Mais le contenu est édifiant !!!
Le 6 février dernier, j’ai été informée par les ASSEDIC que le complément d’allocations ARE que je percevait depuis le 16 juin 2006, était suspendu conformément à la notice DAJ 143 concernant :
- la reprise d’un emploi de moins de 110 heures par mois ou si le salaire procuré par l’emploi repris ne dépasse pas 70% de ce que je gagnais avant d’être au chômage.
- Les personnes dont la fin de contrat de travail est intervenue à compter du 18 janvier 2006.
En effet, j’y ais appris que « les allocations vous seront versées dans la limite de vos droits aux allocations et au maximum durant 15 mois. Au-delà, l’ASSEDIC cesse de vous indemniser… ».
Certes, mon erreur et celle de mon employeur a été de ne pas avoir cherché à prendre connaissance de ce fait.
Un petit rappel des faits s'impose !!!
De 2001 au 19 mai 2006, j’ai été embauchée en tant que Formatrice- Conseillère en Insertion Sociale et Professionnelle et référent PLIE au sein d'un organisme de Formation Pour des raisons économiques et familiales ainsi qu’au regard de la situation socio économique de la structure, j’ai choisi de revenir dans ma ville d’origine que j’avais quittée pour suivre une formation à l’AFPA et me ré insérer professionnellement.
Je suis donc arrivée à Toulouse au mois de juin 2006, je me suis inscrite sur la liste des demandeurs d’emploi et ais poursuivi une recherche active d’emploi entamée dès l’année 2005 !
J’ai donc activé la création d’un nouveau réseau professionnel et un diagnostic de territoire au plus près de la réalité, afin de me faire connaître des recruteurs susceptibles d’être intéressés par mon profil de Conseiller en Insertion Sociale. C’est par ce biais que j’ai rencontré mon employeur actuel qui est un CHRS avec un atelier d'insertion.
La directrice m’a proposé un poste en CDD de 8 heures par mois à compter du 2 octobre 2006, pour effectuer le suivi et l’accompagnement vers l’emploi de trois personnes en Contrat Avenir et Contrat d’Accompagnement vers l’Emploi.
Certes, cela ne représentait pas grand-chose au niveau du salaire mais me permettait d’avoir une reconnaissance institutionnelle auprès des différents partenaires de la structure et d’approfondir mon réseau professionnel en vue de ma propre insertion. Ce contrat s’est transformé le 1er janvier 2007 en CDI sur la base de 10 heures par mois. J’ai ainsi pu poser des jalons auprès de certains professionnels de l’insertion.
Cependant, la conjoncture économique n’étant toujours pas favorable à la création de postes dans le secteur, je n’ai à ce jour toujours pas trouvé de poste malgré une recherche régulière et très active et réactive !.
Dans un même temps j’avais pris contact avec l’AFPA afin de suivre un complément de formation qui me permettrait à terme d’être au plus près des profils recherchés. Une place s’est libérée le 11 février dernier.
Depuis ce jour, je suis présente 35 heures par semaines en centre jusqu’au mois de juin prochain. Cette formation comprend des Période de Formation en Entreprise que j’effectue dans une agence ANPE (qui se trouve être un de mes partenaires privilégié dans le cadre de mon poste au sein de l’atelier d’insertion). Au-delà d’un apport théorique (théorie que je possède puisque j'ai déjà le titre depuis 2000!!!!) cette formation va me permettre de m’adapter à l’évolution du métier de Conseiller en Insertion Professionnelle (développement de la compétence commerciale !!!!!) et d’être encore plus réactive sur les offres répondant à mon profil.
Depuis mon arrivée à Toulouse, je n’ai pas les moyens financiers de louer un appartement ou un studio et je suis obligée d’accepter un hébergement au sein de ma famille. Situation délicate, vous le comprendrez au regard de mon âge canonique : 40 ans ! Enfin heureusement que je peux compter sur la famille sinon................
Outre le petit complément que je pouvais fournir régulièrement aux personnes qui m'hébergent en échange d’un toit et d’un couvert, cet apport financier complémentaire me permettait aussi de répondre à des offres d’emploi en dehors de la circonscription de mon lieu de vie (France entière !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!) et d’avoir une autonomie financière et sociale.
La réponse des ASSEDIC :
la loi est la loi et nul n'est sensé l'ignorer (jusque là tout va bien;o)) et en tant qu'institution gouvernementale ils l'appliquent à la lettre. Donc pas de recours possible à quelque niveau de l'organigramme intene que ce soit ! Et pour me tirer de ce mauvais pas, 3 solutions :
1 - Ne pas déclarer d'activité lors de l'actualisation
2 - Démissionner et continuer dans la structure mais au black
3 - Négocier un licenciement pour faute grave et continuer à travailler au black
Dans les deux dernières solutions il ne faut surtout pas demander une réévaluation de mes droits car de 24€/jour je n'aurais droit qu'à 4€ !!! et ne pas dire bien entendu où j'en suis !!!
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