Offres ANPE : pourquoi ce filtrage ?
Offres ANPE : pourquoi ce filtrage ?
Un lecteur s'interroge :
Bonjour ,
Je cherche a comprendre pourquoi depuis une semaine sur le site de l'Anpe, 80 000 offres d'emploi ont disparu du jour au lendemain ?
Il ne reste plus que les annonces pour lesquelles ont doit passer par l'Anpe, toutes les autres ont disparu !!
Y a-t-il eu des réformes, des déclarations ? Nouvelle stratégie ?
On est désormais obligé d'envoyer une télécandidature, ils filtrent donc tous les candidats, c'est aberrant de ne pas pouvoir contacter directement les entreprises et que les entreprises ne puissent plus proposer des offres sans passer par l'Anpe.
Cordialement
O.
Bonjour ,
Je cherche a comprendre pourquoi depuis une semaine sur le site de l'Anpe, 80 000 offres d'emploi ont disparu du jour au lendemain ?
Il ne reste plus que les annonces pour lesquelles ont doit passer par l'Anpe, toutes les autres ont disparu !!
Y a-t-il eu des réformes, des déclarations ? Nouvelle stratégie ?
On est désormais obligé d'envoyer une télécandidature, ils filtrent donc tous les candidats, c'est aberrant de ne pas pouvoir contacter directement les entreprises et que les entreprises ne puissent plus proposer des offres sans passer par l'Anpe.
Cordialement
O.
Re: Offres ANPE : pourquoi ce filtrage ?
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Dernière modification par Antoine le 18 avr. 2009, modifié 1 fois.
OuaisLe souci des présélections ANPE, c'est qu'elles éliminent d'office les profils atypiques (rentre pas dans les cases) et rend leur retour à l'emploi encore plus difficile.

Pas tout à fait d'accord Antoine, à mon avis ce que les entreprises essaient d'éviter, ce sont les rappels de candidats qui attendent une réponse.évolutions des besoins et de la demande des entreprises, éviter le pillage des "concurrents", etc...
D'un autre côté sur l'Apec, les annonces au contraire sont de vraies pubs gratuites pour les entreprises (la moitié du texte souvent) et faites aussi pour que le concurrent bave sur la réussite de l'autre qui se permet d'embaucher.
Diplômolâtres
À propos de diplômes…
MENTION TRÈS BIEN AU BAC ET 30 FAUTES EN DICTÉE
Des élèves de première année d'IUT à Grenoble ont été soumis à une dictée. Les résultats sont navrants : en moyenne dix à quinze fautes par copie avec des aberrations, y compris chez les bacheliers émérites. Les spécialistes appellent à sauver d'urgence la langue.
[…]Bruno Raibon, directeur des études à l'IUT : […] "Depuis des années, nous sommes excédés par les fautes d'orthographe, de grammaire que font nos étudiants dans leurs copies. Les entreprises dans lesquelles ils vont faire des stages nous ont même fait des remarques".
Marie-Jo Saillen, enseignante à l'IUT lit le texte (à message) de cette première dictée de l'année : "Syntaxe défaillante, orthographe négligée, pauvreté lexicale, triste constat fait par vos professeurs du second degré"[…]
Les résultats de cette dictée d'une vingtaine de lignes ont été à la hauteur des craintes des enseignants, avec en moyenne dix à quinze fautes relevées sur les copies.
"J'ai fait une trentaine de fautes", avoue Michaël, dix-huit ans. J'ai par exemple écrit syntaxe "sintax". C'est certainement dû à de nombreuses années de SMS, MSN, mails échangés sur internet. Mais, même si je ne sais pas bien écrire, j'ai eu mon bac avec mention assez bien, tient à préciser Michaël.
Pour Sandra, dix-huit ans, mention bien au bac, ce n'est pas brillant : pour le verbe tenir, au passé simple de l'indicatif, elle a écrit "je tenis", "nous tenâtes", "ils tenèrent". Pour le verbe venir "je venis", "il venit", "vous venîtes".[…]
Source : le Parisien, 22 septembre 2006.
J'ai toujours cet article sur moi lorsque je me rends à l'Anpe ou à un entretien. Je le sors aussitôt qu'on me fait remarquer mon absence de diplôme (hormis mon CAP d'ouvrier-typographe). La tête de l'interlocuteur est toujours impayable !
MENTION TRÈS BIEN AU BAC ET 30 FAUTES EN DICTÉE
Des élèves de première année d'IUT à Grenoble ont été soumis à une dictée. Les résultats sont navrants : en moyenne dix à quinze fautes par copie avec des aberrations, y compris chez les bacheliers émérites. Les spécialistes appellent à sauver d'urgence la langue.
[…]Bruno Raibon, directeur des études à l'IUT : […] "Depuis des années, nous sommes excédés par les fautes d'orthographe, de grammaire que font nos étudiants dans leurs copies. Les entreprises dans lesquelles ils vont faire des stages nous ont même fait des remarques".
Marie-Jo Saillen, enseignante à l'IUT lit le texte (à message) de cette première dictée de l'année : "Syntaxe défaillante, orthographe négligée, pauvreté lexicale, triste constat fait par vos professeurs du second degré"[…]
Les résultats de cette dictée d'une vingtaine de lignes ont été à la hauteur des craintes des enseignants, avec en moyenne dix à quinze fautes relevées sur les copies.
"J'ai fait une trentaine de fautes", avoue Michaël, dix-huit ans. J'ai par exemple écrit syntaxe "sintax". C'est certainement dû à de nombreuses années de SMS, MSN, mails échangés sur internet. Mais, même si je ne sais pas bien écrire, j'ai eu mon bac avec mention assez bien, tient à préciser Michaël.
Pour Sandra, dix-huit ans, mention bien au bac, ce n'est pas brillant : pour le verbe tenir, au passé simple de l'indicatif, elle a écrit "je tenis", "nous tenâtes", "ils tenèrent". Pour le verbe venir "je venis", "il venit", "vous venîtes".[…]
Source : le Parisien, 22 septembre 2006.
J'ai toujours cet article sur moi lorsque je me rends à l'Anpe ou à un entretien. Je le sors aussitôt qu'on me fait remarquer mon absence de diplôme (hormis mon CAP d'ouvrier-typographe). La tête de l'interlocuteur est toujours impayable !
Bonjour Monolecte
J'ai effectué un stage de six mois, assez performant (ce n'est pas toujours le cas), au CNA-CEFAG, pour l'apprentissage des logiciels XPress, Illustrator, Photoshop. J'ai appris In Design par mes propres moyens.
J'ai changé d'outil, pas de métier. Malheureusement, la typographie, c'est de la dentelle. Ça prend du temps, ça demande du soin, de l'attention, une solide culture générale, une connaissance pointue des caractères, de leur histoire et de leur utilisation pertinente… Et l'application de règles extrêmement précises. Bref, c'est totalement inadapté à l'idéologie productiviste de la rentabilité maximale en permanence… Nous sommes considérés comme des pinailleurs, des emmerdeurs, voire des maniaques ! De plus, les délais sont souscrits par des commerciaux totalement incompétents en la matière – ils vendent de la typo comme ils vendraient des savonnettes –, et tout est toujours pour avant-hier sans faute. Ce n'est pas spécifique au métier, hélas, c'est le cas un peu partout : délais délirants, cadences infernales… Combien de fois ai-je entendu : "Oh, avec l'ordi, c'est facile, on appuie sur un bouton et ça marche tout seul !" C'est simple : on faisait mieux au temps du plomb ! Et pourtant, que de possibilités nouvelles avec l'informatique ! Du progrès technique dévoyé par l'implacable loi du pognon… Vaste sujet !
J'ai également été correcteur et, là aussi, nous sommes "remplacés par les ordis". J'ai testé les correcteurs électroniques : ça peut aider, mais quand à remplacer le bonhomme…
Depuis quand un ordinateur réfléchit-il ? Enfin, c'est comme la bouffe, les vêtements, l'équipement, et le reste : de la bouse vite fait mal fait, mais tant que ça fait du fric, la qualité…
C'est imprudent de me brancher sur le sujet, on risque d'y passer la nuit !
J'ai effectué un stage de six mois, assez performant (ce n'est pas toujours le cas), au CNA-CEFAG, pour l'apprentissage des logiciels XPress, Illustrator, Photoshop. J'ai appris In Design par mes propres moyens.
J'ai changé d'outil, pas de métier. Malheureusement, la typographie, c'est de la dentelle. Ça prend du temps, ça demande du soin, de l'attention, une solide culture générale, une connaissance pointue des caractères, de leur histoire et de leur utilisation pertinente… Et l'application de règles extrêmement précises. Bref, c'est totalement inadapté à l'idéologie productiviste de la rentabilité maximale en permanence… Nous sommes considérés comme des pinailleurs, des emmerdeurs, voire des maniaques ! De plus, les délais sont souscrits par des commerciaux totalement incompétents en la matière – ils vendent de la typo comme ils vendraient des savonnettes –, et tout est toujours pour avant-hier sans faute. Ce n'est pas spécifique au métier, hélas, c'est le cas un peu partout : délais délirants, cadences infernales… Combien de fois ai-je entendu : "Oh, avec l'ordi, c'est facile, on appuie sur un bouton et ça marche tout seul !" C'est simple : on faisait mieux au temps du plomb ! Et pourtant, que de possibilités nouvelles avec l'informatique ! Du progrès technique dévoyé par l'implacable loi du pognon… Vaste sujet !
J'ai également été correcteur et, là aussi, nous sommes "remplacés par les ordis". J'ai testé les correcteurs électroniques : ça peut aider, mais quand à remplacer le bonhomme…

C'est imprudent de me brancher sur le sujet, on risque d'y passer la nuit !

je reviens au sujet pour préciser que les agences anpe doivent atteindre un minimum, en pourcentage, d'offres avec présélection (60 % dans mon agence), et comme c'est la fin de l'année, il faut atteindre l'objectif, pour que nos chefs aient leur prime...
du coup, les agences en retard multiplient l'enregistrement d'offres en présélection.
et puis depuis mon retour au boulot ce lundi, le téléphone a d^u sonner 3 fois sur la ligne employeur. plus de dépot d'offre.
du coup, les agences en retard multiplient l'enregistrement d'offres en présélection.
et puis depuis mon retour au boulot ce lundi, le téléphone a d^u sonner 3 fois sur la ligne employeur. plus de dépot d'offre.