Documentaire sur la vraie vie des chômeurs!
pour un film, il faut viser le public majoritaire. pour les chomeurs donc, ce serait plutot les classses moyennes dont il faut ouvrir les yeux
il faut donc effectivement faire faire pitie
car ce qui marche pour eux c'est la pitie. ceux qui ont recuperer le plus d'argent (meme si c'est pas le but) ce sont les reportages axes sur les super pauvre etranger genre tsunami ou ethiopie
le but n'est pas la realite difficilement retranscriptible sur 2h mais les problemes vecus au quotidien.
il faudrait donc axe ca sur la noirceur et la misere
je peut pas aller au restaurant cinema etc........
il faut donc effectivement faire faire pitie
car ce qui marche pour eux c'est la pitie. ceux qui ont recuperer le plus d'argent (meme si c'est pas le but) ce sont les reportages axes sur les super pauvre etranger genre tsunami ou ethiopie
le but n'est pas la realite difficilement retranscriptible sur 2h mais les problemes vecus au quotidien.
il faudrait donc axe ca sur la noirceur et la misere
je peut pas aller au restaurant cinema etc........
Les caméras vidéos familiales à cassettes sont "bradées" parce que supplantées par les caméras vidéos numériques à disques durs, à mémoire flash ou avec graveur de dvd ou à haute définition.Pour les compétences techniques, y a pas de soucis, on a ce qu'il faut. C'est le pognon, le soucis.
(moins de 200 euros)
Le plus difficile, selon moi, serait de savoir ce qu'on voudrait montrer.
Je ne suis pas sûr qu'on soit unanime sur ce sujet.
En outre, même en voulant bien faire, il se pourrait qu'on passe à côté du sujet...
Bonjour,
Même quand je travaille,
j'ai pas de télé et je vais pas au cinéma.
Et faut pas compter sur moi pour faire pitié.
Si c'est pas pour faire comprendre qu'un chômeur c'est un mec comme un autre, ( c'est à dire un gars qui ne demande qu'à améliorer ses conditions de vie sans pour autant faire le prédateur ou le requin et vivre peinard avec ses gosses et sa femme), et que du coup, y'a aucune raison de le stigmatiser comme le fait cette société et encore moins de le sanctionner alors qu'il n'est qu'un pion (comme tous les autres) dans un jeu que personne (ou trés peu) ne maitrise,
si c'est pas pour faire comprendre ça, disais je, alors faut pas compter sur moi pour faire "guignol à medef".
Parrce que finalement, je suis pas certain que ce soit le chômage qui change l'homme.
Un "pu...n d'en...lé d'sa r..e", (c'est son destin) ça reste un "pu...n d'en...lé d'sa r..e", même quand il se retrouve au chômage (limite : bien fait pour sa g..le)
.
La semaine dernière sur France Inter y'avait un reportage soit disant sur la vie difficile dans une citée avec un minima social :
Excusez du modèle présenté, mais la nana, dans le genre : "explosée du ciboulot à hautes doses publicitaires", y'avait pas mieux. Un seul objectif : consommer ! Limite : compulsif.
Si c'est cela le souci du chômeur, je dois pas être chômeur ...
Cette différence de vision est sans doute la raison pour laquelle les chômeurs sont qualifiés d'exclus alors qu'ils participent du système au même titre que les autres :
Pour un consomateur acharné, être chômeur c'est ne pas pouvoir consommer et donc être exclu de la consomation.
C'est d'autant plus stupide que, comme tout un chacun, vivant de son état, le chômeur fait comme les autres :
il exploite la totalité des ressources qu'il arrive à capter.
Même quand je travaille,
j'ai pas de télé et je vais pas au cinéma.
Et faut pas compter sur moi pour faire pitié.
Si c'est pas pour faire comprendre qu'un chômeur c'est un mec comme un autre, ( c'est à dire un gars qui ne demande qu'à améliorer ses conditions de vie sans pour autant faire le prédateur ou le requin et vivre peinard avec ses gosses et sa femme), et que du coup, y'a aucune raison de le stigmatiser comme le fait cette société et encore moins de le sanctionner alors qu'il n'est qu'un pion (comme tous les autres) dans un jeu que personne (ou trés peu) ne maitrise,
si c'est pas pour faire comprendre ça, disais je, alors faut pas compter sur moi pour faire "guignol à medef".
Parrce que finalement, je suis pas certain que ce soit le chômage qui change l'homme.
Un "pu...n d'en...lé d'sa r..e", (c'est son destin) ça reste un "pu...n d'en...lé d'sa r..e", même quand il se retrouve au chômage (limite : bien fait pour sa g..le)

La semaine dernière sur France Inter y'avait un reportage soit disant sur la vie difficile dans une citée avec un minima social :
Excusez du modèle présenté, mais la nana, dans le genre : "explosée du ciboulot à hautes doses publicitaires", y'avait pas mieux. Un seul objectif : consommer ! Limite : compulsif.
Si c'est cela le souci du chômeur, je dois pas être chômeur ...
Cette différence de vision est sans doute la raison pour laquelle les chômeurs sont qualifiés d'exclus alors qu'ils participent du système au même titre que les autres :
Pour un consomateur acharné, être chômeur c'est ne pas pouvoir consommer et donc être exclu de la consomation.
C'est d'autant plus stupide que, comme tout un chacun, vivant de son état, le chômeur fait comme les autres :
il exploite la totalité des ressources qu'il arrive à capter.
<<Ah, ne discutez pas "besoin"! Le dernier des mendiants a encore un rien de superflu dans la plus misérable chose. Réduisez la nature aux besoins de nature et l'homme est une bête: sa vie ne vaut pas plus. Comprends-tu qu'il nous faut un rien de trop pour être?>>Excusez du modèle présenté, mais la nana, dans le genre : "explosée du ciboulot à hautes doses publicitaires", y'avait pas mieux. Un seul objectif : consommer ! Limite : compulsif.
Le roi Lear de Shakespeare cité par Jean Baudrillard dans "la société de consommation"
Montrer un chômeur comme quelqu'un qui ne consomme pas ou peu, n'est sans doute pas très intéressant en soi. Beaucoup des "moi, je bosse" ont de plus en plus de problèmes pour consommer eux aussi.
Mais la violence qui est faite aux chômeurs et exclus du monde du travail est spécifique. C'est cela qui serait intéressant (mais sans doute difficile) à montrer.
Bonjour,
Montrer un chômeur comme quelqu'un qui ne consomme pas ou peu,
Montrer un chômeur comme quelqu'un de quelconque.
Qui subit la même violence que tous ceux qui sont perçus d'abord selon un standard stéréotypé, une représentation mentale.
Chômeur = pauvre malheureux fainéant
Travailleur = riche heureux courageux.
Sur ces 12 états possibles ..
il n'y a pas une seule affirmation qui puisse l'être de façon certaine et/ou majoritaire.
Montrer un chômeur comme quelqu'un qui ne consomme pas ou peu,
Montrer un chômeur comme quelqu'un de quelconque.
Qui subit la même violence que tous ceux qui sont perçus d'abord selon un standard stéréotypé, une représentation mentale.
Chômeur = pauvre malheureux fainéant
Travailleur = riche heureux courageux.
Sur ces 12 états possibles ..
il n'y a pas une seule affirmation qui puisse l'être de façon certaine et/ou majoritaire.
Je ne crois pas qu'il y a un chômage et un seul type de chômeur. pour casser les clichés, il est bon de montrer la variété des états du chômage, ceci comprenant aussi toute la nébuleuse des précaires.
Exemple de construction : tu prends 6 chômeurs, 6 versions du chômage différentes, un cadre, un ouvrier, une femme qui revient au taff après avoir élevé ses gosses, un jeune qui rame d'interim en CDD, une abonnée des contrats aidés et tu découpes les récits-témoignages en thème : se loger, se déplacer, se nourrir, se soigner, se socialiser, se cultiver.
Rien de bien compliqué.
En tournage, tu peux avoir un entretien avec chaque personne, plus une journée de rush en extérieur pour illustrer l'interview (le mec qui fait ses courses, son jardin, ses recherches d'emplois, qui appelle pour un tarif social, qui va chez le dentiste...)
Et au montage, tu commences par une présentation sucsinte de chacun et tu enchaines thème par thème : se loger, celui qui avait un crédit sur le dos "avant", celui qui a dû déménager, celui qui est retourne chez ses parents, celle qui vit dans un studio avec ses 2 gosses, celui qui dort dans sa bagnole pendant les missions d'interim...
Exemple de construction : tu prends 6 chômeurs, 6 versions du chômage différentes, un cadre, un ouvrier, une femme qui revient au taff après avoir élevé ses gosses, un jeune qui rame d'interim en CDD, une abonnée des contrats aidés et tu découpes les récits-témoignages en thème : se loger, se déplacer, se nourrir, se soigner, se socialiser, se cultiver.
Rien de bien compliqué.
En tournage, tu peux avoir un entretien avec chaque personne, plus une journée de rush en extérieur pour illustrer l'interview (le mec qui fait ses courses, son jardin, ses recherches d'emplois, qui appelle pour un tarif social, qui va chez le dentiste...)
Et au montage, tu commences par une présentation sucsinte de chacun et tu enchaines thème par thème : se loger, celui qui avait un crédit sur le dos "avant", celui qui a dû déménager, celui qui est retourne chez ses parents, celle qui vit dans un studio avec ses 2 gosses, celui qui dort dans sa bagnole pendant les missions d'interim...
hai hai, la vie quotidienne ou la vraie vie des chomeurs...pourquoi il y aurait une fausse vie des chomeurs....?
donc je pense qu'il faut être plus politique (le fil conducteur)...la vraie vie des chomeurs par rapport à quoi? ...à la sigmatisation faite sur ce groupe de personne, aux mesures repressives etc...à l'opposition faite entre DE et travailleurs pauvres etc...(car ceux qui ont le plus la haine à l'égart des DE ce sont à mon sens la classe populaire, celle qui se léve tôt pour une misére) ...et monter que les DE et les travailleurs font partie de la même classe, et qu'ils doivent combattre contre les mêmes choses, le systême capitaliste moderne....qui doit être dénoncé tant sur les politiques de licenciement des entreprises, les politiques publique qui accompagnent les entreprises, et le discours idéologique qui domine dans la classe laborieuse (notamment cette valeur travail et cette notion à la con de "pouvoir d'achat", alors que l'on devrait plutot parler de redistribution de la richesse)
et tout cela effectivement à travers la vie quotidienne des DE...
car sinon à mon sens cela risque de faire un joli reportage"bobo"compatissant
bien sur mais, comme chacun est different de l'autre.( quelque soit ton statut social)...quel est l'interet de faire alors un reportage...lister les particularité de chacun ou plutôt pointer le systéme inhumain à travers les effets sur un groupe d'humain?
donc je pense qu'il faut être plus politique (le fil conducteur)...la vraie vie des chomeurs par rapport à quoi? ...à la sigmatisation faite sur ce groupe de personne, aux mesures repressives etc...à l'opposition faite entre DE et travailleurs pauvres etc...(car ceux qui ont le plus la haine à l'égart des DE ce sont à mon sens la classe populaire, celle qui se léve tôt pour une misére) ...et monter que les DE et les travailleurs font partie de la même classe, et qu'ils doivent combattre contre les mêmes choses, le systême capitaliste moderne....qui doit être dénoncé tant sur les politiques de licenciement des entreprises, les politiques publique qui accompagnent les entreprises, et le discours idéologique qui domine dans la classe laborieuse (notamment cette valeur travail et cette notion à la con de "pouvoir d'achat", alors que l'on devrait plutot parler de redistribution de la richesse)
et tout cela effectivement à travers la vie quotidienne des DE...
car sinon à mon sens cela risque de faire un joli reportage"bobo"compatissant

.Je ne crois pas qu'il y a un chômage et un seul type de chômeur. pour casser les clichés, il est bon de montrer la variété des états du chômage, ceci comprenant aussi toute la nébuleuse des précaires
bien sur mais, comme chacun est different de l'autre.( quelque soit ton statut social)...quel est l'interet de faire alors un reportage...lister les particularité de chacun ou plutôt pointer le systéme inhumain à travers les effets sur un groupe d'humain?
Cinq ou six chômeurs/chômeuses représentatifs et à la fois avertis, à qui on poserait les bonnes questions de façon à ce qu'ils expriment leur vision/analyse économique et politique sur ce qu'ils vivent. Et, pourquoi pas, une intervention de Renaud Tarlet pour faire le lien avec le reste de la société.
Jacques Cotta saurait faire. Peut-être sûrement notre ami Nicrus.
Jacques Cotta saurait faire. Peut-être sûrement notre ami Nicrus.
J'ai - évidemment- bien à l'esprit cette réponse que tu m'as faite la semaine dernière. Mais j'ai peut-être acquiescé un peu trop vite...superuser a écrit :On peut dire beaucoup plus de choses dans un documentaire (démarche journalistique) que dans un film, qui s'articule sur une histoire, avec un angle suffisamment strict pour qu'elle ne soit pas "indigeste".
On ne peut pas tout déballer dans un film : il faut choisir.
Lorsqu'un film décrit un parcours, il peut aborder de nombeux aspects. L'idée est peut-être là : le parcours d'un chômeur, depuis la crédulité du salarié (naïveté vitale ; sujet bien connu - de nous) jusqu'au niveau d'information et de conscience que nous partageons ici (en gros

Cette notion de parcours (dois-je écrire "initiatique") est déjà une info en soi. De plus, elle éviterait de balancer trop immédiatement une "purée" bien trop indigeste pour le spectateur (déjà que pour nous qui connaissons le sujet...). Enfin - idée voisine - une bonne vieille démarche dialectique est hautement pédagogique (souviens-toi de mon article "libéralisme").
Si je (tu, ils...) tente d'exprimer ma "vision/analyse économique et politique" dans le cadre d'un reportage, je n'ai qu'une alternative : faire court ou faire chier. Dans un film (ou un roman), je (tu, ils...) peux avancer par petites touches, prendre le temps de capter mon spectateur (ou mon lecteur), bref respecter sa capacité de concentration, réduite qu'elle est par le zapping forcené dans lequel il vit.
Enfin c'que j'en dis...

Nicrus propose un documentaire... sur Actuchomage.
« Ça me semble plus original, permettant d'éviter les clichés et les images rebattues sur les chômeurs. C'est aussi l'occasion d'aborder le chômage avec un autre angle de vue : des chômeurs concernés, à tous les sens du terme. Et de porter une réflexion "de l'intérieur" avec des gens informés et militants», m'écrit-il.
On se tient au courant.
« Ça me semble plus original, permettant d'éviter les clichés et les images rebattues sur les chômeurs. C'est aussi l'occasion d'aborder le chômage avec un autre angle de vue : des chômeurs concernés, à tous les sens du terme. Et de porter une réflexion "de l'intérieur" avec des gens informés et militants», m'écrit-il.
On se tient au courant.