Gérard Filoche dans les Infiltrés
Gérard Filoche dans les Infiltrés
A ne pas louper ce soir sur France 2. Au menu : le travail au noir.
A noter, juste avant, un téléfilm remarquable que je viens de regarder et qui traitait, pour la première fois sur une chaîne publique et en prime-time, du suicide au travail.
SEULE, de Fabrice Cazenave (qui avait déjà réalisé "De gré ou de force" sur le harcèlement moral), raconte le parcours psychologique d'une femme dont le mari, cadre sup’ qui travaille dans la même boîte qu'elle, se jette par la fenêtre de son bureau après une réunion avec la direction. Comment cette dernière fait tout pour la rendre coupable de son geste (leurs "problèmes de couple"). Comment ses collègues l'abandonnent et la fuient. Comment des syndicalistes esquivent l'affaire au nom de "l'intérêt général" (délocalisation dans l'air). Comment les administrations (Sécu, inspection du travail…) sont manipulées par la direction, ou se renvoient la balle.
Alors oui, j'ai trouvé que ça n'allait pas assez loin et que la fin était un peu bâclée. Mais j'ai retenu le passage où elle se dispute avec son père, un "vieux de la vieille" très "lutte des classes" qu'elle traite de gauchiste borné quand il l'incite à attaquer son patron : elle l'accuse de "ne pas changer alors que le monde change"; il lui répond qu'il ne change pas parce que le monde n'a, justement pas changé, et qu'au contraire il a même empiré. A méditer...
SEULE, de Fabrice Cazenave (qui avait déjà réalisé "De gré ou de force" sur le harcèlement moral), raconte le parcours psychologique d'une femme dont le mari, cadre sup’ qui travaille dans la même boîte qu'elle, se jette par la fenêtre de son bureau après une réunion avec la direction. Comment cette dernière fait tout pour la rendre coupable de son geste (leurs "problèmes de couple"). Comment ses collègues l'abandonnent et la fuient. Comment des syndicalistes esquivent l'affaire au nom de "l'intérêt général" (délocalisation dans l'air). Comment les administrations (Sécu, inspection du travail…) sont manipulées par la direction, ou se renvoient la balle.
Alors oui, j'ai trouvé que ça n'allait pas assez loin et que la fin était un peu bâclée. Mais j'ai retenu le passage où elle se dispute avec son père, un "vieux de la vieille" très "lutte des classes" qu'elle traite de gauchiste borné quand il l'incite à attaquer son patron : elle l'accuse de "ne pas changer alors que le monde change"; il lui répond qu'il ne change pas parce que le monde n'a, justement pas changé, et qu'au contraire il a même empiré. A méditer...
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romain23
Dans le film " seule" , j'ai apprécié que la realisatrice mette en scène l'attitude des collègues et soi disant amies , qui se protège , ont peur , bref font " les faux culs "
quand aux syndicalistes , comme d'hab beaucoup de blabas ( la peur des delocalisations)mais personne pour la soutenir.
En tout cas, c'est bien la première fois qu'est abordée le problème du suicide en entreprise et le harcèlement!
Décidément l'entreprise , c'est de plus en plus inhumain.
Je n'ai pas vu la toute fin des Infiltrés, car j'ai encore été deconnectée du reseau . Quelqu'un peut-il me rapporter ce que disait la sociologue a propos des très pauvres, quand cujadas a voulu appuyer sur ceux qui touchait les assedics et travaillaient au noir....
C'est son annalyse que j'aurais aime entendre! (je suis desinchronisée toutes les 2H en ce moment)
quand aux syndicalistes , comme d'hab beaucoup de blabas ( la peur des delocalisations)mais personne pour la soutenir.
En tout cas, c'est bien la première fois qu'est abordée le problème du suicide en entreprise et le harcèlement!
Décidément l'entreprise , c'est de plus en plus inhumain.
Je n'ai pas vu la toute fin des Infiltrés, car j'ai encore été deconnectée du reseau . Quelqu'un peut-il me rapporter ce que disait la sociologue a propos des très pauvres, quand cujadas a voulu appuyer sur ceux qui touchait les assedics et travaillaient au noir....
C'est son annalyse que j'aurais aime entendre! (je suis desinchronisée toutes les 2H en ce moment)
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Invité
je crois bien que j'ai déjà vu ce téléfilm il y un an ou deux. ce doit être une rediffusion, mais je n'ai pas de programme papier pour voir.
Je n'ai pas suivi non plus jusqu'au bout, j'ai laissé lorsque la sociologue a pris la place de Mr Pascal CHERKI adjoint au maire de paris chargé vie scolaire, fatigue et sommeil appelant déjà depuis un moment.
J'ai été un peu pertubé car il se trouve que je connaissais monsieur cherki, qui en fait a été mon employeur quand j'étais en cdi, d'ailleurs seul cdi je j'ai eu. Il était alors Maître pascal cherki avocat avec deux autres associés pacale Lalere, et Me MATHIEU, dans le 5ème à Paris, enfin j'ai eu un peu de mal à me concentrer sur les dialogues des uns et des autres du coup, les souvenirs remontant à la surface, j'ai travaillé durant un an chez eux avant de donner ma démission. J'en garde un bon souvenir, mais j'étais naive et ne connaissait pas mes droits, je regrette amerement mon geste de l'époque, surtout qu'après je me suis retrouvée en province et les difficultées commançaient jamais je n'aurais pensée à cette époque finir chomeur longue durée. Enfin c'est là que j'ai eu ma plus grande expérience, donc forcément ça remue un peu.
Je n'ai pas suivi non plus jusqu'au bout, j'ai laissé lorsque la sociologue a pris la place de Mr Pascal CHERKI adjoint au maire de paris chargé vie scolaire, fatigue et sommeil appelant déjà depuis un moment.
J'ai été un peu pertubé car il se trouve que je connaissais monsieur cherki, qui en fait a été mon employeur quand j'étais en cdi, d'ailleurs seul cdi je j'ai eu. Il était alors Maître pascal cherki avocat avec deux autres associés pacale Lalere, et Me MATHIEU, dans le 5ème à Paris, enfin j'ai eu un peu de mal à me concentrer sur les dialogues des uns et des autres du coup, les souvenirs remontant à la surface, j'ai travaillé durant un an chez eux avant de donner ma démission. J'en garde un bon souvenir, mais j'étais naive et ne connaissait pas mes droits, je regrette amerement mon geste de l'époque, surtout qu'après je me suis retrouvée en province et les difficultées commançaient jamais je n'aurais pensée à cette époque finir chomeur longue durée. Enfin c'est là que j'ai eu ma plus grande expérience, donc forcément ça remue un peu.