Législatives

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Modérateurs : superuser, Yves

Blèriot

Re: Législatives

Message par Blèriot »

On passe de 107 à 108 femmes...

La parité en 2234 ?

(Guillaume Peltier battu, ça fait plaisir)
nanard

Re: Législatives

Message par nanard »

Je viens de guetter Antenne 2 et Franz Olivier Giesberg, fidèle à lui même, a rendu mon cerveau disponible pour la suite du programme : "Fesez entrez celui-là qu'est coupable". Bonne nuit à vous.
tristesir

Re: Législatives

Message par tristesir »

J'ai fait barrage à la droite comme à chaque second tour d'élection ou presque. (j'imagine que dans mon bled le candidat de droite a du se prendre une branlée mémorable)
bebert

Re: Législatives

Message par bebert »

J'ai change mon chauffe-eau... Je ne voulais pas que ces elections soient une douche froide...
maguy

Re: Législatives

Message par maguy »

Tous les résultats circonscription par circonscription
http://www.lemonde.fr/resultats-electio ... scription/
tristesir

Re: Législatives

Message par tristesir »

Comme je m'y attendais, le candidat de droite s'est pris une branlée mémorable dans mon coin: plus de 60% pour le PS. 8)
lucho

Re: Législatives

Message par lucho »

moi j'ai toujours xb comme député :mrgreen: avec 220 voix de plus, c'est surtout dans les villages comme le mien qu'il gagne.
woerth c'est dans l'oise et à chantilly en plus
Yves
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Re: Législatives

Message par Yves »

Et une bonne Branlée UNE… pour Morano et pour Guéant (deux proches de Sarko). 

Malheureusement, Balkany (autre proche) a été réélu dans les Hauts-de-Seine, grâce à son bastion de Levallois-Perret… qui vote les yeux fermés pour son maire poursuivi (et condamné en son temps) pour prise illégale d'intérêts (la mairie rémunérait son "personnel de maison").

Pas belle la vie… des Balkany.

Mais avouons que Sarkozy a bien fait son boulot :

• Siphonner le FN qui se retrouve quand même avec 2 députés.

• Faire gagner son parti chéri, dont il était - il y a 5 ans - le leader incontesté et providentiel.

Depuis 2007, comme écrit ailleurs : Une branlée aux Municipales + Une branlée aux Européennes + Une branlée aux Sénatoriales + Une branlée aux Régionales… 

+ Une branlée aux Présidentielles + Une branlée aux Législatives… 

Ça nous fait 6 bonnes branlées en 5 ans tout ça ! :wink:

Sans compter la branlée à venir : la bataille des (petits) chefs à l'UMP, à l'automne.

Le PS en rêvait, SARKOZY L'A FAIT !

Avec panache ! :mrgreen:
maguy

Re: Législatives

Message par maguy »

Sans compter la branlée à venir : la bataille des (petits) chefs à l'UMP, à l'automne.
Faudrait qu'ils pendent le dernier avec les tripes de l'avant-dernier et qu'on n'en parle plus !
Yves
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Re: Législatives

Message par Yves »

Ah si… quand même.

Une (bonne) branlée pour Jack Lang dans les Vosges (c'est chez moi, ça). :wink:

Celle-là, il ne l'a pas volée le Jack… qui a voté la réforme (scélérate) de la Constitution de Sarkozy en 2008.

C'est grâce à Lang qu'elle a été adoptée… d'une voix lors du Congrès réuni à Versailles.

Le voici remercié par les électeurs.

Et bon débarras !

++++++++

En souvenir, voilà ce qu'on avait écrit sur Rénovation Démocratique, site défunt édité de 2005 à 2009 par notre association :

RÉFORME DE LA CONSTITUTION : NOUS ACCUSONS

Alors que la réforme de la Constitution a été adoptée à une voix près, Rénovation-démocratique accuse les élus de gauche, députés et sénateurs qui ont «voté pour», de trahison envers le Peuple.

Plusieurs élus qui se réclament de gauche, certains Radicaux et Jack Lang, ont trahi le Peuple en votant pour une réforme de la Constitution qui ne répond pas aux exigences démocratiques.

Ainsi, 40% des Français resteront non représentés ou sous représentés à l’Assemblée nationale (les électeurs de Bayrou, Besancenot, Bové, Buffet, Laguiller, Le Pen, Voynet…) par l’absence de proportionnelle aux élections législatives.

Ainsi, les députés pourront toujours cumuler les mandats et fonctions, alors que «l’interdiction du cumul des mandats est la SEULE MESURE qui corresponde aux exigences d’une démocratie parlementaire moderne», admettait le Comité de modernisation des institutions présidé par Édouard Balladur ; une recommandation – la principale – qui n’a pas été retenue dans cette réforme.

Ainsi, Nicolas Sarkozy compte, avec cette révision de la Constitution, «redonner du pouvoir» à des députés qui siègent dans l’Hémicycle à mi-temps, à tiers-temps et même pour certains, à quart-temps. Fumisterie !

Ainsi, les Citoyens ont été complètement écartés des débats autour de cette révision du texte qui organise le fonctionnement de notre Démocratie, alors qu’ils auraient pu, qu’ils auraient du l’approuver ou la rejeter par référendum.

Ainsi, cette réforme aurait donné lieu à des tractations de couloir, à des arrangements, à des promesses, à des «pressions» affirment certains, qui décrédibilisent l'ensemble de la classe politique.

Ainsi, le Peuple Souverain a été trahi par des femmes et des hommes qui se réclament de gauche, alors que la nouvelle Constitution «dessine le visage de notre démocratie pour plusieurs décennies», argumente le Premier ministre François Fillon.

Ne jugeons pas ici le fond de cette réforme que nous avons décortiquée ces derniers mois ; jugeons la trahison aux idéaux qui voudraient : Que tous les Citoyens soient équitablement représentés à l’Assemblée nationale et/ou au Sénat. Que l’interdiction du cumul des mandats soit effective pour redonner son impartialité à la fonction parlementaire. Qu’il revienne au Peuple Souverain d’approuver ou de rejeter une réforme qui engage tous les Citoyens… «pour plusieurs décennies».

Ceux qui ont voté pour cette réforme, et plus encore «ceux de gauche», viennent d’affaiblir notre Démocratie, en trahissant la souveraineté et la représentation du Peuple.

+++++++

Jack Lang était de ceux-là !
maguy

Re: Législatives

Message par maguy »

Quelques détails vus sur Médiapart sur les tombeurs

"Ils ont fait trébucher des personnalités nationales et seront logiquement suivis avec attention.

Falorni, l'homme qui a fait chuter Royal
Olivier Falorni, 1re de Charente-Maritime (La Rochelle). Le dissident socialiste (photo) a créé la sensation de la soirée en battant à plate couture Ségolène Royal, qui se voyait déjà présidente de l'Assemblée nationale avec la bénédiction de François Hollande. Il était au centre de l'attention médiatique depuis le tweet ravageur de Valérie Trierweiler, la compagne du président de la République, l'assurant de son soutien. Ce fidèle de Lionel Jospin et François Hollande, exclu du PS pour sa dissidence, siégera-t-il malgré l'affront ressenti dans le groupe socialiste ou en dehors comme l'exige Martine Aubry ? Réponse dans les prochains jours.

Dominique Potier, 5e de Meurthe-et-Moselle (Toul). Cet agriculteur et éleveur bio, père de quatre enfants, qui a fait des études de géographie et de théologie et se revendique de Pierre Mendès France et Jacques Delors, avait fait campagne contre le “système Sarkozy-Morano”. A 48 ans, le maire de Lay-Saint-Rémy remporte une victoire éclatante (55,67 %) face à l'ancienne ministre sarkozyste Nadine Morano, malgré les appels du pied de cette dernière au FN.

Hervé Feron, 2e de Meurthe-et-Moselle (Vandœuvre-lès-Nancy). Deuxième mandat pour cet éducateur spécialisé et militant associatif élu en 2007, qui l'emporte largement face à la sortante Valérie Rosso-Debord, pasionaria du sarkozysme.

Nathalie Chabanne, 2e des Pyrénées-Atlantiques (Pau-Est et Sud). Elle a fait chuter François Bayrou, élu dans la même circonscription depuis 1988. Nathalie Chabanne, investie par le PS, n'a pas voulu se retirer, malgré les appels du pied de certains ministres comme Marisol Touraine ou Pierre Moscovici. Cette inspectrice du Trésor public de 39 ans l'emporte avec 42,78 % des voix.

Sylviane Alaux, 6e des Pyrénées-Atlantiques (Biarritz-Hendaye). Après deux tentatives infructueuses, la socialiste âgée de 67 ans l'emporte au second tour face à l'ancienne ministre des affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, avec 51,62 % des voix. « MAM » était élue dans cette circonscription (la 2e des Pyrénées-Atlantiques) depuis 1986.

Valérie Rabault, 1re du Tarn-et-Garonne. Cette économiste et analyste financière de 39 ans, diplômée des Ponts et Chaussées et qui a fait toute sa carrière chez BNP Paribas, devient députée (PS) en terrassant largement la très droitière maire UMP de Montauban, Brigitte Barèges.

Laurent Baumel, 4e d'Indre-et-Loire. Ce responsable national du PS, proche de Pierre Moscovici, cadre à la Banque de France et ex-strausskahnien historique, l'emporte face à Hervé Novelli, le très libéral ancien ministre des PME de Nicolas Sarkozy. Il a coécrit Plaidoyer pour une gauche populaire, un ouvrage sur la façon dont le PS peut renouer avec les classes populaires.

Marie-Arlette Carlotti, 5e des Bouches-du-Rhône. La ministre déléguée chargée des handicapés sort le député UMP Renaud Muselier, éternel candidat à la mairie de Marseille. C'est son suppléant, le journaliste sportif Avi Assouly aux commentaires footballistiques souvent hasardeux (ci-dessous), qui va siéger à l'Assemblée nationale.


Thierry Mandon, 9e de l'Essonne (Draveil). Le maire de Ris-Orangis et vice-président du conseil général de l'Essonne, 54 ans, avait été battu en 1993 par Georges Tron, villepiniste devenu ministre de la fonction publique, qui avait dû démissionner à cause d'ennuis judiciaires liés à de troublantes séances de réflexologie plantaire. Il est mis en examen pour viols et agressions sexuelles en réunion. Thierry Mandon, proche d'Arnaud Montebourg, bat cette fois l'ancien ministre et retrouve son siège, près de vingt ans plus tard.

Pascal Popelin, 12e de Seine-Saint-Denis. Vice-président du conseil général et adjoint au maire de Livry-Gargan, ce proche de Claude Bartolone fait mordre la poussière au très sarkozyste maire du Raincy, Eric Raoult.

Eduardo Rihan Cypel, 8e de Seine-et-Marne (Torcy). Ce jeune conseiller régional d'Ile-de-France (36 ans, photo) réussit l'exploit de sortir l'ancienne porte-parole de l'UMP, Chantal Brunel, avec plus de 52,77 % des voix. Philosophe, diplômé de Sciences-Po Paris, il est arrivé du Brésil à l'âge de 10 ans. « C’est en 1998 que j’ai été naturalisé, année restée fameuse pour la France et le Brésil ! » écrit-il sur son blog. Il avait créé un collectif d'élus naturalisés en réaction au discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, violente diatribe anti-Roms. C'est un proche de Vincent Peillon.

Sébastien Pietrasanta, 2e des Hauts-de-Seine (Colombes-Sud). Le maire d'Asnières-sur-Seine, conseiller régional d'Ile-de-France et ancien de SOS-Racisme, fait tomber le député UMP sortant Manuel Aeschlimann, dans une circonscription ou l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, Rama Yade, était aussi candidate – elle a été battue au premier tour.

Jean-Marc Germain, 12e des Hauts-de-Seine (Châtillon). Proche collaborateur de Martine Aubry, vrai homme de confiance qui dirigeait jusqu'ici ses cabinets à Lille et à Solférino, il est le compagnon de la 1re adjointe PS de Paris, Anne Hidalgo. Il obtient le scalp du vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, l'UMP Philippe Pemezec après une campagne éclair, son investiture ayant été décidé peu après le second tour de la présidentielle.

Chaynesse Khirouni, 1re de Meurthe-et-Moselle (Nancy). Elle s'impose avec 52,2 % face à Laurent Hénard, figure centriste soutenue par l'UMP. Entrée en politique en 2008 lors des municipales, cette spécialiste de micro-crédit, enseignante à l'université de Lorraine de 43 ans (photo), est la fille d'un soudeur algérien arrivé en Moselle à 20 ans.

Serge Bardy, 6e du Maine-et-Loire (Angers-Mauges). Figure locale du PS, il avait été exclu pour s'être présenté en dissident contre la candidate soutenue par EELV et le PS. Il l'emporte au second tour et déloge le centriste et ancien ministre des affaires étrangères Hervé de Charette.

Corinne Narassiguin, 1re des Français de l'étranger (Etats-Unis et Canada). Ingénieur en technologies de l'information installée à New York depuis douze ans, cette Réunionnaise a battu l'ex-secrétaire d'Etat Frédéric Lefebvre, proche de Nicolas Sarkozy.

Philip Cordery, 4e des Français de l'étranger (Benelux). Le tombeur de l'ancienne secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy, Marie-Anne Montchamp, est un proche de François Hollande, ex-responsable du MJS et secrétaire général du Parti socialiste européen.

Thierry Solère, 9e des Hauts-de-Seine (Boulogne-Billancourt). Avec à peine 350 voix d'avance, le conseiller général de Boulogne-Billancourt dissident de l'UMP, Thierry Solère, 40 ans, balaie l'ex-ministre de l'intérieur Claude Guéant dans une triangulaire avec le PS.

Malek Boutih, 10e de l'Essonne (Morsang-sur-Orge). A 48 ans, l'ancien président de SOS-Racisme entre 1999 et 2003 accède enfin à un mandat national après avoir défait au premier tour François Delapierre, un lieutenant de Jean-Luc Mélenchon. En 2007, il avait été sèchement battu au premier tour après un parachutage en Charente. Cette fois, il avait été désigné de justesse candidat du PS aux législatives après une lutte fratricide contre une candidate proche de son ancien mentor politique Julien Dray.

Olivier Faure, 11e de Seine-et-Marne (Savigny-le-Temple). A 43 ans, ce très proche de Jean-Marc Ayrault (qui l'a fait entrer au cabinet à Matignon) a été conseiller de Martine Aubry entre 1997 et 2000, directeur adjoint de cabinet de François Hollande à la tête du PS entre 2000 et 2007 (il a même publié une BD sur la campagne de 2007). Depuis 2007 et une défaite aux législatives, il était secrétaire général du groupe socialiste à l'Assemblée nationale. C'est un des spécialistes des sondages d'opinion au PS.

Guillaume Bachelay, 4e de Seine-Maritime (Elbeuf). A 38 ans, le suppléant de Laurent Fabius, expert ès petites phrases auprès de Martine Aubry (c'est à lui que l'on doit le surnom « Guimauve le conquérant » pour qualifier François Hollande), avant de se mettre au service du candidat Hollande après la primaire socialiste (il a dirigé la cellule riposte du candidat), va entrer à l'Assemblée nationale dans un mois. Cette plume brillante est spécialiste de l'industrie et veut renouer le lien avec les classes populaires dont il est issu.

Olivier Ferrand, 8e des Bouches-du-Rhône (Salon-de-Provence). Le fondateur du think tank Terra Nova est élu dans une circonscription où pas grand-monde ne donnait cher de ses chances il y a quelques mois. Diplômé de Sciences-Po, HEC et de l'ENA, cet ancien proche de DSK, âgé de 42 ans, était conseiller technique de Lionel Jospin à Matignon, puis de Pierre Moscovici aux affaires européennes. Il avait échoué aux législatives en 2007, dans les Pyrénées-Orientales.

Christophe Borgel, 9e de Haute-Garonne (Toulouse-Portet). Ce strausskahnien historique, par ailleurs proche de Martine Aubry, est le secrétaire national du PS aux élections. Il est passé comme beaucoup de socialistes par l'Unef-ID, dont il fut l'un des principaux dirigeants du temps où le syndicat était sous la coupe de Jean-Christophe Cambadélis. Il était jusqu'à présent élu en Ile-de-France, notamment conseiller régional. Sa compagne, Anne Hommel, est une communicante d'Euro-RSCG proche de DSK. Il l'emporte très largement dans cette circonscription – qui était a priori réservée à une femme.

Kheira Bouziane, 3e de Côte d'Or (Chenôve-Dijon). Cette adjointe au maire de Quetigny, professeur d'économie, est une proche de François Rebsamen. Elle avait battu Sofia Otokoré, collaboratrice de Pierre Moscovici, lors de la primaire interne.

La jeune garde socialiste

Ces trentenaires ou jeunes quadras ont été formés ces dernières années dans les collectivités locales remportées par la gauche et/ou dans l'appareil du PS. Quelques-uns – pas beaucoup – sont issus de la diversité.

Pouria Amirshahi (PS), 9e des Français de l'étranger (Nord de l'Afrique). Le secrétaire national du PS à la coopération et aux droits de l'homme, né en Iran dans une famille qui a fui le régime du Shah, est âgé de 40 ans. Il a été président de l'Unef, puis de la mutuelle étudiante Mnef en 1999.

Razzy Hammadi, 7e de Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Montreuil-sous-Bois). Le protégé de Benoît Hamon, 32 ans, ex-président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), fils d’une mère tunisienne et d’un père algérien, était arrivé en tête au premier tour avec 36,71 % et avait devancé le député sortant (et ex-maire de Montreuil), l’apparenté communiste Jean-Pierre Brard (32,75 %). Secrétaire national du PS aux services publics, le voici désormais député après plusieurs tentatives de parachutages infructueuses.

Seybah Dagoma, 5e de Paris. Elue du Conseil de Paris, cette avocate en droit des affaires de 33 ans (photo), adjointe de Bertrand Delanoë, chargée de l'économie sociale et solidaire, a écrasé au second tour le président des Jeunes UMP, Benjamin Lancar. Elle est née à Nantes, de parents tchadiens et a vécu à Sarcelles (Val-d'Oise) avec sa mère, employée dans une cantine. Politiquement, elle est proche de Benoît Hamon.

Gwénégan Bui, 4e du Finistère (Morlaix). Le suppléant de Marylise Lebranchu, facilement réélue dans son fief de Morlaix, entrera à l'Assemblée dans un mois – si toutefois la ministre de la fonction publique ne brigue pas le perchoir. Proche comme sa mentore de Martine Aubry, Bui, 37 ans, a été président du mouvement des jeunes socialistes. Chargé de mission dans un établissement public, il est conseiller municipal d'opposition à Morlaix et vice-président du conseil régional de Bretagne. Il est élu au conseil national du PS depuis 2008.

Christophe Léonard, 2e des Ardennes (Givet). Ce conseiller régional de 40 ans, directeur général des services de la ville de Fumay, l'avait emporté lors de la primaire socialiste face au sortant Philippe Vuilque, élu depuis 1997 dans cette circonscription en grande difficulté économique. Il l'emporte au second tour face à Boris Ravignon, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Léonard avait soutenu la motion de la gauche du PS au congrès du PS en 2008.

Barbara Romagnan, 1re du Doubs (Besançon-Ouest). Cette conseillère générale (photo) avait échoué de très peu en 2007 aux législatives. Cette fois, elle l'emporte avec 54,73 % des voix face à la députée sortante UMP, Françoise Branget. Barbara Romagnan a siégé au bureau national du PS entre 2003 et 2008. Docteure en science politique, elle a rédigé une thèse sur le rapport des femmes à la politique, publiée en 2005 (Du sexe en politique, Jean-Claude Gawsewitch). Elle y remet en cause l'argument parfois avancé par certaines élues, à coup d'arguments naturalistes, selon lequel les femmes feraient de la politique autrement. Or, continue-t-elle, « c’est avant tout la volonté, la capacité d’agir dans le sens de l’intérêt général, en se conformant à des pratiques morales, à une certaine déontologie, qui permet de changer la politique et l’opinion que nos concitoyennes et concitoyens en ont ». En 2008, elle soutenait, elle aussi, la motion Hamon au congrès de Reims.

Estelle Grelier, 9e de Seine-Maritime (Fécamp). Elue municipale à Fécamp depuis 2001, cette ancienne collaboratrice du maire a été conseillère régionale de Haute-Normandie entre 2004 et 2009, puis députée européenne. A seulement 38 ans, elle défait un baron local, le député UMP sortant Daniel Fidelin, en poste depuis dix ans.

Emeric Bréhier, 10e de Seine-et-Marne (Chelles). Le premier fédéral du PS, âgé de 41 ans et docteur en science politique, est un proche de Pierre Moscovici, très intéressé par les questions européennes.

Matthias Fekl, 2e de Lot-et-Garonne. Cet énarque de 34 ans, ancien strausskahnien, est depuis 2010 vice-président du conseil régional d’Aquitaine, chargé du développement économique, des entreprises et de l’emploi. Maire-adjoint de Marmande depuis 2008, il a travaillé aux côtés de Jean-Pierre Bel au Sénat. Il a battu Michel Diefenbacher, le député UMP sortant, avec 53,65 % des voix.

Carlos Da Silva, 1re de l'Essonne (Corbeil-Essonnes). A 42 ans, cet enseignant, fidèle lieutenant et éternel suppléant de Manuel Valls, va prendre sa place au Palais-Bourbon, son mentor ayant été nommé en mai ministre de l'intérieur. Outre un mandat municipal à Corbeil-Essonnes, Carlos Da Silva est vice-président du conseil général de l'Essonne.

Jérôme Guedj, 6e de l'Essonne (Massy-Palaiseau). Le suppléant du ministre délégué à la Ville, François Lamy, entre à l'Assemblée nationale. Agé de 40 ans, Guedj, diplômé de Sciences-Po et de l'Ena, est président du conseil général de l'Essonne depuis 2008 et membre du bureau national du PS. C'est désormais un proche de Benoît Hamon, après avoir été un « fils politique » de Jean-Luc Mélenchon, qu'il a refusé de suivre en 2008.

Karine Berger (PS), 1re des Hautes-Alpes (Gap). Cette économiste multidiplômée de 39 ans, ancienne administratrice à l'Insee et longtemps analyste chez Euler Hermes, s'est imposée pour sa toute première campagne législative avec 54,71 % des voix. Proche de Pierre Moscovici, elle a activement participé à la campagne de François Hollande.

Nicolas Bays, 12edu Pas-de-Calais (Liévin). Investi in extremis par le PS, le jeune conseiller municipal de Wingles de 35 ans a mis fin au règne sans partage de Jean-Pierre Kucheida. Le député-maire de Liévin, réélu depuis 1981 avec des scores impressionnants, s’était vu retirer son investiture à cause de ses ennuis judiciaires. Nicolas Bays est un proche de Laurent Fabius (il a été président des jeunes fabiusiens), rallié à Martine Aubry, qui l'a soutenu pendant sa campagne. Conseiller municipal délégué à Wingles, longtemps chef de file des MJS du Pas-de-Calais, il dirige les relations publiques d'un réseau social d'échange de services entre voisins.

Alexis Bachelay, 1re des Hauts-de-Seine (Colombes-Nord). Au premier tour, il a créé la sensation en devançant le député sortant du Front de gauche, Roland Muzeau, figure du PCF. Qui s'est illico retiré en sa faveur. Il n'y avait donc guère de suspense avant le second tour. A 38 ans, l'adjoint au maire de Colombes fait son entrée au Palais-Bourbon. En 2008, il avait voté pour la motion E de Ségolène Royal au congrès de Reims.

Julie Sommaruga, 11e circonscription des Hauts-de-Seine (Bagneux, Montrouge). La maire adjointe de Bagneux à l’enseignement, âgée de 36 ans, devient députée dans un fief communiste. Elle travaille à la Mairie de Paris. En 2008, cette militante entrée au PS à 15 ans et passée par SOS-Racisme, a soutenu Martine Aubry au congrès de Reims.

Mathieu Hanotin, 2e de Seine-Saint-Denis (Pierrefite-sur-Seine, Saint-Denis-Nord). Le vice-président du Conseil général en charge de l’éducation et de la jeunesse, âgé de 34 ans, l'emporte face à Patrick Braouezec, le député Front de gauche sortant. En 2008, il avait soutenu Benoît Hamon au congrès de Reims. Ancien cadre de l'Unef, c'est un proche de Claude Bartolone.

Axelle Lemaire, 3e des Français de l'étranger (Royaume-Uni, Irlande, pays scandinaves). Cette Franco-Canadienne de 36 ans, avocate à Londres, est la secrétaire de section du PS dans la capitale britannique (photo).

Carole Delga, 8e de Haute-Garonne (Saint-Gaudens). A 40 ans, Carole Delga emporte son premier mandat de députée. Elle avait été élue dès le 1er tour dans la 8e circonscription de Haute-Garonne avec 51,62 % des suffrages. Maire de Martres-Tolosane depuis 2008, elle est vice-présidente de la région en charge de la ruralité, des services au public et des technologies de l'information.

Laurent Grandguillaume, 1re de Côte d'Or (Dijon). Cet attaché territorial dijonnais de 39 ans est un proche de François Rebsamen, le maire de Dijon. Depuis 2008, il est adjoint chargé de la jeunesse. Conseiller général, il est aussi membre du conseil national du Parti socialiste, délégué national du PS à la formation puis au développement du parti de 2003 à 2008.

Nathalie Appéré, 2e d'Ille-et-Vilaine (Rennes-Nord). Agée de 36 ans, la première adjointe du maire de Rennes élu en 2008, Daniel Delaveau, s'est imposée facilement avec 63,45 % des voix. Vice-présidente de la communauté d’agglomération de Rennes Métropole chargée de la cohésion sociale et de la politique de la ville, elle a débuté sa carrière comme directrice d’un établissement socio-éducatif. Au congrès de Reims de 2008, elle était signataire de la motion A – Bertrand Delanoë, François Hollande, Jean-Marc Ayrault.

Audrey Linkenheld, 2e du Nord (Lille-Villeneuve d'Ascq). Cette adjointe de Martine Aubry à Lille l'emporte largement avec 65 % des voix face à une candidate UMP. Agée de 38 ans, elle milite au PS depuis ses 16 ans, et est pressentie comme une possible successeure d'Aubry sous le beffroi.

Luc Belot, 1re du Maine-et-Loire (Angers-Nord). Cet adjoint au maire d'Angers à l'éducation, âgé de 38 ans, dirige la section locale du PS. Plus jeune, il a milité à l'Unef. Il avait été battu aux législatives en 2007 par Roselyne Bachelot, qui ne se représentait pas.

Pascale Boistard, 1re de la Somme (Amiens-Nord, Abbeville). Adjointe au maire de Paris chargée de l'intégration âgée de 41 ans, cette fabiusienne ayant commencé par militer auprès de Jean-Luc Mélenchon remporte la circonscription du communiste Maxime Gremetz, laissée vacante depuis 2011. Elle a été parachutée in extremis, à la place de Christophe Borgel dont les militants locaux ne voulaient pas.

Christian Assaf, 8e de l'Hérault (Montpellier). Ce socialiste, ancien proche de Georges Frêche – il fut son directeur de cabinet – avant d'être viré puis de se rapprocher de la maire de Montpellier, Hélène Mandroux. Il fut l'un des rares à soutenir la volonté de rénovation de Solférino face au premier fédéral sortant Robert Navarro. Ancien leader étudiant local, il est âgé de 39 ans.

Hélène Geoffroy, 7e du Rhône (Vaulx-en-Velin). La conseillère générale de Vaulx-en-Velin avait été adoubée par le président de la région socialiste, Jean-Jack Queyranne. Cette Guadeloupéenne de 42 ans veut travailler sur l'emploi à l'Assemblée.

Yann Capet, 7e du Pas-de-Calais (Calais). Ce docteur en droit de 36 ans, professeur à l'université du Littoral et directeur de la stratégie à la communauté urbaine de Dunkerque, est très largement élu. Il est le fils d'un ancien député PS du coin, André Capet, élu en 1988 face à un communiste. Le sortant UMP ne se représentait pas.

Catherine Troallic, 8e de Seine-Maritime (Le Havre-Est). Cette conseillère municipale du Havre et conseillère régionale de Haute-Normandie depuis 2010, fonctionnaire territoriale dans le civil, était sans opposant au second tour. Au premier, elle avait créé la surprise en sortant le député communiste Jean-Paul Lecoq, grand favori. Elle est âgée de 38 ans.

Sébastien Denaja, 7e de l'Hérault (Sète). Ce maître de conférences en droit de 33 ans est un proche de Ségolène Royal, investi grâce à sa proximité politique avec elle. Il s'est imposé avec près de 43 % des voix à la faveur d'une triangulaire avec le FN. Il a adhéré au PS à 18 ans et se veut le porte-parole du port de Sète.

Arnaud Leroy, 5e circonscription des Français de l'étranger (Espagne, Portugal). Ancien militant Verts, il est adhérent PS depuis 2005. Spécialiste de droit maritime, il travaille à l'agence européenne de sécurité maritime (EMSA), basée à Lisbonne.

Des militants ecolos à l'assemblée


Paul Molac, 4e du Morbihan (Malestroit, Ploërmel). Cet écologiste de 50 ans, soutenu par le PS, EELV et l'Union démocratique bretonne, est un militant de longue date de la défense de la langue et du patrimoine breton (photo). Il est depuis 2009 président du nouveau conseil culturel de Bretagne, un organisme consultatif créé par le conseil régional de Bretagne. Au second tour, il s'est imposé face à François Guéant, le fils de l'ancien ministre de l'intérieur de Nicolas Sarkozy. Il est père de sept enfants.

Eva Sas, 7e de l'Essonne (Viry-Châtillon). Née d’une mère rapatriée d’Algérie et d’un père d’origine polonaise, Eva Sas, 40 ans, est une figure d'Europe Ecologie-Les Verts, dont elle préside la commission économie, social et services publics et dont elle est la trésorière nationale. Dans le civil, cette diplômée de l'Essec travaille dans un cabinet d'expertise-comptable qui conseille notamment les syndicats et les comités d'entreprise. Eva Sas était soutenue par le PS et le Modem.

Isabelle Attard, 5e du Calvados (Bayeux). La directrice du musée du débarquement de Utah Beach, âgée de 42 ans, est élue députée. Elle a dirigé de 2005 à 2009 le musée de la Tapisserie de Bayeux. Elle a été tour à tour journaliste (avant de vivre en Suède), a dirigé une entreprise de conseil, a travaillé comme vacataire au muséum d'histoire naturelle à Paris et a été chercheuse sur un site archéologique en Afrique du Sud. Elle est adhérente de la CFDT.

Barbara Pompili, 2e de la Somme (Amiens). Chargée des relations avec la presse lors de la campagne présidentielle de Noël Mamère en 2002, collaboratrice parlementaire d'Yves Cochet entre 2007 et 2012, elle bat un candidat Nouveau Centre (photo).

Sergio Coronado, 2e des Français de l'étranger (Amérique latine et Caraïbes). Sergio Coronado, 42 ans, a été porte-parole d'Eva Joly à l'élection présidentielle, ainsi que l'un de ses plus proches conseillers. Fondateur de la Fidl, il est passé par l'Unef, porte-parole des Verts et directeur de la campagne de Noël Mamère à la présidentielle de 2002. Né au Chili, il a grandi en Argentine, avant d'arriver en France en 1982. Il a été naturalisé en 1994.

François-Michel Lambert, 10e des Bouches-du-Rhône (Gardanne). Cet écologiste engagé depuis 20 ans se définit comme un « militant actif de nombreuses associations sur l’environnement, la culture et les échanges économiques notamment avec Cuba ». Il a milité contre l'attribution de permis d'exploration de gaz non conventionnels. Il bat le sortant Richard Maillé, figure de la Droite populaire, élu en 2002.

Danielle Auroi, 3e Puy-de-Dôme (Chamalières). Cette géographe de 68 ans, retraitée de l'enseignement engagée sous l'étiquette EELV, réussit la performance de battre le sortant Louis Giscard d'Estaing, fils de l'ancien président de la République, dans le fief de l'« Ex », Chamalières. Ancienne de l'Unef et du PSU, membre des Verts depuis 1988, elle a été députée européenne en 1999.

Christophe Cavard, 6e du Gard (Nîmes). Il s'impose à la faveur d'une triangulaire avec le FN. Ancien conseiller général PCF du Gard, Christian Cavard est devenu adhérent écologiste en 2009 (photo). Il a parcouru les forums sociaux altermondialistes, a soutenu José Bové en 2007, et préside le syndicat mixte des gorges du Gardon. Enseignant en sport, il a créé un centre social.

Brigitte Allain, 2e de la Dordogne. Agricultrice viticole, cette militante de 56 ans, ancienne porte-parole de la Confédération paysanne et proche de José Bové, est une candidate d'ouverture d'EELV, dont elle n'est pas membre. Elle était soutenue par le PS.

Véronique Massonneau, 4e de la Vienne (Châtellerault-Loudun). Cette gestionnaire clientèle (et syndicaliste) à la Caisse d'épargne, fille d'un agriculteur bio belge, enlève cette circonscription en déclin industriel au député sortant du Nouveau Centre. Elle est conseillère municipale à Naintré.

Laurence Abeille, 6e du Val-de-Marne (Fontenay-sous-Bois, Vincennes). L'adjointe au maire de Fontenay-sous-Bois, présidente de l'Agence régionale de l'environnement et des nouvelles énergies, a exercé plusieurs métiers (libraire, serveuse, éditrice, etc.) avant de se lancer dans la politique. Elle s'impose face à l'UMP sortant Patrick Beaudouin.

Jean-Louis Roumégas, 1re de l'Hérault (Montpellier-Centre). Ancien porte-parole des Verts puis d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), cet enseignant en Rased (réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) s'impose face au maire UMP de Palavas-les-Flots. Chef de file des Verts montpelléraine depuis 15 ans, il a été adjoint à la mairie de Montpellier de Georges Frêche, puis d'Hélène Mandroux.

A droite, quelques nouvelles têtes

Damien Abad, 5e de l'Ain (Oyonnax). Damien Abad, 30 ans, est élu avec 56,40 % face à la socialiste Josiane Esposito. Ce député européen Nouveau Centre, handicapé physique, avait le soutien de l'UMP.

Guillaume Larrivé, 1re de l'Yonne (Auxerre). Diplômé de l'Essec, de Sciences-Po Paris et de l'ENA, Guillaume Larrivé, 35 ans, a travaillé dans les cabinets de Nicolas Sarkozy et de Brice Hortefeux à l'intérieur, avant de rejoindre Nicolas Sarkozy en 2011 (photo). Il a battu le maire socialiste d'Auxerre, Guy Ferez.

Laurent Marcangeli, 1re de Corse-du-Sud (Ajaccio). Ce jeune avocat (il n'a que 31 ans) se paie le luxe de battre le maire divers gauche d'Ajaccio, Simon Renucci. Il vise la mairie en 2014 et apparaît comme la figure montante de la droite locale.

Olivier Marleix, 2e d'Eure-et-Loir (Dreux). Carton plein pour la famille Marleix. Le père, Alain, ancien secrétaire d'Etat sous Nicolas Sarkozy et auteur du redécoupage des circonscriptions législatives, a été réélu au premier tour dans le Cantal. Son fils, Olivier, 41 ans, qui a écumé les cabinets ministériels de droite depuis les années 1990 et a travaillé depuis 2007 avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée puis avec Claude Guéant à l'intérieur, est également élu.

Des come-backs

Yann Galut, 3e du Cher (Bourges, Saint-Amand-Monrond). En 1997, cet avocat (ancien membre du bureau national de l'Unef, et ex de SOS-Racisme) était un des plus jeunes députés de la génération Jospin. Il avait 31 ans. Revoici Yann Galut à l'Assemblée nationale, dix ans après l'avoir quittée. Depuis 2008, il était conseiller régional du Cher. Il a soutenu François Hollande pendant les primaires socialistes.

Patrice Carvalho, 6e de l'Oise (Compiègne-Nord). Patrice Carvalho, mécanicien chez Saint-Gobain, avait fait sensation en arrivant en bleu de travail à l'Assemblée nationale en 1997. Ce militant communiste ayant adhéré au PCF à 15 ans, venait d'être élu député (photo). Battu en 2002, le revoici dix ans plus tard, cette fois-ci sous l'étiquette du MUP, le micro parti de Robert Hue, à la faveur d'une triangulaire avec le FN. Il élimine le député sortant, François-Michel Gonnot.
L'ouvrier Patrice Carvalho débarque en bleu de travail à l'Assemblée en 1997.© Assemblée nationale

Clotilde Valter, 3e du Calvados (Lisieux). Ancienne conseillère de Lionel Jospin à Matignon, Clotilde Valter, 49 ans, a été élue députée après deux échecs en 2002 et 2007. Cette énarque s'occupait à Matignon entre 1997 et 2002 des affaires intérieures (sécurité, immigration, Corse) et est aujourd'hui spécialiste des questions de défense. Avec 51,25 % des voix, elle s'impose face au sortant du Nouveau Centre, Claude Leteurtre.

Alain Tourret, 6e du Calvados (Vire). Le vice-président PRG du conseil régional de Basse-Normandie a été réélu dimanche face au maire de Vire, le député UMP sortant Jean-Yves Cousin. Cet avocat avait été député entre 1997 et 2002. Il avait défendu une loi sur la retraite des victimes de l'amiante.

Christian Franqueville, 4e des Vosges (Neufchâteau). Vice-président PS du conseil régional de Lorraine et maire de Bulgnéville depuis 1983, Franqueville, 63 ans, retrouve le siège qu'il avait déjà occupé entre 1997 et 2002.

Vincent Burroni, 12e des Bouches-du-Rhône (Marignane). Cet ancien syndicaliste de la chimie, conseiller général des Bouches-du-Rhône, s'impose face à l'UMP Eric Diard à la faveur d'une triangulaire avec le FN. Il avait été député entre 1997 et 2002.

Jean-Frédéric Poisson, 10e des Yvelines (Rambouillet). Battu en 2010 par l'écologiste Anny Poursinoff, ce très proche de Christine Boutin, qui fut son suppléant à l'Assemblée, prend sa revanche et rentre au Palais-Bourbon. Entre 2007 et 2010, il s'était fait une spécialité des sujets sociaux à l'Assemblée nationale.

Jean-Pierre Blazy, 9e du Val-d'Oise (Goussainville). Le maire de Gonesse, professeur agrégé d'histoire et de géographie, avait été battu de justesse en 2007 par l'UMP Yannick Paternotte. A 62 ans, il retrouve son siège.

Alain Marsaud, 10e des Français de l'étranger (Afrique et Moyen-Orient). Ex-député de la Haute-Vienne, cet ancien juge d'instruction qui a dirigé le service de lutte antiterroriste du Parquet de Paris, à la fin des années 1980, revient à l'Assemblée nationale. Il a travaillé auprès de Jean-Marie Messier chez Vivendi et donne des cours à HEC."
Pili

Re: Législatives

Message par Pili »

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Heu, comment on fait pour faire l'image un peu plus petite ? :mrgreen:
bebert

Re: Législatives

Message par bebert »

En fait, apres avoir lu tout ca, j'ai l'impression que c'est plus facile de devenir depute que de trouver un bon boulot...
Pili

Re: Législatives

Message par Pili »

j'adore celle-ci

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Dernière modification par Pili le 19 juin 2012, modifié 1 fois.
Pili

une dernière qui résume notre joie

Message par Pili »

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:arrow: Clin d'oeil en passant sur Feu "rénovation démocratique" :

Ouais, c'était très bien le site "rénovation démocratique" ...ils étaient pas mal tes papiers Yves :wink:
...je suis sûr que si nous avions eu les moyens et fait le choix de garder ce site, aujourd'hui, il cartonnerait ...avec la video en plus :wink: ...

Mais bon avec des "si "... :mrgreen:
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