serabeth a écrit :On comprend bien que le conseiller fait ce qu'on lui enjoint de faire, et dans le temps imparti. Mais reconnaissez que dans cet exemple précis, il n'apporte rien au DE ; il remplit des cases avec ce que le DE lui dit.
Espérons que l'atelier "formation" sera autre chose que : "allez sur Internet et débrouillez-vous pour trouver quelque chose à mettre dans le dossier".
Pas d'accord et comme j''ai jamais moins de 3 matinées d'EID par semaine je sais parfaitement combien ce type d'entretien est complexe à mener. Il est évident qu'à moins d'avoir la réponse sûre/béton/jurée crachée par terre on n'a pas le temps de s'embarquer dans des discussions sans fin, cela c'est la réalité de l'entretien d'inscription. Alors le conseiller a fait son job, il a noté un code PROJET, un métier envisagé et dirigé la personne vers un atelier où elle apprendra tout ce qu'il faut savoir quand on est DE et qu'on souhaite faire une formation.
La plupart de ceux qui s'assoient en face de nous pensent que toutes les formations existent, qu'elles sont toutes financées, rémunérées et qu'on y entre les mains dans les poches et c'est bien pour cela qu'il est indispensable que le DE fasse son cheminement et s'investisse. Quand je lis sur un autre topic "formation conventionnée, rémunérée et pas de tests", à moins d'être dans une catégorie de DE tout à fait particulière, cette personne n'a décidément RIEN compris et qu'il est temps qu'elle se documente.
serabeth a écrit :Le fond du problème, quand je regarde la liste des métiers en tension et les formations associées, c'est qu'il s'agit généralement de formations techniques ou manuelles, certaines très courtes, et pas d'un niveau universitaire pour la plupart. Ce n'est pas une critique, les formations de niveau élevé sont chères.
On est sur la formation continue et il n'y a pas non plus que des formations relatives aux métiers en tension. J'ai souvent parlé ici du dispositif AIF, il est justement là pour co financer ou financer des formations "autres", sauf que il faudra toujours que la formation envisagée ait un lien avec le PPAE et soit porteuse d'emploi, ce sont les 2 critères sur lesquels s'appuient soit le directeur de l'agence soit la commission régionale. Par exemple vouloir perfectionner son anglais parce que le job le demande c' est possible mais faire l'apprentissage d'une nouvelle lange, non. Idem pour le permis, tant qu'il y a du budget pas de souci mais ce n'est possible que si le DE prouve que la carence de permis l'empêche de retravailler
serabeth a écrit :Ce qui est regrettable c'est que les étudiants ne soient pas mieux informés du hiatus entre leur futur diplôme et les possibilités d'emploi.
C'est parfaitement exact, il n'empêche qu'on est au 3ème millénaire avec des moyens de communication comme il n'y en a jamais eu auparavant et qu'il aussi existe bon nombre d'endroits où se renseigner :je pense aux CIO, aux Cités des Métiers, aux BIJ, aux forums de L'Etudiant et j'en passe. Je me dis que tout de même que la jeunesse n'est pas toujours excusable (et ils ont des parents ces petits non) et qu'il faut être fous pour ne pas se rendre compte que suivant la voie qu'on poursuit les débouchés sont minimes