DERNIERES MESURES ECONOMIQUES de NS
DERNIERES MESURES ECONOMIQUES de NS
Regroupement de services de l'Etat, ajustement de certaines aides, limitation de l'accès au logement social ou encore meilleure utilisation des aides aux entreprises: Nicolas Sarkozy a présenté vendredi 166 mesures qui doivent faire économiser 7 milliards d'euros à l'Etat d'ici 2011.
Alors que la France connaît une dérive de ses déficits, le chef de l'Etat a présidé à l'Elysée un Conseil sur la modernisation des politiques publiques (CMPP), puis dans la foulée à prononcé un discours sur ce thème au ministère de l'Economie.
"Le temps de la réforme de l'Etat est venu, c'est une étape indispensable pour la modernisation de l'appareil d'Etat (...) Ce n'est pas une question de droite ou gauche", a affirmé le président.
Il n'a pas cité de chiffre, mais le rapport présenté par Eric Woerth, ministre du Budget et rapporteur général de la RGPP (Révision générale des politiques publiques), cite 7 milliards d'euros d'économies d'ici 2011.
"Ce n'est pas les économies qui font la réforme mais la réforme qui permettra des économies. C'est la différence entre rigueur et réforme", a fait valoir M. Sarkozy, alors que l'opposition socialiste l'accuse de vouloir infliger une cure de rigueur aux Français.
Selon M. Sarkozy, "l'équilibre de nos finances en 2012 est à notre portée sans remettre en cause la qualité et l'efficacité de nos politiques publiques".
Une des principales mesures annoncées par M. Sarkozy concerne les fonctionnaires. Conformément à ce qu'il avait prôné pendant sa campagne, un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne sera pas remplacé, ceci à partir de 2009. La moitié des gains ainsi réalisés sera redistribuée aux agents, soit "plus de 1 milliard d'euros" en 2011, selon le président.
Autre mesure développée dans le rapport Woerth: le logement social, avec l'abaissement de 10% du plafond pour y accéder. L'objectif est de ramener de 70% à 60% la proportion des ménages français éligibles à une HLM. Les surloyers payés par les personnes bénéficiant d'un logement social mais dépassant les plafonds de ressources seront augmentés.
Egalement dans le train de mesures: la mutualisation des services administratifs des armées de Terre, Air, Mer.
M. Sarkozy a par ailleurs annoncé la suppression du supplément de pension accordé aux fonctionnaires prenant leur retraite dans les territoires d'Outre-mer.
Il a également proposé "mieux adapter notre présence diplomatique aux enjeux du XXIème siècle". Selon le rapport de M. Woerth, une trentaine d'ambassades seront ainsi transformées en postes de présence diplomatique simple.
Ce rapport détaille des mesures sur l'emploi, notamment la suppression de tous les dispositifs favorisant les départs anticipés des seniors, un renforcement du suivi des bénéficiaires de contrats aidés, la lutte contre les fraudes aux prestations sociales, une meilleure organisation de l'hôpital, la réforme du permis de conduire, la mise en place d'une fiscalité favorable à l'environnement (bâtiment)...
"Aucun ministère ne sera écarté de la nécessité de la réforme", a promis M. Sarkozy, en souhaitant "la constitution d'un grand organisme d'audit des politiques publiques".
Un troisième Conseil de modernisation des politiques publiques doit se tenir en mai.
Alors que la France connaît une dérive de ses déficits, le chef de l'Etat a présidé à l'Elysée un Conseil sur la modernisation des politiques publiques (CMPP), puis dans la foulée à prononcé un discours sur ce thème au ministère de l'Economie.
"Le temps de la réforme de l'Etat est venu, c'est une étape indispensable pour la modernisation de l'appareil d'Etat (...) Ce n'est pas une question de droite ou gauche", a affirmé le président.
Il n'a pas cité de chiffre, mais le rapport présenté par Eric Woerth, ministre du Budget et rapporteur général de la RGPP (Révision générale des politiques publiques), cite 7 milliards d'euros d'économies d'ici 2011.
"Ce n'est pas les économies qui font la réforme mais la réforme qui permettra des économies. C'est la différence entre rigueur et réforme", a fait valoir M. Sarkozy, alors que l'opposition socialiste l'accuse de vouloir infliger une cure de rigueur aux Français.
Selon M. Sarkozy, "l'équilibre de nos finances en 2012 est à notre portée sans remettre en cause la qualité et l'efficacité de nos politiques publiques".
Une des principales mesures annoncées par M. Sarkozy concerne les fonctionnaires. Conformément à ce qu'il avait prôné pendant sa campagne, un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne sera pas remplacé, ceci à partir de 2009. La moitié des gains ainsi réalisés sera redistribuée aux agents, soit "plus de 1 milliard d'euros" en 2011, selon le président.
Autre mesure développée dans le rapport Woerth: le logement social, avec l'abaissement de 10% du plafond pour y accéder. L'objectif est de ramener de 70% à 60% la proportion des ménages français éligibles à une HLM. Les surloyers payés par les personnes bénéficiant d'un logement social mais dépassant les plafonds de ressources seront augmentés.
Egalement dans le train de mesures: la mutualisation des services administratifs des armées de Terre, Air, Mer.
M. Sarkozy a par ailleurs annoncé la suppression du supplément de pension accordé aux fonctionnaires prenant leur retraite dans les territoires d'Outre-mer.
Il a également proposé "mieux adapter notre présence diplomatique aux enjeux du XXIème siècle". Selon le rapport de M. Woerth, une trentaine d'ambassades seront ainsi transformées en postes de présence diplomatique simple.
Ce rapport détaille des mesures sur l'emploi, notamment la suppression de tous les dispositifs favorisant les départs anticipés des seniors, un renforcement du suivi des bénéficiaires de contrats aidés, la lutte contre les fraudes aux prestations sociales, une meilleure organisation de l'hôpital, la réforme du permis de conduire, la mise en place d'une fiscalité favorable à l'environnement (bâtiment)...
"Aucun ministère ne sera écarté de la nécessité de la réforme", a promis M. Sarkozy, en souhaitant "la constitution d'un grand organisme d'audit des politiques publiques".
Un troisième Conseil de modernisation des politiques publiques doit se tenir en mai.
Que les riches prospèrent et que les pauvres trinquent !
UNION SYNDICALE SOLIDAIRES
Communiqué
Sous couvert, encore une fois, de moderniser et de réformer l’Etat, le président de la République vient d’annoncer un certain nombre de mesures destinées à rétablir l’équilibre des comptes publics, et particulièrement celui du budget de l’Etat.
Ainsi, seulement quatre mois après avoir fait voter un budget comprenant des ristournes fiscales importantes pour une minorité de contribuables favorisés, ce même président ose prendre à témoin le pays pour annoncer que les caisses publiques sont vides et qu’il s’agit de faire des économies !
Encore une fois ces « économies » vont compromettre un peu plus le fonctionnement de nombre d’administrations et de services publics et vont désertifier encore plus certaines zones de toute présence administrative ou sociale. Elle vont de plus aggraver le chômage, en parliculier chez les jeunes : ne pas remplacer un départ en retraite sur deux dans les administrations, c’est laisser autant de jeunes sans emploi.
Les nouvelles mesures de rigueur prises à l’égard de certains budgets (logement, formation professionnelle, emploi, etc) sont à mettre en parallèle avec les cadeaux fiscaux contenus dans le « paquet fiscal » (15 milliards d’euros) et en relation avec les exonérations de cotisations sociales consenties aux entreprises (plus de 20 milliards d’euros).
Elles s’inscrivent dans la droite ligne des politiques menées dans nombre d’entreprises : il n’y a pas d’argent pour augmenter les salaires des employé(e)s, mais il faut toujours augmenter les dividendes des actionnaires et autoriser les très fortes rémunérations des dirigeants. Il n’y a pas d’argent pour certaines dépenses sociales et collectives, mais il y en a toujours pour réduire les contributions des plus riches. En réalité la France n’a jamais été aussi riche, mais ses richesses ont rarement été aussi injustement et inefficacement réparties entre les différentes couches de la population, entre les différents territoires, entre le financement de biens publics et l’accaparement croissant fait par et pour une minorité.
Le 4 avril 2008
Réduire les déficits, c'est défendre le pouvoir d'achat des Français. Si notre pays dépensait au même rythme que notre voisine l'Allemagne, c'est 150 milliards d'euros que l'on pourrait rendre aux Français", ont-ils fait valoir.
Pourquoi je crois entendre:
« La guerre, c’est la paix »
« La liberté, c’est l’esclavage »
« L’ignorance, c’est la force »
??
Pourquoi je crois entendre:
« La guerre, c’est la paix »
« La liberté, c’est l’esclavage »
« L’ignorance, c’est la force »
??
non, tu ne "crois" pas entendre: c'est bien ce qui est dit haut et fort et nous faisons une marche arrière phénoménale.tristesir a écrit :Réduire les déficits, c'est défendre le pouvoir d'achat des Français. Si notre pays dépensait au même rythme que notre voisine l'Allemagne, c'est 150 milliards d'euros que l'on pourrait rendre aux Français", ont-ils fait valoir.
Pourquoi je crois entendre:
« La guerre, c’est la paix »
« La liberté, c’est l’esclavage »
« L’ignorance, c’est la force »
??
la liberté c'est l'esclavage est aussi une autre façon de dire que le travail rend libre et nous savons qui utilisait ces mots et pourquoi!
il ne faut pas non plus oublier que les dernières guerres mondiales ont été soutenues et voulues par les industriels y compris les industriels français. Des historiens ont même montré que des industriels français avaient vendu les gaz pour les chambres à gaz des nazis et que les industries américaines ont fait des affaires avec les nazis presque jusqu'à leur entrée en guerre.
l'histoire se répète dans ce qu'elle a de plus sordide et c'est bien notre réalité actuelle.
au moins nous ne pourrons jamais dire que nous chomeurs et population nous ne savions pas ce qu'ils ont organisé et le sens de leurs politiques !!!