Handicapés piégés - Edito du Monde
LE MONDE | 03.01.09
Depuis le 1er janvier, nombre de familles découvrent que les frais de transport des personnes handicapées entre leur domicile et le centre où elles reçoivent des soins sont désormais moins remboursés.
Jusqu'à présent prises en charge par l'assurance-maladie, ces dépenses sont aujourd'hui intégrées dans un nouveau dispositif : la prestation de compensation du handicap (PCH). Seul problème : celle-ci est plafonnée à 200 euros par mois alors que les seuls frais de taxi peuvent dans certains cas dépasser 1 000 euros lorsque le handicap nécessite plusieurs séances de soins par semaine.
Certes, cette modification n'est pas une surprise : elle figure en toutes lettres dans un décret paru en février 2007, antérieur à l'élection de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Le gouvernement actuel n'est responsable que de sa mise en oeuvre. Conscient des difficultés, il a constitué un groupe de travail piloté par la direction générale de l'action sociale. Mais, pour le moment, les travaux de celui-ci sont au point mort.
Difficile de ne pas établir un parallèle entre ces décisions prises au détour d'un décret, presqu'en catimini, sans concertation préalable et la réaction pour le moins affligeante du Parquet à la suite de la mort d'un patient décédé le dimanche 28 décembre à Paris, après la vaine recherche d'un lit en réanimation dans les hôpitaux d'Ile-de-France : "Si on avait trouvé une place, ça n'aurait pas changé les choses (...). Il y avait peu de chances de le sauver." Que d'humanité !
Difficile également de ne pas rapprocher cette gestion, purement comptable, de la santé des voeux de Nicolas Sarkozy, affirmant, le 31 décembre, qu'il ne laisserait "pas les plus fragiles se débattre seuls dans les pires difficultés".
Que l'assurance-maladie doive réaliser des économies n'est pas contestable. Que cela demande des efforts à tous, y compris peut-être aux familles de handicapés, peut se discuter. Mais appliquer mécaniquement des décisions si lourdes de conséquences pour certains des plus démunis des Français n'est pas acceptable.
Et tenir le soir des voeux du Nouvel An des propos si rapidement démentis par les faits risque de décrédibiliser encore un peu plus la parole politique.
Un témoignage entre autres..
La Sécu ne rembourse plus les frais de transports des handicapés
La Sécurité sociale ne rembourse plus les frais de transports des handicapés lorsqu’ils se rendent, par exemple, dans un centre de soins spécialisé. On l’avait « oublié », mais la loi de 2005 créant la prestation compensatoire du handicap (Pch) prévoyait que ces frais de transports seraient couverts dans le cadre de la Pch.
Mais cette prise en charge est limitée à 12 000 euros sur cinq ans, soit 200 euros par mois. Ce qui est très loin de couvrir les frais réels pour nombre de familles.
Le système est aujourd’hui en cours de généralisation – la Cpam de l’Hérault l’aurait mis en place – et causera d’énormes difficultés aux familles. Selon la Fnath, l’Association des accidentés de la vie, pour certaines familles, les frais réels de transports pour un enfant handicapé peuvent atteindre 1 000 euros par mois.
[02.01.09]
source
Handicapés piégés : attention le piège !!!
-
foufouille
dans la plupart des cas ca posera pas probleme
200 ca correspond a un transport sur 80 km plus attente
si on en fait plus, c'est sur le 100%
en theorie ca sera pris en charge
la PCH, c'est pour presque personne
ca comprend aussi l'aide menagere, infirmiere etc
ce qui voudrait dire que tous les handis grabataires creverait
ca ressemble a un hoax
200 ca correspond a un transport sur 80 km plus attente
si on en fait plus, c'est sur le 100%
en theorie ca sera pris en charge
la PCH, c'est pour presque personne
ca comprend aussi l'aide menagere, infirmiere etc
ce qui voudrait dire que tous les handis grabataires creverait
ca ressemble a un hoax
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maguy
Handicapés piégés - Edito du Monde
LE MONDE | 03.01.09
Depuis le 1er janvier, nombre de familles découvrent que les frais de transport des personnes handicapées entre leur domicile et le centre où elles reçoivent des soins sont désormais moins remboursés.
Jusqu'à présent prises en charge par l'assurance-maladie, ces dépenses sont aujourd'hui intégrées dans un nouveau dispositif : la prestation de compensation du handicap (PCH). Seul problème : celle-ci est plafonnée à 200 euros par mois alors que les seuls frais de taxi peuvent dans certains cas dépasser 1 000 euros lorsque le handicap nécessite plusieurs séances de soins par semaine.
Certes, cette modification n'est pas une surprise : elle figure en toutes lettres dans un décret paru en février 2007, antérieur à l'élection de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Le gouvernement actuel n'est responsable que de sa mise en oeuvre. Conscient des difficultés, il a constitué un groupe de travail piloté par la direction générale de l'action sociale. Mais, pour le moment, les travaux de celui-ci sont au point mort.
Difficile de ne pas établir un parallèle entre ces décisions prises au détour d'un décret, presqu'en catimini, sans concertation préalable et la réaction pour le moins affligeante du Parquet à la suite de la mort d'un patient décédé le dimanche 28 décembre à Paris, après la vaine recherche d'un lit en réanimation dans les hôpitaux d'Ile-de-France : "Si on avait trouvé une place, ça n'aurait pas changé les choses (...). Il y avait peu de chances de le sauver." Que d'humanité !
Difficile également de ne pas rapprocher cette gestion, purement comptable, de la santé des voeux de Nicolas Sarkozy, affirmant, le 31 décembre, qu'il ne laisserait "pas les plus fragiles se débattre seuls dans les pires difficultés".
Que l'assurance-maladie doive réaliser des économies n'est pas contestable. Que cela demande des efforts à tous, y compris peut-être aux familles de handicapés, peut se discuter. Mais appliquer mécaniquement des décisions si lourdes de conséquences pour certains des plus démunis des Français n'est pas acceptable.
Et tenir le soir des voeux du Nouvel An des propos si rapidement démentis par les faits risque de décrédibiliser encore un peu plus la parole politique.
Je crains que ce ne soit pas un hoax, pas de la part de
source inventerre
Une saloperie de plus sous couvert de peu d'échos
LE MONDE | 03.01.09
Depuis le 1er janvier, nombre de familles découvrent que les frais de transport des personnes handicapées entre leur domicile et le centre où elles reçoivent des soins sont désormais moins remboursés.
Jusqu'à présent prises en charge par l'assurance-maladie, ces dépenses sont aujourd'hui intégrées dans un nouveau dispositif : la prestation de compensation du handicap (PCH). Seul problème : celle-ci est plafonnée à 200 euros par mois alors que les seuls frais de taxi peuvent dans certains cas dépasser 1 000 euros lorsque le handicap nécessite plusieurs séances de soins par semaine.
Certes, cette modification n'est pas une surprise : elle figure en toutes lettres dans un décret paru en février 2007, antérieur à l'élection de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Le gouvernement actuel n'est responsable que de sa mise en oeuvre. Conscient des difficultés, il a constitué un groupe de travail piloté par la direction générale de l'action sociale. Mais, pour le moment, les travaux de celui-ci sont au point mort.
Difficile de ne pas établir un parallèle entre ces décisions prises au détour d'un décret, presqu'en catimini, sans concertation préalable et la réaction pour le moins affligeante du Parquet à la suite de la mort d'un patient décédé le dimanche 28 décembre à Paris, après la vaine recherche d'un lit en réanimation dans les hôpitaux d'Ile-de-France : "Si on avait trouvé une place, ça n'aurait pas changé les choses (...). Il y avait peu de chances de le sauver." Que d'humanité !
Difficile également de ne pas rapprocher cette gestion, purement comptable, de la santé des voeux de Nicolas Sarkozy, affirmant, le 31 décembre, qu'il ne laisserait "pas les plus fragiles se débattre seuls dans les pires difficultés".
Que l'assurance-maladie doive réaliser des économies n'est pas contestable. Que cela demande des efforts à tous, y compris peut-être aux familles de handicapés, peut se discuter. Mais appliquer mécaniquement des décisions si lourdes de conséquences pour certains des plus démunis des Français n'est pas acceptable.
Et tenir le soir des voeux du Nouvel An des propos si rapidement démentis par les faits risque de décrédibiliser encore un peu plus la parole politique.
Je crains que ce ne soit pas un hoax, pas de la part de
source inventerre
Une saloperie de plus sous couvert de peu d'échos
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foufouille
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foufouille
pas un hoax
http://www.senat.fr/rap/r06-359/r06-35912.html
mais les ploutocrates essaye
pas trop clair non plus
http://www.senat.fr/rap/r06-359/r06-35912.html
mais les ploutocrates essaye
pas trop clair non plus