Bonsoir,
Le "verdict" vient de tomber : Je percevrai l'ass durant six mois. Bon, au moins j'ai un poids enlevé et c'est tant mieux !
Même si ce n'est pas la gloire, c'est un réel soulagement.
Pour le travail, je citerai Brel : " Même si c'est pas un jour c'est quand même peut-être".
Le dossier ass nouveau est arrivé !
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St-Dumortier
Bonjour,
"Et que si c'est pas sûr
C'est quand même peut-être"
- Ces gens-là -
Paroles et Musique: Jacques Brel 1966 - © Editions Pouchenel
Le "verdict" vient de tomber : Je percevrai l'ass durant six mois.
Si vous ne trouvez pas de travail et en l'absence d'autres ressources, il n'y a pas de raisons de sortir de l'ASS. Vous pouvez donc compter sur son renouvellement si votre situation reste inchangée.
Ce n'est pas une consolation, mais ... c'est toujours bon à pré voir.
"Et que si c'est pas sûr
C'est quand même peut-être"
- Ces gens-là -
Paroles et Musique: Jacques Brel 1966 - © Editions Pouchenel
Le "verdict" vient de tomber : Je percevrai l'ass durant six mois.
Si vous ne trouvez pas de travail et en l'absence d'autres ressources, il n'y a pas de raisons de sortir de l'ASS. Vous pouvez donc compter sur son renouvellement si votre situation reste inchangée.
Ce n'est pas une consolation, mais ... c'est toujours bon à pré voir.
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zoée
Bonsoir St Dumortier,
Même si je peux compter sur un renouvellement de l'ass, je ne tiens pas à en vivre.
Le plus insupportable est que je suis issue du secteur social et que je suis "un cas social" (me connaissant j'aurais mieux vécu cette situation si j'avais travaillé dans un autre secteur). Je ne sais pas comment vous ou d'autres vivez cette situation, pour moi je ne la supporte plus.
J'avais un travail qui me plaisait, malgré les difficultés,un travail prenant riche en échanges, j'avais quelques amis.
Maintenant, mes journées sont tristes, monotones. Pourtant je fais du sport pour me défouler, mais rien n'y fait. Maintenant je "stresse" de plus en plus avant un entretien, je crois que je suis tombée dans l'engrenage des minimas sociaux, j'ai perdu confiance en moi et en l'avenir.
Même si je peux compter sur un renouvellement de l'ass, je ne tiens pas à en vivre.
Le plus insupportable est que je suis issue du secteur social et que je suis "un cas social" (me connaissant j'aurais mieux vécu cette situation si j'avais travaillé dans un autre secteur). Je ne sais pas comment vous ou d'autres vivez cette situation, pour moi je ne la supporte plus.
J'avais un travail qui me plaisait, malgré les difficultés,un travail prenant riche en échanges, j'avais quelques amis.
Maintenant, mes journées sont tristes, monotones. Pourtant je fais du sport pour me défouler, mais rien n'y fait. Maintenant je "stresse" de plus en plus avant un entretien, je crois que je suis tombée dans l'engrenage des minimas sociaux, j'ai perdu confiance en moi et en l'avenir.
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maguy
On s'y fait parce qu'on n'a pas le choix, on ne va pas en plus se rendre maladeJe ne sais pas comment vous ou d'autres vivez cette situation, pour moi je ne la supporte plus.
Beaucoup de choses qui nous énervaient quotidiennement deviennent secondaires car nous avons d'autres priorités, survivre financièrement et surtout mentalement.
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zoée
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St-Dumortier
Bonjour,
Toutes les situations sont différentes
et chacun vit la sienne selon ce qu'il en ressent.
Remarquez que vous n'avez sans doute pas changé sur le fond
et que c'est bien le chômage qui vous met dans un état de déprime et/ou de stress.
Vous êtes donc victime, non pas d'une "pathologie"
mais de la représentation mentale que se fait la société sur votre situation.
Manifestement vous cédez à cette idée que vous êtes responsable de votre exclusion.
Pourtant c'est bien la société qui vous exclu.
Il faudrait pouvoir demander réparation en justice pour discrimination mais cette idée d'une pathologie inhérente au chômeur est tellement bien ancrée dans les moeurs que,
voyez vous, elle est même remboursée par la "sécurité" sociale ...
Ceci dit, si vous interpellez n'importe quelle personne en lui disant :
- " oh t'as l'air pas bien toi !?!"
cette personne cherchera la plupart du temps ce qu'elle peut bien avoir plutot que de mettre en doute l'affirmation ...
Alors si vous voulez être un cas social,
c'est comme vous voulez mais permettez moi alors de vous mettre
dans le même "panier" que le premier de France ....
Toutes les situations sont différentes
et chacun vit la sienne selon ce qu'il en ressent.
Remarquez que vous n'avez sans doute pas changé sur le fond
et que c'est bien le chômage qui vous met dans un état de déprime et/ou de stress.
Vous êtes donc victime, non pas d'une "pathologie"
mais de la représentation mentale que se fait la société sur votre situation.
Manifestement vous cédez à cette idée que vous êtes responsable de votre exclusion.
Pourtant c'est bien la société qui vous exclu.
Il faudrait pouvoir demander réparation en justice pour discrimination mais cette idée d'une pathologie inhérente au chômeur est tellement bien ancrée dans les moeurs que,
voyez vous, elle est même remboursée par la "sécurité" sociale ...
Ceci dit, si vous interpellez n'importe quelle personne en lui disant :
- " oh t'as l'air pas bien toi !?!"
cette personne cherchera la plupart du temps ce qu'elle peut bien avoir plutot que de mettre en doute l'affirmation ...
Alors si vous voulez être un cas social,
c'est comme vous voulez mais permettez moi alors de vous mettre
dans le même "panier" que le premier de France ....
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zoée
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St-Dumortier
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maguy
Très juste St-DumVous êtes donc victime, non pas d'une "pathologie"
mais de la représentation mentale que se fait la société sur votre situation.
Manifestement vous cédez à cette idée que vous êtes responsable de votre exclusion.
Zoée n'a pas encore fait le deuil de son licenciement.
Il se trouve que j'ai eu dans le passé quelques galops d'essai pour m'entrainer, mais 10 ans, ça fait long...
Très peu de gens au départ m'ont balancé de tels trucs, d'abord ils se seraient fait ramasser (oui je baffe, je mors
) et j'avais gagné mon procès.Même si on marche sur un fil et qu'on peut basculer à tout moment, je recherche l'équilibre et on le trouve rarement "chez les autres". J'ai fait la paix avec moi-même.
J'en ai même entendu qui m'enviait
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romain23
J'en ai même entendu qui m'enviait (quote Maguy)
Tout a fait d'accord Maguy.Cela doit etre de la meme vision pour moi, a la lecture des lettres anonymes que je reçoit ses temps ci , me traitant de grosses faignéantes etc....
Mais comme on dit en Creuse, "la bave du crapaud , n'atteint pas la blanche colombe"
Le plus insupportable est que je suis issue du secteur social et que je suis "un cas social" (me connaissant j'aurais mieux vécu cette situation si j'avais travaillé dans un autre secteur). Je ne sais pas comment vous ou d'autres vivez cette situation, pour moi je ne la supporte plus ( quote ZOE)
Zoé, il y a pleins de travailleurs sociaux qui se sont retrouvés au chomage, dont je suis d'ailleurs avec des diplomes qualifiants. Je dirai meme que c'est le propre de la profession. Finis le temps ou l'éduc rentrait dans une institution et y restait jusqu'à sa retraite! D'ailleurs qu'avait_il à y apporter , hormis le repère de la longévité.
Au moins, le fait de connaitre une certaine instabilité devrait te permettre de faire un recul sur toi_meme. Ensuite, tu auras surement plus à apporter par la suite dans les reponses et le sens que tu formuleras auprès des gens que tu suivras.
Un travailleur social, se doit d'elever les consciences, du moins c'est comme cela que j'entends mon métier, il est garant d'une certaine intégrité de l'humain et pas là que pour jouer au " flic".
Comment veut tu pouvoir donner un sens à ce que tu mets en route, si tu t'arretes à des représentations mentales " populistes".
T'es tu penchees réellement sur le mot " cas social" employé ces dernieres années à tout va, pour se donner l'illusion d'une responsabilité autre qu'économique!
Si vraiment tu veux faire du social, et, faire valoir ce que tu es, eh , bien, vas filer un coup de main aux restaus du coeur, à une assos de chomeurs , à un vestiaire du secours pop, ou autre, et, là , tu verras que l'on peut etre travailleur social au chomage et ce que c'est qu'un cas social, et, d'ou vient reellement la responsabilité! et, puis, quand tu aurais fait le long chemin de la " Connaissance" et que tu auras recrée du lien, tu te demanderas alors, si le travail qu'on t'as refusé , bien finalement n'etait peut ètre pas adapté à ta personnalité.........
BON COURAGE.
Tout a fait d'accord Maguy.Cela doit etre de la meme vision pour moi, a la lecture des lettres anonymes que je reçoit ses temps ci , me traitant de grosses faignéantes etc....
Mais comme on dit en Creuse, "la bave du crapaud , n'atteint pas la blanche colombe"
Le plus insupportable est que je suis issue du secteur social et que je suis "un cas social" (me connaissant j'aurais mieux vécu cette situation si j'avais travaillé dans un autre secteur). Je ne sais pas comment vous ou d'autres vivez cette situation, pour moi je ne la supporte plus ( quote ZOE)
Zoé, il y a pleins de travailleurs sociaux qui se sont retrouvés au chomage, dont je suis d'ailleurs avec des diplomes qualifiants. Je dirai meme que c'est le propre de la profession. Finis le temps ou l'éduc rentrait dans une institution et y restait jusqu'à sa retraite! D'ailleurs qu'avait_il à y apporter , hormis le repère de la longévité.
Au moins, le fait de connaitre une certaine instabilité devrait te permettre de faire un recul sur toi_meme. Ensuite, tu auras surement plus à apporter par la suite dans les reponses et le sens que tu formuleras auprès des gens que tu suivras.
Un travailleur social, se doit d'elever les consciences, du moins c'est comme cela que j'entends mon métier, il est garant d'une certaine intégrité de l'humain et pas là que pour jouer au " flic".
Comment veut tu pouvoir donner un sens à ce que tu mets en route, si tu t'arretes à des représentations mentales " populistes".
T'es tu penchees réellement sur le mot " cas social" employé ces dernieres années à tout va, pour se donner l'illusion d'une responsabilité autre qu'économique!
Si vraiment tu veux faire du social, et, faire valoir ce que tu es, eh , bien, vas filer un coup de main aux restaus du coeur, à une assos de chomeurs , à un vestiaire du secours pop, ou autre, et, là , tu verras que l'on peut etre travailleur social au chomage et ce que c'est qu'un cas social, et, d'ou vient reellement la responsabilité! et, puis, quand tu aurais fait le long chemin de la " Connaissance" et que tu auras recrée du lien, tu te demanderas alors, si le travail qu'on t'as refusé , bien finalement n'etait peut ètre pas adapté à ta personnalité.........
BON COURAGE.
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St-Dumortier
Bonjour,
Et puis, et puis,
... il faut bien dire que si chaque citoyen faisait son travail social,
y' aurait pas besoin de payer des gens pour le faire à leur place.
Finalement, ce boulot c'est un vrai métier de p..e
t'es payé pour assumer la lâcheté des autres ...
ceux qui ne veulent pas voir la misère.
En grève ! travailleurs sociaux !
et que tous se débrouillent avec "leurs exclus" ...
s'ils peuvent, s'ils le savent, s'ils y arrivent.
Et puis, et puis, ... il faut bien dire que si chaque citoyen faisait son travail social,
y' aurait pas besoin de payer des gens pour le faire à leur place.
Finalement, ce boulot c'est un vrai métier de p..e
t'es payé pour assumer la lâcheté des autres ...
ceux qui ne veulent pas voir la misère.
En grève ! travailleurs sociaux ! et que tous se débrouillent avec "leurs exclus" ...
s'ils peuvent, s'ils le savent, s'ils y arrivent.
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zoée
Bonsoir,
Je trouve, St Dumortier que vos propos sont déplacés : J'ai toujours travaillé dans des secteurs difficiles, je me suis occupée de personnes qui perdaient pied quant aux réalités administratives pire qu'oppressantes, ces personnes avaient et ont des parcours de vie plus qu'accidentés, sans compter la déficience intellectuelle, l'analphabétisme, la maladie...
Ce n'est pas "lâche" de se retrouver dans une situation que l'on n'a pas souhaitée.
A vous entendre, des personnes dorment dans des tentes, par "lâcheté"?
Je trouve, St Dumortier que vos propos sont déplacés : J'ai toujours travaillé dans des secteurs difficiles, je me suis occupée de personnes qui perdaient pied quant aux réalités administratives pire qu'oppressantes, ces personnes avaient et ont des parcours de vie plus qu'accidentés, sans compter la déficience intellectuelle, l'analphabétisme, la maladie...
Ce n'est pas "lâche" de se retrouver dans une situation que l'on n'a pas souhaitée.
A vous entendre, des personnes dorment dans des tentes, par "lâcheté"?
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St-Dumortier
Bonjour,
Pardonnez si je me fait mal comprendre :
Les déshérités ne (n'y) peuvent rien et ce ne sont pas eux les lâches...
Pour être lâche il faut "pouvoir" et "ne pas faire".
Combien n'ont "pas fait" pour qu'il y ait tant de pauvres ?
Combien continuent tranquillement à travailler pour leur confort ?
Combien refusent de voir une tente sur leur trottoir
et se donnent bonne conscience en appelant le 115 ?
Combien partent au travail en se cachant que leurs enfants
n'ont d'autre avenir que se battre contre les enfants de ceux
qu'ils pillent aujourd'hui ?
Pardonnez si je me fait mal comprendre :
Les déshérités ne (n'y) peuvent rien et ce ne sont pas eux les lâches...
Pour être lâche il faut "pouvoir" et "ne pas faire".
Combien n'ont "pas fait" pour qu'il y ait tant de pauvres ?
Combien continuent tranquillement à travailler pour leur confort ?
Combien refusent de voir une tente sur leur trottoir
et se donnent bonne conscience en appelant le 115 ?
Combien partent au travail en se cachant que leurs enfants
n'ont d'autre avenir que se battre contre les enfants de ceux
qu'ils pillent aujourd'hui ?