Pôle Emploi : salaire de Charpy + grève annulée
Pôle Emploi : salaire de Charpy + grève annulée
L'embarrassante augmentation du patron de l'ANPE-Unedic
Selon le Canard Enchaîné, Christian Charpy, le directeur du nouveau Pôle Emploi verrait sa rémunération dopée de 20%. Le ministère de l'Emploi assure pourtant qu' «aucune décision n'a été prise»...
source
Selon le Canard Enchaîné, Christian Charpy, le directeur du nouveau Pôle Emploi verrait sa rémunération dopée de 20%. Le ministère de l'Emploi assure pourtant qu' «aucune décision n'a été prise»...
source
L'article du "Canard"
FASTUEUSE AUGMENTATION DE SALAIRE AU PÔLE EMPLOI
Malheureusement, ni les chômeurs ni les salariés de la nouvelle structure, née de la fusion Anpe-Assedic, ne sont concernés. Seul le patron, Christian Charpy, touche le jackpot.
Le "Pôle emploi", né, ce 1er janvier, de la fusion Anpe-Assedic, ne fait pas que des malheureux. Certes, la mise en place de cette nouvelle structure a été saluée par les salariés, qui se sont mis en grève au cri de "Ras le pôle ! Mais son patron, Christian Charpy, ex-directeur de l'Anpe, a, lui, des motifs de satisfaction. Ce haut fonctionnaire, qu'un décret présidentiel du 19 décembre a nommé directeur général du Pôle emploi, a bénéficié, au passage, d'une gentille augmentation de 20 %.
Concrètement, cet ancien conseiller social de Raffarin percevra 275 000 euros brut par an. Contre un famélique traitement de 230 000 euros que lui consentait l'Anpe. Soit 45 000 euros de mieux. Et autant, à quelques centimes près, que le Premier ministre… Autres gros veinards, les quelque 30 000 anciens salariés de l'Anpe se sont vu attribuer une plantureuse prime de 300 euros, tout juste cent-cinquante fois moins que l'augmentation de leur nouveau patron. De quoi créer tout de suite une saine ambiance, et un climat social apaisé.
Guichet inique
Christian Charpy semble être un spécialiste de la gestion des ressources humaines. Lorsqu'il était à la tête de l'Anpe, un rapport de la Cour des comptes, daté du 6 février 2008, avait révélé que "le montant des traitements des personnels fonctionnels de la direction (dont Charpy lui-même) a crû rapidement. Par rapport à 2005, leur masse indiciaire est en hausse de 14 % et leur indice moyen de 7 %". Sans compter les primes et, ajoutaient les magistrats de la Cour, "sans base réglementaire.
Le ministère de l'Économie, dont dépend le nouveau Pôle emploi, jure au "Canard" que la rémunération de Charpy "n'est pas définitive" et sera modulée en fonction "de ses résultats". Quand à l'intéressé, il répond au "Canard" que, désormais, il "ne fait pas le même boulot" qu'à l'Anpe.
C'est exactement ce que disent les 45 000 employés venus de l'Anpe et des Assedic qu'il a maintenant sous ses ordres. "Merci pour les cacahuètes", ricane un agent du Val-d'Oise. Un autre : "Il n'est pas très généreux, Popôl. C'est en effet le petit nom que lui ont trouvé des salariés facétieux.
Sarko avait répondu par avance à ces conservateurs indécrottables lors de son discours à Rethel, le 28 octobre : sa réforme est destinée à faciliter la vie des chômeurs, qui n'auront plus à se présenter deux fois à un guichet, et donc plus à dire deux fois bonjour, à remplir deux fois un dossier, etc. Ce qui n'est pas forcément une mauvaise idée. Sauf que ce sont deux fonctions différentes et même opposées qui sont ainsi confondues. D'un côté, l'assurance qui indemnise celui qui a cotisé. De l'autre, la puissance publique, qui aide, contrôle et sanctionne. Pour le moment, cet immense désir de faciliter la vie des sans-emploi se résume à un numéro de téléphone unique, le 3949. Concrètement, le chômeur qui a besoin d'aide n'appelle plus son "conseiller référent" habituel de l'Anpe du coin, mais s'adresse à une "plateforme" téléphonique régionale. Un demandeur du Val-d'Oise peut ainsi tomber sur un spécialiste du marché de l'emploi à Versailles. Lequel ne saura pas forcément que le RSA est appliqué à Argenteuil, mais pas dans toutes les communes du département.
Portefeuilles trop garnis
Encore un drame de l'incommunicabilité ! Le gouvernement offre une belle réforme aux personnels de l'Anpe et des Assedic, mais ceux-ci s'obstinent à réclamer des moyens : 95 000 demandes d'allocation de chômage attendent d'être traitées, faute de personnel. En Île-de-France, certains chômeurs poireautent depuis six mois.
Quant aux employés des Agences pour l'emploi, ils ont cru à une bonne blague lorsque, début décembre, Christine Lagarde a promis que chacun d'entre eux n'aurait jamais plus de 60 chômeurs en "portefeuille". En Seine-Saint-Denis, par exemple, chaque conseiller traite en moyenne 200 demandeurs d'emploi. "Certains portefeuilles frisent les 300 dossiers personnels", constate une employée.
Du coup, les fameux "entretiens individuels" deviennent collectifs. Plusieurs dizaines de chômeurs de banlieue sont convoqués ensemble pour ces bilans personnels pendant lesquels chacun est invité à déballer sa vie (professionnelle).
Faute d'emplois à offrir, les rédacteurs de plusieurs agences demandent à leur personnel de privilégier les chômeurs les plus récents. Quant à ceux qui sont inscrits depuis plus d'un an, il est recommandé de ne pas les proposer aux entreprises. Il ne reste plus qu'à essayer l'euthanasie.
Jérôme Canard
Source : le Canard enchaîné, 7 janvier 2008
Malheureusement, ni les chômeurs ni les salariés de la nouvelle structure, née de la fusion Anpe-Assedic, ne sont concernés. Seul le patron, Christian Charpy, touche le jackpot.
Le "Pôle emploi", né, ce 1er janvier, de la fusion Anpe-Assedic, ne fait pas que des malheureux. Certes, la mise en place de cette nouvelle structure a été saluée par les salariés, qui se sont mis en grève au cri de "Ras le pôle ! Mais son patron, Christian Charpy, ex-directeur de l'Anpe, a, lui, des motifs de satisfaction. Ce haut fonctionnaire, qu'un décret présidentiel du 19 décembre a nommé directeur général du Pôle emploi, a bénéficié, au passage, d'une gentille augmentation de 20 %.
Concrètement, cet ancien conseiller social de Raffarin percevra 275 000 euros brut par an. Contre un famélique traitement de 230 000 euros que lui consentait l'Anpe. Soit 45 000 euros de mieux. Et autant, à quelques centimes près, que le Premier ministre… Autres gros veinards, les quelque 30 000 anciens salariés de l'Anpe se sont vu attribuer une plantureuse prime de 300 euros, tout juste cent-cinquante fois moins que l'augmentation de leur nouveau patron. De quoi créer tout de suite une saine ambiance, et un climat social apaisé.
Guichet inique
Christian Charpy semble être un spécialiste de la gestion des ressources humaines. Lorsqu'il était à la tête de l'Anpe, un rapport de la Cour des comptes, daté du 6 février 2008, avait révélé que "le montant des traitements des personnels fonctionnels de la direction (dont Charpy lui-même) a crû rapidement. Par rapport à 2005, leur masse indiciaire est en hausse de 14 % et leur indice moyen de 7 %". Sans compter les primes et, ajoutaient les magistrats de la Cour, "sans base réglementaire.
Le ministère de l'Économie, dont dépend le nouveau Pôle emploi, jure au "Canard" que la rémunération de Charpy "n'est pas définitive" et sera modulée en fonction "de ses résultats". Quand à l'intéressé, il répond au "Canard" que, désormais, il "ne fait pas le même boulot" qu'à l'Anpe.
C'est exactement ce que disent les 45 000 employés venus de l'Anpe et des Assedic qu'il a maintenant sous ses ordres. "Merci pour les cacahuètes", ricane un agent du Val-d'Oise. Un autre : "Il n'est pas très généreux, Popôl. C'est en effet le petit nom que lui ont trouvé des salariés facétieux.
Sarko avait répondu par avance à ces conservateurs indécrottables lors de son discours à Rethel, le 28 octobre : sa réforme est destinée à faciliter la vie des chômeurs, qui n'auront plus à se présenter deux fois à un guichet, et donc plus à dire deux fois bonjour, à remplir deux fois un dossier, etc. Ce qui n'est pas forcément une mauvaise idée. Sauf que ce sont deux fonctions différentes et même opposées qui sont ainsi confondues. D'un côté, l'assurance qui indemnise celui qui a cotisé. De l'autre, la puissance publique, qui aide, contrôle et sanctionne. Pour le moment, cet immense désir de faciliter la vie des sans-emploi se résume à un numéro de téléphone unique, le 3949. Concrètement, le chômeur qui a besoin d'aide n'appelle plus son "conseiller référent" habituel de l'Anpe du coin, mais s'adresse à une "plateforme" téléphonique régionale. Un demandeur du Val-d'Oise peut ainsi tomber sur un spécialiste du marché de l'emploi à Versailles. Lequel ne saura pas forcément que le RSA est appliqué à Argenteuil, mais pas dans toutes les communes du département.
Portefeuilles trop garnis
Encore un drame de l'incommunicabilité ! Le gouvernement offre une belle réforme aux personnels de l'Anpe et des Assedic, mais ceux-ci s'obstinent à réclamer des moyens : 95 000 demandes d'allocation de chômage attendent d'être traitées, faute de personnel. En Île-de-France, certains chômeurs poireautent depuis six mois.
Quant aux employés des Agences pour l'emploi, ils ont cru à une bonne blague lorsque, début décembre, Christine Lagarde a promis que chacun d'entre eux n'aurait jamais plus de 60 chômeurs en "portefeuille". En Seine-Saint-Denis, par exemple, chaque conseiller traite en moyenne 200 demandeurs d'emploi. "Certains portefeuilles frisent les 300 dossiers personnels", constate une employée.
Du coup, les fameux "entretiens individuels" deviennent collectifs. Plusieurs dizaines de chômeurs de banlieue sont convoqués ensemble pour ces bilans personnels pendant lesquels chacun est invité à déballer sa vie (professionnelle).
Faute d'emplois à offrir, les rédacteurs de plusieurs agences demandent à leur personnel de privilégier les chômeurs les plus récents. Quant à ceux qui sont inscrits depuis plus d'un an, il est recommandé de ne pas les proposer aux entreprises. Il ne reste plus qu'à essayer l'euthanasie.
Jérôme Canard
Source : le Canard enchaîné, 7 janvier 2008
Pas la peine non plus de gaspiller de l'argent en formation pour ces fainéants de mauvais chômeurs qui profitent du chômage depuis plus d'un an. Ce serait comme donner de la confiture à des cochonsQuant à ceux qui sont inscrits depuis plus d'un an, il est recommandé de ne pas les proposer aux entreprises. Il ne reste plus qu'à essayer l'euthanasie.

(Je précise que c'est du second degré)
Pôle Emploi: les syndicats renoncent à la grève de jeudi !
Les syndicats de Pôle Emploi, regroupant l'ANPE et les Assedic, ont renoncé à appeler à une grève nationale jeudi, a annoncé mercredi à l'AFP Noël Daucé, secrétaire général du SNU/FSU, l'une des principales organisations. D'éventuelles grèves au plan régional ne sont toutefois pas exclues, selon la même source.
Lundi 5 janvier, le premier jour de Pôle Emploi a été perturbé par une grève à l'appel de cinq syndicats sur neuf (CGT, FO, SNU, Sud, Snap) suivie par 18,9% du personnel selon la direction mais, selon le SNU, à 15% sur les ex-sites Assedic et 30% chez les ex-ANPE.
Ces cinq syndicats ont renoncé à appeler à une nouvelle grève nationale jeudi à laquelle appelaient initialement tous les syndicats "après avoir constaté que les quatre autres organisations (CFDT, CFTC, Unsa, CFE-CGC) avaient levé leur mot d'ordre", a précisé M. Daucé.
En outre, selon Laurent Mérique du Snap (nouveau syndicat, issu d'une scission avec la CFTC), "des avancées positives" ont été enregistrées mardi lors d'une réunion avec la direction. Selon M. Mérique, le versement d'une prime unique de 500 € net aux 45.000 agents de Pôle Emploi a été confirmé mardi par la direction. Ont aussi été concédés des avantages en nature comme le paiement de l'assurance automobile des agents prospectant en entreprise, pas de mobilité géographique forcée, et un avancement accéléré de 24 mois aux ex-ANPE. "Le directeur général est également prêt à discuter du nombre de demandeurs d'emploi suivis par conseiller et de son adaptation, car suivre 60 RMistes est plus difficile que de reclasser 60 intérimaires", a expliqué M. Mérique.
Une nouvelle réunion avec la direction est prévue mardi.
Le personnel attend une nouvelle convention collective, au plus tard en juillet 2010. D'ici là, la question des rémunérations reste sensible car les agents ex-ANPE sont beaucoup moins bien payés que ceux issus des Assedic (42% de plus en moyenne).
Le 29 janvier, les syndicats envisagent de mobiliser à nouveau le personnel en marge de la journée d'action nationale intersyndicale de grèves et manifestations, selon le SNU/FSU et le Snap.
(Source : Les Echos)
C'EST QUOI CE DÉLIRE ????
Lundi 5 janvier, le premier jour de Pôle Emploi a été perturbé par une grève à l'appel de cinq syndicats sur neuf (CGT, FO, SNU, Sud, Snap) suivie par 18,9% du personnel selon la direction mais, selon le SNU, à 15% sur les ex-sites Assedic et 30% chez les ex-ANPE.
Ces cinq syndicats ont renoncé à appeler à une nouvelle grève nationale jeudi à laquelle appelaient initialement tous les syndicats "après avoir constaté que les quatre autres organisations (CFDT, CFTC, Unsa, CFE-CGC) avaient levé leur mot d'ordre", a précisé M. Daucé.
En outre, selon Laurent Mérique du Snap (nouveau syndicat, issu d'une scission avec la CFTC), "des avancées positives" ont été enregistrées mardi lors d'une réunion avec la direction. Selon M. Mérique, le versement d'une prime unique de 500 € net aux 45.000 agents de Pôle Emploi a été confirmé mardi par la direction. Ont aussi été concédés des avantages en nature comme le paiement de l'assurance automobile des agents prospectant en entreprise, pas de mobilité géographique forcée, et un avancement accéléré de 24 mois aux ex-ANPE. "Le directeur général est également prêt à discuter du nombre de demandeurs d'emploi suivis par conseiller et de son adaptation, car suivre 60 RMistes est plus difficile que de reclasser 60 intérimaires", a expliqué M. Mérique.
Une nouvelle réunion avec la direction est prévue mardi.
Le personnel attend une nouvelle convention collective, au plus tard en juillet 2010. D'ici là, la question des rémunérations reste sensible car les agents ex-ANPE sont beaucoup moins bien payés que ceux issus des Assedic (42% de plus en moyenne).
Le 29 janvier, les syndicats envisagent de mobiliser à nouveau le personnel en marge de la journée d'action nationale intersyndicale de grèves et manifestations, selon le SNU/FSU et le Snap.
(Source : Les Echos)
C'EST QUOI CE DÉLIRE ????
les 4 jaunes ont gagné leur coup. on savait des décembre qu'ils se retireraient du préavis du 8/1, et c'est pour cette raison que la base, les agents syndiqués ou non, ont exigé un préavis pour le 5. ils ont semé la confusion.
la direction générale a bloqué les boites mail, pour empecher les envois en nombre, suite au coup de gueule par mail des agents entre noel et nouvel an. du coup, on a eu du mal a relayer l'info pour la greve du 5, et donc à mobiliser.
la cgt n'avait pas retiré le préavis du 8, et sud non plus (je crois), afin de soutenir, pour la cgt, les régions qui avaient choisi de poursuivre. dans ma région, on a un peu baissé les bras. et puis aux vues des chiffres de lundi, j'avais le moral dans les chaussettes.
la direction générale a bloqué les boites mail, pour empecher les envois en nombre, suite au coup de gueule par mail des agents entre noel et nouvel an. du coup, on a eu du mal a relayer l'info pour la greve du 5, et donc à mobiliser.
la cgt n'avait pas retiré le préavis du 8, et sud non plus (je crois), afin de soutenir, pour la cgt, les régions qui avaient choisi de poursuivre. dans ma région, on a un peu baissé les bras. et puis aux vues des chiffres de lundi, j'avais le moral dans les chaussettes.
Charpy veut une augmentation de salaire
Charpy, le directeur du pôle emploi voulait une petite augmentation : 45 000 EUROS annuels de plus. Le pauvre avec la fusion de l'anpe et de l'assedic le boulot sera d'autant plus dur. Le problème est que son augmentation a fait l'objet d'un petit article dans le canard enchainé. La conséquence est qu'il pourra attendre cette augmentation, elle n'est plus à l'ordre du jour. Je suis désolé cher monsieur Charpy de tant d'ingratitude à votre égard. Mais en tant de crise vous pourrez toujours vous en sortir avec 230 000 euros de revenus annuels actuels. Une petite idée entre nous votre salaire peut toujours vous permettre d'aller vous faire cuire un oeuf aux Bermudes.
Source
Source