bonjour à tous, je fais une recherche sur le "stéréotype" du chomeur. Peut être pourriez vous m'aider...
Si vous êtes concernés par ce stéréotype et que vous le vivez au quotidien, ou l'avez vécu, pouvez vous me dire quel est son contenu, comment est il véhiculé jusqu'à vous, sa forme, et si vous avez une idée sur qu'est ce qui l'alimente?
Cela fait bcp de question, je sais, mais même une petite réponse toute simple pourrait suffire à m'éclairer!
Je vous remercie de votre aide précieuse!
l'image du chomeur
-
poussin006
de rien 
http://www.actuchomage.org/modules.php? ... age_id=162
D'ailleurs, il y a toute la rubrique... Même pas mal !
Portraits/paroles de chômeurs : et les copains et les copines ?
Egalement, De l'identité du privé d'emploi par notre ami François.
La rédac'
http://www.actuchomage.org/modules.php? ... age_id=162
D'ailleurs, il y a toute la rubrique... Même pas mal !Portraits/paroles de chômeurs : et les copains et les copines ?
Egalement, De l'identité du privé d'emploi par notre ami François.
La rédac'
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toit_de_chôme
Certains "amis" qui partent en me conseillant d'aller voir ailleurs dans une autre région où à l'étranger pour "profiter du plein emploi".
Ceux qui, dans mon entourage m'accusent de profiter de leurs impôts pointent le bout de leur nez entre septembre et décembre.
Parfois un festival de conneries se déclanche lorsque j'apparais avec des phrases du style "Pourrais tu m'expliquer pourquoi les noirs et les arabes ont du travail, et pas toi ?".
Encore un autre type de dialogue qui revient
- "Ton mari travaille ?"
- "ben oui"
- "Il n'a pas de contrat aidé ?"
- "ben non"
- "Ouf, il a un boulot, lui au moins"
Ceux qui, dans mon entourage m'accusent de profiter de leurs impôts pointent le bout de leur nez entre septembre et décembre.
Parfois un festival de conneries se déclanche lorsque j'apparais avec des phrases du style "Pourrais tu m'expliquer pourquoi les noirs et les arabes ont du travail, et pas toi ?".
Encore un autre type de dialogue qui revient
- "Ton mari travaille ?"
- "ben oui"
- "Il n'a pas de contrat aidé ?"
- "ben non"
- "Ouf, il a un boulot, lui au moins"
Dernière modification par toit_de_chôme le 19 oct. 2005, modifié 1 fois.
stéréotypes
Salut peddybottom, et merci de t'y intéresser !
En gros, il te suffit de taper FAINÉANT dans les options de recherche en haut à gauche de la page, et tu trouveras de quoi lire sur ce qu'on véhicule sur les "chômeurs-types" : contenu et alimentation. C'est très complet !
Enjoy and have fun
Bien@toi,
La rédaction
En gros, il te suffit de taper FAINÉANT dans les options de recherche en haut à gauche de la page, et tu trouveras de quoi lire sur ce qu'on véhicule sur les "chômeurs-types" : contenu et alimentation. C'est très complet !
Enjoy and have fun
Bien@toi,
La rédaction
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poussin006
poussin006 a écrit :
Portraits/paroles de chômeurs : et les copains et les copines ?
Egalement, De l'identité du privé d'emploi par notre ami François.
La rédac'
mea culpa : je pensais que les copains et copines feraient de même en mettant aussi le lien vers leur fiche 
Suite de vos échanges
Peddybottom a ouvert un nouveau sujet (que la modération a supprimé).
Je reposte ici les posts de ce sujet :
…/…
Peddybottom a écrit :
Pourquoi cette image?
D'abord, je vous remercie tous beaucoup d'avoir pris la peine de répondre à mes questionnements.
Mais forcément, une autre question me vient maintenant à l'esprit, qui peut être va vous exaspérer tous... ne la prenez surtout pas mal, j'essaye de comprendre, et surtout d'avoir vos opinions sur la question car vous êtes les premiers concernés.
Donc: d'où, selon vous, vient cette image du chomeur?
Pourquoi existe-t-elle? Pour quelles raisons le chomeur est-il percu négativement?
Ne vous offensez pas par ces questions, je ne vous met pas par là en position d'accusé, loin de là mon idée. Juste, comme je l'ai dejà dit, comment vous, dans votre position, vous le voyez.
Merci 1000 fois
…/…
Toit_de_chôme lui répond
Cherche pas bien loin.
Regarde le formatage que nous avons eu depuis notre enfance : travaille bien à l'école, aide papa-maman .... puis soit premier de classe (pour que la maman puis dire "Mon fils (fille) est premier(e) de classe" )
Et puis, l'enfant est poussé à faire l'ecole la plus prestigieuse qu'il puisse faire (du CFA le mieux coté à l'ecole la plus prestigieuse).
Et voila : travaille, travaille, travaille ....avec tout ce qui est contes et legende qui montre le fénéant comme un benet en toile de fond.
Alors pour le lien entre chômeur et beubeu se fait tres vite .... C'est facile et en plus ca donne un moyen de se valoriser en pensant que l'on est pas le plus nul. Et puis, c'est plus valorisant de dire que ses amis ne sont pas dans le besoin que de dire qu'ils sont chomeurs. C'est une conséquence du dicton bien connu "qui se ressemble s'assemble" .... autrement dit "qui fréquente un beubeu en est un ...." pour de nombreuse personnes. Ah l'image que l'on veux montrer est importante.
Les médias les plus connus en rajoutent une couche entre le "politiquement correct" et les arguments les plus admis par la majorité de la population (pour l'audience). Ce qui est bien souvent perçu comme la normalité en est une synthèse.
J'ai simplifié, je sais .... je n'ai pas le temps de tout développer.
…/…
Wapasha lui répond :
en generale tout est lié à la convoitise ici bas. le chomeur possede quelque chose que mon salaire ne peut acheter, le temps libre.
aussi etrange que cela puisse paraitre, dans mon cas et dans d'autre que je connais, les salariés sont jaloux d'une situation moins contraignante que la leur et n'ont d'autres "armes" que de "rabaisser" cette polulation. "pourquoi j'irais me faire chier à bosser quand d'autres se la coule douce ?"
mais bon, cette division est loin d'etre innocente.
@+
Je reposte ici les posts de ce sujet :
…/…
Peddybottom a écrit :
Pourquoi cette image?
D'abord, je vous remercie tous beaucoup d'avoir pris la peine de répondre à mes questionnements.
Mais forcément, une autre question me vient maintenant à l'esprit, qui peut être va vous exaspérer tous... ne la prenez surtout pas mal, j'essaye de comprendre, et surtout d'avoir vos opinions sur la question car vous êtes les premiers concernés.
Donc: d'où, selon vous, vient cette image du chomeur?
Pourquoi existe-t-elle? Pour quelles raisons le chomeur est-il percu négativement?
Ne vous offensez pas par ces questions, je ne vous met pas par là en position d'accusé, loin de là mon idée. Juste, comme je l'ai dejà dit, comment vous, dans votre position, vous le voyez.
Merci 1000 fois
…/…
Toit_de_chôme lui répond
Cherche pas bien loin.
Regarde le formatage que nous avons eu depuis notre enfance : travaille bien à l'école, aide papa-maman .... puis soit premier de classe (pour que la maman puis dire "Mon fils (fille) est premier(e) de classe" )
Et puis, l'enfant est poussé à faire l'ecole la plus prestigieuse qu'il puisse faire (du CFA le mieux coté à l'ecole la plus prestigieuse).
Et voila : travaille, travaille, travaille ....avec tout ce qui est contes et legende qui montre le fénéant comme un benet en toile de fond.
Alors pour le lien entre chômeur et beubeu se fait tres vite .... C'est facile et en plus ca donne un moyen de se valoriser en pensant que l'on est pas le plus nul. Et puis, c'est plus valorisant de dire que ses amis ne sont pas dans le besoin que de dire qu'ils sont chomeurs. C'est une conséquence du dicton bien connu "qui se ressemble s'assemble" .... autrement dit "qui fréquente un beubeu en est un ...." pour de nombreuse personnes. Ah l'image que l'on veux montrer est importante.
Les médias les plus connus en rajoutent une couche entre le "politiquement correct" et les arguments les plus admis par la majorité de la population (pour l'audience). Ce qui est bien souvent perçu comme la normalité en est une synthèse.
J'ai simplifié, je sais .... je n'ai pas le temps de tout développer.
…/…
Wapasha lui répond :
en generale tout est lié à la convoitise ici bas. le chomeur possede quelque chose que mon salaire ne peut acheter, le temps libre.
aussi etrange que cela puisse paraitre, dans mon cas et dans d'autre que je connais, les salariés sont jaloux d'une situation moins contraignante que la leur et n'ont d'autres "armes" que de "rabaisser" cette polulation. "pourquoi j'irais me faire chier à bosser quand d'autres se la coule douce ?"
mais bon, cette division est loin d'etre innocente.
@+
Le travail est la valeur-pilier de notre société
Or travail il n'y a pas de salut !
... Alors, qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
C'est l'entrée en matière. Dites-moi ce que vous faites et je m'imaginerai qui vous êtes.
Ce que vous faites => quelle profession, quel métier, quel travail. On s'en fout de la femme au foyer ou du chômeur, ils ne comptent pas vraiment, c'est pas intéressant. C'est pas "reconnu".
Le travail, c'est l'identité : on vous respecte quand vous êtes directeur, on vous convoite quand vous êtes dans le showbiz, on vous sous-estime quand vous êtes secrétaire ou on vous courtise quand vous êtes plombier ou garagiste (ça peut servir).
Les gens se fréquentent (et se marient) souvent par catégories socio-professionnelles. Par affinités, ou par intérêt.
Ceux qui travaillent ont tendance à délaisser les chômeurs (ou parce que ça leur inspire du mépris - celui qui n'a pas de travail est un loser et je ne fréquente pas les losers -, ou parce que ça leur renvoit à une probabilité personnelle - un jour moi aussi je perdrai mon emploi ? quelle horreur…)
Ainsi fonctionnons-nous dans un univers d'image et de réussite, exacerbé par les discours politiques, les médias et la pub. AVOIR AVANT D'ÊTRE. L'argent en tant que contructeur d'individus (on oublie le cerveau et le coeur). Et le travail est le moyen officiel de s'en procurer.
... Alors, qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
C'est l'entrée en matière. Dites-moi ce que vous faites et je m'imaginerai qui vous êtes.
Ce que vous faites => quelle profession, quel métier, quel travail. On s'en fout de la femme au foyer ou du chômeur, ils ne comptent pas vraiment, c'est pas intéressant. C'est pas "reconnu".
Le travail, c'est l'identité : on vous respecte quand vous êtes directeur, on vous convoite quand vous êtes dans le showbiz, on vous sous-estime quand vous êtes secrétaire ou on vous courtise quand vous êtes plombier ou garagiste (ça peut servir).
Les gens se fréquentent (et se marient) souvent par catégories socio-professionnelles. Par affinités, ou par intérêt.
Ceux qui travaillent ont tendance à délaisser les chômeurs (ou parce que ça leur inspire du mépris - celui qui n'a pas de travail est un loser et je ne fréquente pas les losers -, ou parce que ça leur renvoit à une probabilité personnelle - un jour moi aussi je perdrai mon emploi ? quelle horreur…)
Ainsi fonctionnons-nous dans un univers d'image et de réussite, exacerbé par les discours politiques, les médias et la pub. AVOIR AVANT D'ÊTRE. L'argent en tant que contructeur d'individus (on oublie le cerveau et le coeur). Et le travail est le moyen officiel de s'en procurer.
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wapasha
je suis donc bien content d'avoir ma "bulle". car comme je l'ai dejà dit, il me faut louer une salle pour environ 90 adultes à chaque anniversaire, et un bon 80 % sont des amis salariés ou chef d'entreprises qui repondent toujours présent, sans jamais faire le rapport a l'emploi (c'est tres important pour moi de differencier l'emploi et le travaille, c'est pas pareil du tout car je travaille beaucoup tout comme je considere qu'une mere au foyer travaille beaucoup aussi).
j'ai eu des periodes tres fastes d'emploi avec gros salaires et tout et tout, mais n'ai perdu aucun de mes amis ni même simple relation par rapport à mes changements de situations. je pense qu'ily a quand même d'autre aspect comme le respect par ex. qui entre en jeu.
ce qu'un autre nous apporte n'est pas toujours materiel et heureusement, j'en suis d'ailleurs une preuve vivante et heureux de l'etre en locurence, et les reciprocités en tous genres ont toujours été automatiques avec mes relations aussi loin que je me rapelle.
@+
ps : "... Alors, qu'est-ce que vous faites dans la vie ?" est une question que je ne pose jamais dans les premiers temps, d'ailleurs j'évite aujourd'hui systematiquement de la poser. et si on mela pose, je repond souvent un truc du genre :
"ho ! plein de chose... qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?..."
j'ai eu des periodes tres fastes d'emploi avec gros salaires et tout et tout, mais n'ai perdu aucun de mes amis ni même simple relation par rapport à mes changements de situations. je pense qu'ily a quand même d'autre aspect comme le respect par ex. qui entre en jeu.
ce qu'un autre nous apporte n'est pas toujours materiel et heureusement, j'en suis d'ailleurs une preuve vivante et heureux de l'etre en locurence, et les reciprocités en tous genres ont toujours été automatiques avec mes relations aussi loin que je me rapelle.
@+
ps : "... Alors, qu'est-ce que vous faites dans la vie ?" est une question que je ne pose jamais dans les premiers temps, d'ailleurs j'évite aujourd'hui systematiquement de la poser. et si on mela pose, je repond souvent un truc du genre :
"ho ! plein de chose... qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?..."
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Monolecte
Le questionnement sur l'image sociale du chômeur, c'est mon dada :
http://www.ethologie.info/monolecte/?20 ... -negatives
Il y a aussi Le Mythe de Sisyphe, ici même, dans la catégorie ... même pas mal!
http://www.ethologie.info/monolecte/?20 ... -negatives
Il y a aussi Le Mythe de Sisyphe, ici même, dans la catégorie ... même pas mal!