]Sarkozy tape sur les chômeurs
Le chef de l'Etat annonce une loi pour sanctionner les chômeurs qui refusent deux offres d'emploi. Et déclare que le RSA sera «calibré» en fonction des disponibilités financières de l’Etat.
Le gouvernement présentera «dans les prochains jours» un texte pour «tirer les conclusions» du refus par un demandeur d’emploi de deux offres d’emploi «raisonnables». C’est ce qu’a déclaré cet après-midi Nicolas Sarkozy en marge d’un déplacement à Cahors.
Le Président n’a pas donné plus de précisions sur ces «conclusions», mais au cours de la campagne électorale de 2007 et depuis son élection à la présidence, Nicolas Sarkozy s’est à plusieurs reprises prononcé pour des «sanctions» à l’encontre des demandeurs d’emploi qui refuseraient deux offres d’emploi considérés valables. En septembre dernier, il avait annoncé son intention de définir sur ce dossier «avant la fin de l’année des procédures et des sanctions, à la fois plus efficaces, plus fermes et plus justes».
Lors de ce déplacement sur «la réforme de l’administration territoriale de l’Etat», le chef de l’Etat a durci le ton sur les politiques sociales, en partie responsables selon lui du déficit et de la dette. «Les dépenses sociales sont indispensables pour notre pays mais si le poids des prélèvements obligatoires est tel que les emplois se délocalisent, ça crée des chômeurs en plus et ça fait exploser les dépenses sociales», a fait valoir le chef de l’Etat.
«Matignon veut calibrer et reconfigurer le RSA»
Première victime de cette vision des politiques sociales: le revenu de solidarité active (RSA), âprement défendu par Martin Hirsch, Haut commissaire aux Solidarités actives. Il serait finalement calibré en fonction des finances de l’Etat. Autrement dit, un RSA au rabais. Le revenu de solidarité active est «une idée extrêmement intéressante», juge encore Nicolas Sarkozy, mais «il faut le calibrer en fonction des disponibilités financières qui sont les nôtres». Le Président assure néanmoins que le RSA comme la fusion des minima sociaux «sont des engagements que j’ai pris et que je tiendrai».
Le RSA garantit à un allocataire de minima social une augmentation de ses revenus lorsqu’il trouve un emploi. Il est actuellement expérimenté dans 34 départements. Martin Hirsch veut le généraliser en 2009, ce qui coûterait entre 2 et 3 milliards d’euros. Mais Le Figaro affirme, de source gouvernementale, que le coût du RSA «devra tourner autour d’un milliard d’euros». Ce sera «un RSA un peu différent de celui imaginé par Martin Hirsch», selon cette source, car «Matignon veut "le calibrer et le reconfigurer" et exclut qu’il soit pérenne, c’est-à-dire qu’il puisse être versé à quelqu’un ad vitam aeternam». Pressentant les difficultés auxquelles il pourrait se heurter pour imposer son idée phare, Martin Hirsch a de son côté affirmé, également mardi, dans Le Pèlerin, qu’il ne voulait pas d’un RSA «au rabais».
http://www.liberation.fr/actualite/poli ... 040.FR.php
Sarkozy tape sur les chômeurs
Sarkozy tape sur les chômeurs
Maintenant qu'on s'achemine vers la solution du bâton qui n'aura pas le goût de la carotte, est ce que Martin Hirsch va t'il démissionner?Martin Hirsch a de son côté affirmé, également mardi, dans Le Pèlerin, qu’il ne voulait pas d’un RSA «au rabais».
On s'achemine vers la "rotation" de la pauvreté pour faire baisser les mauvais chiffres de la pauvreté en France mais bien sûr il ne s'agit pas de faire baisser durablement la pauvreté elle-même.Ce sera «un RSA un peu différent de celui imaginé par Martin Hirsch», selon cette source, car «Matignon veut "le calibrer et le reconfigurer" et exclut qu’il soit pérenne, c’est-à-dire qu’il puisse être versé à quelqu’un ad vitam aeternam».
La même stratégie que celle appliquée à la lutte contre les mauvais chiffres du chômage et pas contre le chômage lui-même.
Il est clair que Martin Hirsch doit démissionner !
Quant à la menace sarkozyenne contre les chômeurs qui refuseraient «deux offres d’emploi "raisonnables"» (vous remarquerez que ce n'est plus "valable" ou "acceptable"...), c'est une esbroufe qui, à force d'être radotée, et à mon humble avis, ne prend plus !!!
Quant à la menace sarkozyenne contre les chômeurs qui refuseraient «deux offres d’emploi "raisonnables"» (vous remarquerez que ce n'est plus "valable" ou "acceptable"...), c'est une esbroufe qui, à force d'être radotée, et à mon humble avis, ne prend plus !!!
Bonjour,
Avec un budget de 475 millions, y va pas taper longfeu :
Approbation de la conclusion d’un avenant à la convention ANPE-Unédic du 1er juin 2006 relative à la mise en œuvre du projet personnalisé d’accès à l’emploi
BO n°25 du 8 avril 2008
Vu le code du travail, notamment ses articles L.311-1, L.351-1, L.351-8, L.351-16, R.311-3-11, R.311-3-12, R. 311-4-1 à R.311-4-5 et R.351-25,
Vu la convention du 18 janvier 2006 relative au retour à l’emploi et à l’indemnisation du chômage, notamment ses articles 1er et 8 et son règlement annexé,
Vu la convention ANPE-Unédic du 1er juin 2006 relative à la mise en œuvre du projet personnalisé d’accès à l’emploi,
Après en avoir délibéré le mercredi 26 mars 2008, le conseil d’administration :
Article 1er
Approuve la conclusion d’un avenant à la convention susvisée du 1er juin 2006 fixant à 475 millions d’euros le montant de l’enveloppe forfaitaire allouée au titre de l’exercice 2008 pour le financement des entretiens et actions définies par l’ANPE dans le projet personnalisé d’accès à l’emploi des allocataires de l’assurance-chômage, enveloppe forfaitaire susceptible d’être portée à 495 millions d’euros sur justificatifs.
Article 2
Le directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi est chargé, pour ce qui le concerne, de l’exécution de la présente délibération.
Article 3
La présente délibération sera publiée au Bulletin officiel de l’ANPE.
Le président,
Dominique Juillot
Source
Avec un budget de 475 millions, y va pas taper longfeu :
Approbation de la conclusion d’un avenant à la convention ANPE-Unédic du 1er juin 2006 relative à la mise en œuvre du projet personnalisé d’accès à l’emploi
BO n°25 du 8 avril 2008
Vu le code du travail, notamment ses articles L.311-1, L.351-1, L.351-8, L.351-16, R.311-3-11, R.311-3-12, R. 311-4-1 à R.311-4-5 et R.351-25,
Vu la convention du 18 janvier 2006 relative au retour à l’emploi et à l’indemnisation du chômage, notamment ses articles 1er et 8 et son règlement annexé,
Vu la convention ANPE-Unédic du 1er juin 2006 relative à la mise en œuvre du projet personnalisé d’accès à l’emploi,
Après en avoir délibéré le mercredi 26 mars 2008, le conseil d’administration :
Article 1er
Approuve la conclusion d’un avenant à la convention susvisée du 1er juin 2006 fixant à 475 millions d’euros le montant de l’enveloppe forfaitaire allouée au titre de l’exercice 2008 pour le financement des entretiens et actions définies par l’ANPE dans le projet personnalisé d’accès à l’emploi des allocataires de l’assurance-chômage, enveloppe forfaitaire susceptible d’être portée à 495 millions d’euros sur justificatifs.
Article 2
Le directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi est chargé, pour ce qui le concerne, de l’exécution de la présente délibération.
Article 3
La présente délibération sera publiée au Bulletin officiel de l’ANPE.
Le président,
Dominique Juillot
Source
Les caisses sont vides...
Et c'est TANT MIEUX !!!
De l'esbroufe, tout ça, je vous dis !
De l'esbroufe, tout ça, je vous dis !
C'est de l'esbrouffe. il me semble l'avoir déjà dit ici. Actuellement dès le premier refus d'emploi il peut y avoir une sanction.... Alors passer de 1 à 2 refus, techniquement je ne suis pas contre !superuser a écrit :Il est clair que Martin Hirsch doit démissionner !
Quant à la menace sarkozyenne contre les chômeurs qui refuseraient «deux offres d’emploi "raisonnables"» (vous remarquerez que ce n'est plus "valable" ou "acceptable"...), c'est une esbroufe qui, à force d'être radotée, et à mon humble avis, ne prend plus !!!
A.
Exact, Antoine.
Et ce n'est pas nouveau.
Dans les faits, c'est laissé à la libre appréciation de l'agent et ça ne date pas d'hier.
Je me souviens avoir été menacée très explicitement en 1998 parce que je refusait (de manière argumentée et raisonnable) un boulot précaire et partiel loin de chez moi. C'était, en 2 ans de chômage, le premier truc qu'on me proposait et c'était clairement n'importe quoi. Ça sentait la "gestion de liste" à plein nez.
Si ma procédure d'embauche n'avait pas abouti à ce moment-là, je crois que j'avais le choix entre me retrouver sans rien (RMI supprimé) ou me retrouver avec un taff et une place sous les ponts...
Et ce n'est pas nouveau.
Dans les faits, c'est laissé à la libre appréciation de l'agent et ça ne date pas d'hier.
Je me souviens avoir été menacée très explicitement en 1998 parce que je refusait (de manière argumentée et raisonnable) un boulot précaire et partiel loin de chez moi. C'était, en 2 ans de chômage, le premier truc qu'on me proposait et c'était clairement n'importe quoi. Ça sentait la "gestion de liste" à plein nez.
Si ma procédure d'embauche n'avait pas abouti à ce moment-là, je crois que j'avais le choix entre me retrouver sans rien (RMI supprimé) ou me retrouver avec un taff et une place sous les ponts...
Alors là, ça m'étonnerait !!! Je crois que ce petit monsieur à pris goût à la bonne soupe et il n'est pas prêt de lâcher le morceau, moi je vous le dis, la paye est bien trop bonne, ce petit monsieur n'a vraiment rien à voir avec "l'abbé PIERRE"superuser a écrit :Il est clair que Martin Hirsch doit démissionner !
Quant à la menace sarkozyenne contre les chômeurs qui refuseraient «deux offres d’emploi "raisonnables"» (vous remarquerez que ce n'est plus "valable" ou "acceptable"...), c'est une esbroufe qui, à force d'être radotée, et à mon humble avis, ne prend plus !!!
Et il n'est pas le seul dans ce gouvernement.......Kouchner en est un autre exemple !