La droite a-t-elle gagné la bataille des idées ?
Passionnante discussion
Si la droite a gagné la bataille des idées, il n'y avait plus grand-chose à gagner… vu la hauteur des débats.
La France est un pays où les gens travaillent autant qu'ailleurs, parfois plus. C'est un pays qui sacralise le fric et l'avoir.
Personne ne dénigre le travail en France (d'ailleurs jamais il n'y a eu aussi peu de grèves), personne ne dénigre les "patrons" qui plastronnent et donnent des leçons à la première occasion.
La preuve : Les syndicats sont exsangues et le patronat obtient aujourd'hui tout ce qu'il veut.
La France est une des filles aînées… du Capitalisme, par ses multinationales, par son "sens des affaires" y compris dans des domaines peu reluisants (comme l'armement), par son influence, par la richesse de ses entreprises, de ses savoir-faire technologiques…
Aujourd'hui, le problème ce n'est Le travail mais sa dévalorisation.
Certains pensent que les choses marcheront mieux en s'alignant sur la sacro-sainte concurrence, sur le moins-disant social, sur le blocage des salaires, sur une augmentation de la durée du temps de travail hebdomadaire et tout au long de sa vie.
Mais cette idéologie s'oppose frontalement aux expériences du passé, aux luttes qui ont permis à des millions d'individus d'accéder à des conditions de vie plus décentes : temps au travail réduit, conditions d'activité améliorées, travail mieux rémunéré.
Nous nous opposons à cette logique de destruction, de RUPTURE avec les avancées sociales… pas au travail.
Ceux qui ont beaucoup voyagé - et j'en fais partie - savent qu'en France BEAUCOUP de choses fonctionnent très bien, sans doute mieux qu'ailleurs.
Mais nous savons aussi que certains ont tout intérêt à produire des contrevérités pour accroître leurs marges et leurs rémunérations.
On en arrive à la situation absurde où, aux USA, en UK et en France, on privatise les profits et on "nationalise" (mutualise) les pertes.
Ce système marche sur la tête.
Les uns sont toujours gagnants quand les profits sont au rendez-vous et quand les pertes sont "mutualisées".
Et, quand certains y gagnent, d'autres y perdent.
Et ce n'est pas un "bolchevique" anti-travail qui s'exprime ici, mais un salarié qui a été gérant d'entreprise, cadre sup' et tout le toutim.
On peut être pour la protection (et le renforcement) des droits sociaux sans être opposé au travail.
Des millions de travailleurs se sont battus pour ça, avant, pour des droits dont nous profitons (encore).
Le jour où nous abdiquerons, d'autres en profiterons.
Et ça, nous nous y refusons.
Il n'y a pas là matière à polémiquer.
La France est un pays où les gens travaillent autant qu'ailleurs, parfois plus. C'est un pays qui sacralise le fric et l'avoir.
Personne ne dénigre le travail en France (d'ailleurs jamais il n'y a eu aussi peu de grèves), personne ne dénigre les "patrons" qui plastronnent et donnent des leçons à la première occasion.
La preuve : Les syndicats sont exsangues et le patronat obtient aujourd'hui tout ce qu'il veut.
La France est une des filles aînées… du Capitalisme, par ses multinationales, par son "sens des affaires" y compris dans des domaines peu reluisants (comme l'armement), par son influence, par la richesse de ses entreprises, de ses savoir-faire technologiques…
Aujourd'hui, le problème ce n'est Le travail mais sa dévalorisation.
Certains pensent que les choses marcheront mieux en s'alignant sur la sacro-sainte concurrence, sur le moins-disant social, sur le blocage des salaires, sur une augmentation de la durée du temps de travail hebdomadaire et tout au long de sa vie.
Mais cette idéologie s'oppose frontalement aux expériences du passé, aux luttes qui ont permis à des millions d'individus d'accéder à des conditions de vie plus décentes : temps au travail réduit, conditions d'activité améliorées, travail mieux rémunéré.
Nous nous opposons à cette logique de destruction, de RUPTURE avec les avancées sociales… pas au travail.
Ceux qui ont beaucoup voyagé - et j'en fais partie - savent qu'en France BEAUCOUP de choses fonctionnent très bien, sans doute mieux qu'ailleurs.
Mais nous savons aussi que certains ont tout intérêt à produire des contrevérités pour accroître leurs marges et leurs rémunérations.
On en arrive à la situation absurde où, aux USA, en UK et en France, on privatise les profits et on "nationalise" (mutualise) les pertes.
Ce système marche sur la tête.
Les uns sont toujours gagnants quand les profits sont au rendez-vous et quand les pertes sont "mutualisées".
Et, quand certains y gagnent, d'autres y perdent.
Et ce n'est pas un "bolchevique" anti-travail qui s'exprime ici, mais un salarié qui a été gérant d'entreprise, cadre sup' et tout le toutim.
On peut être pour la protection (et le renforcement) des droits sociaux sans être opposé au travail.
Des millions de travailleurs se sont battus pour ça, avant, pour des droits dont nous profitons (encore).
Le jour où nous abdiquerons, d'autres en profiterons.
Et ça, nous nous y refusons.
Il n'y a pas là matière à polémiquer.
Aujourd'hui, le problème ce n'est Le travail mais sa dévalorisation.
Certains pensent que les choses marcheront mieux en s'alignant sur la sacro-sainte concurrence, sur le moins-disant social, sur le blocage des salaires, sur une augmentation de la durée du temps de travail hebdomadaire et tout au long de sa vie.
Mais cette idéologie s'oppose frontalement aux expériences du passé, aux luttes qui ont permis à des millions d'individus d'accéder à des conditions de vie plus décentes : temps au travail réduit, conditions d'activité améliorées, travail mieux rémunéré.
(.../....)
Nous nous opposons à cette logique de destruction, de RUPTURE avec les avancées sociales… pas au travail.
(.../...)
C'est presque Marxiste
Tu as résumé en gros la bataille des idées, et pour l'instant, à mon avis, c'e sont les idées de "ceux qui ont tout intérêt à produire des contrevérités pour accroître leurs marges et leurs rémunérations."qui gagnent sur les esprits de droite comme de gauche...(et c'est contre ces contre vérité (ou idées) que nous devons combattre).
Mais ce n'est que partie remise, car comme le montre si bien avec beaucoup de vérité et de sensibilité Sophie, nous sommes dans le creux d'un cycle(que j'appelle aussi une révolution), et, un cycle est un mouvement.
Alors, c'est vrai, notre faiblesse aujourd'hui sera notre force de demain.
Pour reprendre la métaphore, dans cet inexorable mouvement de ce cycle dominant, il suffirait d'y prendre notre place (le peuple) par notre engagement pour construire en concomitance un autre mouvement.
Ces temps meilleurs pour tous les verrons nous de nos jours?
Je ne sais pas. Mais nous y contribuons, ici et ailleurs, en dénonçant "ces contrevérité", à les voir naitre, c'est certain !
Certains pensent que les choses marcheront mieux en s'alignant sur la sacro-sainte concurrence, sur le moins-disant social, sur le blocage des salaires, sur une augmentation de la durée du temps de travail hebdomadaire et tout au long de sa vie.
Mais cette idéologie s'oppose frontalement aux expériences du passé, aux luttes qui ont permis à des millions d'individus d'accéder à des conditions de vie plus décentes : temps au travail réduit, conditions d'activité améliorées, travail mieux rémunéré.
(.../....)
Nous nous opposons à cette logique de destruction, de RUPTURE avec les avancées sociales… pas au travail.
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Tu as résumé en gros la bataille des idées, et pour l'instant, à mon avis, c'e sont les idées de "ceux qui ont tout intérêt à produire des contrevérités pour accroître leurs marges et leurs rémunérations."qui gagnent sur les esprits de droite comme de gauche...(et c'est contre ces contre vérité (ou idées) que nous devons combattre).
Mais ce n'est que partie remise, car comme le montre si bien avec beaucoup de vérité et de sensibilité Sophie, nous sommes dans le creux d'un cycle(que j'appelle aussi une révolution), et, un cycle est un mouvement.
Alors, c'est vrai, notre faiblesse aujourd'hui sera notre force de demain.
Pour reprendre la métaphore, dans cet inexorable mouvement de ce cycle dominant, il suffirait d'y prendre notre place (le peuple) par notre engagement pour construire en concomitance un autre mouvement.
Ces temps meilleurs pour tous les verrons nous de nos jours?
Je ne sais pas. Mais nous y contribuons, ici et ailleurs, en dénonçant "ces contrevérité", à les voir naitre, c'est certain !
Mais nous avons perdu…
Mais nous avons perdu une TRÈS IMPORTANTE bataille, dont peu se sont faits l'écho sur Actuchomage.
C'est la révision de la Constitution qui est - avant tout - une défaite cuisante pour la Démocratie.
Sans entrer dans des polémiques politiciennes, dont je me fous, l'occasion était celle non d'une revanche sur le pouvoir en place, mais l'émergence d'une alternative.
En quoi, l'adoption de la réforme est-elle un handicap pour les combats à venir ?
Tout simplement parce que - les choses étant scellées, figées - "l'alternative" n'a aucune possibilité, avant la prochaine réforme, de trouver un champ d'expression dans le cadre de nos institutions.
La gauche et l'ensemble des rénovateurs ont perdu l'occasion d'un rebond salutaire.
Car sans opposition forte, il n'y a pas de débat d'idées. Et sans débat d'idées, il ne reste que la critique systématique d'un pouvoir qui s'en nourrit et s'en trouve renforcé. On ne peut que le constater aujourd'hui.
ET ce pouvoir quel qu'il soit s'étiole si en face de lui c'est le vide.
Qui aujourd'hui peut remplir ce vide ?
On en revient à la question fondamentale posée dans cette file.
Aujourd'hui, nous sommes bien placés pour savoir que c'est le désert.
Cela fait 9 mois que nous suivons des débats qui touchent à la substance même de la vie démocratique de notre pays, sur www.renovation-democratique.org - 9 mois que nous décryptons les positions des uns et des autres - 9 mois que nous constatons ce vide qu'on abandonne COLLECTIVEMENT aux mains de ceux qui veulent s'en saisir.
Et pour remplir le vide, pas besoin de grandes idées, de grands principes, portés par des femmes et des homme charismatiques.
La médiocrité suffit à le remplir… médiocrité de droite… médiocrité de gauche.
Et, face à ce vide empli de médiocrité, ne nous étonnons pas de voir chacun se recroqueviller sur soi.
Les batailles n'en seront que plus dures à mener… je le crains.
C'est la révision de la Constitution qui est - avant tout - une défaite cuisante pour la Démocratie.
Sans entrer dans des polémiques politiciennes, dont je me fous, l'occasion était celle non d'une revanche sur le pouvoir en place, mais l'émergence d'une alternative.
En quoi, l'adoption de la réforme est-elle un handicap pour les combats à venir ?
Tout simplement parce que - les choses étant scellées, figées - "l'alternative" n'a aucune possibilité, avant la prochaine réforme, de trouver un champ d'expression dans le cadre de nos institutions.
La gauche et l'ensemble des rénovateurs ont perdu l'occasion d'un rebond salutaire.
Car sans opposition forte, il n'y a pas de débat d'idées. Et sans débat d'idées, il ne reste que la critique systématique d'un pouvoir qui s'en nourrit et s'en trouve renforcé. On ne peut que le constater aujourd'hui.
ET ce pouvoir quel qu'il soit s'étiole si en face de lui c'est le vide.
Qui aujourd'hui peut remplir ce vide ?
On en revient à la question fondamentale posée dans cette file.
Aujourd'hui, nous sommes bien placés pour savoir que c'est le désert.
Cela fait 9 mois que nous suivons des débats qui touchent à la substance même de la vie démocratique de notre pays, sur www.renovation-democratique.org - 9 mois que nous décryptons les positions des uns et des autres - 9 mois que nous constatons ce vide qu'on abandonne COLLECTIVEMENT aux mains de ceux qui veulent s'en saisir.
Et pour remplir le vide, pas besoin de grandes idées, de grands principes, portés par des femmes et des homme charismatiques.
La médiocrité suffit à le remplir… médiocrité de droite… médiocrité de gauche.
Et, face à ce vide empli de médiocrité, ne nous étonnons pas de voir chacun se recroqueviller sur soi.
Les batailles n'en seront que plus dures à mener… je le crains.
Re: Mais nous avons perdu…
Dans la vie de tout les jours, débattre de politique devient de plus en plus déplacé, sauf pour fustiger l'Euro, les arabes qui gardent le pétrole pour eux, les "pas normaux". Sarko n'est plus le sauveur, mais un traitre, responsable du pouvoir d'achat. Et puis il y a le "C'est comme ça".Yves a écrit :Et, face à ce vide empli de médiocrité, ne nous étonnons pas de voir chacun se recroqueviller sur soi.
Les batailles n'en seront que plus dures à mener… je le crains.
Pendant ce temps, on regarde des sites comme "Vie de merde" et on dépense le peu d'argent grapillé pour les en comédie au ciné ou pour la sortie au vert du dimanche apres midi.
En bas de chez moi, les gens qui fouilles les poubelles sont de plus en plus nombreux. Dans paris, j'ai vu un enfant lacher un cornet de glace par terre, sa mère le ramasse et le jette dans une poubelle. Un SDF le récupère aussi tot.
Un ami chercheur d'emploi me raconte un rêve : il trouve un emploi forcé pour etre opérateur de saisie pour une base de donnée ou l'on détaille des choses tres intime, jusqu'à la position sexuelle préférée de ses parents. Le lendemain, il recoit une convocation pour redéfinir son projet professionnel dans les métiers qui recrutent.Peut etre ira il saisir les bases de données Edvige .....
Je viens de voir un article sur Plume de Cib où on retrouverait presque la verve du Monolecte (oui tu es devenue un classique
)
Extrait
Comme pour les "Twin Towers", il fallait plastiquer notre édifice à la base pour qu'il s'écroule sur lui-même définitivement, et l'on s'en est pris à notre constitution. Peu importe le nombre de victimes lorsqu'on anéantit notre système social, qu'on jette à la rue des millions de français. A ce niveau, l'humain ne compte pas, ne compte plus. Les plus faibles crèvent toujours les premiers; poussés, exécutés par ceux dont le tour viendra ensuite et qui par instinct de survie se replient sur leur maigre avoir. Seuls doivent triompher le pouvoir absolu, l'argent
article complet et source

Extrait
Comme pour les "Twin Towers", il fallait plastiquer notre édifice à la base pour qu'il s'écroule sur lui-même définitivement, et l'on s'en est pris à notre constitution. Peu importe le nombre de victimes lorsqu'on anéantit notre système social, qu'on jette à la rue des millions de français. A ce niveau, l'humain ne compte pas, ne compte plus. Les plus faibles crèvent toujours les premiers; poussés, exécutés par ceux dont le tour viendra ensuite et qui par instinct de survie se replient sur leur maigre avoir. Seuls doivent triompher le pouvoir absolu, l'argent
article complet et source
Je me souviens de l'analyse de deux économistes qui, au sujet de la stratégie budgétaire de NS, expliquaient que l'omniprésident faisait en sorte de rendre ses réformes irréversibles, même en cas d'alternance. Je crois que cette stratégie d'irréversibilité touche aussi tout le reste....
Pour user de métaphore, j'ai à chaque fois le sentiment d'être un villageois qui regarde, impuissant, une lente et énorme coulée de lave dévaster tout sur son passage. Tout ce qu'il a connu jusqu'à présent (les maisons, la mairie, l'école, le bar du coin, le bureau de poste, son HLM...) est en train, petit à petit, de disparaître sous ses yeux.
Pour user de métaphore, j'ai à chaque fois le sentiment d'être un villageois qui regarde, impuissant, une lente et énorme coulée de lave dévaster tout sur son passage. Tout ce qu'il a connu jusqu'à présent (les maisons, la mairie, l'école, le bar du coin, le bureau de poste, son HLM...) est en train, petit à petit, de disparaître sous ses yeux.
Irréversible
Plus que les mesures fiscales et économiques de Nicolas Sarkozy, est IRRÉVERSIBLE - enfin difficilement réversible - la déstructuration du grand forum de la vie politique nationale.
Nous l'avons écrit - ici et ailleurs - Nicolas Sarkozy, par ses habiles manigances, réduit tous les champs d'expression de ses opposants potentiels.
Il a commencé par siphonner le Front National avant et pendant la campagne.
Il a "fait l'ouverture" dans son gouvernement.
Il a étouffé Bayrou.
Et il laisse au PS un espace d'opposition "pavlovien", à en croire quelques députés socialistes qui se sont exprimés récemment.
Il a réduit le débat à : Avec ou Contre Sarkozy, et ses opposants sont tombés dans le piège en n'anticipant pas cette stratégie pourtant clairement énoncée, et analysée par certains (dont nous faisons partie).
Petit à petit, il étouffe toute la classe politique. Même la gauche de la gauche ne trouve plus de tribune où s'exprimer.
Le "récent débat" autour de la réforme des institutions en est la meilleure illustration (lire à ce propos l'édition du "Canard enchaîné" de ce jour).
Qui a entendu s’exprimer – j’entends par-là avec une résonance nationale – les Besancenot, Laguiller, Buffet… ? Ont-ils seulement émis un avis audible ?
Dans ce contexte, "on" a plus qu'à attendre qu'il se prenne les pieds dans le tapis pour espérer un sursaut.
Je voulais dire ici que le "discours" de Sarkozy, les idées qu'il distille, les réseaux d'influence qui se mettent en place autour de lui (qui étaient déjà puissants et qui sont en passe de devenir tout-puissants)… sont aujourd'hui des citadelles érigées pour durer.
Car au machiavélisme politique se greffe la toute-puissance de l’argent et des sphères d’influence médiatiques et affairistes…
Nous n’avons pas un homme face à nous, mais le représentant d’un Système bien plus puissant qu’un "petit" – qu’un "dérisoire" – parti comme l’UMP.
Nous l'avons écrit - ici et ailleurs - Nicolas Sarkozy, par ses habiles manigances, réduit tous les champs d'expression de ses opposants potentiels.
Il a commencé par siphonner le Front National avant et pendant la campagne.
Il a "fait l'ouverture" dans son gouvernement.
Il a étouffé Bayrou.
Et il laisse au PS un espace d'opposition "pavlovien", à en croire quelques députés socialistes qui se sont exprimés récemment.
Il a réduit le débat à : Avec ou Contre Sarkozy, et ses opposants sont tombés dans le piège en n'anticipant pas cette stratégie pourtant clairement énoncée, et analysée par certains (dont nous faisons partie).
Petit à petit, il étouffe toute la classe politique. Même la gauche de la gauche ne trouve plus de tribune où s'exprimer.
Le "récent débat" autour de la réforme des institutions en est la meilleure illustration (lire à ce propos l'édition du "Canard enchaîné" de ce jour).
Qui a entendu s’exprimer – j’entends par-là avec une résonance nationale – les Besancenot, Laguiller, Buffet… ? Ont-ils seulement émis un avis audible ?
Dans ce contexte, "on" a plus qu'à attendre qu'il se prenne les pieds dans le tapis pour espérer un sursaut.
Je voulais dire ici que le "discours" de Sarkozy, les idées qu'il distille, les réseaux d'influence qui se mettent en place autour de lui (qui étaient déjà puissants et qui sont en passe de devenir tout-puissants)… sont aujourd'hui des citadelles érigées pour durer.
Car au machiavélisme politique se greffe la toute-puissance de l’argent et des sphères d’influence médiatiques et affairistes…
Nous n’avons pas un homme face à nous, mais le représentant d’un Système bien plus puissant qu’un "petit" – qu’un "dérisoire" – parti comme l’UMP.
Nous n’avons pas un homme face à nous, mais le représentant d’un Système bien plus puissant qu’un "petit" – qu’un "dérisoire" – parti comme l’UMP.
C'est vrai que c'est très grave ce qui s'est passé avec cette réforme de la constitution! Là encore,l'idéologie a gagné.
C'est évident que nos démocraties aujourd'hui, sont aux mains de ce système mondial, au main d'une poignée d'hommes et de femmes (ceux qui détiennent l'argent) qui pillent, s'enrichissent et détruisent le bien commun au nom de leurs intérêts particuliers de toutes puissances et que les représentants du peuple sont asservis à ces puissants dont ils aimeraient en faire partis, en servant leur cause.
En France, notre constitution ne garantissait pas suffisamment les intérêts particuliers de cette cause, alors, dans la grande indifférence des premiers concernés, le peuple, " ce petit parti UMP"avec ses élus a changé les règles du jeu pour servir ce système mondial dominant en toute légitimité.
Ainsi, nous avons changé de régime politique, "démocratiquement", sans aucun cri, affaiblissant les contre pouvoir, renforçant le déséquilibre du rapport de force et de l'expression démocratique. Et les peu de droits et libertés que nous avions, encore garantis par feu la constitution (via son préambule) vont être anéantis, par simple loi, "démocratiquement". Cela a déjà commencé
Car, comme l'évoque Sophie, ce volcan (le systéme) déverse sa larve, en détruisant sur son passage toutes ces avancées sociales, de progrès de l'humanité, le souffle de la liberté et d'un monde meilleur porté par une grande et belle idée de l'intérêt général et du partage.
Mais,de cette irréversibilité apparente, un jour de ces cendres tel un phoenix, ce souffle renaitra, car il y a des femmes et des hommes, ici en France et dans le monde qui, eux aussi, ont un profond idéal de construire un autre monde, n'y renoncent pas, même au prix de leur vie et de leur liberté, et ne se résignent pas à l'abandonner devant l'incommensurable tâche à accomplir face à ce systeme.
Aujourd'hui, le mot résistance prend tout son sens!
C'est vrai que c'est très grave ce qui s'est passé avec cette réforme de la constitution! Là encore,l'idéologie a gagné.
C'est évident que nos démocraties aujourd'hui, sont aux mains de ce système mondial, au main d'une poignée d'hommes et de femmes (ceux qui détiennent l'argent) qui pillent, s'enrichissent et détruisent le bien commun au nom de leurs intérêts particuliers de toutes puissances et que les représentants du peuple sont asservis à ces puissants dont ils aimeraient en faire partis, en servant leur cause.
En France, notre constitution ne garantissait pas suffisamment les intérêts particuliers de cette cause, alors, dans la grande indifférence des premiers concernés, le peuple, " ce petit parti UMP"avec ses élus a changé les règles du jeu pour servir ce système mondial dominant en toute légitimité.
Ainsi, nous avons changé de régime politique, "démocratiquement", sans aucun cri, affaiblissant les contre pouvoir, renforçant le déséquilibre du rapport de force et de l'expression démocratique. Et les peu de droits et libertés que nous avions, encore garantis par feu la constitution (via son préambule) vont être anéantis, par simple loi, "démocratiquement". Cela a déjà commencé
Car, comme l'évoque Sophie, ce volcan (le systéme) déverse sa larve, en détruisant sur son passage toutes ces avancées sociales, de progrès de l'humanité, le souffle de la liberté et d'un monde meilleur porté par une grande et belle idée de l'intérêt général et du partage.
Mais,de cette irréversibilité apparente, un jour de ces cendres tel un phoenix, ce souffle renaitra, car il y a des femmes et des hommes, ici en France et dans le monde qui, eux aussi, ont un profond idéal de construire un autre monde, n'y renoncent pas, même au prix de leur vie et de leur liberté, et ne se résignent pas à l'abandonner devant l'incommensurable tâche à accomplir face à ce systeme.
Aujourd'hui, le mot résistance prend tout son sens!
Quand je li les propos de gazelle j'ai evi de cvomir perso (desoler mais la c'est trop) , c'est du sarkosysme en plein , ce bon serge d'assault de dirait pas mieut !gazelle a écrit :Inutile de m'agresser.tristesir a écrit :Tu es prête à travailler 48 heures (ou plus) par semaine pour le même salaire qu'aujourd'hui?. Pas si simple de savoir si la mise en application des 35 heures est un tel "désastre".le désastre nommé "35H"
Je suis au chômage et sous le seuil de pauvreté alors oui je travaillerai bien 48, 60 ou 80 heures par semaine si ma micro-entreprise une fois démarrée le nécessite.
Secondement j'ai été cadre pendant 18 ans avec des semaines de 60 heures voire davantage selon les périodes, tout en mettant au monde ma progéniture et en élevant un compagnon.
Donc pour répondre à ta question : oui je suis prête depuis l'âge de 18 ans à travailler 48 heures par semaine pour n'importe quel salaire car j'aurais au moins la dignité de gagner ma vie par moi-même.
Et oui y'en a comme ça qui aime donner le baton pour se faire battre

T'inquiète, Jean-Claude, nous ne sommes pas dupes, ce qui me donne envie de gerber, c'est la bêtise, l'abrutissement l'asservissement aux doctrines vomies....
Les plus pauvres, les esclaves, les victimes paraissent encore en demander
Je ,et nous- ne sommes pas dupes, nous résistons, non comme nos pères avec des fusils, mais avec notre pensée, notre intelligence restées vierges de toute propagande.
Nous pensons, nous sommes !
Les plus pauvres, les esclaves, les victimes paraissent encore en demander

Je ,et nous- ne sommes pas dupes, nous résistons, non comme nos pères avec des fusils, mais avec notre pensée, notre intelligence restées vierges de toute propagande.
Nous pensons, nous sommes !
D'accord, mais je continue "ma'" propagance-anti-on-dit" J'avais imprimé le texte (en allemand) de Diety sur Edvige et l'ai donné à mon copain allemand hier. Assez soufflé, il était, bien que bourgeois, mais tout de même assez humain pour réagir.Il y a toujours une 5ème colonne de sarkozystes prêts à frapper
l n'avait rien entendu sur le sujet que donnait Diety sur les médecins devant dénoncer leurs patients
Assez abasourdi, j'avais imprimé l'article depuis ton site. Bien que bourgeois, il était assez écoeuré, il ne savait pas
Ils ne savent pas, pfff envie de pleurer


Bonsoir Messieurs et dames,
pour ce post j'opte complètement pour Yves, dans la liberté de chacun :
je décide de bosser beaucoup, moi pas beaucoup etc. , que chacun ai sa chance de réussir en fonction de son poste son métier ses possibilités ....... la fameuse LIBERTEE en faite.
a force de tout vouloir gérer la preuve on contrôle plus grand chose.
Gazelle, ne m'en veut pas, mais Schœlcher a aboli l'esclavage en 1833.
et la dignité c'est pas forcement se soumettre (sauf si caractère en conséquence bien sur)
ne demandons nous pas a être trop bordés par nos politiques ?? Pour tout et rien.
un avis d'un nouveau de la tribu
pour ce post j'opte complètement pour Yves, dans la liberté de chacun :
je décide de bosser beaucoup, moi pas beaucoup etc. , que chacun ai sa chance de réussir en fonction de son poste son métier ses possibilités ....... la fameuse LIBERTEE en faite.
a force de tout vouloir gérer la preuve on contrôle plus grand chose.
Gazelle, ne m'en veut pas, mais Schœlcher a aboli l'esclavage en 1833.
et la dignité c'est pas forcement se soumettre (sauf si caractère en conséquence bien sur)
ne demandons nous pas a être trop bordés par nos politiques ?? Pour tout et rien.
un avis d'un nouveau de la tribu
Bonsoir à toi, Stakk et bienvenu parmi nous,
Pour illustrer aussi le fond de la question sur la bataille des idées, l'excellent article de Sophie qui complète l'idée de liberté évoquée ici sur le travail
retour du conservatisme
La loi a vocation à protéger le plus faible...restreignant la liberté du plus fort...(reste à savoir ce que veut dire faible et fort!) car voilà, les choses se sont inversées, la loi protège le puissant, faible en nombre, et entrave la liberté du faible, (pourtant constituant la masse )
Pour illustrer aussi le fond de la question sur la bataille des idées, l'excellent article de Sophie qui complète l'idée de liberté évoquée ici sur le travail
retour du conservatisme
La loi a vocation à protéger le plus faible...restreignant la liberté du plus fort...(reste à savoir ce que veut dire faible et fort!) car voilà, les choses se sont inversées, la loi protège le puissant, faible en nombre, et entrave la liberté du faible, (pourtant constituant la masse )
L'ennemi à abattre…
L'ennemi à abattre, c'est la communication politique, celle qui décérèbre nos concitoyens. Celle qui, jadis appelée propagande, attirait dans les stades allemands et le longs des avenues des millions de personnes saluant le Fuhrer, main tendue.
La communication politique a adopté les vieilles recettes du marketing commercial… en pire car en politique, on ne crée pas le besoin, on l'impose à coups de mensonges, de promesses… autant d'artifices qui, sur le marché commercial, sont passibles de poursuites judiciaires… et de condamnations… parfois.
Aujourd'hui, avec des moyens financiers et le relais des médias, vous véhiculez n'importe quelle information exacte ou erronée.
La plus belle machination politico-médiatique de ces dernières années reste celle qui a consisté à présenter l'Irak comme une puissance équipée d'armes de destruction massive.
Le pot aux roses a été dévoilé mais aucun des artisans de cette machination qui s'est tramée au plus haut niveau de l'État US n'a été poursuivi.
Ça s'appelle l'impunité des politiques.
Nos gouvernants usent des mêmes stratagèmes car ils se savent au dessus de toute sanction. "Les électeurs - dit-on - ont la mémoire courte".
L'honnêteté intellectuelle ne paie pas, seule la roublardise l'emporte, c'est comme au Tour de France ou aux JO, où on essaie encore de nous faire croire - alors que tous les faits attestent du contraire - que c'est le meilleur qui gagne… alors que c'est - souvent - le plus roublard, le plus dopé.
Tristes perspectives.
Aujourd'hui, les honnêtes gens ont perdu la bataille de la communication car elle impose des réseaux puissants et des moyens financiers colossaux.
Nicolas Sarkozy - et ses Spin Doctors - ont compris les règles du jeu en abreuvant les médias de "petites phrases" et de déclarations tonitruantes… qui, insidieusement, modèlent les esprits.
Et qu'importe si elles correspondent ou non à la réalité. Elles font leur chemin dans l'inconscient collectif.
Si nous ne retrouvons pas notre libre-arbitre face à cette avalanche, le vrai débat d'idées est mort.
… Je crains qu'il ne le soit déjà.
La communication politique a adopté les vieilles recettes du marketing commercial… en pire car en politique, on ne crée pas le besoin, on l'impose à coups de mensonges, de promesses… autant d'artifices qui, sur le marché commercial, sont passibles de poursuites judiciaires… et de condamnations… parfois.
Aujourd'hui, avec des moyens financiers et le relais des médias, vous véhiculez n'importe quelle information exacte ou erronée.
La plus belle machination politico-médiatique de ces dernières années reste celle qui a consisté à présenter l'Irak comme une puissance équipée d'armes de destruction massive.
Le pot aux roses a été dévoilé mais aucun des artisans de cette machination qui s'est tramée au plus haut niveau de l'État US n'a été poursuivi.
Ça s'appelle l'impunité des politiques.
Nos gouvernants usent des mêmes stratagèmes car ils se savent au dessus de toute sanction. "Les électeurs - dit-on - ont la mémoire courte".
L'honnêteté intellectuelle ne paie pas, seule la roublardise l'emporte, c'est comme au Tour de France ou aux JO, où on essaie encore de nous faire croire - alors que tous les faits attestent du contraire - que c'est le meilleur qui gagne… alors que c'est - souvent - le plus roublard, le plus dopé.
Tristes perspectives.
Aujourd'hui, les honnêtes gens ont perdu la bataille de la communication car elle impose des réseaux puissants et des moyens financiers colossaux.
Nicolas Sarkozy - et ses Spin Doctors - ont compris les règles du jeu en abreuvant les médias de "petites phrases" et de déclarations tonitruantes… qui, insidieusement, modèlent les esprits.
Et qu'importe si elles correspondent ou non à la réalité. Elles font leur chemin dans l'inconscient collectif.
Si nous ne retrouvons pas notre libre-arbitre face à cette avalanche, le vrai débat d'idées est mort.
… Je crains qu'il ne le soit déjà.