Les contes de la galère ordinaire ...
Les contes de la galère ordinaire ...
Bonjour ,
J'ai 27 ans , je suis chomeur de longue durée et au RMI .
Pourtant tout avait bien commencé pour moi ...
Dès l'age de 18 ans , j'ai travaillé 3 ans en emploi-jeune dans une déchetterie inter-communale , mais j'ai été licencié à la date-anniversaire de mon contrat , comme beaucoup d'autres emploi-jeunes . L'inter-communalité m'avait pourtant fait miroiter une titularisation , mais après les elections , changement de maire inter-communal qui a préféré recruter un autre emploi-jeune plutot que de me titulariser , pour des raisons économiques, il va de soi .
Suite à ça , les années "galère" :
Je ne pensais pas que perdre mon emploi m'aurait autant marqué d'ailleurs . Une dizaine de jours plus tard je suis tombé dans une profonde dépression qui à duré plusieurs mois .
Puis j'ai remonté la pente (sur le plan mental du moins ) , et j'ai été confronté à la dure réalité du travail en France , la galère pour trouver un "sous-emploi" pénible et de courte durée ainsi que la précarité .
J'ai eu droit à des missions d'interim "très interessantes" , comme travailler 3 heures à 30km de chez moi avec une dizaines d'autres "galériens" pour porter des éléments d'abris de piscine de 500 à 800 kilos chacuns , et ce , parfois sur plusieurs centaines de metres , pour gagner juste de quoi me rembourser l'essence . Mais il parait qu'il ne faut pas refuser de mission d'interim sous peine de me plus s'en voir proposer , donc je l'ai fait ... un certain temps ...
J'ai été plusieurs mois ASI (Agent Sanitaire Interne) en maison de retraite et dans un centre de poly-handicapés . Homme de ménage en gros , ou je passais mes journées de 10 heures à nettoyer les excréments sur les murs et ou je passais la serpiere pour éponger l'urine des patients (qui eux n'y sont pour rien d'ailleurs et que je plains réelement ) .
Bien entendu , la quasi totalité des emplois occupés étaient payés au SMIC , ce SMIC qui semble être est devenu une norme en France ... alors que ce devrait etre le salaire minimum si je ne m'abuse ?!
Je me souviens même certains patrons m'annoncant fièrement que je serais payé à ce tarif lors de me entretiens d'embauche .. comme si ils me faisaient une fleur , alors qu'ils n'ont pas le droit de payer moins , mouarf !
Bref , un jour j'en ai eu marre et je dois avouer que j'ai renoncé pendant un temps ..
Depuis 2 ans je suis au RMI et je n'ai pour ainsi dire plus travaillé , mis à part quelques gaches occasionelles pour des connaissances , juste de quoi survivre .
En 2008 j'ai décidé d'entreprende une formation , dans l'espoir de trouver un VRAI job par la suite .
J'ai commencé par faire un bilan de compétences d'une durée de 6 semaines , suite à quoi j'ai été orienté vers l'AFPA .
Là , j'ai effectué une serie d'entretiens et de tests en vu d'intégrer une formation de TAI (Technitien en Assistance Informatique) , j'ai reussi tous les tests et j'ai été content de voir mon profil retenu .
Mais ce fut de courte durée ... Lors de mon dernier entretien , la conseillère AFPA qui m'a reçu m'a avoué qu'il n'y avait pas de place avant minimum septembre 2009 (et ce dans toute le France!! ) voire 2010 dans ma région .
Bref , j'ai encore perdu mon temps ...
En octobre finalement , j'ai commencé une formation DAEU dans le but de faire un BTS Analyste Programmeur l'année prochaine .
L'inscription au DAEU coute 600€ et je dois faire 20km/jour pour me rendre à la formation . J'ai pris rendez-vous avec une assistante sociale délégué à l'insertion des RMISTES à l'ANPE d'ou je depends (MARSEILLE) .
Je sors juste de l'entretien et je suis DEGOUTE .
Je n'ai droit à aucune aide pour le DAEU . En effet le conseil general ne propose pas d'aides aux formations de plus d'un an .
Le DAEU dure pourtant une année scolaire , mais le conseil général part du principe qu'une formation en vu d'obtenir un diplome d'acces aux etudes universitaires (équivalent du bac) est suivie dans le but de faire au moins une année d'études derrière , donc une formation de plus d'un an ... En gros c'est du foutage de gueule ...
Mais il y a mieux , l'assitante sociale m'a clairement recommandé de ne pas déclarer que je suivais cette formation sous peine de voir mon RMI retiré . En effet , les etudiants n'ont pas le droit de toucher le RMI .
Pourtant , cette formation se fait en cours du soirs et je cherche toujours un emploi , mais à mi-temps maintenant , car j'aurais du mal à concilier un "sous-emploi" pénible et aller aux cours du soir après , jusqu'à 21h00 .
Bref , une formation en cours du soir qui permet de travailler la journée ne devrait pas donner le statut d'étudiant à proprement parler ... La encore , GROS foutage de gueule .
Pour conclure , je perdrais mon RMi l'année prochaine si je fais mon BTS (statut d'étudiant) et je devrais trouver un BTS en 1 an si je veux espérer une aide du conseil général .
Mais je ne désespère pas et je vais voir de m'orienter vers d'autres solutions , contrat de professionalisation , BTS en alternence .. si je parviens à trouver une entreprise bien sur ..
Quoi qu'il advienne , je mettrais tout en oeuvre pour arriver à mes fins , puis , je chercherai surement un job à l'étranger , car j'en ai trop bavé ici et je reste persuadé que je n'ai aucun avenir en France ..
Désolé pour ce long post , mais j'ai atteint mes limites ce matin , j'en avais gros sur la patate et j'avais envie de me faire entendre ... pour une fois .
Merci à ceux qui auront pris le temps de le lire .
J'ai 27 ans , je suis chomeur de longue durée et au RMI .
Pourtant tout avait bien commencé pour moi ...
Dès l'age de 18 ans , j'ai travaillé 3 ans en emploi-jeune dans une déchetterie inter-communale , mais j'ai été licencié à la date-anniversaire de mon contrat , comme beaucoup d'autres emploi-jeunes . L'inter-communalité m'avait pourtant fait miroiter une titularisation , mais après les elections , changement de maire inter-communal qui a préféré recruter un autre emploi-jeune plutot que de me titulariser , pour des raisons économiques, il va de soi .
Suite à ça , les années "galère" :
Je ne pensais pas que perdre mon emploi m'aurait autant marqué d'ailleurs . Une dizaine de jours plus tard je suis tombé dans une profonde dépression qui à duré plusieurs mois .
Puis j'ai remonté la pente (sur le plan mental du moins ) , et j'ai été confronté à la dure réalité du travail en France , la galère pour trouver un "sous-emploi" pénible et de courte durée ainsi que la précarité .
J'ai eu droit à des missions d'interim "très interessantes" , comme travailler 3 heures à 30km de chez moi avec une dizaines d'autres "galériens" pour porter des éléments d'abris de piscine de 500 à 800 kilos chacuns , et ce , parfois sur plusieurs centaines de metres , pour gagner juste de quoi me rembourser l'essence . Mais il parait qu'il ne faut pas refuser de mission d'interim sous peine de me plus s'en voir proposer , donc je l'ai fait ... un certain temps ...
J'ai été plusieurs mois ASI (Agent Sanitaire Interne) en maison de retraite et dans un centre de poly-handicapés . Homme de ménage en gros , ou je passais mes journées de 10 heures à nettoyer les excréments sur les murs et ou je passais la serpiere pour éponger l'urine des patients (qui eux n'y sont pour rien d'ailleurs et que je plains réelement ) .
Bien entendu , la quasi totalité des emplois occupés étaient payés au SMIC , ce SMIC qui semble être est devenu une norme en France ... alors que ce devrait etre le salaire minimum si je ne m'abuse ?!
Je me souviens même certains patrons m'annoncant fièrement que je serais payé à ce tarif lors de me entretiens d'embauche .. comme si ils me faisaient une fleur , alors qu'ils n'ont pas le droit de payer moins , mouarf !
Bref , un jour j'en ai eu marre et je dois avouer que j'ai renoncé pendant un temps ..
Depuis 2 ans je suis au RMI et je n'ai pour ainsi dire plus travaillé , mis à part quelques gaches occasionelles pour des connaissances , juste de quoi survivre .
En 2008 j'ai décidé d'entreprende une formation , dans l'espoir de trouver un VRAI job par la suite .
J'ai commencé par faire un bilan de compétences d'une durée de 6 semaines , suite à quoi j'ai été orienté vers l'AFPA .
Là , j'ai effectué une serie d'entretiens et de tests en vu d'intégrer une formation de TAI (Technitien en Assistance Informatique) , j'ai reussi tous les tests et j'ai été content de voir mon profil retenu .
Mais ce fut de courte durée ... Lors de mon dernier entretien , la conseillère AFPA qui m'a reçu m'a avoué qu'il n'y avait pas de place avant minimum septembre 2009 (et ce dans toute le France!! ) voire 2010 dans ma région .
Bref , j'ai encore perdu mon temps ...
En octobre finalement , j'ai commencé une formation DAEU dans le but de faire un BTS Analyste Programmeur l'année prochaine .
L'inscription au DAEU coute 600€ et je dois faire 20km/jour pour me rendre à la formation . J'ai pris rendez-vous avec une assistante sociale délégué à l'insertion des RMISTES à l'ANPE d'ou je depends (MARSEILLE) .
Je sors juste de l'entretien et je suis DEGOUTE .
Je n'ai droit à aucune aide pour le DAEU . En effet le conseil general ne propose pas d'aides aux formations de plus d'un an .
Le DAEU dure pourtant une année scolaire , mais le conseil général part du principe qu'une formation en vu d'obtenir un diplome d'acces aux etudes universitaires (équivalent du bac) est suivie dans le but de faire au moins une année d'études derrière , donc une formation de plus d'un an ... En gros c'est du foutage de gueule ...
Mais il y a mieux , l'assitante sociale m'a clairement recommandé de ne pas déclarer que je suivais cette formation sous peine de voir mon RMI retiré . En effet , les etudiants n'ont pas le droit de toucher le RMI .
Pourtant , cette formation se fait en cours du soirs et je cherche toujours un emploi , mais à mi-temps maintenant , car j'aurais du mal à concilier un "sous-emploi" pénible et aller aux cours du soir après , jusqu'à 21h00 .
Bref , une formation en cours du soir qui permet de travailler la journée ne devrait pas donner le statut d'étudiant à proprement parler ... La encore , GROS foutage de gueule .
Pour conclure , je perdrais mon RMi l'année prochaine si je fais mon BTS (statut d'étudiant) et je devrais trouver un BTS en 1 an si je veux espérer une aide du conseil général .
Mais je ne désespère pas et je vais voir de m'orienter vers d'autres solutions , contrat de professionalisation , BTS en alternence .. si je parviens à trouver une entreprise bien sur ..
Quoi qu'il advienne , je mettrais tout en oeuvre pour arriver à mes fins , puis , je chercherai surement un job à l'étranger , car j'en ai trop bavé ici et je reste persuadé que je n'ai aucun avenir en France ..
Désolé pour ce long post , mais j'ai atteint mes limites ce matin , j'en avais gros sur la patate et j'avais envie de me faire entendre ... pour une fois .
Merci à ceux qui auront pris le temps de le lire .
Ce n'est pas plus mal que tu n'es pas fait cette formation, car il n'y a aucun débouché.j'ai effectué une serie d'entretiens et de tests en vu d'intégrer une formation de TAI (Technitien en Assistance Informatique)
Le seul conseil que je peux te donner, c'est d'écrire dans les centres d'appels, dans ma ville (Reims), c'est l'unique secteur qui embauche un peu.
l'éternel "outsider"
Merci Romain pour ton témoignage. C'est une véritable catastrophe ce que l'on fait subir aux gens, et plus particulièrement aux jeunes, dans notre pays.
Si ça peut te consoler, lis ceci.
Il va falloir s'organiser et se battre : ce sera la seule alternative pour ne pas devenir fous.
Si ça peut te consoler, lis ceci.
Il va falloir s'organiser et se battre : ce sera la seule alternative pour ne pas devenir fous.
Courage romain13!
"Article L. 262-8 du CASF (Code de l'Action Sociale et des familles)
Les personnes ayant la qualité d’élève, d’étudiant ou de stagiaire ne peuvent bénéficier de l’allocation, sauf si la formation qu’elles suivent constitue une activité d’insertion prévue dans le contrat d’insertion mentionné à l’article L. 262-37."
"Article L. 262-37
Dans les trois mois qui suivent la mise en paiement de l’allocation de revenu minimum d’insertion, l’allocataire et les personnes prises en compte pour la détermination du montant de cette allocation qui satisfont à une condition d’âge doivent conclure un contrat d’insertion avec le département, représenté par le président du conseil général.
Le président du conseil général désigne, dès la mise en paiement de l’allocation, une personne chargée d’élaborer le contrat d’insertion avec l’allocataire et les personnes mentionnées au premier alinéa et de coordonner la mise en œuvre de ses différents aspects économiques, sociaux, éducatifs et sanitaires.
Le contenu du contrat d’insertion est débattu entre la personne chargée de son élaboration et l’allocataire. Le contrat est librement conclu par les parties et repose sur des engagements réciproques de leur part.
Le président du conseil général peut aussi, par convention, confier la mission définie au deuxième alinéa à une autre collectivité territoriale ou à un organisme, notamment l’un de ceux mentionnés à l’article L. 262-14.
Dans tous les cas, il informe sans délai l’allocataire de sa décision."
Je te suggère de revoir l'assistante sociale ou le référent chargé de te suivre pour le RMI et de lui parler de l'article 262-8.
"Article L. 262-8 du CASF (Code de l'Action Sociale et des familles)
Les personnes ayant la qualité d’élève, d’étudiant ou de stagiaire ne peuvent bénéficier de l’allocation, sauf si la formation qu’elles suivent constitue une activité d’insertion prévue dans le contrat d’insertion mentionné à l’article L. 262-37."
"Article L. 262-37
Dans les trois mois qui suivent la mise en paiement de l’allocation de revenu minimum d’insertion, l’allocataire et les personnes prises en compte pour la détermination du montant de cette allocation qui satisfont à une condition d’âge doivent conclure un contrat d’insertion avec le département, représenté par le président du conseil général.
Le président du conseil général désigne, dès la mise en paiement de l’allocation, une personne chargée d’élaborer le contrat d’insertion avec l’allocataire et les personnes mentionnées au premier alinéa et de coordonner la mise en œuvre de ses différents aspects économiques, sociaux, éducatifs et sanitaires.
Le contenu du contrat d’insertion est débattu entre la personne chargée de son élaboration et l’allocataire. Le contrat est librement conclu par les parties et repose sur des engagements réciproques de leur part.
Le président du conseil général peut aussi, par convention, confier la mission définie au deuxième alinéa à une autre collectivité territoriale ou à un organisme, notamment l’un de ceux mentionnés à l’article L. 262-14.
Dans tous les cas, il informe sans délai l’allocataire de sa décision."
Je te suggère de revoir l'assistante sociale ou le référent chargé de te suivre pour le RMI et de lui parler de l'article 262-8.
C'est pourtant la formation qui avait été retenue suite à mon bilan de compétences , pretextant que le secteur était en pleine expension ! ( en mars 2008 )Christophe79 a écrit : Ce n'est pas plus mal que tu n'es pas fait cette formation, car il n'y a aucun débouché.
De toute façon , d'ici 2010 qu'une place se libère ..

Je ne suis pas sur de comprendre , tu parles d'un emploi de télé-opérateur ?Christophe79 a écrit :Le seul conseil que je peux te donner, c'est d'écrire dans les centres d'appels, dans ma ville (Reims), c'est l'unique secteur qui embauche un peu.
Si oui , je suis déjà en pour-parler avec une entreprise qui propose ce type d'emplois . Le 1er entretien a semblé positif , ce serait pour occuper un poste de nuit , le week-end , depuis mon domicile . J'espère que ça va marcher

En effet , il semblerait que les gouvernants aient oubliés que les jeunes sont l'Avenir de la France ..superuser a écrit :Merci Romain pour ton témoignage. C'est une véritable catastrophe ce que l'on fait subir aux gens, et plus particulièrement aux jeunes, dans notre pays.
"Fabriquer du chomeur juvénile" ne prévisage rien de bon pour le pays dans les années à venir ..

Merci pour le lien , très instructif et qui décrit bien la situation cyclique dans laquelle je me trouve depuis plusieurs années .
C'est vrai qu'avec la conjoncture actuelle , y'a des jours ou y'a de quoi péter un cableIl va falloir s'organiser et se battre : ce sera la seule alternative pour ne pas devenir fous.

Merci beaucoup , je vais l'imprimer tout de suite !José a écrit :Je te suggère de revoir l'assistante sociale ou le référent chargé de te suivre pour le RMI et de lui parler de l'article 262-8.
Le pretexte de l'assitante sociale de l'ANPE me semblait louche aussi

Ce que j'ai omis décrire dans mon 1er post , c'est qu'en réalité je n'ai pas rencontré l'assistante sociale directement .
En effet je me suis présenté à l' ANPE à l'heure de mon rendez-vous et après 1 heure d'attente , un conseiller et finalement venu me trouver pour me dire que l'assistante sociale n'était pas là

Du coup , il a contacté une autre assistante par téléphone , à qui j'ai pu exposer mon problème et vous connaissez la suite ..
Je n'ai pas pu avoir un nouveau rendez-vous directement .. et je ne pourrais demander de rendez-vous que lorsque je verrai mon referent ANPE dans 2 semaines .
...
Je te souhaite beaucoup de courage Romain 13.
Un pays qui n'aime pas sa jeunesse n'a plus d'avenir.
Un pays qui n'aime pas sa jeunesse n'a plus d'avenir.

En effet, c'est un moyen pour maintenir une pression constante avec chantage au licenciement à la clé et des salaires minimum, tant que le Smic existe bien sûr..."Fabriquer du chomeur juvénile" ne prévisage rien de bon pour le pays dans les années à venir ..
En 2001, j'ai exercé sur un poste semblable, mais cela ne s'appelait plus "Analyste programmeur" (dénomination retenue par le ROME de l'ANPE), appellation trop cheap pour le client (je travaillais dans une SSII) remplacée par "ingénieur d'étude/développement"En octobre finalement , j'ai commencé une formation DAEU dans le but de faire un BTS Analyste Programmeur l'année prochaine .
J'y ai travaillé 5 mois, le temps de la période d'essai, c'était en 2001 c'est vrai. Il y a beaucoup d'"écoles ingénieurs" qui fournissent le gros des troupes, niveau bac+5, pour "pisser du code". Combien de temps peut on exercer cette profession?
Je ne le sais pas mais c'est un secteur qui discrimine fortement sur l'âge selon moi.
(désolé de ne pas être plus <<positif>>)