Les projets et la façon de voir la vie peuvent être tellement si différents entre les gens.
Avoir une maison, et le couteau sous la gorge pour payer les traites chaque mois de celle-ci et de la voiture avec un grand coffre pour écumer les centres commerciaux afin de le remplir, ça ne sera jamais ma vision des choses.
Il est à craindre que je reste pauvre et que je ne quitte jamais l'endroit où je vis actuellement jusqu'à ma mort (ça fait deja plus de 40 ans que j'y suis), mais si ma situation matérielle actuelle ne s'agrave pas, ca restera supportable et je n'aurais jamais d'insomnies en me demandant avec quoi je payerais les traites de la maison
Mais ne croyez pas que je ne sois pas matérialiste, en ce moment, ma priorité c'est de ranger mon appart' qui croule sous les livres (ma faiblesse), on dirait qu'un tsunami l'a ravagé, il y'a des livres partout et cela devient difficile de bouger dans l'appart'.
Je fais des efforts surhumains pour limiter les nouvelles entrées pour pouvoir encore pousser la porte d'entrée
L'autre truc très important pour moi, est ma santé mentale.
On n'y attache jamais assez d'importance, convaincu d'être des sur-hommes et que craquer sévèrement cela n'arrive qu'aux autres.
Je sais que certains emplois à plein temps sur une longue période (balayeur à Honolulu ou ailleurs) me rendraient fou et me feraient craquer.
Occuper un emploi pour moi, ne doit pas être l'expérience du vide poursuivie sur des années.
La méditation par le vide non choisie je n'en suis pas un partisan forcené.
La semaine dernière, on m'a payé (au smic) pendant une vingtaine d'heures, à regarder des gens travailler (je déforme à peine la vérité).
Je crois que des gens rêvent d'occuper un tel emploi, mais moi, je sais bien que poursuivi sur des mois, des années, c'est l'un des plus sûr moyens pour que je déménage dans un HP.
Heureusement que ce n'était que ponctuel et concentré sur une courte période cela permet de tenir le coup.
Pardon, de m'être quelque peu éloigné du fil de la discussion
