serabeth a écrit :Suite aux mésaventures de Diety

J'admire ta patience. Moi j'aurais mis des coups de pied dans les machines.
Et les autres clients, ils ne bronchaient pas ?
C'est un malentendu, serabeth, j'ai râlé comme un pou et j'ai certainement aussi émis quelques jurons, je ne me suis pas senti d'une grande patience. Je ne savais pas où exprimer ma colère (j'avais envie de hurler et de casser la baraque) et la pauvre dame à l'accueil a quand-même eu quelques "retours du client", en l'occurence moi. Seulement je savais bien que cette pauv' dame n'y était pour rien et elle se prenait l'agressivité des clients dans la gueule à longueur de journée, mais quel merdier.
J'ai trouvé la situation complètement absurde : je suis à la poste, j'ai rempli mon formulaire de la lettre RAR, j'ai l'argent qu'il faut et je ne peux rien faire et la poste ne peut rien faire non plus. C'est vraiment gaga.
Avant je râlais quand je faisais la queue à la poste et j'avais l'impression que c'était mal fichu. Pour un retrait de 50 euros d'un compte épargne il fallait compter 10 minutes à un quart d'heure de traitement, et voilà un tampon par ici et un autre par là et on se lève pour poser une question ou pour aller chercher un truc, je n'ai jamais compris pourquoi un simple retrait devait durer si longtemps. Après ma dernière expérience, ce temps révolu me paraît aujourd'hui comme un luxe.
J'ai vu une autre accumulation d'automates le week-end dernier où j'ai pris l'autoroute A10 vers Orléans et ensuite vers Tours. Je prends une sortie à proximité d'une ville, il y avait 5 ou 6 barrages de péage : le télépéage (je ne sais toujours pas ce que c'est, probablement un truc d'abonnement pour les gens qui roulent beaucoup), la carte bancaire et le barrage espèces. C'est la sortie "espèces" que je cherchait. Cela faisait un an et demi que je n'étais pas passé par là. Pour moi, la sortie "espèces", c'était une cabine avec un être humain dedans à qui je dis bonjour, qui prend mon fric, qui me rend la monnaie et me souhaite parfois bonne route. Alors des 6 barrages j'en ai fait 4 ou 5 par des manoeuvres aventureux en marche arrière. En fait la cabine avec une personne dedans n'existait plus, il n'y avaient que des automates. Je n'avais pas pigé tout de suite qu'il y avait des automates qui prenaient des billets. J'ai fini par appuyer sur un bouton "
appeler quelqu'un". Ô miracle, il y avait une femme en chair et en os qui sortait de je ne sais pas où et qui me parlait ! Incroyable. Elle m'a expliqué que ces cabines avec une personne, c'était fini, mais qu'on pouvait toujours payer en espèces, seulement c'était une machine.
Je lui ai demandé si ses collègues pointaient tous à Pôle Emploi. Elle m'a répondu "Non, pas tous".
