La rentrée du conseiller ANPE révolté
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mabulle
"C'est bizarre mais quand je lis mabulle et libegafra j'ai pas l'impression de ne pas être sur la même planète. Certes mon employeur n'est pas parfait... mais a chaque réception d'un demandeur d'emploi je ne suis pas su un mode 'contrôle' et cela ne pose aucun problèmes à ma hiérarchie..."
je crois surtout que nous n'avons pas le meme rapport à notre employeur, pas le meme regard non plus.
je te rassure, je ne saisis que le strict minimum dans les dossiers des de, je réalise la majorité de mon suivi mensuel par mail, je ne convoque que ceux qui le veulent, et tous mes objectifs sont atteins, sauf les prestas, sauf les offres sans mer, sauf les visites d'entreprises, etc...
en fait, je m'en fous des objectifs et ma dale le sais.
je sais que mon employeur n'est pas parfait. il est surtout de moins en moins au service des demandeurs d'emploi, et de plus en plus au service du "marché de l'emploi".
c'est ce constat qui me fait déprimer, et c'est contre ce constat que je milite.
je crois surtout que nous n'avons pas le meme rapport à notre employeur, pas le meme regard non plus.
je te rassure, je ne saisis que le strict minimum dans les dossiers des de, je réalise la majorité de mon suivi mensuel par mail, je ne convoque que ceux qui le veulent, et tous mes objectifs sont atteins, sauf les prestas, sauf les offres sans mer, sauf les visites d'entreprises, etc...
en fait, je m'en fous des objectifs et ma dale le sais.
je sais que mon employeur n'est pas parfait. il est surtout de moins en moins au service des demandeurs d'emploi, et de plus en plus au service du "marché de l'emploi".
c'est ce constat qui me fait déprimer, et c'est contre ce constat que je milite.
RAS LE BOL !!!
Bonsoir à toutes et à tous,
Mon post précédent sur ce sujet (10/09) traitait de ma tentative de "booster" le suivi dont je suis censé bénéficier, compte tenu d'un problème professionnel important (contrat aidé) et d'une précarité financière très aggravée par celui-ci...
Aujourd'hui j'ai eu un entretien consternant avec deux des protagonistes supposés accompagner ma réinsertion. L'une directrice adjointe d'une "Maison de la solidarité" dans la périphérie de Poitiers et son acolyte le premier "conseiller ANPE détaché Conseil Général de la Vienne" pour la réinsertion des RMIstes qui était l'interlocuteur de mon premier Contrat d'avenir. Et voici ce qu'en 2 heures de temps j'ai appris, découvert, subis :
L'entretien a démarré par la restitution d'une "psychothérapie" du conseiller ANPE - Conseil Général qui m'apprend que lors d'une réunion entre eux (mon référent RSA, l'assistante sociale, la directrice adjointe et lui, sans le conseiller ANPE - CG qui est supposé suivre mon dossier actuel de CAV) il a découvert que le fait que nous nous connaissions en dehors de la structure il ne se limitait pas au professionnel et que cela nuisait...à la structure. En effet, nous faisions partie d'une même association de parents d'élèves il y a trois ans. Stupéfait par ces confidences thérapeutiques je l'ai été encore plus lorsqu'il s'est lancé sur une analyse des plus "fumeuses" sur ma culpabilité en cela. S'en est suivi un descriptif sur sa considération de mon profil....psychologique (eh oui !) que je simplifierai par sa conclusion : "Si tu es dans cette situation c'est parce que tu es un ...donquichotte !"
Ensuite ce fut le tour de la directrice adjointe. Elle a mis en avant sa qualité "d'assistante sociale" comme formation pour me répondre qu'à ma demande d'accompagnement il fallait que je contacte :
Mme X (le référent RSA) pour l'insertion professionnelle ;
Mme Y (l'assistante sociale) pour les difficultés sociales.
Et concernant un problème de dysfonctionnement du RSA dans le cas d'arrêt maladie (que j'ai abordé sur un autre post sur Actuchomage) dont il m'avait été dit par la CAF de Poitiers que c'était lié à mon profil social, elle m'apprend tout simplement (sic !) que cela est dû aux textes de loi du RSA expérimenté et donc cela concerne tous les bénéficiaires du RSA !!!
J'ai été stoïque presque jusqu'à la fin... Face à ma remarque qu'aucune information reçue ce jour ne méritait d'attendre 2 mois et qu'un courrier ou mail dans la semaine qui a suivi mon appel à réunion collective m'aurait bien avancé dans mes démarches pour m'en sortir, la directrice adjointe n'a pu s'empêcher de "jouer le rôle" que nous rencontrons souvent, celui de celle qui veut avoir le dernier mot et ne supporte pas une relation "égal/égal". Manque d'humilité évident. Vous auriez vu les yeux noirs de l'agent ANPE/CG dixit le copain (je ne peux parler d'amitié) lorsque sereinement j'ai expliqué à sa directrice adjointe que leur jeu de rôle administratif interne ne faisait pas le poids avec la nécessité pragmatique d'actions concrètes pour accompagner mon cas.
En résumé, tous cela n'est pas pour déverser ma situation personnelle mais pour dénoncer les conséquences d'une trop grande flopée d'intervenants autour de l'insertion professionnelle. Je suis convaincu que bon nombre de maillons sont inutiles, voire nuisibles aux précaires et demandeurs d'emploi.
Il est une idée reçue de dire que "mettre un policier à la circulation d'un carrefour, c'est provoquer très vite un embouteillage" ; je pense que là où il y a une "assistante sociale" ou un "chefaillon emploi" c'est la complication du dossier assuré.
Plus grave, le RSA semble profiler son bénéficiaire comme une personne qui n'a pas le droit d'être malade, ni en arrêt maladie. Arbeit ! Arbeit ! Normal c'est un énarque qui l'a pondu et qui ne connait de la pauvreté que la direction d'emmaüs...sans avoir, à l'image de Sœur Emmanuelle, mit les mains dans le cambouis.
Au risque de paraitre prétentieux, j'affirme que le demandeur d'emploi n'a besoin que d'une seule personne pour l'accompagner dans son insertion !
Bonne continuation à chacun(e) ! Je retourne agir au sein d'APNEE la seule structure qui est à mes yeux digne d'intérêt !
Vincent
http://www.inter-emploi.net
Mon post précédent sur ce sujet (10/09) traitait de ma tentative de "booster" le suivi dont je suis censé bénéficier, compte tenu d'un problème professionnel important (contrat aidé) et d'une précarité financière très aggravée par celui-ci...
Aujourd'hui j'ai eu un entretien consternant avec deux des protagonistes supposés accompagner ma réinsertion. L'une directrice adjointe d'une "Maison de la solidarité" dans la périphérie de Poitiers et son acolyte le premier "conseiller ANPE détaché Conseil Général de la Vienne" pour la réinsertion des RMIstes qui était l'interlocuteur de mon premier Contrat d'avenir. Et voici ce qu'en 2 heures de temps j'ai appris, découvert, subis :
L'entretien a démarré par la restitution d'une "psychothérapie" du conseiller ANPE - Conseil Général qui m'apprend que lors d'une réunion entre eux (mon référent RSA, l'assistante sociale, la directrice adjointe et lui, sans le conseiller ANPE - CG qui est supposé suivre mon dossier actuel de CAV) il a découvert que le fait que nous nous connaissions en dehors de la structure il ne se limitait pas au professionnel et que cela nuisait...à la structure. En effet, nous faisions partie d'une même association de parents d'élèves il y a trois ans. Stupéfait par ces confidences thérapeutiques je l'ai été encore plus lorsqu'il s'est lancé sur une analyse des plus "fumeuses" sur ma culpabilité en cela. S'en est suivi un descriptif sur sa considération de mon profil....psychologique (eh oui !) que je simplifierai par sa conclusion : "Si tu es dans cette situation c'est parce que tu es un ...donquichotte !"
Ensuite ce fut le tour de la directrice adjointe. Elle a mis en avant sa qualité "d'assistante sociale" comme formation pour me répondre qu'à ma demande d'accompagnement il fallait que je contacte :
Mme X (le référent RSA) pour l'insertion professionnelle ;
Mme Y (l'assistante sociale) pour les difficultés sociales.
Et concernant un problème de dysfonctionnement du RSA dans le cas d'arrêt maladie (que j'ai abordé sur un autre post sur Actuchomage) dont il m'avait été dit par la CAF de Poitiers que c'était lié à mon profil social, elle m'apprend tout simplement (sic !) que cela est dû aux textes de loi du RSA expérimenté et donc cela concerne tous les bénéficiaires du RSA !!!
J'ai été stoïque presque jusqu'à la fin... Face à ma remarque qu'aucune information reçue ce jour ne méritait d'attendre 2 mois et qu'un courrier ou mail dans la semaine qui a suivi mon appel à réunion collective m'aurait bien avancé dans mes démarches pour m'en sortir, la directrice adjointe n'a pu s'empêcher de "jouer le rôle" que nous rencontrons souvent, celui de celle qui veut avoir le dernier mot et ne supporte pas une relation "égal/égal". Manque d'humilité évident. Vous auriez vu les yeux noirs de l'agent ANPE/CG dixit le copain (je ne peux parler d'amitié) lorsque sereinement j'ai expliqué à sa directrice adjointe que leur jeu de rôle administratif interne ne faisait pas le poids avec la nécessité pragmatique d'actions concrètes pour accompagner mon cas.
En résumé, tous cela n'est pas pour déverser ma situation personnelle mais pour dénoncer les conséquences d'une trop grande flopée d'intervenants autour de l'insertion professionnelle. Je suis convaincu que bon nombre de maillons sont inutiles, voire nuisibles aux précaires et demandeurs d'emploi.
Il est une idée reçue de dire que "mettre un policier à la circulation d'un carrefour, c'est provoquer très vite un embouteillage" ; je pense que là où il y a une "assistante sociale" ou un "chefaillon emploi" c'est la complication du dossier assuré.
Plus grave, le RSA semble profiler son bénéficiaire comme une personne qui n'a pas le droit d'être malade, ni en arrêt maladie. Arbeit ! Arbeit ! Normal c'est un énarque qui l'a pondu et qui ne connait de la pauvreté que la direction d'emmaüs...sans avoir, à l'image de Sœur Emmanuelle, mit les mains dans le cambouis.
Au risque de paraitre prétentieux, j'affirme que le demandeur d'emploi n'a besoin que d'une seule personne pour l'accompagner dans son insertion !
Bonne continuation à chacun(e) ! Je retourne agir au sein d'APNEE la seule structure qui est à mes yeux digne d'intérêt !
Vincent
http://www.inter-emploi.net
Sois plus clair, Mentor !
A la relecture de mon post d'hier soir, je me trouve un peu long et pas concis. La seule excuse que j'avancerais est le temps perdu à écouter des "fonctionnaires" (au sens de "faisant fonction de") ainsi que la colère face au constat d'inutilité de leurs fonctions.Donc en synthèse :
J'ai sollicité une réunion avec tous mes "conseillers RMI + RSA + CAV" ainsi que l'assistante sociale pour examiner ma situation précaire ainsi que mes perspectives d'insertion professionnelle.
=> Ils se réunissent...sans moi et pour faire une psychothérapie de l'un d'entre eux. Seul lien avec mon dossier, ils s'épanchent sur mon profil avec une analyse remplie de lieux communs (comme "dernier poste salarié en CDI il y a 10 ans = difficulté d'insertion croissante"...).
J'ai posé une demande précise de "neutralisation d'I.J." (il y a plus d'un mois) suite à un arrêt maladie provoquant la réduction des 2/3 du RSA, sur conseil de la CAF.
=> Ils attendent un entretien occasionnel pour m'annoncer que non seulement ce n'est pas un "cas particulier" mais que le RSA pénalisent gravement tous les bénéficiaires du RSA en arrêt maladie. Un réponse courrier m'aurait permis de savoir plus tôt que, selon eux, la CAF m'a donné des informations erronées et que le RSA n'est pas une mesure sociale.
Ils m'indiquent deux personnes censées centraliser l'une mes questions et actions pour l'insertion professionnelle et l'autre mes problèmes de précarité et sociaux.
=> Sauf que cela pouvait aussi être mentionné par courrier dans la semaine qui a suivi ma demande. D'autre part, quid des trois mails et coups de fil pour demande de rendez-vous avec la personne désignée pour l'insertion professionnelle (référent RSA)...restés sans réponses ?
Moralité et généralisation : Pour Poitiers et la Vienne (86) les demandeurs d'emploi ont un handicap de plus s'ils sont bénéficiaires du RMI, de l'API et toutes autres mesures sociales...les "Maison de solidarité" et toutes personnes supposées les accompagner dans l'insertion professionnelle !
Vincent
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Invité
Re: Sois plus clair, Mentor !
bon j'ai appris plein ... et suis désolée pour toi Mentor franchement ils ne méritent pas ta colère, zen pense à toi, leurs attaques ne te vise pas c'est leur incapacité qui les dirigent et les rends malades certains au lieu de reconnaître leur boulot abjecte se défoulent et se déculpabilisent sur toi ou sur nous enfin ils plus facile de dire que les pauvres sont responsables de leur propre sort, que de reconnaître une défaillance du système qu'ils soutiennent directement par leur emploi. Peu de gens supporte d'avoir la misère sous leur yeux, que quelques personnes capables sachant un minimum être en accord avec eux mêmes déjà, ceci tous les employees anpe sociaux ne sont pas des ........ j'imagine comme on le constate ici par certains intervenant(es) qu'il faut bien se faire à la réalité et que lorsqu'on a pris le job à l'époque on avait peut être une idéologie qui ne correspond pas à celle qui est ....