Nouvelles sanctions contre les sans-emploi !!!
Quelle solution vraiment réalisable pour tout de suite ?
"Le problème n'est pas le diplôme, mais le recrutement."
certes, il faudrait que le recrutement soit modifié, mais ça peut pas se changer en quelques quelques mois. Par contre agir sur les diplomes, si.
"Entre le moment du choix de la direction du cursus, il se passe des années pendant lesquelles les besoins du marché changent. Ce qui paraissait une bonne idée au départ ne l'est plus 6 ou 7 ans après."
Oui, le marché évolue parfois vite. Mais pas partout. Ca fait des années qu'on manque de personnes qualifiées dans la santé.
"Et si "les diplômes ne servent à rien", c'est parce que le marché du travail - donc les employeurs - en ont décidé ainsi.
(De plus, ton délire de quotas, ça pue le Sarko.)"
C'est une vision large et sur le long terme du problème. Moi je souhaite commencer à agir tout de suite sur le chômage.
Effectivement sur ce point mon discours est proche de celui du gouvernement. Mais pas identique. Le gouvernement lui ne met pas en place le système de quotas. Il préfère laisser le système tel qu'il est, comme je l'ai décris + haut (les diplomés malchanceux se verront envoyés de force vers des organismes de qualifications (mais surtout pas pour obtenir un diplome qui ferait augmenter le salaire et le statut ...).
Pour moi la lutte contre le chômage est une urgence. Transformer la société c'est bien (je milite aussi pour), mais ça prend bien plus de temps. Le vrai problème est effectivement le manque d'emplois, mais pour résoudre cela, il faut changer de gouvernement. Si vous pensez qu'on peut augmenter le nombre d'emplois avec le gouvernement actuel (hormis par la multiplication des temps partiels bien sûr), super, dites-nous alors votre solution. Mais sinon, en attendant, que proposez-vous ?
"L'université a pour but de développer les savoirs et de les transmettre." oui, mais les jeunes qui y vont espèrent trouver du boulot apres y etre allé, non ?
certes, il faudrait que le recrutement soit modifié, mais ça peut pas se changer en quelques quelques mois. Par contre agir sur les diplomes, si.
"Entre le moment du choix de la direction du cursus, il se passe des années pendant lesquelles les besoins du marché changent. Ce qui paraissait une bonne idée au départ ne l'est plus 6 ou 7 ans après."
Oui, le marché évolue parfois vite. Mais pas partout. Ca fait des années qu'on manque de personnes qualifiées dans la santé.
"Et si "les diplômes ne servent à rien", c'est parce que le marché du travail - donc les employeurs - en ont décidé ainsi.
(De plus, ton délire de quotas, ça pue le Sarko.)"
C'est une vision large et sur le long terme du problème. Moi je souhaite commencer à agir tout de suite sur le chômage.
Effectivement sur ce point mon discours est proche de celui du gouvernement. Mais pas identique. Le gouvernement lui ne met pas en place le système de quotas. Il préfère laisser le système tel qu'il est, comme je l'ai décris + haut (les diplomés malchanceux se verront envoyés de force vers des organismes de qualifications (mais surtout pas pour obtenir un diplome qui ferait augmenter le salaire et le statut ...).
Pour moi la lutte contre le chômage est une urgence. Transformer la société c'est bien (je milite aussi pour), mais ça prend bien plus de temps. Le vrai problème est effectivement le manque d'emplois, mais pour résoudre cela, il faut changer de gouvernement. Si vous pensez qu'on peut augmenter le nombre d'emplois avec le gouvernement actuel (hormis par la multiplication des temps partiels bien sûr), super, dites-nous alors votre solution. Mais sinon, en attendant, que proposez-vous ?
"L'université a pour but de développer les savoirs et de les transmettre." oui, mais les jeunes qui y vont espèrent trouver du boulot apres y etre allé, non ?
Des points de vue différents
Apparement on a des points de vue différents. En tout cas moi je vous ai donné le mien, qui est le meme que pour pas mal d'autres jeunes, qui comme moi n'ont pas tenu compte du marché de l'emploi au moment de leur orientation, et qui maintenant étant dans la galère, le regrettent bien.
je rebondis sur la phrase qui dit en gros que certains diplomes se servent à rien parce que je suis moi même diplomée sortie de la fac et en galère depuis ... alors certes avoir une maîtrise de biologie sur un cv ça donne rien ... d'ailleurs je n'ai jamais eu de travail dans la biologie
mais malgrè mes 7 ans de galère de cdd en cdd en passent par des périodes de rmi, je ne regrette pas une seule seconde mes années de fac pour les connaissances qu'elles m'ont apportée, pour l'autonomie qu'elles m'ont permis de développer et surtout pour les rencontres qui j'y ai faite ...
quelque chose qui m'énerve vraiment c'est quand je parle de ces diplomes et qu'on me rétorque que c'est 6 ans de perdu (oui j'ai un peu eu du mal à l'avoir cette maitrise ...
et que je dois regretter ... non!
et je ne pense pas non plus vivre dans le monde des Bisounours, juste que dans mon monde ... y'a d'autres valeurs que le travail et le fric
mais malgrè mes 7 ans de galère de cdd en cdd en passent par des périodes de rmi, je ne regrette pas une seule seconde mes années de fac pour les connaissances qu'elles m'ont apportée, pour l'autonomie qu'elles m'ont permis de développer et surtout pour les rencontres qui j'y ai faite ...
quelque chose qui m'énerve vraiment c'est quand je parle de ces diplomes et qu'on me rétorque que c'est 6 ans de perdu (oui j'ai un peu eu du mal à l'avoir cette maitrise ...

et je ne pense pas non plus vivre dans le monde des Bisounours, juste que dans mon monde ... y'a d'autres valeurs que le travail et le fric
Il est bien évident que le chômage est voulu et entretenu, et que les politiques n'ont pas l'intention d'y remédier dans un contexte mondialisé.
Il faut donc admettre que le chômage est un élément de l'économie à part entière, qui contribue largement à sa prospérité. Il faut donc admettre que les chômeurs contribuent à la bonne marche de l'économie, et les en récompenser.
Ce que je propose (mais je rêve...) :
1) Puisqu'il n'y a pas assez d'emplois pour tout le monde, même si toutes les "offres non pourvues" le sont un jour, sauf si on décide d'euthanasier tous ceux qui sont en trop, "ne servent à rien" - chômeurs, vieux légumes, etc... - et coûtent à la société, il faudra bien un jour se décider à instaurer un revenu universel sans contrepartie.
Assurer à ceux qui ne travaillent pas un revenu qui leur permette de vivre et de participer à la demande intérieure est une exigence économique. Les millions de pauvres sont, eux aussi, des consommateurs qui paient la TVA.
2) Ainsi, ceux qui veulent/peuvent travailler le feront, les autres resteront chez eux à faire autre chose (du bénévolat, de l'art, garder ses enfants et les voir grandir, etc...). Ce n'est pas parce qu'on n'a pas d'emploi qu'on n'est pas utile à la société.
3) Que les gens fassent les études qu'ils veulent, pour se faire plaisir et non pour espérer avoir un boulot au Smic, dans un souci d'épanouissement personnel.
Voilà.
Sinon, le Plan B : faire tout péter, ou crever en silence dans un monde que je n'aime pas (c'est Claude Lévy-Strauss, que j'ai vu au zapping, et qui disait que ce monde, qu'il quitte sans regret, ne lui plaît résolument pas).
Il faut donc admettre que le chômage est un élément de l'économie à part entière, qui contribue largement à sa prospérité. Il faut donc admettre que les chômeurs contribuent à la bonne marche de l'économie, et les en récompenser.
Ce que je propose (mais je rêve...) :
1) Puisqu'il n'y a pas assez d'emplois pour tout le monde, même si toutes les "offres non pourvues" le sont un jour, sauf si on décide d'euthanasier tous ceux qui sont en trop, "ne servent à rien" - chômeurs, vieux légumes, etc... - et coûtent à la société, il faudra bien un jour se décider à instaurer un revenu universel sans contrepartie.
Assurer à ceux qui ne travaillent pas un revenu qui leur permette de vivre et de participer à la demande intérieure est une exigence économique. Les millions de pauvres sont, eux aussi, des consommateurs qui paient la TVA.
2) Ainsi, ceux qui veulent/peuvent travailler le feront, les autres resteront chez eux à faire autre chose (du bénévolat, de l'art, garder ses enfants et les voir grandir, etc...). Ce n'est pas parce qu'on n'a pas d'emploi qu'on n'est pas utile à la société.
3) Que les gens fassent les études qu'ils veulent, pour se faire plaisir et non pour espérer avoir un boulot au Smic, dans un souci d'épanouissement personnel.
Voilà.
Sinon, le Plan B : faire tout péter, ou crever en silence dans un monde que je n'aime pas (c'est Claude Lévy-Strauss, que j'ai vu au zapping, et qui disait que ce monde, qu'il quitte sans regret, ne lui plaît résolument pas).
Tu es bien naîf. Augmentation des frais d'inscription, obligation des étudiants de trouver un emploi en parallèle (cela concerne une étudiant sur deux sauf erreur) à leur études pour assumer le coût de celles-ci (loyer,...) tout cela contribue à une sélection très sévère qui se fait sans vagues.Mais pas identique. Le gouvernement lui ne met pas en place le système de quotas.
La plupart des gens qui réclament des quotas s'imaginent qu'ils seront du bon côté du manche. Faire baisser le nombre de diplômés ne résoudra pas le problème du chômage, cela fera juste avancer l'ignorance.
Pourquoi mettre un système de quota officiel alors qu'une sélection rampante mais oh combien redoutable existe déjà?
Mes diplômes ne m'aident plus guère pour trouver un emploi mais si c'était à refaire je referais les mêmes études. Je partage l'opinion d'Anne 14 sur ce sujet.
Exact Tristesir, c'est encore vouloir écrémer et ne garder que le haut du panier, celui qui n'aura pas besoin de bosser à côté et pourra se consacrer entièrement à ses études.Tu es bien naîf. Augmentation des frais d'inscription, obligation des étudiants de trouver un emploi en parallèle
Si CA, c'est lutter contre la misère

D'autre part, je croyais que cela existait déjà : ce n'est pas ce qui s'appelle un concours avec seulement quelques élus et tant pis pour les autres ?
A part en médecine, pharmacie et véto (en ai je oublié?) il n y a officiellement pas de concours à l'université sauf erreur.D'autre part, je croyais que cela existait déjà : ce n'est pas ce qui s'appelle un concours avec seulement quelques élus et tant pis pour les autres ?
Mais il y a malgré tout une sélection: sélection à l'inscription, sélection par l'échec, sélection par l'argent (si tu peux consacrer tout ton temps à étudier parce que tu n'as pas à travailler chez beurkdo c'est plus facile pour réussir tes études).
Mais que renaud21 se rassure, les projets du gouvernement sont clairs, après l'autonomie (c'est en cours) des facs, la mise en place du LMD (qui permet de mettre en concurrence les diplômes à l'échelle européenne)
L'une des prochaines étapes sera sans doute l'autonomie des facs pour choisir les programmes des formations afin de mettre les diplômes français pour une même formation en concurrence.
Cette sélection existe déjà, être diplômé d'une obscure université de province ou d'une prestigieuse université parisienne n'est sûrement pas la même chose pour certains employeurs.
L'élite (bourgeoise) ne fait pas le (l'ancien) premier cycle des université. En France, on a une spécificité pour sélectionner les étudiants. Cela s'appelle les classes préparatoires.
Je pensais à la fonction publique surtout, puisque Renaud21 aimerait que les diplômes aient une application immédiate et vénale
Puisque s'il y a des chômeurs diplômés, c'est forcément parce qu'ils ont mal choisi, encore des boucs émissaires, tout ça de leur faute à eux d'abord
Coupables de ne pas avoir de parents friqués, coupables de mal avoir choisi leur orientation, coupables de l'état du marché, coupables de ne pas avoir vu ceci dans leurs boules de cristal, coupables de malchance peut-être ?
Faudrait voir à lutter contre la misère intellectuelle aussi

Puisque s'il y a des chômeurs diplômés, c'est forcément parce qu'ils ont mal choisi, encore des boucs émissaires, tout ça de leur faute à eux d'abord
Coupables de ne pas avoir de parents friqués, coupables de mal avoir choisi leur orientation, coupables de l'état du marché, coupables de ne pas avoir vu ceci dans leurs boules de cristal, coupables de malchance peut-être ?

Faudrait voir à lutter contre la misère intellectuelle aussi

"Pourquoi mettre un système de quota officiel alors qu'une sélection rampante mais oh combien redoutable existe déjà ?"
Pour mettre à jour le système de séléction, justement. Les gens ne pourrons plus dire qu'ils ne savaient pas. Ils réagiront peut-être un peu plus. Et au moins les jeunes n'auront pas à vivre les années difficiles de désillusion.
"Puisque s'il y a des chômeurs diplômés, c'est forcément parce qu'ils ont mal choisi, encore des boucs émissaires, tout ça de leur faute à eux d'abord"
Arretes tu vas donner des arguments à la droite.
Il n'y a qu'une chose à reprocher aux chomeurs : leur individualisme face à l'injustice du chômage. A part quelques rares cas où leur vie est vraiment très dur, la grande majorité des chomeurs ont encore un minimum de liberté et de force en france pour aller dans temps en temps aider une assoc, un mouvement politique ou un syndicat. Il faut revaloriser l'action rebelle humaniste. Il faut peut-être provoquer les chomeurs par des petites critiques sur leur individualisme, tout en apportant des encouragements valorisants. Mais il faut aussi avoir des propositions concrètes et efficaces (comme la mienne sur la modification temporaire de l'orientation des jeunes, en attendant le dépassement du système libéral) : il faut vous rappeler constament que Sarkozy a séduit chez les chômeurs car il a réussi à leur faire croire qu'il allait pouvoir changer en bien les choses. Il faut évidement critiquer durement le système néo-libéral, mais aussi apporter des propositions un peu solides !
Pour mettre à jour le système de séléction, justement. Les gens ne pourrons plus dire qu'ils ne savaient pas. Ils réagiront peut-être un peu plus. Et au moins les jeunes n'auront pas à vivre les années difficiles de désillusion.
"Puisque s'il y a des chômeurs diplômés, c'est forcément parce qu'ils ont mal choisi, encore des boucs émissaires, tout ça de leur faute à eux d'abord"
Arretes tu vas donner des arguments à la droite.
Il n'y a qu'une chose à reprocher aux chomeurs : leur individualisme face à l'injustice du chômage. A part quelques rares cas où leur vie est vraiment très dur, la grande majorité des chomeurs ont encore un minimum de liberté et de force en france pour aller dans temps en temps aider une assoc, un mouvement politique ou un syndicat. Il faut revaloriser l'action rebelle humaniste. Il faut peut-être provoquer les chomeurs par des petites critiques sur leur individualisme, tout en apportant des encouragements valorisants. Mais il faut aussi avoir des propositions concrètes et efficaces (comme la mienne sur la modification temporaire de l'orientation des jeunes, en attendant le dépassement du système libéral) : il faut vous rappeler constament que Sarkozy a séduit chez les chômeurs car il a réussi à leur faire croire qu'il allait pouvoir changer en bien les choses. Il faut évidement critiquer durement le système néo-libéral, mais aussi apporter des propositions un peu solides !
Heuuuu quelques correctifs
Je te rappelle aussi qu'Actuchômage a été fondé par des précaires en 2004. Cela risque de faire plaisir à nos hôtes Yves et Sophie de leur dire de s'occuper des autres.
Tu devrais lire un peu la page d'accueil.
Je te rappelle que des gens viennent ici poser des questions quand ils sont parfois dans une m... noire et qu'ils ont pratiquement toujours une réponse circonstanciée avec les liens exacts. Surtout grâce à un St-Dumortier, précaire aussi mais qui sait bien se dépatouiller avec les textes de loi ou certains intervenants qui ont connu la même situation ou des employés ANPE qui répondent de façon bénévole.
Les fondateurs sont des gens qui se sont bougés et de façon bénévole, alors merci de tes conseils, mais là c'est une peu l'infirmerie qui se fout de la Charité
Cela s'appelle du second degré, de l'humour ou de la dérision de ce qui nous est asséné chaque jour"Puisque s'il y a des chômeurs diplômés, c'est forcément parce qu'ils ont mal choisi, encore des boucs émissaires, tout ça de leur faute à eux d'abord"
Arretes tu vas donner des arguments à la droite.

Je te rappelle que tu es ici sur un collectif dont la plupart des membres n'ont que les minima sociaux pour vivre.A part quelques rares cas où leur vie est vraiment très dur, la grande majorité des chomeurs ont encore un minimum de liberté et de force en france pour aller dans temps en temps aider une assoc, un mouvement politique ou un syndicat.
Je te rappelle aussi qu'Actuchômage a été fondé par des précaires en 2004. Cela risque de faire plaisir à nos hôtes Yves et Sophie de leur dire de s'occuper des autres.
Tu devrais lire un peu la page d'accueil.
Je te rappelle que des gens viennent ici poser des questions quand ils sont parfois dans une m... noire et qu'ils ont pratiquement toujours une réponse circonstanciée avec les liens exacts. Surtout grâce à un St-Dumortier, précaire aussi mais qui sait bien se dépatouiller avec les textes de loi ou certains intervenants qui ont connu la même situation ou des employés ANPE qui répondent de façon bénévole.
On peut être chômeur et pas gogo, tu ne trouveras jamais un fan ici. Mauvaise adresse.il faut vous rappeler constament que Sarkozy a séduit chez les chômeurs car il a réussi à leur faire croire qu'il allait pouvoir changer en bien les choses.
Les fondateurs sont des gens qui se sont bougés et de façon bénévole, alors merci de tes conseils, mais là c'est une peu l'infirmerie qui se fout de la Charité

On ne nait pas chômeur. La plupart des gens veulent croire que c'est seulement une phase transitoire qui ne va durer et pour un certain nombre c'est bien le cas.
Faire des "chômeurs" une sorte de catégorie particulière isolée du reste de la population est une pure fiction.
L'individualisme n'est pas une particularité des "chômeurs" alors pourquoi stigmatiser, en étant péremptoire?
Diminuer le nombre de diplômés ne donnera pas de travail à ceux qui ne le seront pas (et ne garantit pas non plus que ceux qui le seront auront un emploi).
Finalement, c'est militer pour qu'une petite partie de la population (c'est une forme d'individualisme) s'en sorte (ait un emploi) pendant qu'une autre partie attendra qu'on lui fasse l'aumône d'une petite pièce ou de quelques heures de travail.
Mais qu'est ce que cela changera par rapport à aujourd'hui?
Nous sommes de plus en plus dans une société à deux vitesses, une partie de la population gagne correctement sa vie tandis qu'une autre (bien plus nombreuse) galère en ayant pour seul avenir de faire les larbins des premiers.
Faire des "chômeurs" une sorte de catégorie particulière isolée du reste de la population est une pure fiction.
L'individualisme n'est pas une particularité des "chômeurs" alors pourquoi stigmatiser, en étant péremptoire?
Mais ils le savent déjà qu'est ce que tu crois.Pour mettre à jour le système de séléction, justement. Les gens ne pourrons plus dire qu'ils ne savaient pas.
Tes propositions ne résoudront pas le problème du chômage pour autant.Mais il faut aussi avoir des propositions concrètes et efficaces (comme la mienne sur la modification temporaire de l'orientation des jeunes, en attendant le dépassement du système libéral)
Diminuer le nombre de diplômés ne donnera pas de travail à ceux qui ne le seront pas (et ne garantit pas non plus que ceux qui le seront auront un emploi).
Finalement, c'est militer pour qu'une petite partie de la population (c'est une forme d'individualisme) s'en sorte (ait un emploi) pendant qu'une autre partie attendra qu'on lui fasse l'aumône d'une petite pièce ou de quelques heures de travail.
Mais qu'est ce que cela changera par rapport à aujourd'hui?
Nous sommes de plus en plus dans une société à deux vitesses, une partie de la population gagne correctement sa vie tandis qu'une autre (bien plus nombreuse) galère en ayant pour seul avenir de faire les larbins des premiers.
Bonjour,
Renaud21, vous semblez oublier la nature de l'homme.
L'Homme, l'humanité, a ceci de commun avec l'animal qu'il doit fournir un effort pour se nourrir.
C'est le premier et incontournable travail.
Ensuite l'instinc du vivant les poussent tous deux à aménager un endroit propice à la reproduction de leur espèce.
Ce que l'homme a de plus et qui fait sa spécificité, c'est la conscience d'être, la capacité d'apprentissage et d'élaboration de concepts abstraits.
C'est le savoir,
la connaissance, la recherche, le rêve, les visions qui font évoluer l'humanité, pas le travail.
C'est l'art, la beauté, la passion l'esprit qui sont l'humain et non
sa biologique, incontournable et temporaire
fonction de fabrique à bio-masse.
Je connais une feune fille qui vient de rater son "truc+2".
Rien de ce qu'elle a appris, vécu, connu, compris, assimilé, accepté,
rien de tout cela n'est perdu.
Ses stages lui ont permis de révéler d'autres compétences et de découvrir d'autres milieux;
l'ensemble, de connaitre ses limites.
Qui d'entre nous ne progresse que,
"jusqu'à ses limites" ?
Supposer l'echec et mettre des quota,
forcer vers un travail plutot qu'un dévellopement de l'esprit,
c'est déshumaniser l'individu.
C'est vampiriser sa fonction biologique.
"Sangsues !"
Renaud21, vous semblez oublier la nature de l'homme.
L'Homme, l'humanité, a ceci de commun avec l'animal qu'il doit fournir un effort pour se nourrir.
C'est le premier et incontournable travail.
Ensuite l'instinc du vivant les poussent tous deux à aménager un endroit propice à la reproduction de leur espèce.
Ce que l'homme a de plus et qui fait sa spécificité, c'est la conscience d'être, la capacité d'apprentissage et d'élaboration de concepts abstraits.
C'est le savoir,
la connaissance, la recherche, le rêve, les visions qui font évoluer l'humanité, pas le travail.
C'est l'art, la beauté, la passion l'esprit qui sont l'humain et non
sa biologique, incontournable et temporaire
fonction de fabrique à bio-masse.
Je connais une feune fille qui vient de rater son "truc+2".
Rien de ce qu'elle a appris, vécu, connu, compris, assimilé, accepté,
rien de tout cela n'est perdu.
Ses stages lui ont permis de révéler d'autres compétences et de découvrir d'autres milieux;
l'ensemble, de connaitre ses limites.
Qui d'entre nous ne progresse que,
"jusqu'à ses limites" ?
Supposer l'echec et mettre des quota,
forcer vers un travail plutot qu'un dévellopement de l'esprit,
c'est déshumaniser l'individu.
C'est vampiriser sa fonction biologique.
"Sangsues !"
Mon idée était simplement de rendre moins injuste la concurrence entre les chomeurs ... Certains trouvent du boulot au bout de 3 mois, d'autres au bout de 4 ans. Il y a bien quelque chose qui différencie les 2. Selon moi, par un système d'orientation un peu plus à l'écoute des besoins du marché (et je n'ai pas dit asservi au marché), la galère du chômage sera + également répartie. Si tout le monde a une formation à peu près en adéquation avec des besoins, la concurrence sera + uniforme. Je sais ce n'est pas réjouissant pour autant, mais en attendant de changer de gouvernement, ca éviterait d'exclure un paquet de gens qui l'aurait été s'ils avait fait les "mauvaises" (au niveau du marché uniquement ...) études. Ces gens seraient exclues d'une autre manière, celle de la pénurie d'emploi. Et ca recentrerait le problème sur la pénurie.
Je le répète : il y a un paquet de personnes qui regrettent de ne pas avoir suivit une filière ou un cursus qui n'est pas "bouché". C'est à eux que je pense, car ils ont été trompé sur leur orientation. Je ne dit absolument pas qu'il ont complètement perdu leur temps en fesant les études qui leur plaise. Si certains assument très bien leur galère du fait d'une mauvaise (economiquement parlant) orientation, tant mieux pour eux. Mais ils ne doivent pas être bien nombreux.
Je le répète : il y a un paquet de personnes qui regrettent de ne pas avoir suivit une filière ou un cursus qui n'est pas "bouché". C'est à eux que je pense, car ils ont été trompé sur leur orientation. Je ne dit absolument pas qu'il ont complètement perdu leur temps en fesant les études qui leur plaise. Si certains assument très bien leur galère du fait d'une mauvaise (economiquement parlant) orientation, tant mieux pour eux. Mais ils ne doivent pas être bien nombreux.
Tu es incohérent.
D'un côté tu prônes ici la révolte (pétition contre l'offre déraisonnable d'emploi, marche des SansRien et autres "invisibles"),
de l'autre tu t'aplatis (il faut être "à l'écoute des besoins du marché").
Alors ??? C'est quoi qui manque dans les p'tites cases ?
Certains trouvent du boulot au bout de 3 mois, d'autres au bout de 4 ans : c'est valable pour tout le monde. C'est ce qu'on appelle "le marché". Il est beaucoup trop mouvant et imprévisible pour incriminer la seule "orientation".
... La galère du chômage sera + également répartie : merci pour les chômeurs de vouloir répartir leur galère, on frise l'absurdité.
... la concurrence sera + uniforme : autre absurdité, le but de la concurrence est d'être protéiforme et mouvante, d'aller plus vite que la musique pour coincer les copains.
Ces gens seraient exclus d'une autre manière, celle de la pénurie d'emploi. On est en plein contexte de pénurie d'emplois !!! Que veux-tu "recentrer" ? Le chômage est voulu et entretenu. Comme je te l'ai déjà dit, il est un élément indispensable à l'économie libérale et personne n'a l'intention d'y remédier… sauf dans les statistiques.
Tu te trompes de cible. Le mal est beaucoup plus grand et ses racines ailleurs. Ta proposition est un pansement sur une jambe de bois.
de l'autre tu t'aplatis (il faut être "à l'écoute des besoins du marché").
Alors ??? C'est quoi qui manque dans les p'tites cases ?
Certains trouvent du boulot au bout de 3 mois, d'autres au bout de 4 ans : c'est valable pour tout le monde. C'est ce qu'on appelle "le marché". Il est beaucoup trop mouvant et imprévisible pour incriminer la seule "orientation".
... La galère du chômage sera + également répartie : merci pour les chômeurs de vouloir répartir leur galère, on frise l'absurdité.
... la concurrence sera + uniforme : autre absurdité, le but de la concurrence est d'être protéiforme et mouvante, d'aller plus vite que la musique pour coincer les copains.
Ces gens seraient exclus d'une autre manière, celle de la pénurie d'emploi. On est en plein contexte de pénurie d'emplois !!! Que veux-tu "recentrer" ? Le chômage est voulu et entretenu. Comme je te l'ai déjà dit, il est un élément indispensable à l'économie libérale et personne n'a l'intention d'y remédier… sauf dans les statistiques.
Tu te trompes de cible. Le mal est beaucoup plus grand et ses racines ailleurs. Ta proposition est un pansement sur une jambe de bois.