Liste des prestations intensives et bons de déplacement.

[RaoulPiconBière]

Pour répondre à plumette403 :
Pour moi, la valeur travail a trois composantes : la rémunération, la satisfaction, la sérénité.

La rémunération peut prendre diverses formes : argent, biens, reconnaissance.
La satisfaction est personelle, spécifique et particulière. On aime faire au moment où on le fait, ou pas.
La sérénité, c'est la part de rémunération qui est en excédant et qui est mise de coté pour le repos et/ou le temps qu'il faut vivre du dit travail.

Dans la valeur travail c'est la notion de temps qui est primordiale. Non pas dans le sens de "travailler vite" ou de "produire beaucoup", mais plutôt dans le sens de "somme de compétences nécessaires".

Si je fais du pain, je m'emploie au prix d'un boulanger, sans sérénité mais avec satisfaction et rémunération.
Quand bebert prends plaisir à réparer gratuitement la voiture de sa jolie voisine, je considère que son travail est à trés haute valeur ajoutée malgrè l'absence de rémunération.
Si je dois travailler 5 heures au smic pour payer 1 heure d'un réparateur de chaudière, je préfère apprendre à réparer les chaudières.

Le travail c'est du temps loué et le temps ne se ratrappe pas,
il convient de ne pas le louer à perte, sinon c'est un autre qui vit notre vie.

Mais aussi,
... qui nous donnera le bon résultat d'une équation de 3 variables.


Pour répondre à Diety :
Vous avez raison en tout et je me pose les mêmes questions. Ce que je dis c'est ce qui est; pas ce que je souhaite.

Un conseiller ne décide-t-il pas selon sa subjectivité si une offre d'emploli "correspond" ou pas au DE qu'il a en face de lui ?

Cela relève de sa compétence professionnelle mais aussi de sa contrainte hierarchique. Je suppose qu'il préférerais envoyer des offres quui fonctionnent à coup sûr. C'est le réglement qui impose d'envoyer "au mieux".

Actuellement j'ai l'impression que la nuisance est presque le but recherché.

Je ne crois pas à la volonté humaine de nuire. Mais c'est comme en matière de chimie, c'est l'interaction entre processus individuellemnt inoffensifs qui crée la nuisance. Ce sont ces nuisances qui doivent êtres débusquées.

Est-ce que chaque juge ne rend-il pas son jugement en prenant en compte plusieurs aspects de sa situation et de l'inculpé ? N'a-t-il pas une certaine liberté de "subjectivité" dans l'exercice de sa fontion ?

Non je ne crois pas. Il dispose d'une "echelle" de peines qui lui permet de moduler la sévérité de son jugement mais il ne peut pas "interpréter" les faits ou les textes.

Un tel concepte existe-t-il dans la Consitution, ou dans la déclaration des droits de l'homme ?

En Allemagne par exemple, un soldat a le droit de ne pas suivre un ordre si son application est contraire à la loi.
Je ne sais pas s'il y a un concept général qui va dans ce sens (du type, si un réglement est contraire aux Droits de l'Homme, on a le droit (et le devoir ?) de ne pas l'appliquer).

Normalement oui.
Mais par un exemple, on constate que le réglement d'un service de gestion d'autoroute ne permet de recueillir la nuit dans son véhicule de service 3 enfants en perdition.
Que faut-il en penser ?
Selon TF1, il faudrait penser que bien faire son travail est primordial.
Moi je pense que je n'aimerais pas devoir réfléchir à la valeur de mon travail dans des circonstances pareilles.
Ni avoir été l'instrument d'un tel gâchis par subordination déresponsabilisée interposée.

[diety]

Ce que je dis c'est ce qui est; pas ce que je souhaite.

Je vous remercie de l'avoir précisé. Parfois, je ne comprends pas tout de suite le sens de votre intervention car je n'arrive pas toujours à faire la différence entre vos souhaits, vos constats, vos critiques. Je pense que nous sommes tous confrontés à ce problème de communication. Entre ironie, plainte, critique virulente, constatation de faits, opinion personnelle, émotion, ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver.

Je ne crois pas à la volonté humaine de nuire.

Je n'ai pas de position figée, mais je n'exclue pas qu'elle puisse exister. Le sujet m'intéresse. A ce propos, je suis en train de lire La Passion de détruire: anatomie de la destructivité humaine de Erich Fromm, une analyse et un texte passionnant, mais je sors encore du sujet initial.

[Invité]

En réponse à RPB, dont je n'ai lu que partiellement la dernière communication.
Je réponds simplement sur la thématique de la valeur travail.
Le plus important pour moi n'est pas nécessairement ce qui est le plus important pour vous.
L'essentiel pour moi, au travail, c'est de me faire plaisir, d'abord. Et ce qui m'intéresse ,c'est ce que je peux apprendre (et pas ce que je peux prendre). Donc mes moteurs sont: plaisir et accès à la connaissance.
Si en plus je peux partager ce plaisir, que mes contributions professionnelles sont un peu utiles à d'autres, et que je gagne de l'argent, c'est parfait!

[bebert]

Quand bebert prends plaisir à réparer gratuitement la voiture de sa jolie voisine

On voit que tu ne connais pas ma voisine... Ceci dit, je repare de temps en temps les materiels de mes voisins/copains, sans qu'il soit question d'argent.

[Invité]

On voit que tu ne connais pas ma voisine...

[RaoulPiconBière]

on voit que tu ne connais pas ma voisine...

Certes, certes ...

... mais quand bien même je la connaitrai, il faudrait alors que je vous connaisse aussi, vous ou votre épouse,
pour que l'appréciation soit tout à fait objective.

L'essentiel pour moi, au travail, c'est de me faire plaisir, d'abord. Et ce qui m'intéresse ,c'est ce que je peux apprendre (et pas ce que je peux prendre). Donc mes moteurs sont: plaisir et accès à la connaissance.
Si en plus je peux partager ce plaisir, que mes contributions professionnelles sont un peu utiles à d'autres, et que je gagne de l'argent, c'est parfait!

Comme je disais plus haut, chacun son équation et ses variables, nous sommes donc bien d'accord.

Je note quand même que vos critères permettent un très large éventail d'emplois et de personalités et peuvent supposer d'innombrables motivations.
Par exemple, un tel commentaire pourrait très bien convenir à un alcoolique qui souhaite se former à la science des cocktails dans le but d'ouvrir un bar.
Lui comme moi serait bien d'accord avec vous pour bosser dans ces conditions.

[Invité]

RPB a écrit: Je note quand même que vos critères permettent un très large éventail d'emplois et de personnalités et peuvent supposer d'innombrables motivations.

Non! Je n'ai pas indiqué ce qui me procurait du plaisir, hormis l'accès à de nouvelles connaissances ! Il m'a été donné d’œuvrer dans différents champs. Pour autant, je ne prends pas mon pied dans n'importe quelle parcelle!

RPB a écrit: [...] un tel commentaire pourrait très bien convenir à un alcoolique qui souhaite se former à la science des cocktails dans le but d'ouvrir un bar

Je ne crois pas, pour le coup, que boire trop de coups soit une réelle source de plaisirs! Et tenir un bar, nécessite, entre autres qualités, celle de pouvoir tenir... droit!