Grèce

Vous pouvez poster ici vos articles de presse, communiqués, bons plans, etc... et réagir à ceux des autres.

Modérateurs : superuser, Yves

lebeaupolo

Re: Grèce

Message par lebeaupolo »

Sortir de l'Euro , c une idée charlo pour les gens que j'ai vu: plus de sous du tout pour les ptits alors que les armateurs et les malins ont rempli des coffres en Suisse. Déjà que les gens à la campagne y cultivent et font manger leurs enfants en ville, comment y vont faire si les fonctionnaires sont plus payés?
Y a plus de sous dans les caisses, L'Europe fait les fins de mois, bon , je leur ai dit , toute façon j'paye pas d'impôts, et on est trop dans ce cas en France, alors faut inventer un business rentable: je sais pas, pirate et attaquer les bateaux Suisse mais j'en ai pas vu hé hé !
superuser
Messages : 13116
Inscription : 29 juin 2004
Localisation : Paris

Re: Grèce

Message par superuser »

Le Dymar, petit parti de la gauche démocratique, a annoncé qu'il ne participerait pas à une coalition avec le Pasok et la Nouvelle démocratie. Désormais, l'organisation de nouvelles élections semble inévitable et la gauche radicale pourrait en profiter. Dans le même temps, Berlin commence à préparer l'opinion à une possible sortie de la Grèce de la zone euro...

(...) En réalité, ce refus est la preuve que les formations politiques grecques préparent déjà de nouvelles élections qui devraient avoir lieu à la mi-juin. Selon un sondage, Syriza serait largement en tête avec 24% des voix, la Nouvelle démocratie reculerait un peu à 17% et le Pasok encore à 11%. Alexis Tsipras deviendrait alors incontournable dans la formation du prochain gouvernement et le mémorandum serait lettre morte. La question d'une sortie de la zone euro se poserait alors clairement, même si officiellement Syriza ne le souhaite pas. On comprend cependant que dans l'immédiat, l'intérêt de Syriza n'est pas d'éviter de nouvelles élections.

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... voter.html
lebeaupolo

Re: Grèce

Message par lebeaupolo »

Les politiques sont tous les mêmes, c'est ça qui fait peur: pour etre élus et bouffer au ratelier y vont promettre n'importe quoi! Sont prèt à plonger les gens dans la misère pour le plaisir de se pavanner et se sentir importants, après y s'étonnent que les gens votent pour les plus c.ns histoire de protester!

Quand tu vends ton huile d'olive 1,5€ le kilo sur le marché de gros (ça fait 1,1 litre env) et que tu sais le boulot que ça fait, tu comprends qu'y vaut mieux etre politique que cultivateur. En même temps tu vendras toujours ton huile au même prix si la Grêce sort de l'Euro, mais faudra payer les politiques en Drachmes qui pourront rien acheter ....
Qui sait, faut passer par là peut-etre pour calmer les plus excités, j'ai plus confiance dans tous ces gens qui parlent et qui se salissent jamais les mains.
En France non plus, c'est pour ça que jvote plus, sauf pour les municipales, parce que c'est des gens comme moi.
tristesir

Re: Grèce

Message par tristesir »

Les politiques sont tous les mêmes, c'est ça qui fait peur: pour etre élus et bouffer au ratelier y vont promettre n'importe quoi!
Tu as oublié d'ajouter, sauf les Le Pen :mrgreen:
superuser
Messages : 13116
Inscription : 29 juin 2004
Localisation : Paris

Re: Grèce

Message par superuser »

Alexis Tsipras met la Troïka au défi

«Allez-y, lâchez-nous, pour voir, qu’on rigole...» Voilà en gros ce que le leader du parti de gauche radicale grec Syriza vient de signifier à la Troïka (Commission européenne, BCE, FMI) dans un entretien publié vendredi 18 mai par le Wall Street Journal.

Donnant-donnant

Alexis Tsipras en est convaincu : l’Union européenne ne peut lâcher la Grèce. Pour une raison très simple : elle a tout à y perdre. A commencer par les précieux sous qu’elle y a investis.

Parce que, défie Tsipras, donnant-donnant, si l’UE lâche la Grèce, la Grèce cesse de payer ses dettes. Aussi sec ! Mieux, ajoute Tsipras, en cessant le paiement des échéances à ses créanciers, la Grèce aura suffisamment de liquidités pour payer ses travailleurs et ses retraités.

Ça ne sera facile pour personne, concède le leader de Syriza. Pas plus pour la Grèce, en pleine récession galopante et frappée par une véritable «crise humanitaire», que pour l’UE qui précipiterait la fin de l’euro. Et d’en appeler à une relance de l’économie plutôt qu’à l’austérité financière.

Alexis Tsipras ne doit évidemment pas ignorer qu’un tel lâchage, s’il s’avérait qu’il favorisait un redressement à l’islandaise de son pays, donnerait sans doute de fâcheuses idées à quelques mastodontes européens en grosses difficultés. Suivez son regard vers l’Espagne, l’Italie...

Pas d’autres solutions que de s’entendre

A la fin, s’amuse Paul Jorion dans son «Temps qu’il fait» du 18 mai, il ne resterait plus guère que deux membres dans l’UE : l’Allemagne et la France. Un peu maigre, tout de même !

Dans le camp d’en face, on essaie de tempérer et de faire le beau. Les premières touchées par une sortie de la Grèce de la zone euro, plastronne-t-on, ce serait les banques grecques. Donc les Grecs. Pas sûr que le Crédit Agricole – pour ne citer que lui – mouillé jusqu’au cou avec sa filiale Emporiki, en soit particulièrement convaincu.

Pour Tsipras, pas d’autres solutions que de s’entendre. Sous-entendu : et pas seulement aux conditions de la Troïka. D’ailleurs, la balle est dans le camp de cette dernière, conclut la bête noire (enfin non, rouge) des gendarmes financiers : «Notre monnaie nationale est l’euro, de sorte qu’il n’est pas si facile de couper le lien. Sortir de l’euro aurait de multiples conséquences négatives. Ce n’est pas quelque chose que nous désirons, ce n’est pas quelque chose que nous cherchons.»

http://yetiblog.org/index.php?post/tsip ... -la-troika


Pour Syriza, il faut changer de politique monétaire, pas de monnaie

http://www.rue89.com/rue89-eco/2012/05/ ... aie-231988


A noter qu'Alexis Tsipras sera à Paris lundi : il participera à une conférence de presse avec les responsables du Front de gauche, qui aura lieu à 15 heures à l’Assemblée nationale. Puis à 18h30, un rassemblement public se tiendra devant l’Assemblée nationale, place Edouard Herriot.
superuser
Messages : 13116
Inscription : 29 juin 2004
Localisation : Paris

Re: Grèce

Message par superuser »

A écouter ce reportage de France Culture :

http://www.franceculture.fr/emission-le ... 2012-05-18

J'ai été interpellée par le témoignage de la jeune femme diplômée qui a refusé la solution de facilité consistant à quitter son pays et créé un collectif pour rénover des lieux abandonnés à Athènes.

A lire aussi sur le blog de Panagiotis Grigoriou, GREEK CRISIS, comment Syriza et son leader Alexis Tsipras, présenté par les médias aux ordres comme la réincarnation du général Markos, sont diabolisés :

http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2012/ ... chien.html
superuser
Messages : 13116
Inscription : 29 juin 2004
Localisation : Paris

Fabius et Cie...

Message par superuser »

Notre nouveau ministre des Affaires étrangères a déclaré ce matin que les Grecs ne peuvent à la fois rester dans l'euro et voter pour des formations politiques hostiles au mémorandum international. Le FdG assimile, à juste titre, cette déclaration une "menace antidémocratique" et déplore que personne au PS, pas même Bernard Cazeneuve, le nouveau ministre aux Affaires européennes, n'ait daigné recevoir Alexis Tsipras.

Trois fois hélas ! Si les Grecs s'enthousiasment de l'élection de François Hollande en France, y voyant une lueur d'espoir, ils se mettent le doigt dans l'œil. Car le PS de chez nous = le Pasok de chez eux !!! :twisted:

(Et par la même occasion, pauvres de nous : on sait ce qui nous attend avec Hollandréou...)
superuser
Messages : 13116
Inscription : 29 juin 2004
Localisation : Paris

FMI : deux poids, deux mesures

Message par superuser »

D'un côté, ces affameurs menacent la Grèce. Christine Lagarde a déclaré "qu'il serait plus judicieux pour la Grèce, si elle veut rester dans la zone euro, de suivre les conseils du FMI plutôt que de les rejeter". Et de rajouter, rappelant les recommandations de son institution : "Il y a un prix à payer pour faire partie de la zone euro. Ce prix c'est l'amélioration de la productivité de la main d'œuvre. Ce sont des réformes structurelles. C'est un rééquilibrage du budget quand un pays a un déficit aussi élevé. C'est, à un certain stade, un retour aux marchés financiers pour financer sa dette".

De l'autre, elle invite le Royaume-Uni à faire moins de rigueur, la cure d'austérité mise en œuvre par David Cameron risquant de tuer la croissance !

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 95300.html

Et pendant ce temps, on a la Grèce à genoux qui est en récession depuis 5 ans et qui peut bien crever : il ne faut surtout pas que son futur gouvernement lève le pied.
lebeaupolo

Re: Grèce

Message par lebeaupolo »

Les gens ordinaires retirent leurs économies de la banque - quand y en ont un peu sur un livret d'épargne.
Ceux qui ont de la famille à l'étranger leur font un virement : normal les fils vont pas voler leur mère et puis y les sous sous le matelas
Mais moi je me pose une question : les gens qui ont des dettes pour une maison ou une voiture ou un découvert à la banque comment ça se passe ?
C'est ptet le moment d'emprunter en Grêce : on te donne des euros, tu rembourse des Drachmes ? :D
Bon je suppose que c'est trop tard, mais ceux qui sont dans le rouge depuis 2 ans, ils ont intérêt faire trainer ? :mrgreen:
tristesir

Re: Grèce

Message par tristesir »

Alexis Tsipras, l’homme qui fait peur à l’Europe :


http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2468
superuser
Messages : 13116
Inscription : 29 juin 2004
Localisation : Paris

L'Allemagne, premier fournisseur militaire de la Grèce

Message par superuser »

Le 11 avril dernier, Akis Tsochatzopoulos, 72 ans, membre fondateur du parti socialiste grec (Pasok) et ministre de la défense de 1996 à 2001, est arrêté dans sa luxueuse résidence située à deux pas du musée de l’Acropole dans la rue la plus chère d’Athènes. Accusé d’avoir reçu 20 millions d’euros sous forme de pots-de-vin pour la signature de contrats d’armement avec plusieurs sociétés étrangères, il risque 10 ans d’emprisonnement pour corruption et blanchiment d’argent.

Parmi les compagnies figurant dans l’acte d’accusation se trouve Ferrostaal, filiale du géant industriel allemand MAN. Celle-ci aurait versé à l’ancien ministre la somme de 8 millions d’euros en échange d’une commande de 4 sous-marins d’une valeur d’1,6 milliards d’euros par la marine grecque en 2000. Tsochatzopoulos, qui nie ces accusations, aurait ensuite placé sa fortune dans un compte en Suisse avant de blanchir l’argent par l’intermédiaire de plusieurs compagnies offshore, puis d’investir dans des biens immobiliers en Grèce.

L’affaire intervient alors que les résultats des dernières élections ont consacré la percée de partis hostiles à la politique de rigueur dont l’Allemagne s’est fait le fer de lance en Europe. Le versement de pots-de-vins par des industriels allemands de l'armement à des hommes politiques grecs attise le sentiment anti-teuton et les rumeurs sur un chantage à l'austérité.

(...) Pourtant dans l’affaire des sous-marins, la mauvaise foi est partagée. Si l’arrestation de A. Tsochatzopoulos, un mois avant les élections alimente les rancœurs contre l’Allemagne, elle ne semble être que de la poudre aux yeux sur le plan interne. «La carrière politique d’Akis Tsochadopoulos est finie depuis longtemps ! C’est l’arbre qui cache la forêt !» affirme Danaï Badogiannis, membre du comité politique de Syriza.

(...) Selon une étude du Stockholm International Peace Research Institute (Sipri), 25,3% du total du matériel militaire de la Grèce en 2011 a été acheté à des sociétés allemandes, loin devant les grands groupes français (12,8%). Une quantité importante qui fait de la Grèce le 1er client de l’Allemagne dans ce domaine depuis 2007, et le 1er pays européen importateur d’armement en proportion de son PIB en 2011 malgré les nombreuses coupures engagées dans les dépenses du pays. Une conduite d’une rare hypocrisie. «Comment peut-on à la fois prétendre aider financièrement un pays et ensuite lui vendre absolument toutes les armes possibles et imaginables ?», s’énerve Thanassis Dimakis.

http://www.bakchich.info/international/ ... ueur-61387
tristesir

Censure sur Arte?

Message par tristesir »

Le jeudi 16 mai, j’ai participé à l’émission d’Arte 28 minutes sur le thème : La Grèce, talon d’Achille de l’Europe ?

Je viens de visionner l’émission telle qu’elle a été diffusée et j’en crois pas mes yeux : le passage où je disais que l’aide accordée à la Grèce a été en réalité une aide aux créanciers du pays, et que les plans de sauvetage successifs ont été conçus pour protéger les créanciers d’un défaut éventuel de la Grèce, tout en plongeant le pays dans une récession de l’ordre de 20 % en le menant tout droit à la faillite, a tout simplement disparu ! Si vous regardez attentivement, vous constaterez les traces de coupure par des enchaînements assez abrupts et la non-fluidité de la parole après la première intervention de Benjamin Coriat.

De même est passé à la trappe, un passage vers la fin où j’avais évoqué une confrontation qui n’est pas de nature nationale entre Grecs et Allemands, mais bel et bien entre deux camps transnationaux, c’est-à-dire entre ceux qui, en marchant littéralement sur des cadavres, défendent les intérêts du secteur financier d’une part, et d’autre part ceux qui défendent les droits démocratiques et sociaux et en fin de compte le droit à une vie digne de ce nom. Je prends à témoin Benjamin Coriat qui participait à l’émission et qui pourrait certifier que j’ai bien tenu ces propos dont la trace disparaît sous les ciseaux du censeur.(...)
http://www.acrimed.org/article3829.html
superuser
Messages : 13116
Inscription : 29 juin 2004
Localisation : Paris

Re: Grèce

Message par superuser »

Les néo-nazis à l'œuvre (article + vidéo) :

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... si-ca.html
Sur un plateau de télévision, le porte-parole du parti néo-nazi Chryssi Avghi n'a pas supporté que la députée de gauche radicale Rena Dourou lui parle des poursuites lancées contre lui pour vol à main armée en 2007. Son procès s'était ouvert mercredi mais a été ajourné au 11 juin.
L'activiste néonazi a alors jeté un verre d'eau à la figure de Mme Dourou en l'insultant, avant de se tourner vers une autre élue, la communiste Liana Kanelli, qui s'était levée pour protester. Il l'a bousculée puis l'a frappée au visage de deux gifles et d'un coup de poing, sans que le présentateur parvienne à s'interposer, avant de quitter le studio.
Le parquet d'Athènes a ordonné son arrestation.
Affligeant !

On n'en est par encore là en France, excepté quand un candidat F-Haine condamné pour travail dissimulé se fait épingler pour fraude au RSA, ou quand de faux tracts illégaux circulent à Hénin-Beaumont pour dénigrer leur adversaire principal...
superuser
Messages : 13116
Inscription : 29 juin 2004
Localisation : Paris

L'avis d'un armateur grec : croustillant

Message par superuser »

Dans un entretien pour La Tribune, Nicolas Vernicos, armateur et président de la chambre de commerce international, analyse la situation de la Grèce avant les élections législatives qui se tiendront dimanche et répond aux critiques pointant les privilèges fiscaux des armateurs grecs.

Comment jugez-vous l'atmosphère pré-électorale à l'approche du scrutin de dimanche prochain ?

On est vraiment dans l'incertitude et c'est un challenge pour la Grèce. J'ignore qui de la Nouvelle Démocratie (droite) ou de Syriza (coalition de gauche radicale) sera en tête, c'est très serré. Mais les armateurs, du fait du statut libéral de la profession, ont intérêt à voir ND arriver au pouvoir, surtout pas les communistes. Mais les partis traditionnels ND et le Pasok (socialiste) sont des partis bourgeois qui ont géré la Grèce pendant 40 ans et sont responsables de la situation actuelle. Ils devront se réformer pour survivre.

Les armateurs ont récemment été montrés du doigt, notamment pour ne pas payer d'impôts et ne pas être solidaires avec le peuple en crise, que répondez-vous ?

Tout d'abord, un armateur est un taxi de la mer qui transporte des biens sur toute la planète. Ces transports n'ont donc rien à voir avec la Grèce, notre activité se passe hors du pays. Mais les bateaux à pavillon grec sont obligés d'employer un certain pourcentage de marins grecs, nous en recrutons près de 200.000 ! J'ajoute que les compagnies maritimes payent une taxe forfaitaire ! Calculée d'après le tonnage et l'âge du bateau, comme les sociétés françaises par exemple. Mais notre flotte ne bénéficie d'aucune subvention de l'État. En France, par exemple, le pays impose des règlementations propres au pays, en dehors de l'Onu, et au final les consommateurs sont pénalisés. La France, aujourd'hui, n'a plus d'armateurs à part Louis Dreyfus. Les sociétés comme Fralib ou Seafrance, par exemple, ont coulé.

Certains partis, comme la coalition Syriza, vous menacent d'imposition...

Cette coalition Syriza, dont la montée électorale est due au désespoir et au chômage, est dangereuse, mais surtout pour l'Europe. Elle dit qu'elle va faire payer des impôts justes à tout le monde. Selon moi, un impôt juste doit permettre aux sociétés de maintenir leur activité et d'être compétitif. Avec les projets de Syriza, ce ne sera pas le cas. Les critiques à l'égard des armateurs visent avant tout à attirer les électeurs désespérés. Mais aujourd'hui, nous sommes les seuls à dire la vérité : on travaille pour le profit.

Quelles seront les conséquences pour les armateurs si cette mesure est réellement appliquée ?

Je n'y crois pas, le gouvernement y perdrait trop. Et de toute façon, il faudrait au moins cinq ans pour changer la fiscalité grecque. Mais je préfère un bateau bénéficiaire avec un pavillon de Chypre plutôt qu'un navire à pavillon grec qui appartient à une société qui a déposé son bilan. Si la Constitution ne protège pas notre investissement, ce sera la réaction des marchés financiers qui nous obligera à changer de drapeau. Si le prochain gouvernement prend des mesures défavorables pour les sociétés maritimes, elles changeront de base.

Êtes-vous optimiste pour l'avenir économique de la Grèce ?

Oui. Mais la politique appliquée par la Troïka a échoué : lorsque le pays a demandé l'aide de l'Europe, la dette publique représentait 120% du PIB, aujourd'hui elle est de 175% et, si tout va bien elle redescendra à 120% en 2020 ! En fait, les réformes imposées à la Grèce, mêmes si elles sont bonnes, ont été mal appliquées. Depuis deux ans, l'Union européenne n'a jamais su anticiper la récession parce qu'elle est incompétente pour gérer un pays de l'eurozone. La Grèce est devenue un laboratoire où l'Europe teste les solutions pour les pays endettés, on ne refera pas les mêmes erreurs sur d'autres pays.
Mais je crois qu'après une période difficile la Grèce verra sa situation se redresser. Elle ne sortira pas de la zone euro, c'est très peu probable. Les mesures d'austérité de la Troîka seront appliquées, même si Syriza passe. Mais elles seront renégociées et adaptées à la situation actuelle de l'économie de la Grèce.

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... ettes.html
Répondre