privatisation de la Poste
privatisation de la Poste
La Poste envisagerait de changer de statut
La banque postale des fauchés que nous sommes, c'est terminé...
Déjà le passage il y a 2 ans environ au statut de "banque postale" n'annonçait rien de bon ! La Poste du Pauvre était en voie de disparition
PARIS (Reuters) - La Poste envisage de changer son statut d'exploitant autonome de droit public pour celui de société anonyme afin de financer sa croissance à l'approche de la libéralisation du marché européen du courrier en 2011, rapporte le quotidien Le Monde dans son édition datée de samedi.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès de la Poste et du ministère de l'Economie et des Finances.
"Le président de l'entreprise, Jean-Paul Bailly, a mis à l'étude la transformation du groupe (...) Ce projet, très délicat à mener sur les plans juridique et surtout, politique et social, est élaboré depuis plusieurs mois dans la plus grande discrétion", écrit le quotidien.
Il précise que "plusieurs réunions de travail ont eu lieu avec des représentants du gouvernement" mais que "le dossier est loin d'être tranché".
"Un schéma acceptable par toutes les parties" prévoirait le changement de statut en même temps qu'une ouverture du capital du groupe avec une part importante d'actions réservées aux salariés, ajoute le Monde.
D'ores et déjà, la fédération Sud-PTT "condamne avec la plus vive énergie tout projet de changement de statut de La Poste (...) qui la pousserait inévitablement dans une logique exclusivement financière, une logique incompatible avec le service public".
Sur la foi de l'article du Monde qui "relaie un bruit qui court depuis quelque temps dans les couloirs de l'entreprise publique", Sud-PTT appelle à la création d'un collectif "contre la privatisation du service public postal".
Avec une dette de 5,8 milliards d'euros, la Poste s'estime pénalisée face à ses concurrents pour financer sa croissance.
Sud-PTT minimise l'importance de la dette au regard des 20 milliards de chiffre d'affaires du groupe et de son résultat net d'un milliard d'euros.
Plusieurs opérateurs postaux européens se sont transformés en société par actions, à l'image de la Deutsche Post en Allemagne ou de TNT aux Pays Bas.
Nathalie Meistermann, édité par Jean-Michel Bélot
La banque postale des fauchés que nous sommes, c'est terminé...
Déjà le passage il y a 2 ans environ au statut de "banque postale" n'annonçait rien de bon ! La Poste du Pauvre était en voie de disparition
PARIS (Reuters) - La Poste envisage de changer son statut d'exploitant autonome de droit public pour celui de société anonyme afin de financer sa croissance à l'approche de la libéralisation du marché européen du courrier en 2011, rapporte le quotidien Le Monde dans son édition datée de samedi.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès de la Poste et du ministère de l'Economie et des Finances.
"Le président de l'entreprise, Jean-Paul Bailly, a mis à l'étude la transformation du groupe (...) Ce projet, très délicat à mener sur les plans juridique et surtout, politique et social, est élaboré depuis plusieurs mois dans la plus grande discrétion", écrit le quotidien.
Il précise que "plusieurs réunions de travail ont eu lieu avec des représentants du gouvernement" mais que "le dossier est loin d'être tranché".
"Un schéma acceptable par toutes les parties" prévoirait le changement de statut en même temps qu'une ouverture du capital du groupe avec une part importante d'actions réservées aux salariés, ajoute le Monde.
D'ores et déjà, la fédération Sud-PTT "condamne avec la plus vive énergie tout projet de changement de statut de La Poste (...) qui la pousserait inévitablement dans une logique exclusivement financière, une logique incompatible avec le service public".
Sur la foi de l'article du Monde qui "relaie un bruit qui court depuis quelque temps dans les couloirs de l'entreprise publique", Sud-PTT appelle à la création d'un collectif "contre la privatisation du service public postal".
Avec une dette de 5,8 milliards d'euros, la Poste s'estime pénalisée face à ses concurrents pour financer sa croissance.
Sud-PTT minimise l'importance de la dette au regard des 20 milliards de chiffre d'affaires du groupe et de son résultat net d'un milliard d'euros.
Plusieurs opérateurs postaux européens se sont transformés en société par actions, à l'image de la Deutsche Post en Allemagne ou de TNT aux Pays Bas.
Nathalie Meistermann, édité par Jean-Michel Bélot
Le changement de statut pourrait être entériné dès 2009
Quelques jours après avoir avoir confirmé qu'elle réfléchissait à un changement de statut suivi d'une ouverture de capital, la direction de La Poste a laissé entendre mardi que la transformation de l'établissement public en société anonyme pourrait être décidée dès 2009.
Le président de La Poste, Jean-Paul Bailly, "a annoncé le changement de statut dans une loi en 2009, accompagné d'une ouverture de capital de 10 à 20%", a rapporté Colette Duynslaeger, secrétaire générale de la fédération CGT-Poste, à l'issue d'une rencontre avec M. Bailly.
Interrogé, le groupe n'a fait aucun commentaire.
A Bercy, on se dit "ouvert" à cette idée, en soulignant toutefois que l'Etat n'était "pas saisi d'un projet précis, qui n'est pas formalisé aujourd'hui".
Conscient de l'inquiétude que ce projet pouvait susciter, M. Bailly a tenté de rassurer ses personnels dans un message téléphonique. Il explique qu'une "telle évolution est indispensable" et juge "erroné" de "parler de privatisation" puisque la mission de service public de La Poste empêche selon lui l'Etat de descendre en dessous de 50% du capital. "L'Etat restera au minimum à 80%", a même assuré M. Bailly à la CGT.
Une affirmation qui n'a pas convaincu le syndicat : "A France Télécom, comme à Gaz de France, toutes les garanties données ont volé en éclat".
La transformation en société anonyme, qui permettrait une ouverture du capital, est présentée par le groupe comme une nécessité pour faire face à la libéralisation totale du marché du courrier, prévue en 2011. "Ce vers quoi on va, c'est de faire de La Poste une entreprise comme les autres comme on l'a fait dans les années 90 pour ce qu'on appelait la Régie Renault qui est devenue Renault SA, pour France Télécom (...), EDF", a réagi le secrétaire d'Etat au Commerce, Hervé Novelli.
Le calendrier offre une opportunité en 2009 : les pouvoirs publics pourraient profiter de la transposition en droit français de la troisième directive européenne postale sur la libéralisation du marché, prévue à cette date, pour entériner ce nouveau statut.
"Le discours du président n'est pas clair du tout, il parle d'hypothèses de travail et deux jours après d'une ouverture du capital jusqu'à 20%, les projets sont déjà très avancés", s'est alarmé Sud-PTT, deuxième organisation syndicale du groupe, qui sera reçue jeudi par M. Bailly. "Jusqu'à présent, il avait déjà des éléments de libéralisation, s'il y a ouverture du capital, on passe dans une logique de rentabilité et c'est la fin du service public", a estimé ce syndicat.
Redoutant les conséquences de ces projets, les syndicats représentatifs du personnel de La Poste (FO, CGT, CFDT, Sud, CFTC, CGC et Unsa) ont décidé de se réunir mercredi matin pour définir les "modalités" d'une action, la CGT souhaitant "créer les conditions d'une journée d'action à la rentrée", selon Mme Duynslaeger. "Nous avons eu la garantie qu'on ne toucherait pas au statut des fonctionnaires ni au droit des contractuels", a-t-elle précisé, tout en renouvelant ses craintes pour l'emploi des personnels de l'établissement.
Au sein de l'établissement public qui compte 280.000 employés, 60% des salariés sont fonctionnaires, les autres relevant du statut de droit privé puisque La Poste n'embauche plus avec le statut de fonctionnaires.
La Poste tiendra jeudi en fin de matinée un Conseil d'administration qui abordera notamment la question du statut.
Le président de La Poste, Jean-Paul Bailly, "a annoncé le changement de statut dans une loi en 2009, accompagné d'une ouverture de capital de 10 à 20%", a rapporté Colette Duynslaeger, secrétaire générale de la fédération CGT-Poste, à l'issue d'une rencontre avec M. Bailly.
Interrogé, le groupe n'a fait aucun commentaire.
A Bercy, on se dit "ouvert" à cette idée, en soulignant toutefois que l'Etat n'était "pas saisi d'un projet précis, qui n'est pas formalisé aujourd'hui".
Conscient de l'inquiétude que ce projet pouvait susciter, M. Bailly a tenté de rassurer ses personnels dans un message téléphonique. Il explique qu'une "telle évolution est indispensable" et juge "erroné" de "parler de privatisation" puisque la mission de service public de La Poste empêche selon lui l'Etat de descendre en dessous de 50% du capital. "L'Etat restera au minimum à 80%", a même assuré M. Bailly à la CGT.
Une affirmation qui n'a pas convaincu le syndicat : "A France Télécom, comme à Gaz de France, toutes les garanties données ont volé en éclat".
La transformation en société anonyme, qui permettrait une ouverture du capital, est présentée par le groupe comme une nécessité pour faire face à la libéralisation totale du marché du courrier, prévue en 2011. "Ce vers quoi on va, c'est de faire de La Poste une entreprise comme les autres comme on l'a fait dans les années 90 pour ce qu'on appelait la Régie Renault qui est devenue Renault SA, pour France Télécom (...), EDF", a réagi le secrétaire d'Etat au Commerce, Hervé Novelli.
Le calendrier offre une opportunité en 2009 : les pouvoirs publics pourraient profiter de la transposition en droit français de la troisième directive européenne postale sur la libéralisation du marché, prévue à cette date, pour entériner ce nouveau statut.
"Le discours du président n'est pas clair du tout, il parle d'hypothèses de travail et deux jours après d'une ouverture du capital jusqu'à 20%, les projets sont déjà très avancés", s'est alarmé Sud-PTT, deuxième organisation syndicale du groupe, qui sera reçue jeudi par M. Bailly. "Jusqu'à présent, il avait déjà des éléments de libéralisation, s'il y a ouverture du capital, on passe dans une logique de rentabilité et c'est la fin du service public", a estimé ce syndicat.
Redoutant les conséquences de ces projets, les syndicats représentatifs du personnel de La Poste (FO, CGT, CFDT, Sud, CFTC, CGC et Unsa) ont décidé de se réunir mercredi matin pour définir les "modalités" d'une action, la CGT souhaitant "créer les conditions d'une journée d'action à la rentrée", selon Mme Duynslaeger. "Nous avons eu la garantie qu'on ne toucherait pas au statut des fonctionnaires ni au droit des contractuels", a-t-elle précisé, tout en renouvelant ses craintes pour l'emploi des personnels de l'établissement.
Au sein de l'établissement public qui compte 280.000 employés, 60% des salariés sont fonctionnaires, les autres relevant du statut de droit privé puisque La Poste n'embauche plus avec le statut de fonctionnaires.
La Poste tiendra jeudi en fin de matinée un Conseil d'administration qui abordera notamment la question du statut.
mobilisation contre la privatisation de la Poste
LE 10 JANVIER 2009 RENDEZ VOUS DEVANT LES BUREAUX DE POSTE
Le samedi 10 janvier 2009 sera une journée nationale de mobilisation des comités locaux contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal.
Parce que le service postal est l’affaire de tous, c’est ensemble, usagers, salariés, élus, militants, que nous devons être présents devant chaque bureau de Poste le 10 janvier 2009 pour signer massivement contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et pour un référendum sur le service public postal.
Mobilisation samedi 10 janvier contre la privation sa de la Poste
Le samedi 10 janvier 2009 sera une journée nationale de mobilisation des comités locaux contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal.
Parce que le service postal est l’affaire de tous, c’est ensemble, usagers, salariés, élus, militants, que nous devons être présents devant chaque bureau de Poste le 10 janvier 2009 pour signer massivement contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et pour un référendum sur le service public postal.
Mobilisation samedi 10 janvier contre la privation sa de la Poste
Est-il question de privatiser toute La Poste ou seulement une partie de ces activités ?
Et concrètement , qu'est ce que cela va changer ?
Personnellement , je trouve que les opérations banquaires à La Poste en plus des opérations ordinaires de poste (courrier, colis, etc ..) posent pas mal de problèmes pour les usagers . Je fais souvent 20 à 30 minutes de queue pour aller chercher un colis ou un recommandé , du fait que plus de 50% des clients viennent effectuer des opérations bancaires .
Certes , il y 'a quelques fois un guichet réservé aux opérations de postes , mais c'est très rare ..
Je pense que La Poste devrait ouvrir de nouvelles agences banquaires dédiées et que les agences actuelles ne devraient s'occuper que du courrier , colis ..etc .
Ce serait mieux pour tout le monde je pense .
Mais si l'état n'est pas capable de mettre un tel service en place ...
Et concrètement , qu'est ce que cela va changer ?
Personnellement , je trouve que les opérations banquaires à La Poste en plus des opérations ordinaires de poste (courrier, colis, etc ..) posent pas mal de problèmes pour les usagers . Je fais souvent 20 à 30 minutes de queue pour aller chercher un colis ou un recommandé , du fait que plus de 50% des clients viennent effectuer des opérations bancaires .
Certes , il y 'a quelques fois un guichet réservé aux opérations de postes , mais c'est très rare ..
Je pense que La Poste devrait ouvrir de nouvelles agences banquaires dédiées et que les agences actuelles ne devraient s'occuper que du courrier , colis ..etc .
Ce serait mieux pour tout le monde je pense .
Mais si l'état n'est pas capable de mettre un tel service en place ...
Le sort de la Poste en conseil des sinistres
Le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon a plaidé contre le projet de changement de statut de la Poste présenté ce mercredi en Conseil des ministres, qualifiant de "mensonge" l'argument de contraintes européennes.
La Poste, a-t-il déclaré sur Europe 1, ce n'est "pas n'importe quoi, c'est un des grands services publics. C'est, dans plusieurs territoires en milieu rural comme en milieu urbain, un des seuls endroits où subsiste parfois le drapeau de la République, c'est-à-dire un des grands services publics qui demeurent".
Le "maintien d'un haut niveau de service public" est "à nos yeux remis en cause, comme aux yeux de la plupart des organisations de gauche et des syndicats, par la réforme mise en œuvre par le gouvernement", a-t-il ajouté. Avec cette "mise en concurrence aujourd'hui du courrier", on peut aussi "s'inquiéter demain sur le tarif unique du timbre", a-t-il fait valoir.
M. Hamon a réfuté l'argument selon lequel ce changement de statut est imposé par les règles européennes : "Faux! Absolument faux! Et c'est un mensonge! La directive européenne prévoit la mise en concurrence, elle ne prévoit absolument pas le fait que l'on doive privatiser la Poste. Il n'y a aucun article de la directive européenne qui concerne le statut de la Poste au sens où il faudrait la faire passer de statut public à une société anonyme". La Poste "n'a aucune obligation de passer en société anonyme et de fait, demain, d'être privatisée", a-t-il insisté.
Quant à l'argument de réduction des coûts face à la concurrence, l'ex-député européen a rétorqué : "Il faudrait d'abord que l'Etat commence à rembourser ses dettes à la Poste" en les estimant à "plus de 2 milliards" d'euros.
(Source : Les Echos)
La Poste, a-t-il déclaré sur Europe 1, ce n'est "pas n'importe quoi, c'est un des grands services publics. C'est, dans plusieurs territoires en milieu rural comme en milieu urbain, un des seuls endroits où subsiste parfois le drapeau de la République, c'est-à-dire un des grands services publics qui demeurent".
Le "maintien d'un haut niveau de service public" est "à nos yeux remis en cause, comme aux yeux de la plupart des organisations de gauche et des syndicats, par la réforme mise en œuvre par le gouvernement", a-t-il ajouté. Avec cette "mise en concurrence aujourd'hui du courrier", on peut aussi "s'inquiéter demain sur le tarif unique du timbre", a-t-il fait valoir.
M. Hamon a réfuté l'argument selon lequel ce changement de statut est imposé par les règles européennes : "Faux! Absolument faux! Et c'est un mensonge! La directive européenne prévoit la mise en concurrence, elle ne prévoit absolument pas le fait que l'on doive privatiser la Poste. Il n'y a aucun article de la directive européenne qui concerne le statut de la Poste au sens où il faudrait la faire passer de statut public à une société anonyme". La Poste "n'a aucune obligation de passer en société anonyme et de fait, demain, d'être privatisée", a-t-il insisté.
Quant à l'argument de réduction des coûts face à la concurrence, l'ex-député européen a rétorqué : "Il faudrait d'abord que l'Etat commence à rembourser ses dettes à la Poste" en les estimant à "plus de 2 milliards" d'euros.
(Source : Les Echos)
Re: TOUCHE PAS À MA POSTE !!!
Le Comité national contre sa privatisation entre en action : Pour en savoir plus...
Re: Le sort de la Poste en conseil des sinistres
yannick
Bientôt le nouveau costume de la poste ?
Et pourquoi pas le proposer comme dessin, pour un prochain timbre ?

Et pourquoi pas le proposer comme dessin, pour un prochain timbre ?

Re: Le sort de la Poste en conseil des sinistres
Je pense que certains regrettent déjà que leur courrier n'arrivent pas dans leur boîte mais dans celle du voisin... du bout de la rue.Je pense qu'on regrettera vite le courrier qui arrive à l'heure.
Ils n'ont pas attendu d'asséner le coup de grâce en changeant le statut de la Poste pour détruire l'emploi méthodiquement à coup de cdd.
Re: Le sort de la Poste en conseil des sinistres
Oui oui, c'est vrai, ça "couve" depuis un bon moment déjà...
On teste, on habitue les gens et on passe à l'estocade !

On teste, on habitue les gens et on passe à l'estocade !

Re: Le sort de la Poste en conseil des sinistres
Ce qui m'agace le plus avec la poste est que les services sont toujours plus mauvais, mais payés d'avance avec les timbres
Mais pourquoi se gêneraient-ils ?

Mais pourquoi se gêneraient-ils ?