Extrait d'un article du journal régional La Marseillaise:
Avec quelque deux cents fermetures d’agences France Télécom au niveau national et un plan social qui prévoit d’ici la fin de l’année la disparition de 22 000 postes, les Bouches-du-Rhône ne sont pas en reste. Une banderole est accrochée au balcon du premier étage de la boutique aubagnaise. « Non à la fermeture, oui au maintien des services de proximité »
Sur le même site, on trouve un article sur le RSA daté du 29/08/08.
Extrait:
Ce qui se trame sous l’océan libéral
Voilà ce qui nous amène à cette partie cachée de l’iceberg que nous évoquions tout à l’heure. Dans un premier temps, le RSA devait être financé par une baisse de la prime pour l’emploi. Devant la levée de bouclier, le gouvernement fait machine arrière. Enfin presque… En fait, il entend considérer le RSA comme un crédit d’impôt qui sera déduit de la PPE l’année suivante. On notera au passage que Martin Hirsch avait fixé à 3 milliards les besoins du RSA. On s’en souvient, nous, le haut commissaire aux solidarités actives avait même menacé de démissionner si le budget était moindre. Il ne sera finalement que d’1,4 milliard.
Mais surtout, et sous le couvert d’une magnanime solidarité envers les plus pauvres, le gouvernement poursuit avec acharnement ses réformes structurelles.
Si dans la partie visible de l’iceberg on a logé une mesure d’aide au retour à l’emploi pour les plus défavorisé, sous l’océan libéral retentit déjà l’explosion de toute notion stable du travail, et plus encore de contrat protégeant les salariés.