L'envers du décor du "miracle économique" allemand...
Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...
A lire les articles ci-dessus, on peut supposer que les choses ont changé depuis que tu es revenue, Maguy.
Et je me pose aussi la question : parmi les gens qui ont les très bas salaires en Allemagne, est ce qu'on connaît le pourcentage d'immigrés de plus ou moins longue date ? (Le genre qui ne risque pas trop d'oser se plaindre).
Et je me pose aussi la question : parmi les gens qui ont les très bas salaires en Allemagne, est ce qu'on connaît le pourcentage d'immigrés de plus ou moins longue date ? (Le genre qui ne risque pas trop d'oser se plaindre).
Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...
Effectivement les choses ont changé, ce mois-ci cela fera 25 ans que je suis rentrée
Il vaut mieux être retraité aujourd'hui que salarié.

Il vaut mieux être retraité aujourd'hui que salarié.
Le vent tourne !
Grèves en Allemagne : les banques se joignent à l'industrie
A l'instar des salariés de l'industrie qui ont entamé un large mouvement cette semaine, le syndicat allemand Ver.di a annoncé vendredi 4 mai des mouvements de grève dans le secteur bancaire visant à obtenir des hausses de salaires.
Ver.di, qui négocie des hausses de rémunération pour 220.000 salariés des banques publiques et privées d'Allemagne, a échoué dans la nuit de jeudi à vendredi à se mettre d'accord avec le patronat, selon un communiqué. Après de premiers appels à la grève le mois dernier, le syndicat compte les "amplifier", et décidera des modalités "dans les jours à venir".
Ver.di a rejeté une offre du patronat qui proposait une augmentation en trois étapes (+2%, puis deux fois +1,1%) sur les deux prochaines années. Selon lui, une telle proposition aurait fait augmenter les salaires de 1,3% par an, moins que la hausse des prix. Cette offre "était totalement inacceptable", a déclaré Beate Mensch, responsable de Ver.di, dans le communiqué.
IG METALL VEUT 6,5% D'AUGMENTATION
Le mouvement dans le secteur bancaire s'ajoute à celui de l'industrie, auquel ont déjà pris part depuis le début de la semaine 270.000 salariés, selon le dernier pointage vendredi du syndicat du secteur IG Metall. Pour la seule journée de vendredi, ils étaient 90.000 à avoir interrompu leur travail, manifesté ou quitté leur poste plus tôt, en particulier dans l'Etat régional du Bade-Wurtemberg (sud-ouest), l'un des principaux bassins industriels allemands.
Le patronat a proposé 3% d'augmentation mais IG Metall en réclame 6,5% pour l'énorme secteur de la métallurgie, qui comprend les machines-outils, la mécanique, l'automobile ou encore les semi-conducteurs et emploie plus de 3,5 millions de salariés.
L'économie allemande continue de faire des envieux, le chômage tournant autour des 7% en avril, ce qui contribue à attiser les revendications après les sacrifices consentis par les salariés pendant la crise. Au début du mois d'avril, les 2 millions de salariés de la fonction publique avaient obtenu 6,3% de hausse sur 2 ans après avoir eu recours à des grèves.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
A l'instar des salariés de l'industrie qui ont entamé un large mouvement cette semaine, le syndicat allemand Ver.di a annoncé vendredi 4 mai des mouvements de grève dans le secteur bancaire visant à obtenir des hausses de salaires.
Ver.di, qui négocie des hausses de rémunération pour 220.000 salariés des banques publiques et privées d'Allemagne, a échoué dans la nuit de jeudi à vendredi à se mettre d'accord avec le patronat, selon un communiqué. Après de premiers appels à la grève le mois dernier, le syndicat compte les "amplifier", et décidera des modalités "dans les jours à venir".
Ver.di a rejeté une offre du patronat qui proposait une augmentation en trois étapes (+2%, puis deux fois +1,1%) sur les deux prochaines années. Selon lui, une telle proposition aurait fait augmenter les salaires de 1,3% par an, moins que la hausse des prix. Cette offre "était totalement inacceptable", a déclaré Beate Mensch, responsable de Ver.di, dans le communiqué.
IG METALL VEUT 6,5% D'AUGMENTATION
Le mouvement dans le secteur bancaire s'ajoute à celui de l'industrie, auquel ont déjà pris part depuis le début de la semaine 270.000 salariés, selon le dernier pointage vendredi du syndicat du secteur IG Metall. Pour la seule journée de vendredi, ils étaient 90.000 à avoir interrompu leur travail, manifesté ou quitté leur poste plus tôt, en particulier dans l'Etat régional du Bade-Wurtemberg (sud-ouest), l'un des principaux bassins industriels allemands.
Le patronat a proposé 3% d'augmentation mais IG Metall en réclame 6,5% pour l'énorme secteur de la métallurgie, qui comprend les machines-outils, la mécanique, l'automobile ou encore les semi-conducteurs et emploie plus de 3,5 millions de salariés.
L'économie allemande continue de faire des envieux, le chômage tournant autour des 7% en avril, ce qui contribue à attiser les revendications après les sacrifices consentis par les salariés pendant la crise. Au début du mois d'avril, les 2 millions de salariés de la fonction publique avaient obtenu 6,3% de hausse sur 2 ans après avoir eu recours à des grèves.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
Re: Elections en Allemagne
Die Linke est en mauvaise posture, et le Parti Pirate (mais que veulent-ils exactement ?) joue les trublions :
http://owni.fr/2012/05/07/le-parti-pira ... -land-mai/
http://owni.fr/2012/05/07/le-parti-pira ... -land-mai/
Re: Elections en Allemagne
Le parti pirate français a son propre site (au passage bien fichu) http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=p ... 9-fTBcc2vwsuperuser a écrit :le Parti Pirate (mais que veulent-ils exactement ?)
J'imagine que les revendications du PP allemand sont similaires.
Je suis déçue d'avoir raté la conférence de presse du 18 avril. Leur mouvement attise la curiosité.
Je pensais que c'était la branche "politique" des anonymous.
En tout cas, ça vaut le coup de s'y intéresser de plus près. De vrais citoyens siégeant dans les parlements des pays européens ? ça fait rêver......... c'est encore mieux que mélenchon !
Merkel se reprend une veste
Les chrétiens-démocrates (CDU) au pouvoir ont été nettement battus dimanche en Rhénanie du Nord-Westphalie. Sans surprise, ce résultat sonne néanmoins comme un mauvais augure pour la chancelière.
Angela Merkel risque de ne pas avoir le sourire pour accueillir François Hollande mardi soir. Le parti chrétien-démocrate de la chancelière allemande a subi dimanche un cuisant revers lors d'un scrutin régional en Rhénanie du Nord-Westphalie, état le plus peuplé d'Allemagne.
Selon des résultats encore partiels, l'opposition fédérale sociale-démocrate (SPD) a gagné l'élection avec 38% des suffrages. Les écologistes ayant recueilli 12% des voix, la coalition sortante SPD-Verts devrait continuer à gouverner ce Land.
De son côté la CDU a recueilli environ 25,5% des suffrages, soit environ 9 points de moins qu'en 2010, son plus mauvais score jamais enregistré dans cette région. Cette défaite s'ajoute à une longue série noire pour la coalition libéralo-conservatrice au pouvoir à Berlin : depuis 2009, elle a échoué à dépasser la barre des 5% dans six scrutins régionaux, et a perdu son fief historique du Bade-Wurtemberg.
Même si la Rhénanie du Nord-Westphalie est un bastion historique de la gauche, ce résultat sonne comme un avertissement pour la chancelière, à 16 mois des législatives. Une semaine après que les électeurs en Grèce et en France ont montré qu'ils ne voulaient plus de politique d'austérité, les Allemands de cette région de l'ouest du pays ont choisi le SPD, très critique à l'égard de la politique d'austérité pratiquée par la chancelière. «Cette défaite est amère, claire et elle fait très mal», a reconnu le chef de file local de la CDU, également ministre de l'Environnement de Merkel, Norbert Röttgen. Il a dans le même temps tenté de protéger la chancelière, en assurant que c'était «avant tout (sa) défaite» et en démissionnant de la direction régionale du parti.
Si son parti enchaîne les défaites électorales, Angela Merkel semble toujours jouir d'une grande popularité personnelle. Les sondages nationaux montrent en effet que les Allemands lui savent gré de promouvoir l'austérité budgétaire pour soigner la zone euro mal en point. D'ailleurs en Rhénanie du Nord-Westphalie, les libéraux du FDP, fervents partisans de l'austérité, ont recueilli 8,5% des suffrages, soit près du triple des 3% que leur accordent les sondages nationaux. En revanche la formation d'extrême gauche Die Linke - modèle de Jean-Luc Mélenchon - n'a pas passé la barre des 5% des suffrages nécessaires pour avoir des députés.
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... ionale.php
Angela Merkel risque de ne pas avoir le sourire pour accueillir François Hollande mardi soir. Le parti chrétien-démocrate de la chancelière allemande a subi dimanche un cuisant revers lors d'un scrutin régional en Rhénanie du Nord-Westphalie, état le plus peuplé d'Allemagne.
Selon des résultats encore partiels, l'opposition fédérale sociale-démocrate (SPD) a gagné l'élection avec 38% des suffrages. Les écologistes ayant recueilli 12% des voix, la coalition sortante SPD-Verts devrait continuer à gouverner ce Land.
De son côté la CDU a recueilli environ 25,5% des suffrages, soit environ 9 points de moins qu'en 2010, son plus mauvais score jamais enregistré dans cette région. Cette défaite s'ajoute à une longue série noire pour la coalition libéralo-conservatrice au pouvoir à Berlin : depuis 2009, elle a échoué à dépasser la barre des 5% dans six scrutins régionaux, et a perdu son fief historique du Bade-Wurtemberg.
Même si la Rhénanie du Nord-Westphalie est un bastion historique de la gauche, ce résultat sonne comme un avertissement pour la chancelière, à 16 mois des législatives. Une semaine après que les électeurs en Grèce et en France ont montré qu'ils ne voulaient plus de politique d'austérité, les Allemands de cette région de l'ouest du pays ont choisi le SPD, très critique à l'égard de la politique d'austérité pratiquée par la chancelière. «Cette défaite est amère, claire et elle fait très mal», a reconnu le chef de file local de la CDU, également ministre de l'Environnement de Merkel, Norbert Röttgen. Il a dans le même temps tenté de protéger la chancelière, en assurant que c'était «avant tout (sa) défaite» et en démissionnant de la direction régionale du parti.
Si son parti enchaîne les défaites électorales, Angela Merkel semble toujours jouir d'une grande popularité personnelle. Les sondages nationaux montrent en effet que les Allemands lui savent gré de promouvoir l'austérité budgétaire pour soigner la zone euro mal en point. D'ailleurs en Rhénanie du Nord-Westphalie, les libéraux du FDP, fervents partisans de l'austérité, ont recueilli 8,5% des suffrages, soit près du triple des 3% que leur accordent les sondages nationaux. En revanche la formation d'extrême gauche Die Linke - modèle de Jean-Luc Mélenchon - n'a pas passé la barre des 5% des suffrages nécessaires pour avoir des députés.
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... ionale.php
Ils ont la mémoire courte, "oubliant" que celui qui a instauré l'austérité il y a dix ans est l'un des leurs : Gerhard Schröder.les Allemands de cette région de l'ouest du pays ont choisi le SPD, très critique à l'égard de la politique d'austérité pratiquée par la chancelière
hausses de salaires
Les métallos n'ont obtenu que 4,3% au lieu des 6,5% demandés par IG Metall :
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... mands.html
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... mands.html
L’Allemagne rattrapée par l’austérité
La première économie de la zone euro commence à souffrir. Les carnets de commandes des entreprises se vident, les plans sociaux se multiplient. L’Allemagne va droit vers la croissance nulle.
Lorsque le gros de son modèle économique est basé sur son excédent commercial, c'est-à-dire les exportations chez ses voisins, principalement européens, leur imposer l’austérité n’est pas une stratégie payante à long terme. L’économie allemande commence ainsi logiquement à marquer le coup, se contractant pour le quatrième mois consécutif. La croissance de l'Allemagne a ralenti à 0,3% au deuxième trimestre. La spirale est lancée : les investissements sont en chute et les commandes vers l’Europe baissent. Et les prévisions pour le second semestre sont pessimistes.
Vers une hausse du chômage
Les plans sociaux d’ampleur annoncés ne sont que la partie la plus visible de la hausse du chômage qui s’annonce, l’institut de conjoncture berlinois DIW prévoie la destruction de 200.000 emplois d’ici la fin de l’année. Dans le commerce et la distribution, les annonces de plans sociaux et de faillites se succèdent. Siemens vient d’annoncer la suppression prochaine de pas moins de 10.000 postes.
Malgré ses difficultés économiques directement liées à l’austérité imposée chez ses voisins et clients, l’Allemagne se dit toujours contre laisser un peu d’air la Grèce, pays complètement asphyxié...
http://www.humanite.fr/monde/l%E2%80%99 ... ite-502681
Opel annonce du chômage partiel pour 9.300 de ses salariés en Allemagne
Pour palier à ses difficultés, l'Allemand Opel a annoncé jeudi le recours à 20 jours de chômage partiel à partir de septembre. Les deux sites concernés, Rüsselsheim et Kaiserslautern, sont tous les deux situés outre-Rhin. Le constructeur automobile explique cette décision par l'effondrement du marché automobile européen et les mesures utilisées jusqu'à présent pour s'y adapter devenues insuffisants. "L'instrument du chômage partiel est à présent la bonne mesure (à prendre) pour traverser cette phase de faiblesse du marché", a estimé Holger Kimmes, membre du directoire d'Opel chargé du personnel.
Environ 9.300 salariés vont être touchés par la mesure subventionnée par l'Etat fédéral, et qui touchera tant le segment production en septembre que le segment administration et services en octobre. Opel emploie à son siège de Rüsselsheim 3.500 personnes dans la production et 3.300 dans les services administratifs. Son site de Kaiserslautern emploie quant à lui 2.500 personnes. Les quelque 7.000 salariés ingénieurs d'Opel de son centre de recherche-développement de Rüsselsheim ne sont pas concernés par la mesure.
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... magne.html
Lorsque le gros de son modèle économique est basé sur son excédent commercial, c'est-à-dire les exportations chez ses voisins, principalement européens, leur imposer l’austérité n’est pas une stratégie payante à long terme. L’économie allemande commence ainsi logiquement à marquer le coup, se contractant pour le quatrième mois consécutif. La croissance de l'Allemagne a ralenti à 0,3% au deuxième trimestre. La spirale est lancée : les investissements sont en chute et les commandes vers l’Europe baissent. Et les prévisions pour le second semestre sont pessimistes.
Vers une hausse du chômage
Les plans sociaux d’ampleur annoncés ne sont que la partie la plus visible de la hausse du chômage qui s’annonce, l’institut de conjoncture berlinois DIW prévoie la destruction de 200.000 emplois d’ici la fin de l’année. Dans le commerce et la distribution, les annonces de plans sociaux et de faillites se succèdent. Siemens vient d’annoncer la suppression prochaine de pas moins de 10.000 postes.
Malgré ses difficultés économiques directement liées à l’austérité imposée chez ses voisins et clients, l’Allemagne se dit toujours contre laisser un peu d’air la Grèce, pays complètement asphyxié...
http://www.humanite.fr/monde/l%E2%80%99 ... ite-502681
Opel annonce du chômage partiel pour 9.300 de ses salariés en Allemagne
Pour palier à ses difficultés, l'Allemand Opel a annoncé jeudi le recours à 20 jours de chômage partiel à partir de septembre. Les deux sites concernés, Rüsselsheim et Kaiserslautern, sont tous les deux situés outre-Rhin. Le constructeur automobile explique cette décision par l'effondrement du marché automobile européen et les mesures utilisées jusqu'à présent pour s'y adapter devenues insuffisants. "L'instrument du chômage partiel est à présent la bonne mesure (à prendre) pour traverser cette phase de faiblesse du marché", a estimé Holger Kimmes, membre du directoire d'Opel chargé du personnel.
Environ 9.300 salariés vont être touchés par la mesure subventionnée par l'Etat fédéral, et qui touchera tant le segment production en septembre que le segment administration et services en octobre. Opel emploie à son siège de Rüsselsheim 3.500 personnes dans la production et 3.300 dans les services administratifs. Son site de Kaiserslautern emploie quant à lui 2.500 personnes. Les quelque 7.000 salariés ingénieurs d'Opel de son centre de recherche-développement de Rüsselsheim ne sont pas concernés par la mesure.
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... magne.html
Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...
De plus en plus d'Allemands cumulent retraite et emploi
Près de 800.000 retraités allemands figurent encore dans la population active. Certains d'entre eux ont plus de 75 ans. Pour les syndicalistes, c'est la preuve que le montant des pensions est insuffisant.
761.000, c'est le nombre de retraités allemands qui, l'an passé, figuraient dans les statistiques parmi les personnes actives. Ce chiffrage a été rendu public ce mardi 28 août par le quotidien Süddeutsche Zeitung.
http://www.challenges.fr/revue-de-press ... mploi.html
Près de 800.000 retraités allemands figurent encore dans la population active. Certains d'entre eux ont plus de 75 ans. Pour les syndicalistes, c'est la preuve que le montant des pensions est insuffisant.
761.000, c'est le nombre de retraités allemands qui, l'an passé, figuraient dans les statistiques parmi les personnes actives. Ce chiffrage a été rendu public ce mardi 28 août par le quotidien Süddeutsche Zeitung.
http://www.challenges.fr/revue-de-press ... mploi.html
Grève dure chez Lufthansa
Outre Francfort déjà touché la semaine dernière, la grève du personnel navigant de Lufthansa a gagné en puissance mardi, s'étendant à l'aéroport de Berlin-Tegel et de Munich. La première compagnie allemande a dû annuler plusieurs centaines de vols, alors que le ton se durcit entre la direction et le syndicat majoritaire UFO qui brandit la menace d'une grève nationale de 24 heures vendredi.
Des centaines de vols annulés
Ce nouveau mouvement a provoqué mardi l'annulation de 217 des 370 vols prévus à l'aéroport de Francfort, le principal nœud aérien de Lufthansa, où la grève a duré huit heures. Il s'agissait essentiellement de courts et moyen-courriers. A l'aéroport berlinois de Tegel, l'impact était moindre, avec 15 annulations sur 39 vols prévus. A Munich, où la grève devrait durer jusqu'à minuit, la compagnie espérait assurer trois quarts des 450 vols programmés.
Le syndicat UFO, qui revendique l'adhésion d'environ deux tiers des quelque 18.000 hôtesses et stewards de Lufthansa, est à l'origine de ce mouvement social. Il s'agit pour lui de faire pression sur la direction dans le cadre de négociations sur les salaires et les conditions de travail. Chacune des parties s'accusent mutuellement d'«arrogance».
UFO réclame une hausse des salaires de 5%
Depuis avril, le syndicat exige une hausse des salaires de 5% sur 15 mois et rétroactive à partir du 1er janvier, pour rattraper trois ans de stagnation. Il s'oppose également au recours à du personnel de cabine intérimaire dans les appareils de la compagnie. Selon un porte-parole interrogé mardi par la télévision allemande, la direction propose elle une hausse des rémunérations de 3,5%, le renoncement aux licenciements économiques, aux contrats à durée déterminée et au recours aux intérimaires. Elle demande en échange «une contribution à une augmentation de la compétitivité», comme travailler deux heures de plus par mois.
Interrogé sur la suite du mouvement, le président d'UFO Nicolay Baublies assure que le personnel navigant pourrait observer une grève nationale de 24 heures vendredi si Lufthansa refusait de reprendre les négociations salariales. En revanche, si la direction est prête à accepter une médiation sans condition préalable, l'arrêt total du travail de vendredi serait abandonné.
http://www.leparisien.fr/economie/allem ... 148821.php
Des centaines de vols annulés
Ce nouveau mouvement a provoqué mardi l'annulation de 217 des 370 vols prévus à l'aéroport de Francfort, le principal nœud aérien de Lufthansa, où la grève a duré huit heures. Il s'agissait essentiellement de courts et moyen-courriers. A l'aéroport berlinois de Tegel, l'impact était moindre, avec 15 annulations sur 39 vols prévus. A Munich, où la grève devrait durer jusqu'à minuit, la compagnie espérait assurer trois quarts des 450 vols programmés.
Le syndicat UFO, qui revendique l'adhésion d'environ deux tiers des quelque 18.000 hôtesses et stewards de Lufthansa, est à l'origine de ce mouvement social. Il s'agit pour lui de faire pression sur la direction dans le cadre de négociations sur les salaires et les conditions de travail. Chacune des parties s'accusent mutuellement d'«arrogance».
UFO réclame une hausse des salaires de 5%
Depuis avril, le syndicat exige une hausse des salaires de 5% sur 15 mois et rétroactive à partir du 1er janvier, pour rattraper trois ans de stagnation. Il s'oppose également au recours à du personnel de cabine intérimaire dans les appareils de la compagnie. Selon un porte-parole interrogé mardi par la télévision allemande, la direction propose elle une hausse des rémunérations de 3,5%, le renoncement aux licenciements économiques, aux contrats à durée déterminée et au recours aux intérimaires. Elle demande en échange «une contribution à une augmentation de la compétitivité», comme travailler deux heures de plus par mois.
Interrogé sur la suite du mouvement, le président d'UFO Nicolay Baublies assure que le personnel navigant pourrait observer une grève nationale de 24 heures vendredi si Lufthansa refusait de reprendre les négociations salariales. En revanche, si la direction est prête à accepter une médiation sans condition préalable, l'arrêt total du travail de vendredi serait abandonné.
http://www.leparisien.fr/economie/allem ... 148821.php
Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...
Le portrait flatteur d'une Allemagne à qui tout réussit économiquement se voit égratigner par la paupérisation croissante de certaines catégories de la population, bas salaires et retraités en tête.
Si la première économie européenne semble survoler sans grand problème la crise actuelle, ses riches ont même l'air d'y gagner. Le dernier rapport gouvernemental, publié mardi, le confirme : les 10% des foyers allemands les plus aisés détiennent désormais 53% des 10.000 milliards d'euros de richesses privées du pays. Ils n'en détenaient que 45% il y a dix ans. En comparaison, la moitié des foyers allemands les plus modestes se partagent un maigre 1% de ces richesses contre 4% il y a dix ans.
"Les salaires horaires, qui ne suffisent plus, même en travaillant à plein temps, à assurer la subsistance d'une personne célibataire, accentuent les risques de pauvreté et fragilisent la cohésion sociale", a averti le ministère du Travail.
Souvent vanté à l'étranger pour sa souplesse et le faible taux de chômage qui en découle, le marché du travail allemand est au contraire de plus en plus décrié par les syndicats et certains économistes qui dénoncent la création d'une société à deux vitesses. Entre 2006 et 2010, la proportion des travailleurs pauvres en Allemagne a poursuivi sa tendance à la hausse, grimpant à plus de 20% dans les entreprises de plus de dix employés, selon l'Office fédéral des statistiques Destatis. L'absence de salaire minimum et la multiplication des emplois précaires et des "mini-jobs" très mal payés rendent fragile la situation financière de beaucoup.
Et les difficultés ne touchent pas uniquement les salariés mais aussi chaque jour davantage les retraités, victimes collatérales d'un marché du travail peu protecteur. "Bien que vous ayez cotisé 35, 40 ou 45 ans, bien que vous ayez un métier qualifié et bien que vous ayez un salaire régulier, vous n'obtiendrez pas une retraite supérieure au minimum vital", a prévenu récemment la ministre du Travail conservatrice Ursula von der Leyen devant le Parlement.
Selon les chercheurs de l'institut de macroéconomie et de conjoncture de la fondation Hans-Böckler, quelqu'un qui gagne environ 2.000 euros par mois devra avoir travaillé 43,5 années en 2030 pour toucher une retraite équivalente au minimum vieillesse, soit à peine 700 euros. Sans oublier que nombre de femmes sont écartées du marché du travail dès qu'elles ont des enfants et donc ne cotisent pas suffisamment.
Mais la chancelière Angela Merkel, confrontée à une échéance électorale cruciale avec les législatives programmées à l'automne 2013, et qui ne veut pas se mettre à dos ses partenaires libéraux avec une revalorisation coûteuse des pensions de retraite, a balayé d'un revers de main le cri d'alarme de sa ministre. Pourtant, "avec les réformes des retraites et du marché du travail des dix dernières années, le danger de pauvreté chez les personnes âgées s'est accru", affirme la fondation Hans-Böckler. Le risque d'une situation à l'américaine, où nombre de retraités se trouvent contraints de faire des petits boulots peu gratifiants pour joindre les deux bouts, s'amplifie.
Déjà, l'Allemagne, pays européen qui compte le plus de personnes âgées de plus de 65 ans et une natalité parmi les plus basses, affiche plus de 761.000 seniors au travail pour compléter leur retraite, dont 118.000 de plus de 75 ans. Un nombre en hausse constante. Si l'on exclut ceux qui souhaitent travailler pour rester actifs, syndicats et partis de gauche voient dans ces chiffres un constat alarmant.
http://www.20minutes.fr/economie/100860 ... -allemands
Si la première économie européenne semble survoler sans grand problème la crise actuelle, ses riches ont même l'air d'y gagner. Le dernier rapport gouvernemental, publié mardi, le confirme : les 10% des foyers allemands les plus aisés détiennent désormais 53% des 10.000 milliards d'euros de richesses privées du pays. Ils n'en détenaient que 45% il y a dix ans. En comparaison, la moitié des foyers allemands les plus modestes se partagent un maigre 1% de ces richesses contre 4% il y a dix ans.
"Les salaires horaires, qui ne suffisent plus, même en travaillant à plein temps, à assurer la subsistance d'une personne célibataire, accentuent les risques de pauvreté et fragilisent la cohésion sociale", a averti le ministère du Travail.
Souvent vanté à l'étranger pour sa souplesse et le faible taux de chômage qui en découle, le marché du travail allemand est au contraire de plus en plus décrié par les syndicats et certains économistes qui dénoncent la création d'une société à deux vitesses. Entre 2006 et 2010, la proportion des travailleurs pauvres en Allemagne a poursuivi sa tendance à la hausse, grimpant à plus de 20% dans les entreprises de plus de dix employés, selon l'Office fédéral des statistiques Destatis. L'absence de salaire minimum et la multiplication des emplois précaires et des "mini-jobs" très mal payés rendent fragile la situation financière de beaucoup.
Et les difficultés ne touchent pas uniquement les salariés mais aussi chaque jour davantage les retraités, victimes collatérales d'un marché du travail peu protecteur. "Bien que vous ayez cotisé 35, 40 ou 45 ans, bien que vous ayez un métier qualifié et bien que vous ayez un salaire régulier, vous n'obtiendrez pas une retraite supérieure au minimum vital", a prévenu récemment la ministre du Travail conservatrice Ursula von der Leyen devant le Parlement.
Selon les chercheurs de l'institut de macroéconomie et de conjoncture de la fondation Hans-Böckler, quelqu'un qui gagne environ 2.000 euros par mois devra avoir travaillé 43,5 années en 2030 pour toucher une retraite équivalente au minimum vieillesse, soit à peine 700 euros. Sans oublier que nombre de femmes sont écartées du marché du travail dès qu'elles ont des enfants et donc ne cotisent pas suffisamment.
Mais la chancelière Angela Merkel, confrontée à une échéance électorale cruciale avec les législatives programmées à l'automne 2013, et qui ne veut pas se mettre à dos ses partenaires libéraux avec une revalorisation coûteuse des pensions de retraite, a balayé d'un revers de main le cri d'alarme de sa ministre. Pourtant, "avec les réformes des retraites et du marché du travail des dix dernières années, le danger de pauvreté chez les personnes âgées s'est accru", affirme la fondation Hans-Böckler. Le risque d'une situation à l'américaine, où nombre de retraités se trouvent contraints de faire des petits boulots peu gratifiants pour joindre les deux bouts, s'amplifie.
Déjà, l'Allemagne, pays européen qui compte le plus de personnes âgées de plus de 65 ans et une natalité parmi les plus basses, affiche plus de 761.000 seniors au travail pour compléter leur retraite, dont 118.000 de plus de 75 ans. Un nombre en hausse constante. Si l'on exclut ceux qui souhaitent travailler pour rester actifs, syndicats et partis de gauche voient dans ces chiffres un constat alarmant.
http://www.20minutes.fr/economie/100860 ... -allemands
Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...
L'Allemagne qui résiste à la crise ?
28% des entreprises allemandes comptent tailler dans leurs effectifs en 2013 :
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... -2013.html
28% des entreprises allemandes comptent tailler dans leurs effectifs en 2013 :
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... -2013.html
Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...
Bah, oui que s'imaginaient-ils ? Les 3/4 de leurs exportations se font intra-Europe :
J'aime assez le :
J'aime assez le :
Donc, s'il y a récession, ce sera forcément la faute des dettes souveraines en Europe, pas en Allemagne, hein ?Toutefois, l’institut souligne que l'Allemagne devrait réussir à éviter une récession. "Les chercheurs économiques prévoient une croissance pour 2013 de 0,75%. Avec un bémol : "La condition préalable est toutefois que la crise des dettes souveraines en Europe ne s'aggrave pas.
Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...
En un an, plus d'un million de sanctions ont été prises contre des chômeurs de longue durée indemnisés en Allemagne pour ne pas avoir respecté les contraintes de ce statut, note la presse allemande.
Nouveau record de sanctions pour les Hartz IV
L'information est à la Une de Süddeutsche Zeitung sous la photo d'Obama en Birmanie. C'est la première fois que le nombre de sanctions contre des chômeurs atteint un tel chiffre : plus d'un million en un an, selon les statistiques officielles.
Le titre du quotidien fait allusion aux chômeurs concernés par la loi dite Hartz IV, la quatrième votée lors de la réforme très libérale du marché du travail adoptée par le chancelier social-démocrate (de gauche) Gerhard Schröder en 2004. Elle est entrée en application en janvier 2005. Cette loi porte le nom de son inspirateur, Peter Hartz, qui fut directeur du personnel de Volkswagen, a dirigé la commission qui a élaboré ce projet, puis fut condamné en 2006 pour corruption.
La durée d'indemnisation normale des chômeurs a été réduite à douze mois. Au delà, les chômeurs touchent une indemnité nettement plus basse (371 euros) et doivent accepter tous les emplois proposés, y compris les travaux d'utilité publique à 1 euro de l'heure. Ceux qui refusent ou ne ne répondent pas aux convocations ont vu, précise le Süddeutsche Zeitung, leur indemnité diminuée d'en moyenne 106 euros par mois.
Selon l'administration, le nombre de personnes recevant des prestations de chômage de base (SGB II) s'élevait à 4.346.000 en octobre dernier.
http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#14751
Nouveau record de sanctions pour les Hartz IV
L'information est à la Une de Süddeutsche Zeitung sous la photo d'Obama en Birmanie. C'est la première fois que le nombre de sanctions contre des chômeurs atteint un tel chiffre : plus d'un million en un an, selon les statistiques officielles.
Le titre du quotidien fait allusion aux chômeurs concernés par la loi dite Hartz IV, la quatrième votée lors de la réforme très libérale du marché du travail adoptée par le chancelier social-démocrate (de gauche) Gerhard Schröder en 2004. Elle est entrée en application en janvier 2005. Cette loi porte le nom de son inspirateur, Peter Hartz, qui fut directeur du personnel de Volkswagen, a dirigé la commission qui a élaboré ce projet, puis fut condamné en 2006 pour corruption.
La durée d'indemnisation normale des chômeurs a été réduite à douze mois. Au delà, les chômeurs touchent une indemnité nettement plus basse (371 euros) et doivent accepter tous les emplois proposés, y compris les travaux d'utilité publique à 1 euro de l'heure. Ceux qui refusent ou ne ne répondent pas aux convocations ont vu, précise le Süddeutsche Zeitung, leur indemnité diminuée d'en moyenne 106 euros par mois.
Selon l'administration, le nombre de personnes recevant des prestations de chômage de base (SGB II) s'élevait à 4.346.000 en octobre dernier.
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