Solidarités Nouvelles face au Chômage...
Solidarités Nouvelles face au Chômage...
Dites-moi si vous connaissez et dans l'affirmative ce que vous en pensez !
Il semble à première vue qu'ils n'offrent que des emplois associatifs sur des contrats CDD...
http://www.snc.asso.fr
Serenity.
Il semble à première vue qu'ils n'offrent que des emplois associatifs sur des contrats CDD...
http://www.snc.asso.fr
Serenity.
Maguy
Déjà la section la plus proche de mon domicile se trouve à 120 Kms de chez moi à Pau !
Or, d'après ce que j'en ai compris il faut des rencontres régulières entre les 2 accompagnants et l'accompagné...
Ce que je crains c'est qu'il ne s'agisse que d'une structure mise en place afin d'apporter de la main-d'oeuvre bon marché (pas de revenus au-delà du SMIC) au secteur associatif.
Si d'autres membres peuvent me donner des renseignements : Tristesir, Superuser, Monolecte... coucou !
Si vous avez des infos...
Serenity.
Or, d'après ce que j'en ai compris il faut des rencontres régulières entre les 2 accompagnants et l'accompagné...
Ce que je crains c'est qu'il ne s'agisse que d'une structure mise en place afin d'apporter de la main-d'oeuvre bon marché (pas de revenus au-delà du SMIC) au secteur associatif.
Si d'autres membres peuvent me donner des renseignements : Tristesir, Superuser, Monolecte... coucou !

Serenity.
Des emplois de développement, comment ?
Le contrat de travail est conclu entre l'association utilisatrice et la personne accompagnée pour une durée déterminée (16 mois maximum, 8 mois en moyenne) à temps plein ou à temps partiel.
Un engagement de subvention est signé par SNC au profit de l'employeur.
A première vue, ça a l'air d'être une sorte de portage salarial associatif, donc une association, qui porte le salarié pour qu'il bosse dans une autre association, non ? C'est l'association employeur qui recevra du fric de subvention s'il emploie un chômeur via SNC. C'est bien, c'est pas bien ? Euh. Bon, c'est peut-être utile pour des assos qui n'ont pas les moyens d'embaucher quelqu'un. Mais ça reste du précaire qui ne sortira pas du Smic.
Le contrat de travail est conclu entre l'association utilisatrice et la personne accompagnée pour une durée déterminée (16 mois maximum, 8 mois en moyenne) à temps plein ou à temps partiel.
Un engagement de subvention est signé par SNC au profit de l'employeur.
A première vue, ça a l'air d'être une sorte de portage salarial associatif, donc une association, qui porte le salarié pour qu'il bosse dans une autre association, non ? C'est l'association employeur qui recevra du fric de subvention s'il emploie un chômeur via SNC. C'est bien, c'est pas bien ? Euh. Bon, c'est peut-être utile pour des assos qui n'ont pas les moyens d'embaucher quelqu'un. Mais ça reste du précaire qui ne sortira pas du Smic.
Voilà ce que j'ai écrit dans notre annuaire de liens web :
SNC - Solidarités Nouvelles face au Chômage : une association d'accompagnement des chômeurs qui existe depuis plus de 20 ans, compte 900 bénévoles sur 78 implantations en France, et n'a jamais fait de bruit ! Si la discrétion est sûrement une qualité, pour combattre le chômage et l'exclusion il faut aussi vouloir les dénoncer haut & fort... Pas très catholique, tout ça.
Par contre (et c'est récent), ils collaborent ponctuellement avec le MNCP dans la lutte et ça, c'est nouveau de leur part.
SNC - Solidarités Nouvelles face au Chômage : une association d'accompagnement des chômeurs qui existe depuis plus de 20 ans, compte 900 bénévoles sur 78 implantations en France, et n'a jamais fait de bruit ! Si la discrétion est sûrement une qualité, pour combattre le chômage et l'exclusion il faut aussi vouloir les dénoncer haut & fort... Pas très catholique, tout ça.
Par contre (et c'est récent), ils collaborent ponctuellement avec le MNCP dans la lutte et ça, c'est nouveau de leur part.
Diety/Superuser...
Diety : je le comprends exactement comme toi !
Une association venant en aide à d'autres associations qui sans eux ne pourraient pas embaucher.
Qui est vraiment gagnant dans cet échange ? Je serai tenté de dire les associations en question...
Superuser : Je les trouve aussi singulièrement discret eux qui se prétendent oeuvrer pour aider les chômeurs à se réinsérer.
J'en ai vaguement entendu parlé une fois et une amie vient de me les rappeler.
Leur maillage au niveau national s'apparente plus à un gruyère qu'à une présence dans tous les départements.
Enfin, si cela peut aider quelques chômeurs à s'en sortir... d'après eux quelque 2000 sans emploi en 20 ans. A peine 10 par mois sur de nombreux départements !
Ouaih ! vraiment plus que discret !!!!!
Serenity.
Une association venant en aide à d'autres associations qui sans eux ne pourraient pas embaucher.
Qui est vraiment gagnant dans cet échange ? Je serai tenté de dire les associations en question...
Superuser : Je les trouve aussi singulièrement discret eux qui se prétendent oeuvrer pour aider les chômeurs à se réinsérer.
J'en ai vaguement entendu parlé une fois et une amie vient de me les rappeler.
Leur maillage au niveau national s'apparente plus à un gruyère qu'à une présence dans tous les départements.
Enfin, si cela peut aider quelques chômeurs à s'en sortir... d'après eux quelque 2000 sans emploi en 20 ans. A peine 10 par mois sur de nombreux départements !
Ouaih ! vraiment plus que discret !!!!!

Serenity.
Si ça peut vous renseigner, j'ai été en contact avec eux il y a 3 ans lorsque je cherchais à accompagner des chômeurs de façon "informelle".
J'ai assisté à une réunion et on m'a remis des documents explicatifs...
L'accueil a été très chaleureux mais c'est une impression d'ensemble qui m'a fait faire aussitôt machine arrière : j'ai trouvé que rien n'était bordé, que c'était trop affectif voir amicale entre les accompagnants et les accompagnés avec toutes les "dérives" qu'on peut imaginer, et forcément pas très professionnel... mais c'est normal, ce n'est pas leur vocation! Faut dire qu'à l'époque, je sortais juste de structures dont c'est le métier, l'insertion professionnelle, et qui salarient des gens pour ça, donc c'était trop d'un coup, je passais d'un monde à l'autre et ça m'a fait flipper
Autre chose, ça m'a paru effectivement très mesuré et discret comme action, pas assez militant à mon goût. En effet, l'activité est centrée sur l'accompagnement des gens au chômage : Le centre de leur préoccupation est davantage de donner du temps, de restaurer du lien social, de soutenir moralement pour "stimuler le sentiment de sa propre valeur, le désir d'exister et d'être utile" comme l'indique leur présentation.
Il ne s'agit donc pas de militer ni de se dresser contre des décisions injustes rendues par l'anpe ou les assedic pour rétablir des gens dans leur droit, en tout cas ce n'est pas l'impression que j'ai eu (mais je peux me tromper!).
Pour te répondre plus précisément sur les emplois, Serenity, sur les docs que j'ai retrouvé les concernant, on peut lire
Partage des revenus pour la création d'emploi.
Les ressources financières privées qui soutiennent l'association permettent de financer des emplois à durée determinée pour les personnes accompagnées (rémunérées sur la base du SMIC). Ces emplois sont crées dans des associations partenaires car notre action veut contribuer aussi au développement du secteur associatif.
Au cours de l'année 2003, 78 associations ont bénéficié des services d'un ou plusieurs collaborateurs dont l'emploi était financé par SNC. Leurs objets sont très divers : insertion sociale et professionnelle, centre d'hébergement, aide aux personnes âgées ou à l'enfance, réseau d'échange de savoirs, formation de personnes en difficulté, aide à la création d'entreprise, internet associatif solidaire, défense des droits, accès à la culture...
Tu as une opportunité de travail avec eux ??
J'ai assisté à une réunion et on m'a remis des documents explicatifs...
L'accueil a été très chaleureux mais c'est une impression d'ensemble qui m'a fait faire aussitôt machine arrière : j'ai trouvé que rien n'était bordé, que c'était trop affectif voir amicale entre les accompagnants et les accompagnés avec toutes les "dérives" qu'on peut imaginer, et forcément pas très professionnel... mais c'est normal, ce n'est pas leur vocation! Faut dire qu'à l'époque, je sortais juste de structures dont c'est le métier, l'insertion professionnelle, et qui salarient des gens pour ça, donc c'était trop d'un coup, je passais d'un monde à l'autre et ça m'a fait flipper

Autre chose, ça m'a paru effectivement très mesuré et discret comme action, pas assez militant à mon goût. En effet, l'activité est centrée sur l'accompagnement des gens au chômage : Le centre de leur préoccupation est davantage de donner du temps, de restaurer du lien social, de soutenir moralement pour "stimuler le sentiment de sa propre valeur, le désir d'exister et d'être utile" comme l'indique leur présentation.
Il ne s'agit donc pas de militer ni de se dresser contre des décisions injustes rendues par l'anpe ou les assedic pour rétablir des gens dans leur droit, en tout cas ce n'est pas l'impression que j'ai eu (mais je peux me tromper!).
Pour te répondre plus précisément sur les emplois, Serenity, sur les docs que j'ai retrouvé les concernant, on peut lire
Partage des revenus pour la création d'emploi.
Les ressources financières privées qui soutiennent l'association permettent de financer des emplois à durée determinée pour les personnes accompagnées (rémunérées sur la base du SMIC). Ces emplois sont crées dans des associations partenaires car notre action veut contribuer aussi au développement du secteur associatif.
Au cours de l'année 2003, 78 associations ont bénéficié des services d'un ou plusieurs collaborateurs dont l'emploi était financé par SNC. Leurs objets sont très divers : insertion sociale et professionnelle, centre d'hébergement, aide aux personnes âgées ou à l'enfance, réseau d'échange de savoirs, formation de personnes en difficulté, aide à la création d'entreprise, internet associatif solidaire, défense des droits, accès à la culture...
Tu as une opportunité de travail avec eux ??
Intéressant ton témoignage, lupita83.
Je comprends que des liens trop affectifs avec des personnes que l'on ne connaît pas puisse faire flipper. J'ai connu ce phénomène dans un autre contexte, et je suis parti en courant.
On a envie de choisir la distance vivable pour soi avec les gens que l'on fréquente.
Mais j'imagine que cet accompagnement puisse, pour certaines personnes, être bénéfique à un moment précis dans leur vie.
Pour que chacun puisse trouver chaussure à son pied, c'est bien la diversité, je trouve. Dans cette situation, le premier objectif n'est peut-être pas de trouver un job tout de suite, mais de voir que le monde existe encore et qu'il y a encore des gens avec qui on peut échanger dans une ambiance amicale. A certains moments de ma vie ça aurait pu me faire du bien. Bon, je dis ça maintenant, après il faut toujours voire sur place.
Quand je compare ma vie d'aujourd'hui avec celle d'il y a 20 ans, il y a un gouffre. Il y a 20 ans, je faisais plein d'activités, randonnée, sorties cinoche, j'étais invité, il y avait des fêtes (et je bossais à plein temps), aujourd'hui je ne sais plus comment je suis arrivé à faire tout ça.
Encore maintenant je me pose parfois la question si c'est mon âge qui fait que je n'ai plus la pêche d'il y a 20 ans, si ce sont mes expériences de travail, de maladie, de chômage qui fait que je mène cette vie aujourd'hui, ou si c'est un tout. En même temps, cela ne me dit plus rien de speeder comme dans "ma vie d'avant". Je sais que je me suis aussi trouvé dans des fêtes où je me suis demandé ce que je foutais là. Je n'avais rien à dire à personne.
Enfin... pardon pour ce détour perso.
Je comprends que des liens trop affectifs avec des personnes que l'on ne connaît pas puisse faire flipper. J'ai connu ce phénomène dans un autre contexte, et je suis parti en courant.

Mais j'imagine que cet accompagnement puisse, pour certaines personnes, être bénéfique à un moment précis dans leur vie.
Pour que chacun puisse trouver chaussure à son pied, c'est bien la diversité, je trouve. Dans cette situation, le premier objectif n'est peut-être pas de trouver un job tout de suite, mais de voir que le monde existe encore et qu'il y a encore des gens avec qui on peut échanger dans une ambiance amicale. A certains moments de ma vie ça aurait pu me faire du bien. Bon, je dis ça maintenant, après il faut toujours voire sur place.
Quand je compare ma vie d'aujourd'hui avec celle d'il y a 20 ans, il y a un gouffre. Il y a 20 ans, je faisais plein d'activités, randonnée, sorties cinoche, j'étais invité, il y avait des fêtes (et je bossais à plein temps), aujourd'hui je ne sais plus comment je suis arrivé à faire tout ça.
Encore maintenant je me pose parfois la question si c'est mon âge qui fait que je n'ai plus la pêche d'il y a 20 ans, si ce sont mes expériences de travail, de maladie, de chômage qui fait que je mène cette vie aujourd'hui, ou si c'est un tout. En même temps, cela ne me dit plus rien de speeder comme dans "ma vie d'avant". Je sais que je me suis aussi trouvé dans des fêtes où je me suis demandé ce que je foutais là. Je n'avais rien à dire à personne.
Enfin... pardon pour ce détour perso.
tu es tout pardonné, ce n'est pas moi qui passe mon temps à faire ce genre de détours à longueur de post qui vais t'en blâmer. Manquerait plus que ça !pardon pour ce détour perso

A l'époque ça me faisait flipper, aujourd'hui c'est plutôt ce qui me parait essentiel et que je recherche. Quand j'ai recherché et relu ces documents pour répondre à serenity, je me suis dit "mais c'est pas mal du tout leur approche, ils ont compris où était l'essentiel !", j'avoue avoir même pensé à les recontacter mais vu comme je suis partie en courant la dernière fois... ben j'ai pas dû laisser une très bonne image !Je comprends que des liens trop affectifs avec des personnes que l'on ne connaît pas puisse faire flipper

Je crois que ma peur profonde a toujours été c'est de m'investir trop et d'être trop proche des gens en difficulté, d'en partager avec eux tout le poids et de pas être assez forte pour ça. Encore plus aujourd'hui puisque je suis moi-même en plein dedans


Pourtant je suis persuadée qu'il faut le faire car c'est ce qui manque aujourd'hui à tout le monde, et encore plus aux personnes en marge de ce système (inactives, malades, chômeurs, précaires..) : les gens manquent de lien social, d'amitié, de soutien désintéressé, de regard positifs posés sur eux...
Pour avoir essayé d'apporter tout ça quand je faisais mon métier de chargé d'insertion, je peux témoigner qu'on obtient des miracles, simplement en se comportant de façon humaine, bienveillante et confiante avec quelqu'un qui passe une période difficile dans sa vie.
Le faire de manière professionnelle me permettait de mettre une coupure entre ma journée de travail, où je m'investissais "corps et âme", et ma vie personnelle. En réalité, la coupure n'était pas si nette et je gardais certaines personnes avec moi, dans ma tête, le soir venu mais je parvenais ainsi à me reposer et à garder de la force pour le lendemain et la semaine suivante.
Alors quand j'ai vu que chez SNC cette frontière n'existait plus, me connaissant comme je me connais, j'ai eu peur d'être absorbée toute entière.

Aujourd'hui encore, c'est ce qui me freine.
(Et un méga détour perso, un... !!

Il y a 20 ans, tu étais à fond dans le système sans te poser de question.Tu bossais comme les autres toute la semaine, puis pour évacuer le mal de vivre et la frustration qui en résultait, tu claquais ton fric dans des activités destinées à te vider la tête.Quand je compare ma vie d'aujourd'hui avec celle d'il y a 20 ans, il y a un gouffre
Et puis comme tu dis, y'a une question d'âge, de maturité...comme toi, j'ai connu les fêtes où tout le monde picole et fait le concours de celui qui délirera le plus..mais où personne ne se parle ni ne se connait vraiment. Déjà à l'époque je me demandais ce que je foutais là, alors aujourd'hui ça me manque pas du tout.
Peut-être que tu privilégies la qualité plutôt que la quantité ? Moins d'amis, de fêtes, de sorties..mais de vrais amis, avec qui il existe un vécu similaire, une complicité, de l'intimité.
Moins de sorties mais de belles sorties, plus de consumérisme à tout crin, vain et réparateur, mais des échanges d'humain à humain, un partage d'émotions autour d'un beau paysage, d'un feu de bois...des activités moins speed et articificielles, plus posées et plus profondes, qui te correspondent et te rapprochent de toi-même, de ton être profond.
Voici ma suggestion : Tu es peut-être devenu plus toi-même, tout en sagesse, tout simplement !
... Et c'est une belle évolution.

Chère Lupita,Je crois que ma peur profonde a toujours été c'est de m'investir trop et d'être trop proche des gens en difficulté, d'en partager avec eux tout le poids et de pas être assez forte pour ça. Encore plus aujourd'hui puisque je suis moi-même en plein dedans.
Déjà en temps normal, c'est super dur à faire : le "blindage" se conçoit dans le mesure où on cherche instinctivement à se protéger. L'empathie sans limite, c'est vachement rare. Plus commune est la fuite (les amis qui vous délaissent parce que vous représentez ce qu'ils ont peur de devenir un jour...) : c'est humain.
Mais quand on est dedans, c'est pire. Comment quelqu'un qui a la tête sous l'eau et très peu d'énergie peut consacrer le peu qu'il lui reste aux problèmes des autres ? Je me souviens qu'à l'époque où je militais chez AC!, au bout d'un moment je ne pouvais plus supporter les chômeurs qui me racontaient copieusement leurs malheurs alors que moi, je faisais en sorte de me battre et de n'embêter personne avec les miens. C'était trop lourd à porter. Pourtant, qui mieux qu'un chômeur peut comprendre un autre chômeur ? J'avoue que je garde mes distances pour ne pas souffrir.
Alors, quand on voit que des postes d'assistante sociale à temps partiel et au Smic sont proposés en contrats aidés, ça me révolte.
Oui, moi aussi je pense que pour avoir la solidité et l'attention envers autrui en difficulté, il ne faut pas être trop dans la mouise soi-même car cela crée une trop forte pression psychique (en plus que matérielle).
J'ai expérimenté cette situation : l'année dernière, j'ai fait un stage d'assistante sociale ; au cours de ce stage, la caf m'a diminué puis coupé mon rmi (obtenu par dérogation mais accepté cependant) sans m'informer de la raison. J'ai souffert pendant ce stage, étant complètement déprimée mais faisant bonne figure et acte de présence et de propositions et d'attention.
A la fin du stage, complètement épuisée, j'ai envoyé ma démission à l'école de formation et je n'ai pas pu ni su retourner en arrière (je n'avais plus de force). Pourtant les assistantes sociales qui m'ont suivi m'avaient enjoint de continuer ma formation disant que j'avais fait preuve de capacités...
Donc les aidants doivent être correctement rémunérés pour leur action ; comme cela l'aspect matériel personnel ne vient pas nuire à la relation d'aide ou tout au moins ne pas épuiser la personne.
J'ai expérimenté cette situation : l'année dernière, j'ai fait un stage d'assistante sociale ; au cours de ce stage, la caf m'a diminué puis coupé mon rmi (obtenu par dérogation mais accepté cependant) sans m'informer de la raison. J'ai souffert pendant ce stage, étant complètement déprimée mais faisant bonne figure et acte de présence et de propositions et d'attention.
A la fin du stage, complètement épuisée, j'ai envoyé ma démission à l'école de formation et je n'ai pas pu ni su retourner en arrière (je n'avais plus de force). Pourtant les assistantes sociales qui m'ont suivi m'avaient enjoint de continuer ma formation disant que j'avais fait preuve de capacités...
Donc les aidants doivent être correctement rémunérés pour leur action ; comme cela l'aspect matériel personnel ne vient pas nuire à la relation d'aide ou tout au moins ne pas épuiser la personne.
Donc les aidants doivent être correctement rémunérés pour leur action ; comme cela l'aspect matériel personnel ne vient pas nuire à la relation d'aide ou tout au moins ne pas épuiser la personne.(quote)
C'est un fait pour pouvoir maintenir la relation d'aide et la distance relationnelle necessaire , une relation fusionnelle nuit au contre transfert necessaire à l'evolution de la personne;dans le temps, quand les structures avaient les moyens financiers pour leur personnel , on utilisait ce qu'on appelait " les intervenants institutionnels".Ils aidaient les aidants à mieux aider, permattait une evaluation sur la relation d'aide et permettait aux equipes un autre regard sur leur pratique professionnelle.
Cela evitait aussi " l'usure professionnelle " à certains professionnels.
J'ai connu des educ " plus bourré " que les SDF accueillis en centre d'hébergements!
Quand je compare ma vie d'aujourd'hui avec celle d'il y a 20 ans, il y a un gouffre. Il y a 20 ans, je faisais plein d'activités, randonnée, sorties cinoche, j'étais invité, il y avait des fêtes (et je bossais à plein temps), aujourd'hui je ne sais plus comment je suis arrivé à faire tout ça(quote)
Marie france Hirigoyen en parle très bien dans un livre qui s'intitule:
" Les Nouvelles Solitudes "
On a changé d'époque. Les années 8O , qui étaient les années du fric et du paraitre ont derivé vers une crise économique. Chacun se protège derrière les outils de la nouvelle communication!
J'etais tous les soirs dans les restaux branchés de Bordeaux et ailleurs.
maintenant il n'y a non seulement, plus les moyens financiers , mais de surcroit tout cela ne menant à rien, on recherche plus aisément une autre forme de serénité.
A l'heure actuelle, le lien social est dans la survie.....Chacun se demande , dans une rencontre, ce que l'autre va lui demander et en échange.
On a aussi muté en rapports commerciaux dans nos relations......
L'autre aspect du problème, c'est que les professionels passent 3 ans en moyenne, après le Bac dans des écoles , et que cela donne une legitimité à la profession.
Sinon, on peut revenir aux temps des bonnes soeurs et on enverra tous les gens en detresse " Au Bon Pasteur" se fait secourir par le curé.
Cela se pratique dejà aux Etats Unis, ou suivant ta religion tu seras secouru !
C'est un fait pour pouvoir maintenir la relation d'aide et la distance relationnelle necessaire , une relation fusionnelle nuit au contre transfert necessaire à l'evolution de la personne;dans le temps, quand les structures avaient les moyens financiers pour leur personnel , on utilisait ce qu'on appelait " les intervenants institutionnels".Ils aidaient les aidants à mieux aider, permattait une evaluation sur la relation d'aide et permettait aux equipes un autre regard sur leur pratique professionnelle.
Cela evitait aussi " l'usure professionnelle " à certains professionnels.
J'ai connu des educ " plus bourré " que les SDF accueillis en centre d'hébergements!
Quand je compare ma vie d'aujourd'hui avec celle d'il y a 20 ans, il y a un gouffre. Il y a 20 ans, je faisais plein d'activités, randonnée, sorties cinoche, j'étais invité, il y avait des fêtes (et je bossais à plein temps), aujourd'hui je ne sais plus comment je suis arrivé à faire tout ça(quote)
Marie france Hirigoyen en parle très bien dans un livre qui s'intitule:
" Les Nouvelles Solitudes "
On a changé d'époque. Les années 8O , qui étaient les années du fric et du paraitre ont derivé vers une crise économique. Chacun se protège derrière les outils de la nouvelle communication!
J'etais tous les soirs dans les restaux branchés de Bordeaux et ailleurs.
maintenant il n'y a non seulement, plus les moyens financiers , mais de surcroit tout cela ne menant à rien, on recherche plus aisément une autre forme de serénité.
A l'heure actuelle, le lien social est dans la survie.....Chacun se demande , dans une rencontre, ce que l'autre va lui demander et en échange.
On a aussi muté en rapports commerciaux dans nos relations......
L'autre aspect du problème, c'est que les professionels passent 3 ans en moyenne, après le Bac dans des écoles , et que cela donne une legitimité à la profession.
Sinon, on peut revenir aux temps des bonnes soeurs et on enverra tous les gens en detresse " Au Bon Pasteur" se fait secourir par le curé.
Cela se pratique dejà aux Etats Unis, ou suivant ta religion tu seras secouru !