Pierre et Vacances : un plan social vise 195 salariés en France et en Europe
Le groupe d'immobilier et de loisirs Pierre et Vacances a annoncé jeudi un plan social concernant 195 personnes en France et en Europe, après une chute de 5,1 % de ses ventes annuelles et de 10,7 % pour le seul dernier trimestre, en raison d'un contexte jugé "difficile". "Compte tenu de la persistance des difficultés économiques en France et en Europe, le groupe a décidé d'accélérer et d'intensifier par de nouvelles mesures le plan de transformation initié fin 2010, afin d'obtenir des économies significatives dès l'exercice 2012/2013", explique le groupe, qui emploie près de 7 500 salariés.
Interrogé, Pierre et Vacances a souligné que, dans le cadre de ce premier plan social de son histoire, "deux modalités seront privilégiées : un plan de départs volontaires aidés et des aides au reclassement externe, afin de minimiser les impacts sociaux". Le groupe n'a pas non plus communiqué la répartition par pays des suppressions de postes. Outre la France, il est présent en Belgique, en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas.
"Environnement économique fortement dégradé"
"Ces mesures ont été présentées jeudi matin au comité central européen et seront soumises aux différents comités d'entreprise du groupe", a précisé une porte-parole du groupe. Le chiffre d'affaires du groupe s'est élevé à 450 millions d'euros au quatrième trimestre, soit une chute de 10,7 % par rapport à la même période de l'exercice précédent, à données comparables. Pour son exercice annuel décalé, clos au 30 septembre, Pierre et Vacances a enregistré un recul de ses ventes de 5,1 % à 1,42 milliard d'euros, un chiffre qui s'explique surtout par une baisse de 16,4 % du chiffre d'affaires du pôle immobilier, alors que le pôle tourisme n'affiche qu'un repli de 1,3 % des ventes.
Dans ce contexte, Pierre et Vacances a expliqué que ses résultats 2012, qui seront présentés le 6 décembre, seront moins bons qu'espérés. "La quasi-stabilité du chiffre d'affaires de locations du groupe démontre une capacité de résistance dans un environnement économique fortement dégradé", a affirmé le groupe, qui précise cependant que les "résultats commerciaux ne suffiront (...) pas à couvrir l'augmentation des charges opérationnelles du groupe, liée notamment à l'inflation".
Source :
http://www.lepoint.fr/societe/pierre-et ... 459_23.php