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mais quand cette oppression dure depuis 40 ans, personne dans le pays ne sait comment on vit une démocratie ; de ce fait le risque est énorme de livrer le pays à n'importe quelle faction, au désordre, d'autant plus que tout le monde est armé.
Kadhafi revient donc? Au moins l'ordre régnait n'est-ce pas? (on devait se dire cela aussi en juillet 1789 en France)
Je propose qu'on mette l'expérience de chef d'Etat de Sarkozy au service des Libyens.
pas de soucis, l’ordre va régner, l'OTAN va se faire un plaisir de former sur place la nouvelle police, comme en Irak ou en Afghanistan , c'est indispensable pour sécuriser les puits de pétrole et permettre à nos entreprises de reconstruire le pays. Malheureusement, il est probable que les Bouyges et Cie viendront avec leurs ingénieurs et techniciens français, pour les libyens restera les boulots de base sous-payés...
La police tunisienne a fait usage de grenades lacrymogènes et de matraques pour disperser samedi quelques centaines de diplômés chômeurs qui tentaient de manifester sur l'avenue Habib-Bourguiba à Tunis en dépit d'une interdiction, a-t-on constaté sur place.
Venus des différentes régions de l'intérieur du pays à l'appel de l'Union des diplômés chômeurs, les jeunes s'étaient rassemblés devant le siège de la centrale syndicale UGTT, sur la place Mohamed-Ali, en scandant notamment "le droit au travail et à la dignité".
Le chômage des jeunes diplômés avait été l'un des moteurs de la "Révolution de jasmin" qui avait fait chuter le régime Ben Ali l'an passé. Fin 2011, le taux de chômage officiel était de près de 19%, avec celui des diplômés autour des 30,5%.
En dépit d'un cordon sécuritaire qui cernait les lieux, ils sont parvenus à s'introduire sur la grande artère de la capitale. A mi-chemin, ils se sont heurtés à la police anti-émeute qui a usé de grenades lacrymogènes et de matraques pour les repousser. L'affrontement a causé plusieurs blessés des deux côtés, dont certains ont été conduits à l'hôpital.
"Nous voulions manifester pacifiquement pour revendiquer notre droit légitime au travail, mais nous avons été violemment réprimés, des pratiques similaires à celles qui prévalaient du temps de (l'ancien président) Ben Ali", a dénoncé Hassène Talbi, l'un des manifestants, qui s'est dit "perplexe" de voir en revanche les autorités "laisser faire et ne pas réagir quand il s'agit de manifestations salafistes".(...)