Nouveau Sarkofichier: hospitalisation d'office
Nouveau Sarkofichier: hospitalisation d'office
Un fait divers, une loi - ou un fait divers, un fichier:
Sarkozy veut créer un fichier des hospitalisations d'office
C'est vraiment un multi-récidiviste (de fichage).
Vous êtes prié de ne pas porter plaînte contre moi, monsieur le président. Merci.
Sarkozy veut créer un fichier des hospitalisations d'office
C'est vraiment un multi-récidiviste (de fichage).
Vous êtes prié de ne pas porter plaînte contre moi, monsieur le président. Merci.
Par rapport aux effectifs, comme tu dis, la psychiatrie s'est dégradée. Cela concerne aussi les infirmiers spécialisés.
Je trouve ce projet de fichier assez dangereux, une intrusion dans la vie privée. C'est la suspicion de tous les anciens malades. Ce n'est pas parce que l'on a vécu une hospitalisation d'office dans sa vie que l'on est un meutrier potentiel.
Je vois déjà débarquer des policiers frapper à la porte de toutes les personnes fichées après un meurtre. Et si la personne n'a pas d'alibi, c'est la garde à vue, et pourquoi pas plus "si affinités".
Il faudrait déjà distinguer la dépression et la psychose (schizophrène).
Et parmis les psychotiques, il y a autant d'agressifs que dans une population dite normale. Le dépressif, comme le psychotique agressif (rare) et le psychotique non agressif peut avoir eu une hospitalisation d'office.
Mais il stigmatise tous les (ex-)malades et les suspecte au premier meurtre non élucidé. C'est fou.
Je trouve ce projet de fichier assez dangereux, une intrusion dans la vie privée. C'est la suspicion de tous les anciens malades. Ce n'est pas parce que l'on a vécu une hospitalisation d'office dans sa vie que l'on est un meutrier potentiel.
Je vois déjà débarquer des policiers frapper à la porte de toutes les personnes fichées après un meurtre. Et si la personne n'a pas d'alibi, c'est la garde à vue, et pourquoi pas plus "si affinités".
Il faudrait déjà distinguer la dépression et la psychose (schizophrène).
Et parmis les psychotiques, il y a autant d'agressifs que dans une population dite normale. Le dépressif, comme le psychotique agressif (rare) et le psychotique non agressif peut avoir eu une hospitalisation d'office.
Mais il stigmatise tous les (ex-)malades et les suspecte au premier meurtre non élucidé. C'est fou.
Dernière modification par diety le 15 nov. 2008, modifié 1 fois.
Il devrait plutôt s'occuper de la schizophrénie des spéculateurs: ils veulent faire le maximum de profits et virer tous les salariés qu'ils exploitent en même temps.
A propos de réactions à l'actualité. Va-t-il demander de l'embauche de cheminots pour surveiller et maintenir en bon état les voies de chemin fer?
A propos de réactions à l'actualité. Va-t-il demander de l'embauche de cheminots pour surveiller et maintenir en bon état les voies de chemin fer?
Sarko déjà en 2006 dans sa loi sur la prévention de la délinquance avait déjà prévu le fichage des personnes ayant fait un séjour en psychiatrie...il ne renonce pas à vouloir faire des personnes ayant fait un séjour en psychiatrie des délinquants potentiels...c'est obsessionnel et idéologique! Extrêmement grave!
En france un peu moins de 1% de la population est diagnotiqué comme schizophrène, soit 600 000...et ils passent très très très rarement à l'acte...absence de soin thérapeutique, de prise en charge, le manque de moyen sont les causes réelles de ce triste fait, défaillance des pouvoirs publics...
Le souhait du chef de l'État de créer un fichier national des hospitalisations d'office provoque un tollé dans la profession. Les psychiatres dénoncent notamment l'attitude précipitée de Nicolas Sarkozy, qui avait pourtant déjà fait marche arrière sur une proposition analogue en 2007.
En france un peu moins de 1% de la population est diagnotiqué comme schizophrène, soit 600 000...et ils passent très très très rarement à l'acte...absence de soin thérapeutique, de prise en charge, le manque de moyen sont les causes réelles de ce triste fait, défaillance des pouvoirs publics...
Le souhait du chef de l'État de créer un fichier national des hospitalisations d'office provoque un tollé dans la profession. Les psychiatres dénoncent notamment l'attitude précipitée de Nicolas Sarkozy, qui avait pourtant déjà fait marche arrière sur une proposition analogue en 2007.
Trop de loi tue la loi
Du grain à moudre - émission de Brice Couturier du 11/11/2008 - France culture
(Encore disponible en streaming, format real)
"Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête qu’une oreille distraite", belle formule de Françoise Chandernagor et plus que jamais d’actualité.
Qui sait qu’aujourd’hui la moitié des lois votées sous le gouvernement Villepin ne sont toujours pas appliquées ? Et pourtant l’activité législative est frénétique. Nicolas Sarkozy impose au Parlement un rythme effréné, qui se traduit par un encombrement sans précédent de l’ordre du jour : "embouteillage à l’Assemblée" ont même titré certains journaux.
Mais la chose ne date pas d’hier, en réalité, la situation s’est considérablement dégradée depuis une quinzaine d’années. Les lois sont de plus en plus nombreuses, et de plus en plus longues. Au point de créer un état d’insécurité juridique pour les professionnels, qui comme les avocats ou les entreprises peinent à suivre l’empilement des textes, faute de cohérence générale.
Aujourd’hui, une loi adoptée peut être modifiée deux à trois fois dans l’année. Des conseillers d’Etat confient même examiner parfois des projets de loi ou d’ordonnance qui viennent modifier des projets de loi ou d’ordonnance qui ne sont pas encore publiés.
Mais à quoi tout cela rime-t-il ? Quand on se penche sur les secteurs les plus touchés par ces phénomènes d’inflation, la sécurité et l’immigration, la politique de l’emploi, le droit du travail et la fiscalité, on comprend tout de suite que le degré de sensibilité de l’opinion publique n’est pas indifférent à ces dérives. Un professeur de droit constatait sévèrement que tout sujet du 20 heures est un projet de loi potentiel.
Mais peut-on continuer encore longtemps comme cela sans provoquer la paralysie du système ? Comment expliquer surtout, alors que presque tous nos voisins ont pris la question très au sérieux, que la France continue dans cette voie, voire s’y complaise ?
Dominique Simonnot : Journaliste au Canard Enchainé
Jean Luc Warsmann : Député UMP des Ardennes
Président de la commission des lois à l'Assemblée Nationale
Nicolas Molfessis : Professeur de droit à l'Université Panthéon-Assas, directeur du laboratoire de sociologie juridique
(Encore disponible en streaming, format real)
"Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête qu’une oreille distraite", belle formule de Françoise Chandernagor et plus que jamais d’actualité.
Qui sait qu’aujourd’hui la moitié des lois votées sous le gouvernement Villepin ne sont toujours pas appliquées ? Et pourtant l’activité législative est frénétique. Nicolas Sarkozy impose au Parlement un rythme effréné, qui se traduit par un encombrement sans précédent de l’ordre du jour : "embouteillage à l’Assemblée" ont même titré certains journaux.
Mais la chose ne date pas d’hier, en réalité, la situation s’est considérablement dégradée depuis une quinzaine d’années. Les lois sont de plus en plus nombreuses, et de plus en plus longues. Au point de créer un état d’insécurité juridique pour les professionnels, qui comme les avocats ou les entreprises peinent à suivre l’empilement des textes, faute de cohérence générale.
Aujourd’hui, une loi adoptée peut être modifiée deux à trois fois dans l’année. Des conseillers d’Etat confient même examiner parfois des projets de loi ou d’ordonnance qui viennent modifier des projets de loi ou d’ordonnance qui ne sont pas encore publiés.
Mais à quoi tout cela rime-t-il ? Quand on se penche sur les secteurs les plus touchés par ces phénomènes d’inflation, la sécurité et l’immigration, la politique de l’emploi, le droit du travail et la fiscalité, on comprend tout de suite que le degré de sensibilité de l’opinion publique n’est pas indifférent à ces dérives. Un professeur de droit constatait sévèrement que tout sujet du 20 heures est un projet de loi potentiel.
Mais peut-on continuer encore longtemps comme cela sans provoquer la paralysie du système ? Comment expliquer surtout, alors que presque tous nos voisins ont pris la question très au sérieux, que la France continue dans cette voie, voire s’y complaise ?
Dominique Simonnot : Journaliste au Canard Enchainé
Jean Luc Warsmann : Député UMP des Ardennes
Président de la commission des lois à l'Assemblée Nationale
Nicolas Molfessis : Professeur de droit à l'Université Panthéon-Assas, directeur du laboratoire de sociologie juridique
Exact !
«Trop de lois tue la loi», avait déclaré Jacques Chirac en 1995. La législature 2002-2007 a pourtant été celle de l’inflation législative et des records.
• Inflation législative record depuis 2002
• Depuis 2006, une nouvelle loi sur deux est inapplicable, faute de décrets d'application
C'est grave, non ?
«Trop de lois tue la loi», avait déclaré Jacques Chirac en 1995. La législature 2002-2007 a pourtant été celle de l’inflation législative et des records.
• Inflation législative record depuis 2002
• Depuis 2006, une nouvelle loi sur deux est inapplicable, faute de décrets d'application
C'est grave, non ?
En fait, les politiques sont comme les chiens dans la rue, qui marquent leur territoire en pissant quelques gouttes par dessus la dernière miction détectée. Martin Hirsch en est un pathétique exemple avec son RSA, lâchant quelques chaudes giclettes de pipi sur le RMI de Michel Rocard... Du postérieur à la postérité, il n'y a que quelques centimètres qu'une accession au pouvoir permet de franchir inconséquemment.