La droite a-t-elle gagné la bataille des idées ?
La droite a-t-elle gagné la bataille des idées ?
Ce thème est intéressant...
Personnellement, je ne le pense pas même si le libéralisme n'en finit pas ou a l'air de s'imposer.
en fait, il s'est imposé depuis longtemps...
mais les crises se suivent et ne se ressemblent pas.
la mondialisation (en fait l'essor du tiers monde), la crise de l'energie et les guerres contre l'irak et les talibans sont les nouvelles donnes du moment.
avec le renouvellement des générations, la chute du mur de berlin, l'effondrement du pc, etc... les choses ont seulement changé. elles ne pouvaient pas rester en l'état mais je suis persuadé que sur le plan des idées
on est majoritairement plutôt...à gauche mais aussi très naïfs et très ignorants...
pour le moment, la droite réussit sur le pouvoir qu'il a acquit mais c'est tout et ses reformes rétrogrades et réactionnaires seront balayées à la prochaine alternance et il faudra lutter pour cela.
http://www.lemonde.fr/web/articleintera ... 452,0.html
Personnellement, je ne le pense pas même si le libéralisme n'en finit pas ou a l'air de s'imposer.
en fait, il s'est imposé depuis longtemps...
mais les crises se suivent et ne se ressemblent pas.
la mondialisation (en fait l'essor du tiers monde), la crise de l'energie et les guerres contre l'irak et les talibans sont les nouvelles donnes du moment.
avec le renouvellement des générations, la chute du mur de berlin, l'effondrement du pc, etc... les choses ont seulement changé. elles ne pouvaient pas rester en l'état mais je suis persuadé que sur le plan des idées
on est majoritairement plutôt...à gauche mais aussi très naïfs et très ignorants...
pour le moment, la droite réussit sur le pouvoir qu'il a acquit mais c'est tout et ses reformes rétrogrades et réactionnaires seront balayées à la prochaine alternance et il faudra lutter pour cela.
http://www.lemonde.fr/web/articleintera ... 452,0.html
Mais c'est clair qu'aujourd'hui, la droite a gagné la bataille idéologique et met en oeuvre les moyens d'étouffer la résistance
voir le petit bijou fasciste mis en place depuis le 1er juillet par simple décret
le fichier edwige
voir le petit bijou fasciste mis en place depuis le 1er juillet par simple décret
le fichier edwige
L'UMP n'a pas gagné la bataille… des adhérents
L’UMP revendique 200.000 adhérents
Ils étaient 370.000 à jour de cotisation fin décembre 2006, et 260.000 en juillet 2007.
A comparer avec les 700.000 adhérents de la CGT et les 800.000 de la CFDT.
Ils étaient 370.000 à jour de cotisation fin décembre 2006, et 260.000 en juillet 2007.
A comparer avec les 700.000 adhérents de la CGT et les 800.000 de la CFDT.
Sans compter la bataille idéologique au sein même de l'UMP…
«Eric Woerth est un ministre croupion», a déclaré le rapporteur UMP Gilles Carrez à propos du ministre du Budget... Et la ministre du Logement n'est pas épargnée non plus !




Oui, c'est vrai il y a du tiraillement au sein de l'UMP, mais ils pensent globalement la même chose et les 700 000 adhérents de la CGT n'ont pas hélas empêché toutes les lois anti-sociales de passer pour l'instant.
Le rapport de force n'est pas pour le moment un rapport de force d'adhérants à adhérants. Mais un rapport de force politique.
Le décret Edwige est alarmant, car s'il n'est pas retiré, à quand proclameront-ils l'état d'urgence dés qu'il y aura une manisfestation et la gréve génerale
L'Etat de Droit (celui des libertés) est gravement menacé par le paradoxe de cette idéologie ultralibérale qui passe par le contrôle de la population
Mais bon, le roue finit toujours par tourner...mais si la gauche actuellement ne se bouge pas, il faudra pas trop attendre que la roue tourne en notre faveur, car en face ils savent faire et possédent les moyens d'agir et maintenir leur pouvoir. Si l'alternance c'est une droite un peu plus douce, style Bayrou, Royale, peut-être que les principes de la République seront sauvés mais pas les droits sociaux!
Le rapport de force n'est pas pour le moment un rapport de force d'adhérants à adhérants. Mais un rapport de force politique.
Le décret Edwige est alarmant, car s'il n'est pas retiré, à quand proclameront-ils l'état d'urgence dés qu'il y aura une manisfestation et la gréve génerale
L'Etat de Droit (celui des libertés) est gravement menacé par le paradoxe de cette idéologie ultralibérale qui passe par le contrôle de la population
Mais bon, le roue finit toujours par tourner...mais si la gauche actuellement ne se bouge pas, il faudra pas trop attendre que la roue tourne en notre faveur, car en face ils savent faire et possédent les moyens d'agir et maintenir leur pouvoir. Si l'alternance c'est une droite un peu plus douce, style Bayrou, Royale, peut-être que les principes de la République seront sauvés mais pas les droits sociaux!
Re: La droite a-t-elle gagné la bataille des idées ?
... avec l'échec itératif du PS après 14 ans de pouvoir, le fiasco des écologistes à devenir un parti significatif, le désastre nommé "35H", la crise du logement,informatik a écrit : avec le renouvellement des générations, la chute du mur de berlin, l'effondrement du pc, etc... les choses ont seulement changé.
La question demeure donc : y a-t-il quelqu'un de valable pour relever ce Pays un jour?
Tu es prête à travailler 48 heures (ou plus) par semaine pour le même salaire qu'aujourd'hui?. Pas si simple de savoir si la mise en application des 35 heures est un tel "désastre".le désastre nommé "35H"
En ce qui me concerne, je pense que la réduction du temps de travail aurait du être continuée.
Le but de l'augmentation du temps de travail n'a pas pour but de rendre les salariés plus riches mais est un pas dans le sens de ramener le salaire horaire au niveau de celui d'un employé de pays où les salaires sont très bas.
Pourquoi compter toujours sur quelqu'un d'autre et se "jeter sur le premier jésus qui passe"?La question demeure donc : y a-t-il quelqu'un de valable pour relever ce Pays un jour?
Je partage l'avis de Monolecte.
Encore que le pays n'a pas besoin d'être "relevé" pour tout le monde: les riches n'ont jamais été aussi riches, ce n'est pas Gérard Mulliez qui va me contredire.
Inutile de m'agresser.tristesir a écrit :Tu es prête à travailler 48 heures (ou plus) par semaine pour le même salaire qu'aujourd'hui?. Pas si simple de savoir si la mise en application des 35 heures est un tel "désastre".le désastre nommé "35H"
Je suis au chômage et sous le seuil de pauvreté alors oui je travaillerai bien 48, 60 ou 80 heures par semaine si ma micro-entreprise une fois démarrée le nécessite.
Secondement j'ai été cadre pendant 18 ans avec des semaines de 60 heures voire davantage selon les périodes, tout en mettant au monde ma progéniture et en élevant un compagnon.
Donc pour répondre à ta question : oui je suis prête depuis l'âge de 18 ans à travailler 48 heures par semaine pour n'importe quel salaire car j'aurais au moins la dignité de gagner ma vie par moi-même.
Gazelle, tes propos résument, malheureusement le mode de pensée de beaucoup de Français.
C'est ce mode de pensée "je suis pret à travailler pour n'importe quel prix et à n'importe quel condition" qui fait qu'aujourd''hui les salaires sont nivelés vers les bas.
Gazelle tu fais le jeu du gouvernement et du medef en ayant cette attitude de soumission. De plus, indirectement tu fais du mal à ta "progéniture" comme tu dit.
Tes enfants, n'auront plus aucun droit sociaux, ils seront considérés comme les serfs du moyen age.
Alors, rélféchis avant d'accepter n'import quoi avant pour la simple "dignité de gagner ma vie par moi-même."
Ne fais pas ton propre malheur est celui des tes enfants !
C'est ce mode de pensée "je suis pret à travailler pour n'importe quel prix et à n'importe quel condition" qui fait qu'aujourd''hui les salaires sont nivelés vers les bas.
Gazelle tu fais le jeu du gouvernement et du medef en ayant cette attitude de soumission. De plus, indirectement tu fais du mal à ta "progéniture" comme tu dit.
Tes enfants, n'auront plus aucun droit sociaux, ils seront considérés comme les serfs du moyen age.
Alors, rélféchis avant d'accepter n'import quoi avant pour la simple "dignité de gagner ma vie par moi-même."
Ne fais pas ton propre malheur est celui des tes enfants !
Tristesir ne t'agresse pas, c'est du second degré, mais je suis d'accord avec lui.Inutile de m'agresser
Si tu travailles plus de 35 heures pour ton compte, c'est une chose, mais en tant que salariée je ne suis pas d'accord, d'ailleurs je ne veux plus de statut cadre depuis fin 2000 en CDD et même en CDI (si j'en trouvais un).
Je ne partage pas ce point de vue et j'ai aussi commencé à 18 ans en me débrouillant pour étudier après, en travaillant.Donc pour répondre à ta question : oui je suis prête depuis l'âge de 18 ans à travailler 48 heures par semaine pour n'importe quel salaire car j'aurais au moins la dignité de gagner ma vie par moi-même
Je ne suis pas une esclave ou un salarié au sifflet et surtout pas à n'importe quel salaire et puis quoi encore

Je l'ai fait très longtemps pour finalement se retrouver au rancard quand le besoin est passé.
Je travaille (quand je trouve) pour le salaire et rien d'autre. Ma dignité ne passe certainement pas par la case "exploitez-moi siouplait", je la place ailleurs, surtout dans le fait de survivre malgré tout en ASS non seulement financièrement mais en faisant de la résistance à ce genre de discours.
Et oui, certains chômeurs longue durée bougent encore et surtout pensent !
Et d'ailleurs, même cadre, j'ai toujours refusé de bosser le samedi, ce n'est pas normal !
La question posée
Je rappelle aux contributeurs que la question posée est "La droite a-t-elle gagné la bataille des idées ?".
La question du temps de travail en est un aspect sur lequel le "dogmatisme" de gauche est aussi absurde que la sacralisation d’une pseudo liberté de travailler sans contraintes… et finalement sans protections, portée par la droite.
Les 35 heures ont fait le bonheur des uns, tout en bloquant les autres. Et aujourd’hui, ceux qui ont bénéficié à plein de l’effet 35 heures, bénéficient à plein de l’effet heures supplémentaires. Gagnants sur les deux tableaux !
Après, si quelqu’un souhaite travailler 60 heures par semaine pour son compte ou celui d’un patron, ça ne me choque pas. L’essentiel étant de ne pas en faire la règle générale.
Je pense que dans une économie moderne, tout le monde doit trouver sa place : Ceux qui veulent bosser à leur rythme et les forçats du boulot.
Pour ce qui est de la question posée.
J’estime que la droite n’a pas gagné la bataille des idées mais celle de la récupération des idées.
Sarkozy, c’est un peu comme Arthur (l’animateur le mieux payé de la télé). Il n’invente rien, il n’innove pas, il récupère les idées des autres et les recycle.
Ceci est le fondement du marketing politique qui commence par l’étude et le suivi de ce qui se fait ailleurs. Une fois que l’on a sous les yeux tout le panel des mesures testées à l’étranger ou, précédemment en France, on construit une politique… Celle que l’on subit actuellement.
Un peu de Thatcherisme, un peu de Reaganisme, un peu de Blairisme, un peu de Berlusconisme… La droite française – contrairement aux VRAIES droites anglo-saxonnes (UK et USA) – n’invente rien.
Mais le problème qui se pose aujourd’hui est :
Si la droite n’invente rien, la gauche n’invente plus rien non plus !
La vie politique française est sclérosée. Peut-être encore plus à gauche qu’à droite. Parce qu’à gauche, il y a même pas l’équivalent d’un «Sarkozy», d’un mec certes détestable mais qui, quelque part, fout le bordel.
Certains évoqueront Besancenot comme alternative possible à gauche, mais Besancenot n’a rien d’un trublion. Même si son discours peut paraître séduisant, il est convenu, déjà entendu, déjà testé ailleurs avec les conséquences qu’on connaît, et porté par un mec finalement prévisible.
Ce qui manque dans la vie politique française, ce sont des concepteurs, des inventeurs, des boîtes à idées bonnes ou mauvaises, qu’importe. De quoi enrichir le débat !
Mais aujourd’hui, à gauche comme à droite, nous avons les mêmes marketeurs bien propres sur eux qui misent plus sur les flux de communication pour se faire voir et entendre, que sur leurs convictions et leurs idées.
En résumé, je suis très inquiet concernant l’intérêt que suscitera à l’avenir la vie politique dans ce pays, par l’absence de personnalités charismatiques pouvant construire, animer et enrichir le débat d’idées…
Poil au nez
La question du temps de travail en est un aspect sur lequel le "dogmatisme" de gauche est aussi absurde que la sacralisation d’une pseudo liberté de travailler sans contraintes… et finalement sans protections, portée par la droite.
Les 35 heures ont fait le bonheur des uns, tout en bloquant les autres. Et aujourd’hui, ceux qui ont bénéficié à plein de l’effet 35 heures, bénéficient à plein de l’effet heures supplémentaires. Gagnants sur les deux tableaux !
Après, si quelqu’un souhaite travailler 60 heures par semaine pour son compte ou celui d’un patron, ça ne me choque pas. L’essentiel étant de ne pas en faire la règle générale.
Je pense que dans une économie moderne, tout le monde doit trouver sa place : Ceux qui veulent bosser à leur rythme et les forçats du boulot.
Pour ce qui est de la question posée.
J’estime que la droite n’a pas gagné la bataille des idées mais celle de la récupération des idées.
Sarkozy, c’est un peu comme Arthur (l’animateur le mieux payé de la télé). Il n’invente rien, il n’innove pas, il récupère les idées des autres et les recycle.
Ceci est le fondement du marketing politique qui commence par l’étude et le suivi de ce qui se fait ailleurs. Une fois que l’on a sous les yeux tout le panel des mesures testées à l’étranger ou, précédemment en France, on construit une politique… Celle que l’on subit actuellement.
Un peu de Thatcherisme, un peu de Reaganisme, un peu de Blairisme, un peu de Berlusconisme… La droite française – contrairement aux VRAIES droites anglo-saxonnes (UK et USA) – n’invente rien.
Mais le problème qui se pose aujourd’hui est :
Si la droite n’invente rien, la gauche n’invente plus rien non plus !
La vie politique française est sclérosée. Peut-être encore plus à gauche qu’à droite. Parce qu’à gauche, il y a même pas l’équivalent d’un «Sarkozy», d’un mec certes détestable mais qui, quelque part, fout le bordel.
Certains évoqueront Besancenot comme alternative possible à gauche, mais Besancenot n’a rien d’un trublion. Même si son discours peut paraître séduisant, il est convenu, déjà entendu, déjà testé ailleurs avec les conséquences qu’on connaît, et porté par un mec finalement prévisible.
Ce qui manque dans la vie politique française, ce sont des concepteurs, des inventeurs, des boîtes à idées bonnes ou mauvaises, qu’importe. De quoi enrichir le débat !
Mais aujourd’hui, à gauche comme à droite, nous avons les mêmes marketeurs bien propres sur eux qui misent plus sur les flux de communication pour se faire voir et entendre, que sur leurs convictions et leurs idées.
En résumé, je suis très inquiet concernant l’intérêt que suscitera à l’avenir la vie politique dans ce pays, par l’absence de personnalités charismatiques pouvant construire, animer et enrichir le débat d’idées…
Poil au nez

Chacun place sa dignité où il veut mais la placer à cet endroit est exactement ce que veulent les patrons.Donc pour répondre à ta question : oui je suis prête depuis l'âge de 18 ans à travailler 48 heures par semaine pour n'importe quel salaire car j'aurais au moins la dignité de gagner ma vie par moi-même.
Quant aux soi-disantes idées de la "droite" , ce ne sont pas les campagnes de com' de l'UMP et du gouvernement qui vont masquer longtemps que les seuls vrais bénéficiaires des contre-réformes sont toujours les mêmes ceux qui n'avaient besoin de rien, les plus riches.