L’ANPE exige que les Rmistes soient suffisamment "volontaires" pour les inscrire
mercredi 20 août 2008 par collectif rto
Le projet de loi de création du RSA va rendre l’inscription à l’ANPE obligatoire pour avoir accès au fameux revenu de subsistance.
Martin Hirsch l’a décrété : tout le monde au boulot : les SDF, les parents sans accès à la garde d’enfants, les malades...Fini de fainéasser en invoquant des prétextes bidon, si on n’est pas mort c’est qu’on peut bosser.
En attendant, on médiatise cette inscription obligatoire, histoire de sous entendre qu’actuellement, pas mal de tire au flanc se vautrent dans l’oisiveté grassement rémunérée ( 390 euros par mois ...), mais beaucoup moins la réalité des Rmistes confrontés à l’ANPE.
Certains agents ont manifestement bien intégré la propagande en vigueur : un, le Rmiste est une larve, un boulet qui doit donc prouver sa volonté de trouver un emploi avant d’avoir le droit de s’inscrire à l’agence.
Deux, le Rmiste est une pauvre tâche inadaptée socialement qui ne connait rien à rien et à qui il s’agit de refiler l’ensemble des stages bidon actuellement proposés.
Ou comment un informaticien, après s’être battu comme un chien pour obtenir d’être inscrit comme demandeur d’emploi se voit imposer une formation "Comment utiliser Internet"....
Au delà des problèmes de courrier, l’ANPE de Colomiers dont je dépend refuse parfois tout simplement l’inscription sur les listes des demandeurs d’emploi. C’est ce qu’il m’est personnellement arrivé à deux reprises, le conseiller considérant que je n’était pas assez "volontaire". Pire même, au premier rendez-vous je me fais pratiquement insulter par une employée considérant qu’elle n’est pas là pour remplir des statistiques. En effet, j’ai déjà un emploi en vue, mais il me faut être sur les listes de demandeurs d’emploi pour pouvoir y prétendre. Ce procédé en soi est absurde, quoi qu’il permette de gonfler les statistiques. Mais que de l’autre côté on me le refuse, je trouve ça incroyable.
Revolté, j’appelle le Conseil Général pour obtenir un conseil (je suis titulaire du RMI). On m’y explique que l’inscription sur les listes est de droit commun et qu’on ne peut pas me la refuser. Ah oui, et si on le fait quand même, je fais quoi moi ? Alors, l’envoi d’une lettre au Conseil Général suivra afin qu’ils signalent le problème à l’ANPE et vérifient qu’il ne se reproduira pas. A mon rendez-vous suivant, j’ai la même conseillère qui m’avait mise dehors (enfin, qui s’était mise dehors elle-même puisque je refusais de quitter le bureau sans mon inscription). Cette fois-ci, elle m’inscrira sans broncher, non seulement sur les listes, mais également à des ateliers plus inutiles les uns que les autres, comme par exemple celui "Utiliser Internet", où on apprend à naviguer sur Internet pour apprendre à remplir son "profil ANPE" (je suis programmeur web...).
Il faut savoir que mon ANPE est à 30 minutes de chez moi en voiture, et l’atelier également. J’ajoute que ne pas y participer alors qu’on nous y a inscrit, donc, de force, entraîne la radiation. Je croyais donc qu’il s’agissait d’une "vengeance" de la conseillère rappelée à l’ordre par mon intervention. Mais en fait, une fois arrivé là-bas, je me suis rendu compte de la réalité. Sur cinq personnes présentes, quatre avaient été forcées à participer à cet atelier. Et ces quatre là connaissaient déjà par coeur le site de l’ANPE ainsi que bien d’autres. Seule une femme était venue pour apprendre quelque chose. C’est la formatrice qui faisait la gueule : "Mais la participation aux ateliers est volontaire, on ne peut pas vous forcer d’y participer ni vous radier si vous n’y venez pas !". Peut-être, mais notre présence est relevée, et les conseiller ANPE ont le pouvoir de nous radier n’importe quand, pour n’importe quoi, alors autant ne pas les abreuver d’excuses...
Au final, j’ai donc perdu, environ, 10H de ma vie en multiples démarches, certainement plus de dix €uros d’essence, et tout ça pour être inscrit sur une liste qui ne me servira pas puisque, je le rappelle, j’avais déjà le boulot en attente dès le départ. Dire que je croyais naïvement que l’ANPE était là pour nous faciliter la vie et nous faire obtenir un revenu, j’ai découvert qu’ils sont parfois là aussi pour nous faire perdre du temps et de l’argent.
L’ANPE exige que les Rmistes soient suffisamment...
L’ANPE exige que les Rmistes soient suffisamment...
L'inscription à l'anpe n'est pas un droit automatique cela implique un certains nombre de choses qui sont:Revolté, j’appelle le Conseil Général pour obtenir un conseil (je suis titulaire du RMI). On m’y explique que l’inscription sur les listes est de droit commun et qu’on ne peut pas me la refuser.
- la recherche d’un emploi,
- la disponibilité,
- l’aptitude au travail,
- pour les étrangers, la régularité de leur situation.
Il m'arrive régulièrement de refuser d'inscrire des personnes parce qu'elles ne rentrent pas dans ces cases (je parle de critères objectifs pas de "volontariat"...)
De même il m'arrive régulièrement de ne pas inscrire des personnes ou de mettre fin à des inscriptions parce que à un moment ou un autre moi avec le demandeur d'emploi nous faisons tous les 2 le constat que l'ANPE n'est pas la solution du moment... et qu'il y a autre chose à régler/gérer, etc.. !
Je déteste les AS qui envoie des personnes s'inscrire uniquement pour que l'assedic leur délivre un refus de prise en charge afin de remplir un dossier d'attribution du RMI.
De même je déteste les assistantes sociales qui envoient s'inscrire à l'anpe une personne dont elle savent que les freins sont tels que la problématique emploi n'est pas à l'ordre du jour.
A.
Bonjour,
Je déteste les AS qui envoie des personnes s'inscrire .../... afin de remplir un dossier d'attribution du RMI.
Hélas Antoine,
c'est la procédure qui veut cela.
Pour une demande de Rmi il faut un rejet de l'Assedic et pour avoir un rejet de l'Assedic, il faut s'inscrire à l'Anpe.
Au moins une fois est nécessaire.
Mais je vous rejoins sur :
les assistantes sociales qui envoient s'inscrire à l'anpe une personne dont elle savent que les freins sont tels que la problématique emploi n'est pas à l'ordre du jour.
Le pire c'est qu'elles trouvent "positif" d'envoyer un mec au casse-pipe garanti.
Le plus grave c'est quand le mec (ce con),
il y a cru. (d'puis 2 ans qu'y est tout seul dans sa merde).
Bref,
s'il faut la formalité, il faut la formalité,
mais pas besoin de la planquer sous un simulacre
de chercheur motivé.
Je déteste les AS qui envoie des personnes s'inscrire .../... afin de remplir un dossier d'attribution du RMI.
Hélas Antoine,
c'est la procédure qui veut cela.
Pour une demande de Rmi il faut un rejet de l'Assedic et pour avoir un rejet de l'Assedic, il faut s'inscrire à l'Anpe.
Au moins une fois est nécessaire.
Mais je vous rejoins sur :
les assistantes sociales qui envoient s'inscrire à l'anpe une personne dont elle savent que les freins sont tels que la problématique emploi n'est pas à l'ordre du jour.
Le pire c'est qu'elles trouvent "positif" d'envoyer un mec au casse-pipe garanti.
Le plus grave c'est quand le mec (ce con),
il y a cru. (d'puis 2 ans qu'y est tout seul dans sa merde).
Bref,
s'il faut la formalité, il faut la formalité,
mais pas besoin de la planquer sous un simulacre
de chercheur motivé.
je sais mais je trouve cela... con...St-Dumortier a écrit :Bonjour,
Je déteste les AS qui envoie des personnes s'inscrire .../... afin de remplir un dossier d'attribution du RMI.
Hélas Antoine,
c'est la procédure qui veut cela.
Pour une demande de Rmi il faut un rejet de l'Assedic et pour avoir un rejet de l'Assedic, il faut s'inscrire à l'Anpe.
Au moins une fois est nécessaire.
A.
Bah bientot il n'y aura meme plus de RMI : une obligation de travailler pour le salaire du RMI ou une allocation d'inaptitude au travail.
Nous aurons des toilettes publique plus nombreuses et plus propres parce que des mal payés seront obligé de les faires, peu importe leur capacité intellectuel ou leur profil. Nous aurons une milice ubaine, sans arme mais en uniforme payée pour cafter ce qui se passe dans les rues et disputer les jeunes qui traversent les rue au piéton rouge. Peut etre des gens payés pour sourir et souhaiter une bonne journée à l'entrée des squares et autres parks publics, ou pour encourager au sport.
D'autre emplois peuvent surgir qui, comme en Allemegne, menaceront de véritables salariés.
Nous aurons des toilettes publique plus nombreuses et plus propres parce que des mal payés seront obligé de les faires, peu importe leur capacité intellectuel ou leur profil. Nous aurons une milice ubaine, sans arme mais en uniforme payée pour cafter ce qui se passe dans les rues et disputer les jeunes qui traversent les rue au piéton rouge. Peut etre des gens payés pour sourir et souhaiter une bonne journée à l'entrée des squares et autres parks publics, ou pour encourager au sport.
D'autre emplois peuvent surgir qui, comme en Allemegne, menaceront de véritables salariés.