ah nostalgie quand tu nous tiens
ah nostalgie quand tu nous tiens
Bonjour à toutes et tous.
Mais quelle époque de m.... vivons nous en ce moment , tout semble virer au vinaigre et on ne veut même plus savoir de quoi sera fait demain tellement les nuages s'amoncellent à l'horizon !
-Le boulot : un jour t'en as , le lendemain t'en as plus .
-Ton épargne placée en bourse : à fondue comme neige au soleil.
-Ton ménage : 50 % de chance à Paris pour qu'il se décompose ..pour se recomposer ..et dès fois se redécomposer .
- Tes gosses : qu'est-ce qu'ils vont faire plus tard ou plutot pouvoir faire.
A ce sujet, vaut mieux garder leur chambre dans l'état quand ils vous quittent au cas ou ...
Non vraiment cette époque me débecte de plus en plus ...
Je me mets à rêver à ma jeunesse... Salut les copains à la radio, du twist .. du boulot à gogo... des parents qui restent unis pour la vie ...une dauphine... et la télé couleur..
Giscard nous a parlé en 73 de la fin du tunnel .
L'est vachement long le tunnel !
Signé : un vieux de la vieille né en 45.
Mais quelle époque de m.... vivons nous en ce moment , tout semble virer au vinaigre et on ne veut même plus savoir de quoi sera fait demain tellement les nuages s'amoncellent à l'horizon !
-Le boulot : un jour t'en as , le lendemain t'en as plus .
-Ton épargne placée en bourse : à fondue comme neige au soleil.
-Ton ménage : 50 % de chance à Paris pour qu'il se décompose ..pour se recomposer ..et dès fois se redécomposer .
- Tes gosses : qu'est-ce qu'ils vont faire plus tard ou plutot pouvoir faire.
A ce sujet, vaut mieux garder leur chambre dans l'état quand ils vous quittent au cas ou ...
Non vraiment cette époque me débecte de plus en plus ...
Je me mets à rêver à ma jeunesse... Salut les copains à la radio, du twist .. du boulot à gogo... des parents qui restent unis pour la vie ...une dauphine... et la télé couleur..
Giscard nous a parlé en 73 de la fin du tunnel .
L'est vachement long le tunnel !
Signé : un vieux de la vieille né en 45.
Je dirais que la meilleure époque pour naître était dans les années 40, sauf si on était femme et élevait ses enfants. Et n'oublions pas les femmes d'agriculteurs ou de commerçants qui travaillaient autant sans être déclarées, donc sans cotiser.
Je connais des retraités très à l'aise qui ont fini de payer l'appart, qui sont encore en pleine forme et voyagent souvent.
Je connais aussi pas mal de mamies dans les 80 ans, qui ont peu travaillé pour élever leurs enfants et n'ont que la pension de reversion de leur conjoint décédé et vivent dans la misère, les tracas de santé en plus bien sûr...
Je connais des retraités très à l'aise qui ont fini de payer l'appart, qui sont encore en pleine forme et voyagent souvent.
Je connais aussi pas mal de mamies dans les 80 ans, qui ont peu travaillé pour élever leurs enfants et n'ont que la pension de reversion de leur conjoint décédé et vivent dans la misère, les tracas de santé en plus bien sûr...
Je me mets à rêver à ma jeunesse... Salut les copains à la radio, du twist .. du boulot à gogo... des parents qui restent unis pour la vie ...une dauphine... et la télé couleur.. (quote)
Hormis la fin des années 70 et le debut des années 8O, juste avant la mondialisation à outrance où le monde à basculer, je n'ai pas souvenir d'une jeunesse si dorée que cela dans les ecoles " gaullistes" de la republique.
Il y avait le colonialisme et la guerre d'Algerie,
une enfance ou l'on devait " etre sage" et ne pas la ramener, une discipline de crin en primaire et les restes latant d'une education religieuse et ses bondieuseries, ( avant que les effets de 68 ne se fassent sentir)
l'entassement clandestin dans les banlieux de la republique dont ne parlait pas encore, encore moins de Charonne et de ses morts!
Les parents qui comptaient les sous pour acheter la DS, et l'argent de poche qui n'existait pas encore, encore moins les fringues de marque!
Et on apprenait dejà a savoir la fermer, et à respecter les seigneurs et les maitres.
Peut etre juste que la france etait moins hyppocrite et faux cul! un peu moins dans l'apparence, je ne me souviens pas!
Juste d'une enfance silencieuse avant que n'eclate la revolte!
Hormis la fin des années 70 et le debut des années 8O, juste avant la mondialisation à outrance où le monde à basculer, je n'ai pas souvenir d'une jeunesse si dorée que cela dans les ecoles " gaullistes" de la republique.
Il y avait le colonialisme et la guerre d'Algerie,
une enfance ou l'on devait " etre sage" et ne pas la ramener, une discipline de crin en primaire et les restes latant d'une education religieuse et ses bondieuseries, ( avant que les effets de 68 ne se fassent sentir)
l'entassement clandestin dans les banlieux de la republique dont ne parlait pas encore, encore moins de Charonne et de ses morts!
Les parents qui comptaient les sous pour acheter la DS, et l'argent de poche qui n'existait pas encore, encore moins les fringues de marque!
Et on apprenait dejà a savoir la fermer, et à respecter les seigneurs et les maitres.
Peut etre juste que la france etait moins hyppocrite et faux cul! un peu moins dans l'apparence, je ne me souviens pas!
Juste d'une enfance silencieuse avant que n'eclate la revolte!
Dorée, non mais je n'ai pas de mauvais souvenirs. Jusqu'en fin de 3ème dans une école primaire puis un collège de filles uniquement.je n'ai pas souvenir d'une jeunesse si dorée que cela dans les ecoles " gaullistes" de la republique
Pas de relents catho, ma mère n'aurait pas supporté (d'ailleurs aucun de nous n'a fait sa communion).
Pas d'économies pour la voiture, mes parents n'ont jamais passé le permis et la TV noir et blanc.
Pourtant mon école était dans une banlieue très chicos, mais pour les fringues pas de différence on devait porter une blouse, ouep

La différence notoire avec aujourd'hui était d'une part que les marketeux n'étaient pas encore passés par là pour nous vendre tous ces trucs inutiles et polluants, qu'on ne peut même plus réparer, mais qu'on doit avoir et surtout que les parents et les enfants avaient encore de l'espoir et ne vivaient pas la trouille au ventre de perdre leur emploi, puisqu'on en retrouvait le lendemain, et j'exagère à peine.
Je me souviens aussi de SLC, je squattais le "transistor" familial

Et pourtant aujourd'hui je me rends compte que rien n'était facile. Mon père a toujours travaillé samedi inclus jusque dans les années 70, nous n'avions pas de mutuelle non plus et pourtant nous avons toujours eu les dents soignées et des lunettes, même à 4 gosses.
Non, je n'ai pas de mauvais souvenirs, à l'époque j'avais déjà une super bibliothèque municipale. En fait, aujourd'hui où je suis dans les pauvres, je me souviens de ce temps où on se passait d'un tas de trucs, et je décrois.
Je vais être cataloguée comme gaucho-anarcho-bidule, mais j'apprends comme mes ainées à fabriquer plein de choses par moi-même, je m'amuse devant mon chaudron de sorcière et n'engraisse pas les fabricants de produits beurk.
Heuuu.. non, même en maternelle, personne n'a réussi.Et on apprenait dejà a savoir la fermer, et à respecter les seigneurs et les maitres

Autre chose, à 19 ans, j'avais mon premier appart alors que je gagnais le Smic, arrondi par les heures supp, qui étaient payées à cette époque !
Sûr, pas de TV, même pas de téléphone, pas de voiture, mais pas de sensation de manque.
pas trop mal, pas trop mal !!!maguy a écrit :Je le sais bien Tristesir, c'était un logement social obtenu par le 1%.
C'est ce que je voulais souligner. Avec un Smic on pouvait "vivre", certes sans tous les gadgets inutiles, mais on ne vivait pas trop mal...
mais si on vivait mal, ou plutôt on vivotait on survivait, la seule différence est que l'on était pas tenté comme aujourd'hui, nos seules envies étaient la télé en noir et blanc, et le ciné le dimanche ; la voiture les parents ouvriers n'avaient pas le permis et pas les moyens de le passer (c'était réservé aux commerçants, et notables qui eux roulaient en DS)
on avait même pas le téléphone, les seuls besoins vraiment satisfaits étaient le manger et l'habillement..................... mais tout cela en bas de gamme !!!
Il faut arrêter d'embellir et aujourd'hui c'est toujours la même galère pour les petits salaires ./
Ben moi mon histoire c'est presque la même que Maguy sauf qu'en plus j'étais seule avec 1 enfant à 18 ans (la pilule venait de faire son apparition) mais que j'ai toujours apprécié la vie que j'avais, que je remercie le ciel d'avoir eu mon fils, que sans diplôme, mais avec du talent, des patrons m'ont donné ma chance et que du coup j'ai amélioré mon quotidien (et pourtant, je les trouvais paternalistes...)...
Retour en arrière vitesse grand V aujourd'hui où à 55 ans, après un éième licenciement éco, aucun patron ne me trouve plus de qualité... que Sarko a supprimé toutes les aides pour les séniors sans boulot, pas d'ASS car j'ai commis l'erreur de travailler dès que j'ai pu sur les 10 dernières années mais pas assez pour l'obtenir, et que je vais sans doute devoir vendre ma maison car plus de RMI si tu es proprio...Le peu que j'ai acquis en 35 ans va disparaitre en fumée au nom du profit des actionnaires qui ne font d'ailleurs rien de l'argent qu'ils amassent, à part le réinvestir pour en avoir plus, dont il ne feront toujours rien, pour l'investir encore et....
Ca me dégoute, j'ai l'impression qu'on revient au temps de Germinal
Retour en arrière vitesse grand V aujourd'hui où à 55 ans, après un éième licenciement éco, aucun patron ne me trouve plus de qualité... que Sarko a supprimé toutes les aides pour les séniors sans boulot, pas d'ASS car j'ai commis l'erreur de travailler dès que j'ai pu sur les 10 dernières années mais pas assez pour l'obtenir, et que je vais sans doute devoir vendre ma maison car plus de RMI si tu es proprio...Le peu que j'ai acquis en 35 ans va disparaitre en fumée au nom du profit des actionnaires qui ne font d'ailleurs rien de l'argent qu'ils amassent, à part le réinvestir pour en avoir plus, dont il ne feront toujours rien, pour l'investir encore et....
Ca me dégoute, j'ai l'impression qu'on revient au temps de Germinal
Le téléphone, il fallait attendre 4 ou 5 ans, c'est vrai, mais bon il restait les cabines qui fonctionnaient avec les bonnes vieilles pièces.on avait même pas le téléphone, les seuls besoins vraiment satisfaits étaient le manger et l'habillement..................... mais tout cela en bas de gamme !!!
Ce que je veux dire est que les besoins primaires d'aujourd'hui ne sont même plus couverts par le smic, c'est toute la différence.
Le manger était certainement de moins mauvaise qualité qu'aujourd'hui et l'habillement, ma foi, on n'était pas cul nu

Très juste Caramel, ils s'en tapaient des diplômes, le plus important à leurs yeux était la bonne volonté.sans diplôme, mais avec du talent, des patrons m'ont donné ma chance et que du coup j'ai amélioré mon quotidien
Bon oui,...c'est vrai que les années 50-60 n'étaient pas roses pour tout le monde et je préfère après 68...
à 10 ans je partais en vacances avec mes parents - direction Cote d'Azur Départ de Fontainebleau en Simca 5 (1,60 m de long)- nationale 7 - 2 jours pleins d'un éprouvant voyage à 50- 60 km/heure quand tout allait bien - tassé comme une sardine à côté de c'qui appelaient une tente ... mon oeil tient , il fallait mettre de la paille dedans en guise de matelas.
Superbe la cote d'azur à l'époque, pleins de petits poissons dans la mer et des forets partout avant que ne pousse le béton.
A 16 ans , je bossais dans une banque ..j'y suis resté 39 ans.
je ne vais pas me plaindre , la vie n'a pas été trop dure pour moi - je suis toujours avec ma femme depuis 41 ans et j'ai 2 enfants qui s'en sortent bien dans la vie - Ingénieur et Directrice supermarché.
Je ne pense pas qu'à moi sur cette terre et j'aime bien aider ceux qui en ont besoin.
Aussi pendant ma retraite je consacre du temps aux autres.
6 ans de prud'hommes pour défendre les salariés cadres virés par leur boite.
2 après-midi /mois pour conseiller des salariés qui ont des problèmes.
2 jeures par jour pour répondre aux internautes dans plusieurs forums du travail.
4 heures de bénévolat par jour dans le dépot départemental d'une banque alimentaire (700 tonnes /an distribués)
Je ne me plains pas mais sincèrement je suis inquiet pour l'avenir.... non pas pour moi ma vie est faite ....mais pour l'avenir des jeunes et des moins jeunes.
On s'enfonce de plus en plus dans la précarité et l'injustice sociale.
Je ne vois pas ce qu'on le peut attendre de demain puisque tout devient de plus en plus compliqué et problématique au fil des ans.
=La crise financière, la déprime industrielle présente et a venir.
Le monde va mal ...Souhaitons qu'il aille mieux un jour.
à 10 ans je partais en vacances avec mes parents - direction Cote d'Azur Départ de Fontainebleau en Simca 5 (1,60 m de long)- nationale 7 - 2 jours pleins d'un éprouvant voyage à 50- 60 km/heure quand tout allait bien - tassé comme une sardine à côté de c'qui appelaient une tente ... mon oeil tient , il fallait mettre de la paille dedans en guise de matelas.
Superbe la cote d'azur à l'époque, pleins de petits poissons dans la mer et des forets partout avant que ne pousse le béton.
A 16 ans , je bossais dans une banque ..j'y suis resté 39 ans.
je ne vais pas me plaindre , la vie n'a pas été trop dure pour moi - je suis toujours avec ma femme depuis 41 ans et j'ai 2 enfants qui s'en sortent bien dans la vie - Ingénieur et Directrice supermarché.
Je ne pense pas qu'à moi sur cette terre et j'aime bien aider ceux qui en ont besoin.
Aussi pendant ma retraite je consacre du temps aux autres.
6 ans de prud'hommes pour défendre les salariés cadres virés par leur boite.
2 après-midi /mois pour conseiller des salariés qui ont des problèmes.
2 jeures par jour pour répondre aux internautes dans plusieurs forums du travail.
4 heures de bénévolat par jour dans le dépot départemental d'une banque alimentaire (700 tonnes /an distribués)
Je ne me plains pas mais sincèrement je suis inquiet pour l'avenir.... non pas pour moi ma vie est faite ....mais pour l'avenir des jeunes et des moins jeunes.
On s'enfonce de plus en plus dans la précarité et l'injustice sociale.
Je ne vois pas ce qu'on le peut attendre de demain puisque tout devient de plus en plus compliqué et problématique au fil des ans.
=La crise financière, la déprime industrielle présente et a venir.
Le monde va mal ...Souhaitons qu'il aille mieux un jour.