La semaine prochaine paraît un essai des plus féroces contre la fausse rupture et l’exploitation de l’émotivité à l’œuvre dans les pratiques sarkozyennes du pouvoir. "Triomphe de la vulgarité" est un essai politique et philosophique. Son auteur, Marc-Vincente Howlett, n’est pas encore connu du public, mais sa colère, la justesse de sa rhétorique et la précision de ses attaques lui feront rencontrer… notre époque. Rencontre, en avant-première
suite de l'article et source
Extraits :
La "démocratie empathique"
"Nous sommes entrés dans une période de normalisation comme on en a rarement connu: tout concourt à ce que "Tout-un-chacun" se reconnaisse au travers d‘un petit nombre de valeurs et s‘y conforme."
Ainsi débute l’ouvrage. Pour Howlette, cette banalisation du citoyen, qui gomme ce qui fait nos différences, et donc nos complémentarités, est une trace de rabaissement. De vulgarité. La base du populisme: la société n’est plus une somme de particularismes complémentaires, capables de passer des contrats sociaux et de construire une utopie, mais est un conglomérat de visages semblables, qui dont le chef ne sera que le plus petit dénominateur commun.
Nicolas Sarkozy n’est, en aucune manière, un homme politique nouveau et novateur. Howlett ne manque pas de rappeler, d’ailleurs, la constante de ses mesures avec celles des précédents gouvernants (sécurité sociale, transports, éducation). Et pointe, avec une férocité enjouée, le clone qu’il est:
"il voudrait se faire passer pour autre, il n’est que le clone de ceux qu’il admire. Il sera Poutine et/ou Bush. Il veut nous persuader qu’il va changer la face du monde en regardant le monde en face ; mais ce n’est pas le monde qu’il regarde. Giscard d’Estaing voulait regarder la France au fond des yeux. Nicolas Sarkozy, lui, regarde ses pairs."
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Appel à la vigilance
"Triomphe de la vulgarité" délimite très clairement ce qui a permis à l’époque contemporaine de trouver dans la droite sarkoziste non pas un président, mais une incarnation. Trois étapes: impudeur, vulgarité, bêtise. Dont on s’aperçoit qu’elles valent pour les individus que nous sommes autant que pour une société.
Pour lui, deux figures ont permis plus que d’autres à l’impudeur d’avoir voix au chapitre: Tapie et Sarkozy. Dès lors, il y a peu de l’impudeur à la vulgarité. La vulgarité chiraquienne résidait dans le fait que l’ancien président refusait de tenir la moindre de ses paroles. Celle de son successeur réside dans son absence de suivi dans les idées. Dissimulée par un flot incessant de "bombes" lancées au débat (dernière en date: la proposition abandonnée cette semaine sur la Shoah). Et par son omniprésence.
L’enfant le plus légitime de la vulgarité est la bêtise. Aussi, écrit-il, si on laisse agir la "tyrannie de la vulgarité", on laisse libre court à une irrationalité nouvelle. Passant du triomphe de la vulgarité à la dictature de celle-ci.
Rhaaaa heureusement certains se réveillent et gardent une tête froide devant le désastre !
Le triomphe de la vulgarité
Bonsoir,
Merci beaucoup Maguy pour cette info : Une analyse et un point de vue qui vient compléter notre échange d'hier soir
Effectivement, nous entrons dasn des heures sombres. Hélas, les appels à la vigilance sont peut-être déjà vain, car le ver est dans la pomme, entamant inexorablement sans travail de pourrisement!
Merci beaucoup Maguy pour cette info : Une analyse et un point de vue qui vient compléter notre échange d'hier soir

Effectivement, nous entrons dasn des heures sombres. Hélas, les appels à la vigilance sont peut-être déjà vain, car le ver est dans la pomme, entamant inexorablement sans travail de pourrisement!
Tapie et qui on sait, quel couple !!!! N'ont plus qu'à inviter Bigard pour faire un podium olympique de la décadence pourrie par le fric, la suffisance et l'ignorance, tout cela exposé à la face du monde entier dans une pornographie médiatique sans précédent, incapable même d'assumer ses propres paroles
Quelles mamelles pour la pauvre France
Je me souviens il y a plus de 20 ans, aux info on passait le ministre ou député Tapie. Suite à l'intervention d'une femme, il hurlait "à poil, à poil !"
Sans jouer Cosette, même dans mon éducation dans le milieu ouvrier, on m'a appris à ne pas se faire remarquer, à ne pas se laisser aller quelles que soient les circonstances ou alors chez soi seul, plutôt que montrer sa force en hurlant ou éructant (dans son cas on peut parler d'éjaculation) on cache ses faiblesses et aussi à ne pas fumer dehors
Peut-être parce que j'observe beaucoup en me taisant, je ne comprendrai jamais qu'on puisse se laisser impressionner par les paroles, les formules à l'emporte pièce, les discours redondants qu'on nous sert depuis une éternité, promesses jamais tenues, d'autant plus que ce n'était pas un inconnu chez nous
Il est en train de réaliser les fantasmes les plus inavoués ou inavouables de ses potes du CAC40 et qui parce qu'ils b... mou se défoulent sur le peuple. Ah, mais c'est qu'ils en ont à rattraper des frustrations depuis 150 ans !


Quelles mamelles pour la pauvre France

Je me souviens il y a plus de 20 ans, aux info on passait le ministre ou député Tapie. Suite à l'intervention d'une femme, il hurlait "à poil, à poil !"
Sans jouer Cosette, même dans mon éducation dans le milieu ouvrier, on m'a appris à ne pas se faire remarquer, à ne pas se laisser aller quelles que soient les circonstances ou alors chez soi seul, plutôt que montrer sa force en hurlant ou éructant (dans son cas on peut parler d'éjaculation) on cache ses faiblesses et aussi à ne pas fumer dehors

Peut-être parce que j'observe beaucoup en me taisant, je ne comprendrai jamais qu'on puisse se laisser impressionner par les paroles, les formules à l'emporte pièce, les discours redondants qu'on nous sert depuis une éternité, promesses jamais tenues, d'autant plus que ce n'était pas un inconnu chez nous

C'est futur vers le retour... au 19ème siècle ou mieux au moyen-âge quand les seigneurs avaient droit de vie ou de mort sur les serfs.Nicolas Sarkozy n’est, en aucune manière, un homme politique nouveau et novateur
Il est en train de réaliser les fantasmes les plus inavoués ou inavouables de ses potes du CAC40 et qui parce qu'ils b... mou se défoulent sur le peuple. Ah, mais c'est qu'ils en ont à rattraper des frustrations depuis 150 ans !
Il ne sera jamais qu'un cesarion d'operette (à vous les sénateurs !) sans aucune victoire à son actif en plus, même pas drôle et mauvais acteur. Même pas bon à rien, mauvais en toutil n’est que le clone de ceux qu’il admire. Il sera Poutine et/ou Bush
