services à la personne : les emplois d'avenir!

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Modérateurs : superuser, Yves

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romain23

LES EMPLOIS D'AVENIR!

Message par romain23 »

Services à la personne : un million de postes à pourvoir d’ici 2015 !

Recrudescence des personnes seules, hausse des familles monoparentales, banalisation du travail féminin… nous sommes loin du schéma traditionnel de la famille. Résultat : une croissance inédite des services à la personne. Du soutien scolaire au repassage, en passant par l’aide aux personnes âgées ou l’assistance informatique, ce secteur devrait recruter un million de personnes dans les sept ans à venir. Avis aux candidats altruistes, en quête de relations humaines et de proximité.

Nouvelles familles, nouveaux besoins
Le 15 mai, nous célébrons la Journée internationale des familles. Des familles aujourd’hui en pleine mutation avec 80 % des femmes qui travaillent, un enfant sur cinq vivant dans une famille monoparentale et 8,4 millions de personnes seules. Conséquence directe de ces nouveaux modes de vie : nous sommes de plus en plus nombreux à solliciter une aide au quotidien.
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Des recrutements près de chez vous

Parmi la myriade de services à la personne, les plus connus restent la garde d’enfants, le soutien scolaire, l’assistance informatique, les travaux ménagers, le jardinage, le bricolage ou encore l’assistance aux personnes âgées et handicapées. Des emplois basés sur la proximité et la relation de confiance, donc difficilement délocalisables et disséminés dans toute la France.
Le record de croissance revient à l’assistance informatique à domicile. Parti de rien il y a trois ans, ce créneau a créé plus de 5 000 emplois pendant la seule année 2007. « C’est une vraie explosion, précise Bruno Arbouet, directeur général de l'Agence nationale des services à la personne, qu’il s’agisse de micro entreprises, de PME, d’associations ou de filiales de grands groupes, le potentiel de développement est considérable. »
L’aide aux personnes fragiles* n’est pas en reste puisque la filière représentera un quart des créations d’emplois nationales d’ici 2015 ! 41 000 postes d’auxiliaires de vie pour les handicapés, 59 700 postes d’assistantes maternelles et plus de 104 000 postes d’aides à domicile pour les personnes âgées devraient être créés d’ici sept ans.
Ces recrutements massifs laissent entrevoir une pénurie candidats. Actuellement, la plupart de ces métiers sont en tension : les recruteurs reçoivent un ou deux CV par offre, et non des dizaines comme dans beaucoup de secteurs. La garde d’enfants et le service aux personnes âgées peinent le plus à recruter.

Faire carrière dans le ménage...

Faire carrière en débutant dans l’entretien ménager, c’est possible ? Ouvrir les perspectives est, en tout cas, l’objectif affiché du secteur. Des évolutions facilitées par le développement de grandes structures multiservices. Du terrain, on peut ainsi passer à des postes d’encadrement, particulièrement nombreux dans les services à la personne. Dispersion du personnel oblige, le taux d’encadrement - environ un pour dix - est en effet bien supérieur à celui de l’industrie.
Multiplier les passerelles entre les activités serait une autre option. « Des réflexions sont en cours pour permettre, par exemple, d’évoluer de l’entretien ménager vers l’aide aux personnes âgées via la formation continue », explique Renaud Desvignes.

Salariés comme employeurs ont intérêt à redorer l’image du secteur et améliorer la qualité des services. Or, qui dit professionnalisation, dit formation. « Nous ne souhaitons pas imposer des diplômes inutiles, ces métiers restent pour la plupart accessibles sans le bac, conclue Bruno Arbouet. Mais nous misons largement sur la formation continue : notre secteur représente déjà 50 % des VAE* réalisées. »

* Validation des Acquis de l'Expérience
(source du portail orange)



Bon, je vous laisse apprécier! :wink:

Les voilà , nos emplois non pourvus dans lesquels seront réorientés les DE de longue durée!
tristesir

Message par tristesir »

En faisant mes courses ce matin, j'ai remarqué une publicité apposée sur les pare-brises des voitures avec le slogan: <<vous cherchez une femme de ménage?>> Et avec un tarif horaire affiché qui m'a semblé bien bas.

C'est le retour au XIXème siècle.

Un million d'emplois qui font l'équivalent de combien de plein-temps?

100 000? 200 000? 300 000?

1 000 000 de futurs crevards :twisted:
maguy

Message par maguy »

C'est le retour au XIXème siècle
On va finir comme les working poors en Afrique du Sud, qui vont avec leurs baluchons de ferme en ferme pour louer leurs bras et peut-être trouver un coin de grange où dormir.

V'la que nous aussi, nous allons apprendre à chanter waltzing Matilda

Pas glorieux tout ça :cry:

J'ai souvent vu chez les commerçants des affichettes proposant des petits services, mais là, ils passent à la vitesse industrielle avec les pub sur les voitures
toit_de_chôme

Message par toit_de_chôme »

Maintenant nous avons des CAP et peut etre meme des BEP ou des Bac Pro "Service à la personne". s'il ya une véritable formation et des salaires plus haut, pourquoi pas . Mais le jour ou les salaires seront trop haut dans le domaine, il y aura moins de place car les employeurs devront donner plus c'est ça le problême.
tristesir

Message par tristesir »

s'il ya une véritable formation et des salaires plus haut, pourquoi pas .
Le secteur va se concentrer et il va y avoir une guerre des prix et les salaires vont s'écrouler (paiement à la tâche, c'est à dire heures sup' non payées, à moins qu'ils suppriment le SMIC)

Le prix sur l'affichette était de 8,95 eur l'heure pour le client potentiel si j'ai bien lu.
Cela ne me semble pas très élevé s'il y a un intermédiaire.
(je n'ai pas lu le détail de la pub')
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,

faudrait déjà savoir si l'argent existe pour ce million d'emploi ...

Sont riches les vieux mais pas tous ...

1 000 000 d'emploi fois 1000 € mensuels (c'est jamais du temps plein parcequ'il faut de déplacer entre les lieux de travail et que les employeurs ne paient pas les trajets)
fois 12 mois ça fait 12 milliards par an .... ...
Exonéré de tout ... cotisant sur rien !

Y'a deux ans
l'avenir c'était le toilettage pour chiens,
aujourd'hui l'avenir c'est le toilettage pour vieux.

Mais qui a encore les moyens de se faire faire des frisettes ?
diety

Message par diety »

Salariés comme employeurs ont intérêt à redorer l’image du secteur et améliorer la qualité des services. Or, qui dit professionnalisation, dit formation. « Nous ne souhaitons pas imposer des diplômes inutiles, ces métiers restent pour la plupart accessibles sans le bac, conclue Bruno Arbouet. Mais nous misons largement sur la formation continue : notre secteur représente déjà 50 % des VAE* réalisées. »

Il faudrait que la "redoration" ne passe pas par de jolis spots de télé et brochures, mais aussi par un salaire "redoré". Je suis bien d'accord pour la formation - je ne voudrais pas que des gens non formés fassent n'importe quoi avec des personnes âgées. Les scandinaves l'ont bien compris.

Je ne nie pas une recrudescence de besoins dans ce secteur d'activité, mais ce n'est pas avec ce type de travail qu'on va avoir un salaire décent qui permettra de se loger et vivre normalement (en France).

Sans diplôme c'est le smic assuré. En plus, on devra courir d'une adresse à une autre, trajets non payés bien sûr.

Des services pour des personnes âgées, ce serait bien qu'ils existent, et qu'ils soient socialement et financièrement reconnus. Les scandinaves ont fait le choix de bien rémunérer des gens qui s'occupent de personnes âgées. Cela leur permet de rester dans leur appartement, dans l'environnement qui leur est familier.

En France, soit ça va être la grosse boîte qui embauche des gens pour leur payer le smic horaire, envoyer des factures salées aux clients et faire courir les salariés partout, comme cela se fait dans le soutien scolaire, soit on fait cela tout seul. Lors d'une réunion dans une grosse boîte de soutien scolaire j'ai rencontré plein de salariés qui essaient de vivre de ce travail. Je peux vous affirmer qu'ils rament.

Déjà en 1987 je donnais des cours particuliers, on me payait 100 francs. Vingt ans plus tard, c'est toujours le même tarif, mais ce ne sont plus les mêmes prix. (2,60 francs pour une baguette en 1987, c'est possible? Ce serait 0,40 centimes d'euro)

L'année dernière, une boîte me payait 8 euros de salaire et 7 euro de "frais de déplacement". Cela évite de payer des cotisations sociales pour un salaire plus élevé. J'ai un élève avec qui je travaille une heure par semaine, je suis payé 15 euros avec un CESU (chèque emploi service universel). 2 heures de trajets en tout pour une heure de cours. Si je compte le trajet, je suis à 5 euros pour une heure, le fameux "bas salaire" de l'Allemagne de l'Est.

Je ne suis pas en train de me plaindre, je constate. Ce ne sera pas de cette façon que l'on va pouvoir se loger, fonder une famille, construire quelque chose. C'est la survie, c'est se débarrasser des chômeurs, c'est la gesticulation "il y a du boulot, il faut juste vouloir".

Je n'ai pas l'impression que ce marché va se développer de façon digne. Je vois quelques boîtes qui s'en mettent plein les poches et qui exploitent des gens qui sont coincés par le chômage, coincés entre la pression montante de l'Anpe et la nécessité de (sur)vivre.

Enfin, ce ne sont que mes impressions.
maguy

Message par maguy »

Sans diplôme c'est le smic assuré. En plus, on devra courir d'une adresse à une autre, trajets non payés bien sûr
Oui Diety et le SMIC horaire, avec 3 heures par jour impossible de survivre.

De plus, non seulement les frais de trajets ne sont pas payés, mais également les temps de trajet.
En France, soit ça va être la grosse boîte qui embauche des gens pour leur payer le smic horaire, envoyer des factures salées aux clients et faire courir les salariés partout
Je le crois, malheureusement, comme les entreprises de nettoyage pour les bureaux. Travail de nuit, qui, je le crains ne soit pas payé en heures de nuit, peu d'artisans peuvent survivre dans ce milieu.

Pour le ménage dans les bureaux il y a une sorte de "ramassage" instauré pour aller chercher les employés, la nuit il n'y a pas de transport surtout dans les ZI. Les méthodes pour décrocher un contrat sont parfois discutables :evil: Je le sais, j'ai été responsable de services généraux.

Pour les cours et l'aide aux particuliers, il va se développer d'un côté les grosses boites esclavagistes, d'un autre le boulot au noir...

Je voudrais comprendre une chose : comment se fait-il qu'on additionne d'un côté les DE catégorie 1 (plein temps CDI en métropole) avec n'importe quelle annonce, même d'une heure par semaine ?

Dites-moi les forts en maths, on peut additionner des carottes et des navets :roll:
foufouille

Message par foufouille »

ce genre de boulot est effectivement paye au smic, plus un forfait transport. en campagne il y a differend organismes qui se partage deja le marche
pour le nettoyage des hlm, espace verts, boulot de cantonnier, c'est soit le CAT soit un truc d'insertion. le CAT permet de dimunuer de 50% la taxe AGEFIPH....
pour les vieux et handicapees, l'ADMR pour les pauvres. financement par le conseil general. une formation par an (pour les plus anciens). ceux qui debute n'ont pas de formation, meme au bout de 3a. les vacances sont donnes en priorite aux anciens. les heures de travail sont impossible......
pour les riches, il y a la mutualite francaise avec voitures de fonction.....ca je connais pas
c'est certainement un peu comme le recyclage : de l'insertion qui debouche sur de l'insertion car le marche est verouiller par l'etat....
tristesir

Message par tristesir »

Quelques infos à propos de l'OFCE:
Centre de recherche en économie de Sciences Po, l’Observatoire Français des Conjonctures économiques est présidé par Jean-Paul Fitoussi, professeur des universités à l'Institut d'études politiques de Paris.

Son premier président fut Jean-Marcel Jeanneney, ancien ministre, professeur émérite de l’université Panthéon-Sorbonne.

L’OFCE est à la fois un centre universitaire de recherche et un institut de prévision et d’évaluation des politiques publiques. Il regroupe plus de 40 chercheurs français et étrangers, auxquels s’associent plusieurs Research fellows de renommée internationale (dont trois prix Nobel).

L’Observatoire est organisé en quatre départements (Analyse et Prévision, Études, Innovation et Concurrence, Mondialisation), qui couvrent la majeure part des champs de l’analyse économique, théorique et empirique (théorie macroéconomique, croissance, systèmes de protection sociale, fiscalité, politiques de l’emploi, construction européenne, concurrence, régulation, politique industrielle, mondialisation, etc.).

La mission de l’OFCE « est de mettre au service du débat public en économie les fruits de la rigueur scientifique et de l’indépendance universitaire ».

L’OFCE remplit cette mission en conduisant des travaux théoriques et empiriques, en participant aux réseaux scientifiques internationaux, en assurant une présence régulière dans les médias et en coopérant étroitement avec les pouvoirs publics français et européens.

L’OFCE édite une Revue trimestrielle et une Lettre mensuelle, qui proposent des analyses de fond sur les sujets d’actualités et les questions en débat, ainsi que des Documents de travail.

L’OFCE publie également des ouvrages annuels qui regroupent des contributions de ses spécialistes, L’Économie française, L’état de l’Union européenne et Report on the State of the European Union.


Et à propos de son président, selon Wikipedia:

Jean-Paul Fitoussi est un économiste français d'origine tunisienne. Il est professeur des Universités à l'Institut d'études politiques de Paris depuis 1982 et président de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) depuis 1989.Il est membre du conseil scientifique de l'Institut François-Mitterrand.

Il travaille sur les théories de l'inflation, du chômage, des économies ouvertes, et sur le rôle des politiques macroéconomiques. Il est critique de la rigidité budgétaire et monétaire, au motif qu'elle aurait un effet négatif sur la croissance et l'emploi. Ses travaux récents portent sur les rapports entre la démocratie et le développement économique.

Il est également président du conseil scientifique de l'IEP de Paris depuis 1997 et membre du Conseil d'analyse économique auprès du Premier ministre.

Il est aussi membre du Conseil d'Administration de Telecom Italia (opérateur historique en Italie) depuis l'Assemblée Générale du 14 avril 2008.


Ce type a écrit entre autres un livre dont le titre est:
La Démocratie et le Marché, Grasset, Paris, 2004
Tout un programme...
tristesir

Message par tristesir »

Si vous avez le temps, lisez la lettre n° 297 de l'OFCE intitulée << Retraites, les rendez-vous de 2008>>

On y retrouve tous les ingrédients de l'idéologie dominante: il faut aller vers <<le plein-emploi>> (mais personne ne s'intéresse à ce que sont ces emplois). et il faut que les salariés seuls se sacrifient pour avoir ,peut être, mais ce n'est pas sûr du tout, une retraite décente

Petite citation qui va sans doute vous faire réagir:

Même en situation de pénurie de main d’oeuvre,
les employeurs pourraient refuser d’embaucher ou
de conserver des travailleurs seniors, en préférant délocaliser
leur production ou en faisant appel à des travailleurs immigrés.
Aussi, le report de l’âge de la retraite ne peut-il être envisagé
sans un profond changement des mentalités et des pratiques
des entreprises : en particulier, la mention d’un âge limite dans
une offre d’emploi (y compris publique)
devrait être interdite,
comme l’est celle d’une exigence de race ou de sexe.


C'est curieux, je croyais que cette mention était déjà un délit.

Au début de l'article, il y a un passage qui semble résumer les alternatives possibles sur le financement des retraites:
La réforme de 2003 a choisi d’équilibrer le système des
retraites par le report progressif de l’âge de départ à la
retraite, ceci par l’allongement de la durée de cotisation
requise pour avoir droit à une retraite à taux plein. Le choix
inverse, augmenter les taux de cotisation, n’a pas été porté
avec suffisamment de force par les syndicats et les salariés.
C’est le choix fait partout en Europe. Il paraît difficile de le
remettre en cause.
Donc les seules alternatives sont ou bien d'allonger la durée de cotisation ou bien d'augmenter les cotisations des salariés? Y en a pas d'autres? Allez un petit effort d'imagination...

Et les questions posées vont vous écoeurer. C'est habile de leur part.
Faut-il remettre en cause les règles de hausses des salaires
à l’ancienneté ? Faut-il demander aux entreprises d’imaginer
une seconde carrière pour les plus de 55 ans : des postes
adaptés pour eux, avec moins de responsabilités, de pénibilité,
de salaire ?
et:
Faut-il créer des emplois-vieux au SMIC pour les plus de 55 ans
que les entreprises refusent d’employer ? Ce n’est qu’une
situation de dernier recours.
Et encore:
Faut-il supprimer les âges de 60 et de 65 ans comme âge
ouvrant le droit à la retraite et garantissant le droit à une
retraite au taux plein ? Certains pensent que l’existence de ces
âges-butoirs se répercute sur les possibilités de formation et de
carrière des actifs dès 55 (ou même 50 ans).
Je me demande qui sont ces "certains" 8)


Et pour finir ce constat inquiétant:
Le pouvoir d’achat du minimum vieillesse n’a pas été revalorisé
depuis 10 ans. En 1984, il représentait 52 % du revenu
médian des ménages ; en 2007, il n’est plus que de 42,5 %.
Cette stagnation explique la diminution du nombre de titulaires
du minimum vieillesse (ils ne sont plus que 609 000) : le
minimum vieillesse joue de moins en moins bien son rôle de
filet de sécurité. Compte tenu des allocations logement, un
retraité au minimum vieillesse touchait en 2007 environ 61,6 %
du revenu médian, soit légèrement au-dessus du seuil de
pauvreté. Si le pouvoir d’achat du minimum vieillesse n’est pas
augmenté, il passera en-dessous du seuil de pauvreté en 2009.
Encore que je ne comprenne pas très bien la phrase:
Cette stagnation explique la diminution du nombre de titulaires
du minimum vieillesse
Je me risque à quelques hypothèses:
Parce qu'ils sont trop pauvres alors ils meurent prématurément?
Parce que le minimum vieillesse est trop bas alors ils font le choix de ne pas y avoir recours? 8)
romain23

Message par romain23 »

Je me risque à quelques hypothèses:
Parce qu'ils sont trop pauvres alors ils meurent prématurément?
Parce que le minimum vieillesse est trop bas alors ils font le choix de ne pas y avoir recours? (quote)


Peut-ètre en prévision un plan canicule pour cet été!?


Radical dans la baisse des pensions vieillesse ( un departement comme la Creuse a reussi à reduire la presque totalité de ses pensions, plus un vieux dans les rues, ni à l'hospice, lors de la dernière canicule)
maguy

Message par maguy »

Compte tenu des allocations logement, un
retraité au minimum vieillesse touchait en 2007 environ 61,6 %
du revenu médian,
Mais un retraité ou non ne touche pas les allocations logement bon sang de bois :evil:

Ca va direct dans la poche du proprio, ce qui leur a permis d'ailleurs d'augmenter sans vergogne les loyers, puisqu'ils ont l'APL :evil:

Sinon, tes hypothèses se tiennent Tristesir, une bonne canicule (un peu comme une bonne guerre :evil: ) avec en plus les franchises médicales, cela risque de faire du dégât :cry:

Au lieu de se remettre en cause, ils ont tout simplement stigmatisé les familles qui étaient en vacances, fastoche ! Il a fallu quelques milliers de décès avant que le ministre de l'époque ne s'en émeuve et interrompt ses propres vacances.

J'étais avec ma mère à l'époque et on avait vu raffarin en visite dans une maison de retraite, parlant à un très vieux monsieur "ça va, vous avez bu un verre d'eau ?" pathétique de bêtise, lui parlant devant caméra comme à un débile.

Ma mère était furieuse et m'a dit que si elle avait été à la place de ce monsieur, le verre d'eau il l'aurait reçu en pleine poire !
romain23

Message par romain23 »

ça va, vous avez bu un verre d'eau ?" pathétique de bêtise,


Ils n'ont pas encore pensé à taxer l'eau,? Quand le représentant des maisons de retraites dit que l'argent prévu pour le plan canicule, et la prise en charge de " l' Halzeimer n'est jamais rentré dans les caisses , et, pendant ce temps -là les français ont travaillé pour la journée de solidarité!

Cela fait cher le verre d'eau! :lol:
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