Un "nouveau modèle" de fonction publique renforçant l'évaluation des agents
- Un livre Blanc sur la fonction publique remis jeudi au gouvernement suggère de renforcer le recours aux contrats de droit privé et l'évaluation des fonctionnaires au mérite, une évaluation pouvant conduire à un "licenciement" en cas "d'insuffisance" professionnelle.
Ce rapport, qui se veut une synthèse des débats sur les valeurs et missions de la fonction publique organisés par le gouvernement depuis octobre, décrit "un nouveau modèle" de fonction publique qui inquiète les syndicats. Le gouvernement prévoit d'ailleurs de consulter ces derniers, ainsi que les parlementaires et partis politiques.
Ces concertations aboutiront à "un ou des textes qui nous permettront de faire évoluer cette Fonction publique de façon importante", a estimé jeudi le ministre de la Fonction publique Eric Woerth.
Selon lui, le rapport prépare "une réforme équitable qui adapte la Fonction publique au 21e siècle".
Première suggestion de l'auteur du rapport, le conseiller d'Etat Jean-Ludovic Silicani : l'introduction du mérite dans la rémunération, par l'intermédiaire d'entretiens "périodiques" d'évaluation remplaçant la notation actuelle jugée peu significative.
La part de l'avancement automatique serait réduite au profit de la part liée à l'emploi occupé et à la performance des agents. "A grade et fonction identiques, certaines personnes sont plus efficaces que d'autres", souligne M. Silicani.
L'entretien d'évaluation qui doit s'appuyer sur une "procédure", des "objectifs" et des "critères" précis, permettrait aussi "d'identifier les agents insuffisants de façon répétée" pouvant être licenciés.
"Avant d'aboutir au licenciement, il y a des étapes intermédiaires, c'est le cas ultime", précise M. Silicani, soulignant que la possibilité de licencier existe déjà mais est peu employée.
Autre innovation: redéfinir la place des contractuels, évalués à 20% des emplois publics, et leur "donner un régime juridique adapté aux besoins des services publics".
L'administration pourra embaucher certains agents sur des contrats de droit privé pour des carrières courtes (militaires), des besoins occasionnels (remplacements), des compétences spécialisées, des salariés issus du privé, et des personnes ayant des difficultés pour accéder au concours (sans diplôme, handicapés, seniors).
Actuellement, la plupart des contractuels sont soumis au droit public "moins protecteur" que le droit privé, selon M. Silicani.
Lorsqu'un agent est affecté sur un poste, une "convention d'affectation", qui servira de référence pour son évaluation, précisera les fonctions exercées, les objectifs, la rémunération, etc.
Le rapport préconise la mise en place d'une fonction publique organisée par "familles de métiers", en sept grandes filières: administration générale, financière et fiscale, sociale, éducation et recherche, culture, technique, sécurité.
Ces mesures alimentent les inquiétudes des syndicats, qui craignent, comme la FSU, un "éclatement du statut" et une "gestion à la tête du client".
La CGT évoque "des préconisations qui iront encore plus loin que les mesures déjà annoncées dans la casse du service public", faisant allusion au non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite en 2009.
Pour Solidaires, le Livre Blanc "dynamite" la Fonction publique, tandis que la CFDT-Finance regrette qu'il ne tienne "pas compte des critiques des syndicats sur la rémunération au mérite".
Source : Yahoo.fr
Fonctionnaire : bientot le licenciement pour insuffisance
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Evalution du 21ème siècle=maladie professionnelle
....La schizophrénie (ou bien plutôt cynisme policé médiatiquement) est décidément bien assise à l'Élysée. Mesures en vue de créations de labo anti stress, centre de gestion de réflexion Tartempion au sein des CHSCT et j'en passe....et instauration dans le même mouvement de l'évaluation managériale des temps modernes dans la fonction publique: 360° anxiogènes, croques en jambe et coups tordus érigés en scène émulation de la vilainie salariale recroquevillée sur son lit de poussière...
On cherche l'erreur? On tente de raisonner "nos" politiques? On joue le jeu de l'employé du mois dans les CAP emploi et à l'ale du coin coin...
Avons la migraine de toute cette merde ambiante. Avons revu "V" pour Vendetta des frères Warschowski...putain Hollywood visionnaire? Avons entendu les (seuls sur plateau d'Europe bidule) syndicats gays s'indigner du projet de fichage par la Police sous couvert de fastidieux et efficace travail d'enquête...
Nous oscillons entre consternation paranoïde et inquiétude réaliste...
Moi j'en ai un peu marre d'Internet.
On cherche l'erreur? On tente de raisonner "nos" politiques? On joue le jeu de l'employé du mois dans les CAP emploi et à l'ale du coin coin...
Avons la migraine de toute cette merde ambiante. Avons revu "V" pour Vendetta des frères Warschowski...putain Hollywood visionnaire? Avons entendu les (seuls sur plateau d'Europe bidule) syndicats gays s'indigner du projet de fichage par la Police sous couvert de fastidieux et efficace travail d'enquête...
Nous oscillons entre consternation paranoïde et inquiétude réaliste...
Moi j'en ai un peu marre d'Internet.
le livre blanc
aucun commentaire, tant la perversion et le cynisme de la philosophie de nos "puissants" est à son comble dans la généralisation de la fabrique de l'homme-objet, l'homme jetable : le sommet de la sociéte de consommation, nous sommes que de la marchandise (se réferer au texte de marx sur le fétichisme de la marchandise - cité dans un excellent article posté par Maguy
==>le capital...humain)
après l'homme-objet (ou marchandise)
à quand l'homme anthropophage?!
je partage ton analyse Idgie : malaise dans nos civilisations
aucun commentaire, tant la perversion et le cynisme de la philosophie de nos "puissants" est à son comble dans la généralisation de la fabrique de l'homme-objet, l'homme jetable : le sommet de la sociéte de consommation, nous sommes que de la marchandise (se réferer au texte de marx sur le fétichisme de la marchandise - cité dans un excellent article posté par Maguy
==>le capital...humain)
après l'homme-objet (ou marchandise)
à quand l'homme anthropophage?!
je partage ton analyse Idgie : malaise dans nos civilisations
Il existait déjà un système de notation par le chefaillon de service, c'est dire si ils vont être dépendants de la bonne/mauvaise humeur ou de harcèlements de la part du sous-chef du sous-service du sous-département de la sous-direction de la sous-commission du sous-ministère trucmuche
Est-ce que cela s'appliquera aux "hauts" fonctionnaires élus ou pas (comme les ministres qui ne le sont pas) en cas d'insuffisance avérée, de déclarations mensongères ou d'attaques à la démocratie, hein ????

Est-ce que cela s'appliquera aux "hauts" fonctionnaires élus ou pas (comme les ministres qui ne le sont pas) en cas d'insuffisance avérée, de déclarations mensongères ou d'attaques à la démocratie, hein ????
Mais dites moi une chose. Pourquoi se casser les pieds à préparer et passer un concours de la fonction publique, alors que l'on pourra se faire licencier aussi facilement que dans le privé ?
Quand tu souhaite devenir fonctionnaire, c'est en général pour avoir la garantie de l'emploi, non ?!
Donc, plus d'interet à maintenir les concours !
Quand tu souhaite devenir fonctionnaire, c'est en général pour avoir la garantie de l'emploi, non ?!
Donc, plus d'interet à maintenir les concours !
Je crois me rappeler que Nicolas Sarkozy avait affirmé que l'entrée dans la fonction publique par concours ne devait pas être le seul accès sauf erreur.Mais dites moi une chose. Pourquoi se casser les pieds à préparer et passer un concours de la fonction publique, alors que l'on pourra se faire licencier aussi facilement que dans le privé ?
PS:
Petit rappel. Un article de Septembre 2007
Extrait:
Le chef de l’Etat a souhaité que « le droit à la mobilité soit reconnu ». Il s’est dit déterminé à en finir avec les « esprits de corps », les recrutements et les promotions par « concours déconnectés des réalités du métier ». Il a proposé de substituer aux notations « des évaluations sur des objectifs de travail précis ». Enfin, Nicolas Sarkozy a confirmé sa volonté de ne pas remplacer un fonctionnaires sur deux partant à la retraite, en échange d’une meilleure rémunération. Et « parce que l’exemple doit venir d’en haut », il s’est engagé à diviser par deux le nombre de directions d’administrations centrales. Et à baisser de 10% le nombre de postes ouverts aux concours de l’ENA. Enfin, il s'est déclaré favorable "à ce que l'on ouvre à tous les fonctionnaires la possibilité de quitter la fonction publique contre un pécule".