Le petit livre vert du RSA

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Modérateurs : superuser, Yves

maguy

Le petit livre vert du RSA

Message par maguy »

Charity Man s'est fendu d'un petit livre vert (comme espoir, comme rage :P ) sur le RSA.

J'ai trouvé l'info chez O. Davoust

Extrait

Martin Hirsch publie son petit livre vert sur le RSA


Publication du livre de Martin Hirsch sur le RSA. On lui donne la couleur verte. Celle de l'espérance, même si je n'en vois pas beaucoup dans ce RSA. Bref, la démarche est originale, très démocratie participative puisque nous sommes tous invités à donner notre avis.

Appel à contribution à destination des usagers, collectivités locales, travailleurs sociaux, professionnels de l’insertion, associations de lutte contre la pauvreté, simples citoyens. Venez prendre part au débat sur la mise en oeuvre de la réforme du revenu de Solidarité active. L’ensemble des contributions feront l’objet d’une synthèse et seront prises en compte dans les recommandations finales (date limite d’envoi : 1er mai 2008).

Vu l'heure tardive, je n'ai pas lu la bonne cinquantaine de pages ni la quinzaine de points soumis à débat. Ce sera donc pour bientôt. A suivre donc ce RSA. J'allais dire à ne pas suivre, mais je me comprends



source et téléchargement du livre de 64 pages en PDF
maguy

Le RSA sert-il à quelque chose ?

Message par maguy »

Extrait de l'interview

[quote]Jean Gadrey: Le RSA pourrait assurément contribuer à réduire la pauvreté à court terme, pour une fraction de ceux qui en sont victimes, s'il était mis en oeuvre selon le scénario assez ambitieux élaboré en 2005 (voir encadré). La grande majorité des travailleurs pauvres (*) obtiendraient alors un complément de revenu leur permettant de franchir le seuil de pauvreté (*) fixé à 60% du revenu médian. Mais, à moyen terme, le RSA ne me paraît pas de nature à réduire réellement la pauvreté salariale. Il porte l'idée que la lutte contre la pauvreté des revenus passerait d'abord par des incitations monétaires à la mise au travail, à n'importe quel travail. De quoi encourager l'expansion des "petits boulots". Or, c'est précisément cette expansion qui produit la pauvreté salariale que l'on prétend combattre. Eradiquer la pauvreté salariale suppose de réduire le nombre de petits boulots et d'emplois à temps partiel, et refuser de considérer leur développement comme une fatalité qu'il faudrait accompagner socialement. Lorsqu'il y a très peu de petits boulots et de salariés pauvres, comme dans les pays nordiques, on n'a pas besoin de RSA[/quote]

article complet et source
tristesir

Revenu de solidarité active: la fausse bonne idée.

Message par tristesir »

Le revenu de solidarité active serait, à en croire le gouvernement, la clef de voûte d'une politique d'insertion efficiente. Son utilité serait telle qu'il n'est guère besoin de mener plus avant les expérimentations sur sa mise en place ni même d'approfondir la réflexion sur l'insertion professionnelle. Le haut-commissaire aux Solidarités actives, Martin Hirsch, prévoit ainsi que notre pays abandonne le RMI et d'autres minima sociaux au profit du RSA dès la fin de l'année.

Cette idée a germé dans deux terreaux bien distincts. Elle est tout d'abord le fruit d'une réflexion sur la situation des « travailleurs pauvres ». Mais elle a surtout fleuri au sein du discours électoral de Nicolas Sarkozy lorsqu'il était de bon ton de stigmatiser ceux qui n'appartenaient pas à « la France qui se lève tôt ».
(...)
Il ne faudrait pas, non plus, omettre de s'interroger sur les effets d'aubaine pour les entreprises qu'entraînera immanquablement le RSA ni sur le poids qu'il fera peser sur les bas salaires.

Mais, surtout, le RSA est à la fois une utopie sympathique et un concept dangereux et démagogique, car tous les hommes et femmes ne sont pas en mesure de travailler selon une norme communément définie et quasi universelle (conditions, temps de travail, niveau de responsabilité...). Cette vision tient de l'image d'Épinal rassurante mais aussi de l'erreur sociale.

Certes, le volet insertion, qui doit être considéré comme un complément et non comme une contrepartie, fut longtemps négligé par les pouvoirs publics. Mais l'amélioration nécessaire des politiques d'insertion ne peut en aucun cas prendre appui sur un présupposé aussi faux que l'uniformité devant l'emploi.
(...)
En ces temps où tous ceux qui ne peuvent pas se fondre dans le moule de l'employé « modélisé » se voient dénoncés comme étant des parangons de paresse, nous ne devons pas craindre de dire que des femmes et des hommes vivent des situations personnelles qui les placent dans l'incapacité de travailler pleinement. Nous devons à ces personnes un revenu qui leur permette de vivre dignement.

Une réponse politique, de civilisation et progressiste, à l'exclusion ne peut pas être la stigmatisation - approche barbare - mais, bien au contraire, la protection.
tristesir

Message par tristesir »

Extrait du "petit livre vert sur le RSA" :
Avec les règles actuelles, une augmentation du RMI accroît le nombre des situations dans lesquelles le retour au travail n’est pas rémunérateur.
Donc, il ne s'agit pas que tout le monde ait un revenu décent même s'il faut augmenter le RMI/l'ASS/l'API..mais bien de faire en sorte que tous les assujettis à ces minimas aillent en rang d'oignons travailler pour avoir les mêmes revenus, très bas, et permettre de faire encore plus pression sur les salaires afin que les employeurs payent encore moins: emplois éclatés, généralisation du SMIC.

D'ailleurs il poursuit:
Les augmentations du SMIC, quant à elles, n’ont pas évité l’émergence de travailleurs pauvres, et une augmentation du coût du travail peut avoir un effet d’éviction du marché du travail de personnes peu qualifiées.
M. Hirsh est comme un berger qui veut ramener son troupeau, érémistes,..., vers le droit chemin de l'exploitation pour tous.


Qu'est ce qui indigne le plus M. Hirsh, que des gens aient des ressources financières très basses ou qu'ils aient ces ressources sans avoir à exercer un emploi souvent jetable et indigne pour les obtenir?

Il y'a un truc que je comprends pas bien.
Ce type prétend rendre plus intéressant la reprise d'un emploi.
Mais il doit savoir que la plupart des gens qui reprennent un emploi après avoir été longtemps assujettis au RMI, par exemple, ne vont pas retrouver un emploi à plein temps. Ce qui fait que celui qui reprend un emploi va certainement le faire en travaillant à perte.
Pour ne pas le faire, il faut qu'il obtienne une aide.
Mais cette aide ne peut pas durer dans le temps, autrement une bonne partie de la population va devenir fonctionnaire et je ne pense pas que cela soit le but recherché.
Donc à terme, celui qui aura accepté de travailler à perte, appaté par l'aide provisoire qu'on lui concède, et qui aura conservé le même emploi en miettes, se retrouvera avec pour unique ressource financière son salaire très bas.

C'est du moins ce que je comprends du RSA.

PS:
Kadhafi avait aussi écrit son petit livre vert quand il a pris le pouvoir en Lybie 8)
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,

Nous sommes peut-être mal placés pour
chipoter sur la couleur verte ..... 8)

Le RSA c'est surtout le pouvoir aux départements ...
selon leurs propres réglements ...
certes, obligés de faire mieux que le RMI,
mais avec toutes latitudes dans l'application.

D'autant que le RSA est aussi pour les allocatires à la charge de l'état
(API et ASS) et que l'état peut déléguer sa charge de "suivi".
Financièrement parlant, c'est, comme dit plus haut, une machine à casser le smig, tout comme les contrats à temps partiel.
Objectif :
l'emploi de base à 6 ou 700 euros et plus ou moins 26/30 heures.
Les distributeurs adapteront leurs produits et leurs prix comme ils l'ont toujours fait.

Le vrai problème de ces mecs, c'est qu'ils leur faut pondre quelque chose pour garder leur place ...et tant qu'ils chercheront remède à la pauvreté ailleurs que chez les indifférents et les cupides, ils sont pas prêts de me convaincre de leur volonté à trouver la solution.
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,

Premier bilan de l'expérimentation du revenu de solidarité active

Source ASH.


Avec la parution du "Livre vert" sur le revenu de solidarité active (RSA) le 3 mars, le gouvernement a établi un premier bilan des expérimentations de ce nouveau dispositif menées dans les départements autorisés à conduire ces tests auprès allocataires du revenu minimum d'insertion (RMI) sur des territoires spécifiques.
Sur les 40 départements candidats, 34 sont déjà autorisés à l'expérimenter. Parmi ces collectivités, 10 expérimentaient effectivement cette version du RSA en fin d'année 2007 et 16 ont démarré le 1er février. Enfin, cinq départements ont arrêté leur règlement d'application du RSA dans le courant du mois de février et les trois derniers ont commencé le 1er mars, explique le Haut commissariat aux solidarités actives contre la pauvreté.

Des conditions d'éligibilité très diverses

La majorité des territoires concernés comprennent entre 1 500 et 3 000 allocataires du RMI et de l'allocation de parent isolé, mais les conditions d'éligibilité sont très diverses. En effet, les conseils généraux ont pu cibler leurs publics comme ils le souhaitaient. La moitié des départements a ainsi choisi d'ouvrir le bénéfice du dispositif à l'ensemble des bénéficiaires du RMI en situation d'emploi ou de reprise d'emploi, que ce soit avec un contrat aidé ou non.
Huit ont limité le public visé aux seules allocataires du RMI reprenant un emploi au cours de l'expérimentation et sept ont choisi une solution intermédiaire en octroyant le RSA aux personnes reprenant une activité mais aussi aux bénéficiaires du RMI augmentant leur quotité de travail.
Les montants perçus dans le cadre du RSA varient nettement d'un département à l'autre. En Charente-Maritime, le montant moyen de l'allocation versée le premier mois de l'expérimentation, sur plus de 400 foyers, est de 192 euros. Dans l'Eure, après huit mois de test, le montant moyen est de 252 euros.

De bons taux de retour à l'emploi

En dehors de l'Aisne, qui a choisi une incitation forfaitaire, la majorité des départements garantissent aux foyers de cumuler 70 % de leurs revenus d'activité au montant de l'allocation initiale. Quatre départements ont opté pour un taux de cumul de 60 % et deux ont choisi un taux de 65 %. Enfin, six conseils généraux n'ont pas choisi un barème linéaire.
Au final, sur les dix départements engagés effectivement dans l'expérimentation, ce sont près de 3 000 foyers, essentiellement allocataires du RMI, qui ont reçu le RSA, selon les chiffres provisoires transmis par les caisses d'allocations familiales.
Les emplois occupés par les premiers bénéficiaires de l'expérimentation sont le plus souvent des contrats à durée indéterminée (CDI) ou des contrats à durée déterminée (CDD) de plus de six mois (28 % en Charente, 44 % en Côte-d'Or ou encore 11 % dans l'Eure.
Dans l'Oise, sur les 61 personnes concernées, les deux tiers ont repris une activité, le tiers restant a augmenté son nombre d'heures ou a renouvelé son contrat. Plus de la moitié était "très éloigné de l'emploi", ajoute le Haut commissariat.


Comme je suppose que ce sont les meilleurs chiffres des résultats de l'expérimentation, considérez que si vous faites parti des personnes ciblées par le président de votre conseil général vous aurez entre 11 et 44 chances sur 100 de décrocher une nouvelle activité.
Pour les autres,
ce sera seulement un nouveau nom pour leurs contrats en cours.
tristesir

Message par tristesir »

la majorité des départements garantissent aux foyers de cumuler 70 % de leurs revenus d'activité au montant de l'allocation initiale. Quatre départements ont opté pour un taux de cumul de 60 % et deux ont choisi un taux de 65 %.
Je croyais que le RSA devait enterrer le principe du différentiel?
romain23

Message par romain23 »

Le vrai problème de ces mecs, c'est qu'ils leur faut pondre quelque chose pour garder leur place ...et tant qu'ils chercheront remède à la pauvreté ailleurs que chez les indifférents et les cupides, ils sont pas prêts de me convaincre de leur v


Beaucoup vont peut_etre perdre leur place ce soir? Reste à savoir de quelle maniere , ils comptent nous " saucer" ensuite avec leur rsa.
Ici, pays de giscard, de hortefeux, de Collard, de charasse, et, je passe le gratin gratiné, il y a eu beaucoup beaucoup de bruit sur le "nouveau rsa" mais manque juste les entreprises pour le mettre en place! Pas de boulot , pas de rsa. Donc ,pour beaucoup renouvellement traditionnel du contrat d'insertion avec inscrit dessus, comme habituellement:
" recherches d'emploi" dans le contrat! Rien de nouveau en somme, si ce n'est le bla bla bla habituel!
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,

la manière dont ils veulent nous "saucer" vient de paraitre :

L'Inspection des finances préconise un RSA unifié et servi par un guichet unique
publié le 17 mars 2008
Le ministère de l'Economie, des Finances et de l'Emploi rend public un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) sur la future mise en place du revenu de solidarité active (RSA). Commandé en novembre dernier par Christine Lagarde, Eric Woerth et Martin Hirsch, le rapport a été remis aux ministres en décembre. Ce délai très court n'a pas permis aux auteurs d'approfondir certains scénarios.
Le rapport apporte néanmoins des éclairages intéressants et fournit des éléments de réponse aux principales questions posées par les ministres : nature et pilotage du dispositif et possibilité de solutions alternatives au versement du RSA sous la forme d'une prestation (crédit d'impôt et/ou crédit des prestations sociales).

Source : Localtis.info
Le rapport en question :
RAPPORT SUR LA MISE EN PLACE DU REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE

Ce qui est marrant c'est qu'à le survoler comme ça vite fait
j'ai pourtant pas l'impression qu'il préconise quoi que ce soit ce rapport ...
Il a même l'air de dire que c'est un sacré merdier !
romain23

Message par romain23 »

Dans ce scénario, le RSA serait intégralement financé par les départements, ce qui offrirait des
garanties de cohérence entre les politiques d’insertion et de solidarité.
Il s’agirait cependant d’un changement d’échelle important pour les Conseils généraux qui se
verraient ainsi confier, en plus de l’insertion, la lutte


Il y a des departements prets à aider leur rmistes, et, d'autres preferent construire des routes. Il n'y aucune obligation pour les departements d'augmenter leur budget d'aide sociale. Le controle de légalité ne marche plus depuis les decentralisations. Donc, il faudra aller dans les departements à RSA. Ou je suis, par exemple, c'est un departement à COTOREP.

Le RSA relèverait du champ du contrôle fiscal.NE
pourrait donc être conditionné à l’accomplissement de démarches
prévues dans un contrat d’insertion. Cette solution ne semble donc pas compatible!

dans ce scénario, le nouvel opérateur serait amené à accueillir, en plus des 2 millions
de personnes aujourd’hui inscrites comme demandeurs d’emploi à l’ANPE, les futurs
bénéficiaires du RSA actuellement titulaires de minima sociaux mais non inscrits au
chômage et ceux qui sont actuellement dans l’emploi. Selon les estimations, 70% des
bénéficiaires du RSA seraient des actifs occupés. Ce changement d’échelle
interviendrait alors que le nouvel opérateur est d’ores et déjà confronté à l’enjeu d’un
meilleur accompagnement des demandeurs d’emploi ;
par ailleurs, de nombreux bénéficiaires de minima sociaux rencontrent des difficultés
d’insertion qui dépassent la question de l’emploi (santé et logement par exemple) et
qui appellent des réponses plus diversifiées que celles qui seraient proposées par le
nouvel opérateur ;


C'est repartit pour le guichet unique! Déjà que le suivi manque de cohérence , j'imagine la suite!

Bon, Martin hirch n'a qu'à venir sur le terrain. Je l'invite 1 mois dans les differentes administrations pour survivre. Après, il sera peut_etre capable de pondre des solutions cohérentes, c'est à dire

UN VRAI EMPLOI
DES VRAIS LOGEMENTS
DE LA MOBILITE REELLE
UN VRAI REVENU;
c'est pourtant pas compliqué!
ledesa

Message par ledesa »

Et que croyez-vous que seront ces RSA ?
Rien que des CDD d'employés communaux, c'est à dire, "femme de ménage" euh,................ pardon, je devrais dire "technicienne de surface" pour les femmes ou tout au mieux, aide au secrétariat dans les rares d'administrations restantes, et....... nettoyage, balayage et bricolage divers pour les hommes toujours au profit de ces mêmes administrations que sont les CODECOM, les mairies, les collèges, écoles primaires............et ne pas oublier les patrons qui vont continuer à profiter du système, à savoir à employer des personnes dont ils vont en tirer un maximum au moindre coût puisque ce dernier incombera plour la majeur partie au département !

Et on recommence la même gabegie, la même précarité, la même misère !!!
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,

Il y a un détail du RSA qui passe inaperçu
mais qui a été souligné par l'économiste
Guillaume Allègre (OFCE)
en juillet 2007.

Il me confirme l'impression que j'ai
des orientations données aux politiques familiales actuelles, résumée simplement par :
Les "bobonnes" des pauvres, devront rester dans leurs cuisines.

Nous connaissons déjà toutes les inégalités liées à la situation familiale (pas d'ass si le conjoint travail), mais voici que le RSA tend à désinciter le conjoint de travailler.


Citation:
Qui plus est, le RSA pourrait encourager certaines femmes à
réduire leur temps de travail, voire à se retirer du marché du travail.
Certes, pour les couples, le RSA rend le passage de l’inactivité à un SMIC plus rémunérateur. Mais pour le travailleur supplémentaire -le plus souvent la femme - les incitations financières seront réduites. Or, si les coûts induits par la reprise d’emploi du travailleur supplémentaire sont significatifs (c’est notamment le cas lorsqu’il faut faire garder des enfants), la tentation peut être grande de renoncer à l’activité.

Source
superuser
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Inscription : 29 juin 2004
Localisation : Paris

Message par superuser »

Autre point de vue chopé sur le net :

La «workfare attitude»

Le RSA consistera-t-il à punir les pauvres sous prétexte de les aider ?
Une dérive bien réelle, pointée par Denis CLERC (Alternatives Economiques).
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,

dès lors que les dimensions travail, ressources, logement, santé,
sont réunies sous une même attribution par une unique autorité,
c'est un modèle esclavagiste.
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