Chômage technique chez Renault
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Renault confirme l'arrêt temporaire de la production de plusieurs usines
Renault a décidé d'arrêter la production de plusieurs de ses usines pendant une à deux semaines en France et pour quelques journées dans certains sites à l'étranger, a déclaré vendredi à l'AFP une porte-parole du constructeur automobile.
"Nous sommes dans une période où incontestablement, les marchés sont en train de s'effondrer, et pour éviter d'avoir une trop forte dégradation de la situation d'entreprise, il faut piloter de manière extrêmement serrée les stocks, donc bien évidemment il faut organiser une baisse de la production", a dit cette porte-parole.
"Il s'agit de fermetures temporaires, on est traditionnellement sur une période de congés et on a toujours, quand on a des besoins d'adaptation de la production, une prédilection pour placer à cette période-là les journées non travaillées", a-t-elle aussi précisé.
Les usines de Flins (Yvelines) et de Douai (Nord) seront fermées "la semaine prochaine et la suivante", jusqu'au 12 novembre, tandis que la ligne produisant les Espace - Vel Satis à Sandouville (Seine-Maritime), les usines de Maubeuge, de Batilly (Lorraine), et de Dieppe (Seine-Maritime) le seront uniquement "la semaine prochaine", a-t-elle détaillé.
A l'étranger, la production sera arrêtée entre un et quatre jours sur les sites de Bursa (Turquie), de Moscou (Russie) et de Novo Mesto (Slovénie).
Renault confirme l'arrêt temporaire de la production de plusieurs usines
Renault a décidé d'arrêter la production de plusieurs de ses usines pendant une à deux semaines en France et pour quelques journées dans certains sites à l'étranger, a déclaré vendredi à l'AFP une porte-parole du constructeur automobile.
"Nous sommes dans une période où incontestablement, les marchés sont en train de s'effondrer, et pour éviter d'avoir une trop forte dégradation de la situation d'entreprise, il faut piloter de manière extrêmement serrée les stocks, donc bien évidemment il faut organiser une baisse de la production", a dit cette porte-parole.
"Il s'agit de fermetures temporaires, on est traditionnellement sur une période de congés et on a toujours, quand on a des besoins d'adaptation de la production, une prédilection pour placer à cette période-là les journées non travaillées", a-t-elle aussi précisé.
Les usines de Flins (Yvelines) et de Douai (Nord) seront fermées "la semaine prochaine et la suivante", jusqu'au 12 novembre, tandis que la ligne produisant les Espace - Vel Satis à Sandouville (Seine-Maritime), les usines de Maubeuge, de Batilly (Lorraine), et de Dieppe (Seine-Maritime) le seront uniquement "la semaine prochaine", a-t-elle détaillé.
A l'étranger, la production sera arrêtée entre un et quatre jours sur les sites de Bursa (Turquie), de Moscou (Russie) et de Novo Mesto (Slovénie).
Chez PSA aussi
Face à la chute de ses ventes, PSA va "massivement" réduire sa production
Le groupe automobile PSA Peugeot Citroën a annoncé vendredi des "réductions massives de production" au quatrième trimestre dans le cadre d'un "plan d'action exceptionnel" pour faire face à la chute des marchés automobiles.
Le constructeur a revu à la baisse ses prévisions de ventes mondiales sur l'année 2008, qui devrait accuser une baisse d'environ 3,5%, alors qu'il espérait une hausse de quelque 5%, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Dans un contexte de "très forte détérioration de l'environnement économique au second semestre 2008", PSA prévoit "un très fort recul du marché automobile de l'Europe occidentale de l'ordre de 17% au quatrième trimestre et de 8% sur l'ensemble de l'année".
Il attend également "un ralentissement de la croissance dans ses zones de développement prioritaire dans les pays émergents avec une hausse annuelle autour de 10%".
Pour faire face à cette détérioration du marché, PSA a décidé "des mesures exceptionnelles pour réduire la production" et "concentrera au quatrième trimestre l'ensemble des baisses de production de l'année 2008 par rapport à 20007". Le plan d'action comprend également une "poursuite de l'augmentation, des prix".
"La solidité et l'importance des ressources financières du groupe sont des atouts majeurs dans la crise financière actuelle", a estimé le patron de PSA, Christian Streiff, cité dans le communiqué.
Le groupe automobile PSA Peugeot Citroën a annoncé vendredi des "réductions massives de production" au quatrième trimestre dans le cadre d'un "plan d'action exceptionnel" pour faire face à la chute des marchés automobiles.
Le constructeur a revu à la baisse ses prévisions de ventes mondiales sur l'année 2008, qui devrait accuser une baisse d'environ 3,5%, alors qu'il espérait une hausse de quelque 5%, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Dans un contexte de "très forte détérioration de l'environnement économique au second semestre 2008", PSA prévoit "un très fort recul du marché automobile de l'Europe occidentale de l'ordre de 17% au quatrième trimestre et de 8% sur l'ensemble de l'année".
Il attend également "un ralentissement de la croissance dans ses zones de développement prioritaire dans les pays émergents avec une hausse annuelle autour de 10%".
Pour faire face à cette détérioration du marché, PSA a décidé "des mesures exceptionnelles pour réduire la production" et "concentrera au quatrième trimestre l'ensemble des baisses de production de l'année 2008 par rapport à 20007". Le plan d'action comprend également une "poursuite de l'augmentation, des prix".
"La solidité et l'importance des ressources financières du groupe sont des atouts majeurs dans la crise financière actuelle", a estimé le patron de PSA, Christian Streiff, cité dans le communiqué.
Et tant qu'on y est... Chrysler aussi
Le constructeur automobile Chrysler supprime 1.825 postes
Le constructeur automobile américain Chrysler a annoncé jeudi qu'il allait fermer plus rapidement que prévu une usine dans le Delaware (nord-est) et réduire les effectifs d'une autre usine américaine d'assemblage, éliminant 1.800 emplois d'ici la fin de l'année.
"En réponse au ralentissement continu de l'économie mondiale et à la contraction du marché automobile, ainsi qu'à l'évolution du marché vers des véhicules plus petits, Chrysler annonce l'élimination d'une équipe dans son usine de montage de Toledo (Ohio, nord) et l'avancement de la fermeture de l'usine de Newark (Delaware)", selon un communiqué du groupe.
La réduction d'effectifs du site de Toledo porte sur 825 emplois, sur 2.100 employés au total, et la fermeture du site de Newark, qui fabrique des véhicules 4x4 de type Dodge Durango et Chrysler Aspen, affectera environ 1.000 emplois. Ces deux décisions seront effectives au 31 décembre.
Le constructeur, qui appartient au fonds Cerberus, se débat dans un marché automobile en chute libre où ses gros modèles ne correspondent plus à la demande. Il a perdu 1,9 milliards de dollars en 2007 et ses ventes ont reculé de 33% en septembre.
Objet de spéculations de plus en plus fortes sur un rapprochement avec un constructeur concurrent, Chrysler comptait à fin septembre quelque 66.000 employés.
Le constructeur automobile américain Chrysler a annoncé jeudi qu'il allait fermer plus rapidement que prévu une usine dans le Delaware (nord-est) et réduire les effectifs d'une autre usine américaine d'assemblage, éliminant 1.800 emplois d'ici la fin de l'année.
"En réponse au ralentissement continu de l'économie mondiale et à la contraction du marché automobile, ainsi qu'à l'évolution du marché vers des véhicules plus petits, Chrysler annonce l'élimination d'une équipe dans son usine de montage de Toledo (Ohio, nord) et l'avancement de la fermeture de l'usine de Newark (Delaware)", selon un communiqué du groupe.
La réduction d'effectifs du site de Toledo porte sur 825 emplois, sur 2.100 employés au total, et la fermeture du site de Newark, qui fabrique des véhicules 4x4 de type Dodge Durango et Chrysler Aspen, affectera environ 1.000 emplois. Ces deux décisions seront effectives au 31 décembre.
Le constructeur, qui appartient au fonds Cerberus, se débat dans un marché automobile en chute libre où ses gros modèles ne correspondent plus à la demande. Il a perdu 1,9 milliards de dollars en 2007 et ses ventes ont reculé de 33% en septembre.
Objet de spéculations de plus en plus fortes sur un rapprochement avec un constructeur concurrent, Chrysler comptait à fin septembre quelque 66.000 employés.
N'oublions pas General Motors
General Motors annonce des licenciements secs pour faire face à ses difficultés
Le constructeur automobile américain General Motors a annoncé jeudi qu'il allait devoir recourir à des licenciements secs, sans en chiffrer l'ampleur, pour faire face à ses difficultés financières, car son programme de départs volontaires ne suffit plus.
Citant un marché automobile "dégradé" et "des perspectives très préoccupantes" pour l'économie mondiale, la direction de GM "est en train de prendre des mesures au niveau mondial pour répondre à notre besoin croissant de conserver nos liquidités", peut-on lire dans une lettre de la direction aux salariés, postée sur le site du quotidien Wall Street Journal.
Alors que l'actuel guichet départs a reçu plus de candidatures qu'escompté aux Etats-Unis, le constructeur de Detroit a "besoin de réduire (sa) force de travail bien plus que prévu", ajoutent les signataires de ce courrier, le PDG Rick Wagoner et le directeur financier Fritz Henderson.
"Dans cette perspective, nous pensons procéder à des licenciements secs, à partir de la fin 2008 et du début 2009", a indiqué la direction, qui entend également "apporter des changements supplémentaires" aux prestations salariales de ses employés, notamment en suspendant le plan d'épargne salariale.
"Nous regrettons de devoir prendre ces décisions, mais elles sont nécessaires au vu de l'environnement de marché", se sont défendus le PDG et le directeur financier.
Contacté par l'AFP, GM n'était pas joignable pour commenter ces annonces, qui surviennent à un moment où la communauté financière se montre de plus en plus inquiète des marges de manoeuvre financières du premier constructeur automobile américain.
Début octobre, l'agence de notation Standard and Poor's a diagnostiqué que GM pourrait avoir un sérieux problème de trésorerie dès l'an prochain.
General Motors a accumulé plus de 66 milliards de dollars de pertes depuis 2005
Le constructeur automobile américain General Motors a annoncé jeudi qu'il allait devoir recourir à des licenciements secs, sans en chiffrer l'ampleur, pour faire face à ses difficultés financières, car son programme de départs volontaires ne suffit plus.
Citant un marché automobile "dégradé" et "des perspectives très préoccupantes" pour l'économie mondiale, la direction de GM "est en train de prendre des mesures au niveau mondial pour répondre à notre besoin croissant de conserver nos liquidités", peut-on lire dans une lettre de la direction aux salariés, postée sur le site du quotidien Wall Street Journal.
Alors que l'actuel guichet départs a reçu plus de candidatures qu'escompté aux Etats-Unis, le constructeur de Detroit a "besoin de réduire (sa) force de travail bien plus que prévu", ajoutent les signataires de ce courrier, le PDG Rick Wagoner et le directeur financier Fritz Henderson.
"Dans cette perspective, nous pensons procéder à des licenciements secs, à partir de la fin 2008 et du début 2009", a indiqué la direction, qui entend également "apporter des changements supplémentaires" aux prestations salariales de ses employés, notamment en suspendant le plan d'épargne salariale.
"Nous regrettons de devoir prendre ces décisions, mais elles sont nécessaires au vu de l'environnement de marché", se sont défendus le PDG et le directeur financier.
Contacté par l'AFP, GM n'était pas joignable pour commenter ces annonces, qui surviennent à un moment où la communauté financière se montre de plus en plus inquiète des marges de manoeuvre financières du premier constructeur automobile américain.
Début octobre, l'agence de notation Standard and Poor's a diagnostiqué que GM pourrait avoir un sérieux problème de trésorerie dès l'an prochain.
General Motors a accumulé plus de 66 milliards de dollars de pertes depuis 2005