution des marchés envers les usagers (abris bus, arrêts matérialisés, gares routières, poteaux d’indications des horaires de passage des bus)
Réhabilitation et indemnisation des Transporteurs déclarés ‘’clandestins’’
Révision des conditions d’exécution des marchés par les groupements vis-à-vis des transporteurs (mise en fonction de la billetterie, fixation du prix à verser par chaque sous-traitant en fin de mois)
2 - EDUCATION
Mise en place dans l’immédiat d’un moratoire de 4 ans en ce qui concerne la réforme du recrutement des enseignants, le temps de permettre la mise en place par l’U.A.G. des masters de professionnalisation et les sorties des premières promotions.
Acter dans ce cadre un plan de titularisation des contractuels pour palier les besoins de recrutement.
Maîtrise de la gestion des postes et des personnels en Guadeloupe pour mettre en place une politique de l’emploi et de la formation conforme à nos besoins.
Disposer d’un pouvoir décisionnel en matière de programmes, d’orientation, d’éducation de gestion des ressources, de la mise en place d’un plan de titularisation des personnels contractuels et des contrats aidés.
- 3 FORMATION PROFESSIONNELLE
Création d’une structure assurant un véritable service public de la formation professionnelle : le CRFP ne constituant pas une réponse à la hauteur des enjeux.
Augmentation des fonds alloués à la formation professionnelle - Minimum 100 millions d’euros.
Création de filières de formation professionnelle liées à tous les secteurs stratégiques pour le développement de la Guadeloupe et adaptées à nos réalités avec production de référentiels spécifiques (Agriculture, Environnement, Energies renouvelables,…)
Plan de formation obligatoire dans toutes les entreprises et particulièrement dans les entreprises de moins de 10 salariés.
Mise en place d’un dispositif d’accompagnement et de formation pour un chômeur ou un travailleur dans le cadre de la création d’activité.
Création d’un Fonds d’urgence pour la formation professionnelle alimenté par les remboursements des trop perçus de la SARA. 4 - EMPLOI
Priorité d’embauche pour les Guadeloupéens.
Embauche obligatoire de Guadeloupéens dans toutes les entreprises qui bénéficient d’aide publique.
Mise en place d’un avenant régional à la prochaine convention Unedic en vue d’améliorer et d’élargir les conditions d’indemnisation du chômage en Guadeloupe : revalorisation des allocations de chômage en montant et en durée (moins du ¼ des chômeurs de Guadeloupe ont droit à ce jour à l’ARE).
Respect de l’obligation de recrutement des Travailleurs Handicapés
Arrêt de la déprogrammation des fonds de la formation professionnelle
Ouverture des financements de la formation professionnelle à tous les chômeurs et non plus uniquement aux seuls indemnisés au titre de l’ARE & instauration d’un crédit annuel de formation pour chaque chômeur.
REHABILITATION DU FONDS SOCIAL de l’ex ASSEDIC pour les situations individuelles.
Limitation du CDD à 6 mois renouvelable une fois, à l’issue du renouvellement, embauche du salarié.
Limitation du recours aux sociétés d’intérim à 5% des contrats du secteur marchand.
Embauche prioritaire à l’issue d’un contrat en alternance.
Obligation d’embauche des travailleurs handicapés au lieu du paiement de la pénalité prévue par la loi.
Contre les LICENCIEMENTS
Participation des représentants des salariés dans les instances dirigeantes de l’entreprise avec voix délibératives.
Plan social, reclassement et formation obligatoire quel que soit le nombre de licenciés et l’effectif salarié de l’entreprise.
Réintégration de droit des licenciés pour faute, suite à la décision de justice ne confirmant pas la faute et systématisation du droit à la réparation.
Remboursement par l’entreprise des aides publiques perçues en cas de licenciement économique.
5 - DROITS SYNDICAUX ET LIBERTES SYNDICALES
Obligation d’un Accord de Branche ou d’Entreprise avant toute autorisation de travail le dimanche.
Mise à disposition d’une Maison des Syndicats à Jarry.
Négociation d’un Accord de Branche et Interprofessionnel sur l’exercice du droit syndical, la représentativité, la représentation de Branche, l’emploi.
Régularisation des travailleurs en situation irrégulière.
Négociation de Convention Collective dans tous les secteurs.
Renforcement de moyens des Inspecteurs et Contrôleurs du travail.
Mise en place et respect du comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail dans toutes les entreprises.
Mise en place de délégué du personnel dans toutes les entreprises d’au moins 5 salariés.
Représentation des syndicats de Guadeloupe dans les entreprises et les organismes paritaires, (ASSEDIC-Sécurité Sociale-CAF- AGEFOS-PME-FONGECIF…).
Liberté de participation de syndicalistes extérieurs au Comité d’Entreprise et aux Négociations Annuelles Obligatoires
Extension systématique des Accords Collectives de Guadeloupe à l’ensemble de l’archipel,
Reconnaissance du 27 Mé, jour férié, chômé et payé.
Droit à l’organisation de formation syndicale ouverte à toutes les organisations syndicales de Guadeloupe.
Budget formation alloué aux syndicats dans le cadre de la formation syndicale.
Annulation et Arrêt des poursuites pénales en matière d’action syndicale.
6 - SERVICES PUBLICS
Création et préservation de véritables services publics dans les secteurs stratégiques (eau, transport, énergie électrique et fossiles, traitement des déchets, prévention et sécurité civile, crédit...) au service de la population et des besoins économiques du pays, comprenant au sein des instances dirigeantes des représentants des usagers et des travailleurs.
TRANSPARENCE sur la fixation des prix de l’eau, des transports, des carburants, des loyers, du gaz, de l’électricité, des nouvelles technologies de l’information et de communication
Baisse immédiate de 50 centimes du prix des carburants
Baisse du prix de l’eau, du prix de transport de passagers, du prix des communications.
EAU
Distribution de l’eau en qualité et en quantité sur l’ensemble du territoire.
Fixation d’un prix unique sur l’ensemble du territoire.
Facturation en fonction de la quantité réellement consommée.
Remplacement du réseau vétuste (plus de 50 ans).
Révision du mode de calcul de l’assainissement des eaux usées.
Suppression de la majoration de 12 € pour retard de paiement.
SANTÉ
Ouverture des négociations portant sur l’équilibre de l’offre de soins entre le Public et le Privé, entre Etablissements Privés et sur l’ensemble du territoire ;
Résorption des déficits structurels des Hôpitaux ;
Engagement des procédures pour la reconstruction du CHU ;
Révision du système d’évaluation des budgets dans le public et le privé.
Le relèvement immédiat du SMIC, des salaires du secteur privé, des traitements de la fonction publique, du minimum vieillesse, des minima sociaux.
Un salaire minimum guadeloupéen calculé sur le coût réel de la vie en Guadeloupe.
Création d’un bureau d’études ouvrières, chargé de calculer l’évolution des prix des produits réellement consommés par les travailleurs.
Réductions d’impôts fondées sur la justice fiscale.
Baisse significative de toutes les taxes et marges sur les produits de première nécessité et sur les transports.
Baisse des taux de la taxe sur les carburants.
Suppression de la taxation des produits locaux
Logements
Gel des loyers pour une période indéterminée et pour l’année 2009 l’annulation de l’augmentation de 2,98%
L’arrêt des saisies immobilières des propriétés des guadeloupéens et restitution des biens
Un plan quinquennal pour résorber l’habitat insalubre
Un vaste programme de construction de logements sociaux et intermédiaires.
Environnement
Contamination des terres par la chlordécone :
Définition de mesures sanitaires pour protéger les populations des zones contaminées ;
Indemnisation des victimes professionnelles et civiles.
Transports
Mise en place d ‘un véritable service de transport des usagers.
Engagement d’un audit indépendant sur les modalités de constitution des Groupements et d’attribution des marchés ;
Révision des conditions d’exécution des marchés envers les usagers (abris bus, arrêts matérialisés, gares routières, poteaux d’indications des horaires de passage des bus)
Réhabilitation et indemnisation des Transporteurs déclarés ‘’clandestins’’
Révision des conditions d’exécution des marchés par les groupements vis-à-vis des transporteurs (mise en fonction de la billetterie, fixation du prix à verser par chaque sous-traitant en fin de mois)
2 - EDUCATION
Mise en place dans l’immédiat d’un moratoire de 4 ans en ce qui concerne la réforme du recrutement des enseignants, le temps de permettre la mise en place par l’U.A.G. des masters de professionnalisation et les sorties des premières promotions.
Acter dans ce cadre un plan de titularisation des contractuels pour palier les besoins de recrutement.
Maîtrise de la gestion des postes et des personnels en Guadeloupe pour mettre en place une politique de l’emploi et de la formation conforme à nos besoins.
Disposer d’un pouvoir décisionnel en matière de programmes, d’orientation, d’éducation de gestion des ressources, de la mise en place d’un plan de titularisation des personnels contractuels et des contrats aidés.
- 3 FORMATION PROFESSIONNELLE
Création d’une structure assurant un véritable service public de la formation professionnelle : le CRFP ne constituant pas une réponse à la hauteur des enjeux.
Augmentation des fonds alloués à la formation professionnelle - Minimum 100 millions d’euros.
Création de filières de formation professionnelle liées à tous les secteurs stratégiques pour le développement de la Guadeloupe et adaptées à nos réalités avec production de référentiels spécifiques (Agriculture, Environnement, Energies renouvelables,…)
Plan de formation obligatoire dans toutes les entreprises et particulièrement dans les entreprises de moins de 10 salariés.
Mise en place d’un dispositif d’accompagnement et de formation pour un chômeur ou un travailleur dans le cadre de la création d’activité.
Création d’un Fonds d’urgence pour la formation professionnelle alimenté par les remboursements des trop perçus de la SARA. 4 - EMPLOI
Priorité d’embauche pour les Guadeloupéens.
Embauche obligatoire de Guadeloupéens dans toutes les entreprises qui bénéficient d’aide publique.
Mise en place d’un avenant régional à la prochaine convention Unedic en vue d’améliorer et d’élargir les conditions d’indemnisation du chômage en Guadeloupe : revalorisation des allocations de chômage en montant et en durée (moins du ¼ des chômeurs de Guadeloupe ont droit à ce jour à l’ARE).
Respect de l’obligation de recrutement des Travailleurs Handicapés
Arrêt de la déprogrammation des fonds de la formation professionnelle
Ouverture des financements de la formation professionnelle à tous les chômeurs et non plus uniquement aux seuls indemnisés au titre de l’ARE & instauration d’un crédit annuel de formation pour chaque chômeur.
REHABILITATION DU FONDS SOCIAL de l’ex ASSEDIC pour les situations individuelles.
Limitation du CDD à 6 mois renouvelable une fois, à l’issue du renouvellement, embauche du salarié.
Limitation du recours aux sociétés d’intérim à 5% des contrats du secteur marchand.
Embauche prioritaire à l’issue d’un contrat en alternance.
Obligation d’embauche des travailleurs handicapés au lieu du paiement de la pénalité prévue par la loi.
Contre les LICENCIEMENTS
Participation des représentants des salariés dans les instances dirigeantes de l’entreprise avec voix délibératives.
Plan social, reclassement et formation obligatoire quel que soit le nombre de licenciés et l’effectif salarié de l’entreprise.
Réintégration de droit des licenciés pour faute, suite à la décision de justice ne confirmant pas la faute et systématisation du droit à la réparation.
Remboursement par l’entreprise des aides publiques perçues en cas de licenciement économique.
5 - DROITS SYNDICAUX ET LIBERTES SYNDICALES
Obligation d’un Accord de Branche ou d’Entreprise avant toute autorisation de travail le dimanche.
Mise à disposition d’une Maison des Syndicats à Jarry.
Négociation d’un Accord de Branche et Interprofessionnel sur l’exercice du droit syndical, la représentativité, la représentation de Branche, l’emploi.
Régularisation des travailleurs en situation irrégulière.
Négociation de Convention Collective dans tous les secteurs.
Renforcement de moyens des Inspecteurs et Contrôleurs du travail.
Mise en place et respect du comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail dans toutes les entreprises.
Mise en place de délégué du personnel dans toutes les entreprises d’au moins 5 salariés.
Représentation des syndicats de Guadeloupe dans les entreprises et les organismes paritaires, (ASSEDIC-Sécurité Sociale-CAF- AGEFOS-PME-FONGECIF…).
Liberté de participation de syndicalistes extérieurs au Comité d’Entreprise et aux Négociations Annuelles Obligatoires
Extension systématique des Accords Collectives de Guadeloupe à l’ensemble de l’archipel,
Reconnaissance du 27 Mé, jour férié, chômé et payé.
Droit à l’organisation de formation syndicale ouverte à toutes les organisations syndicales de Guadeloupe.
Budget formation alloué aux syndicats dans le cadre de la formation syndicale.
Annulation et Arrêt des poursuites pénales en matière d’action syndicale.
6 - SERVICES PUBLICS
Création et préservation de véritables services publics dans les secteurs stratégiques (eau, transport, énergie électrique et fossiles, traitement des déchets, prévention et sécurité civile, crédit...) au service de la population et des besoins économiques du pays, comprenant au sein des instances dirigeantes des représentants des usagers et des travailleurs.
TRANSPARENCE sur la fixation des prix de l’eau, des transports, des carburants, des loyers, du gaz, de l’électricité, des nouvelles technologies de l’information et de communication
Baisse immédiate de 50 centimes du prix des carburants
Baisse du prix de l’eau, du prix de transport de passagers, du prix des communications.
EAU
Distribution de l’eau en qualité et en quantité sur l’ensemble du territoire.
Fixation d’un prix unique sur l’ensemble du territoire.
Facturation en fonction de la quantité réellement consommée.
Remplacement du réseau vétuste (plus de 50 ans).
Révision du mode de calcul de l’assainissement des eaux usées.
Suppression de la majoration de 12 € pour retard de paiement.
SANTÉ
Ouverture des négociations portant sur l’équilibre de l’offre de soins entre le Public et le Privé, entre Etablissements Privés et sur l’ensemble du territoire ;
Résorption des déficits structurels des Hôpitaux ;
Engagement des procédures pour la reconstruction du CHU ;
Révision du système d’évaluation des budgets dans le public et le privé.
En Guadeloupe on ne produit pas grand chose qui permette l'autonomie alimentaire, elle importe tout donc. Il vaut mieux ne pas être pauvre si on veut pouvoir manger des légumes parce qu'il semble que la vie soit chère.
C'est la logique coloniale: faire fabriquer uniquement des trucs par les colonies qui ne se mangent pas pour obliger la population locale
à acheter, consommer des produits d'importation. Une façon d'asservir
la population.
C'est la logique coloniale: faire fabriquer uniquement des trucs par les colonies qui ne se mangent pas pour obliger la population locale
à acheter, consommer des produits d'importation. Une façon d'asservir
la population.
Oui, on en avait parlé sur un autre file. Les premiers colons ont joué les vierges effarouchées en voyant les autochtones nus ou presque, afin de les obliger à se vêtir de mauvaises cotonnades fabriquées en Europe !C'est la logique coloniale: faire fabriquer uniquement des trucs par les colonies qui ne se mangent pas pour obliger la population locale à acheter, consommer des produits d'importation