A force de se masturber les neurones, voilà ce qu'hirsch a trouvé comme idée pour b.. un peu plus tout le monde
le bouclier sanitaire, source
Extrait
Présenté comme une mesure de protection en faveur des plus démunis (le pendant du " bouclier fiscal " pour les plus fortunés), le " bouclier sanitaire " est en réalité un bélier contre l’assurance-maladie.
Une idée de Martin Hirsch
Le " bouclier sanitaire " est une idée du Haut-commissaires aux Solidarité actives, Martin Hirsch, en juin 2007. Elle consistait à remplacer les tickets modérateurs, les franchises (un euro par consultation) et autres forfaits (18 euros par acte de plus de 90 €) par un plafonnement des remboursements. En dessous de 3 % à 5 % du revenu fiscal d’un ménage, les dépenses de santé ne seraient pas remboursées. Au-dessus de ce seuil, elles seraient intégralement remboursées par l’Assurance-maladie.
Un ménage de salarié ayant un revenu fiscal de 30 000 euros par an ne percevrait donc aucun remboursement de l’assurance-maladie pour des dépenses de santé inférieures à 900 euros par an (3 % du revenu) ou 1 500 euros (5 % du revenu) ! Ces dépenses resteraient à sa charge ou à celle de sa mutuelle.
Cette augmentation du pourcentage dispenserait de faire la moindre peine aux trusts pharmaceutiques, aux cliniques privées ou aux médecins libéraux dont l’augmentation des coûts et des tarifs est, pourtant, le facteur principal de l’augmentation des dépenses de santé. Nul besoin, non plus d’augmenter la part patronale des cotisations maladie qui stagne depuis vingt ans.
Le "bouclier sanitaire"
Eric Woerth voudrait que la CMU soit délivrée pour 3 mois au lieu d'un an
Eric Woerth, ministre du Budget, chargé par Nicolas Sarkozy de faire la chasse aux fraudes aux prestations sociales, s’en prend aux bénéficiaires d’un droit social : la Couverture Maladie Universelle complémentaire. Celle-ci permet aux assurés sociaux dont les revenus sont en dessous d’un seuil (606 € pour une personne seule) d’avoir droit à une complémentaire santé gratuite. Elle est actuellement délivrée pour un an, après examen par les Caisses d’Assurance maladie, des justificatifs de ressources des demandeurs.
D’après M. Woerth, elle ne serait plus délivrée que pour 3 mois, afin d’"effectuer un contrôle plus poussé de la réalité des ressources" des demandeurs, parce que celui qui vit dans la pauvreté est toujours suspect d’être un fraudeur. Outre le fait que cette nouvelle attaque contre la CMU stigmatise davantage les personnes vivant dans la pauvreté, elle est en contradiction avec la loi, puisqu’un grand nombre de personnes sont bénéficiaires de droit à la CMU par la perception du RMI.
Par ailleurs, sur les 6 millions de personnes qui rentreraient dans les critères exigés pour bénéficier de la CMU complémentaire, moins de 5 millions seulement profitent de ce droit : il y a donc environ 1 million de personnes qui y auraient droit mais qui, de fait, n’en bénéficient pas. «Contrôler», en choisissant de ne contrôler que ceux qui abuseraient du droit, sans contrôler que tous ceux qui ont un droit l’exercent réellement, c’est évidemment un choix.
On sait que les fraudes à la CMU sont minimes et que cette nouvelle mesure, après la photo obligatoire sur la carte vitale, va augmenter les coûts de gestion et coûter bien plus cher que les bénéfices attendus. Mais, au delà de cette sinistre comptabilité, la vraie question reste celle du comment vivre quand on a des ressources en deçà du seuil de pauvreté ?
Mettre en œuvre cette nouvelle vexation aura des conséquences sur la santé de ces personnes. Tout le monde sait que le retard dans l’accès aux soins aggrave les maladies. Cette mesure transforme l’accès aux droits sociaux en une confrontation avec les services instructeurs de cette prestation. Un grand nombre de bénéficiaires (surtout les jeunes) abandonnent cette quête des droits sociaux et s’enfonce dans l’exclusion.
Nous qui soignons ces personnes ne pouvons que nous opposer à cette nouvelle agression, nous ne pouvons nous taire, faire silence c’est accompagner l’injustice.
Communiqué de presse commun du 4 février 2008 : Association des Médecins Référents (AmedRef) - Comité des Médecins Généralistes pour l’accès aux soins (CoMéGAS) - Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) - Syndicat National des Médecins de Centre de santé - Syndicat de la Médecine Générale (SMG) - Union Syndicale de la Psychiatrie (USP).
Eric Woerth, ministre du Budget, chargé par Nicolas Sarkozy de faire la chasse aux fraudes aux prestations sociales, s’en prend aux bénéficiaires d’un droit social : la Couverture Maladie Universelle complémentaire. Celle-ci permet aux assurés sociaux dont les revenus sont en dessous d’un seuil (606 € pour une personne seule) d’avoir droit à une complémentaire santé gratuite. Elle est actuellement délivrée pour un an, après examen par les Caisses d’Assurance maladie, des justificatifs de ressources des demandeurs.
D’après M. Woerth, elle ne serait plus délivrée que pour 3 mois, afin d’"effectuer un contrôle plus poussé de la réalité des ressources" des demandeurs, parce que celui qui vit dans la pauvreté est toujours suspect d’être un fraudeur. Outre le fait que cette nouvelle attaque contre la CMU stigmatise davantage les personnes vivant dans la pauvreté, elle est en contradiction avec la loi, puisqu’un grand nombre de personnes sont bénéficiaires de droit à la CMU par la perception du RMI.
Par ailleurs, sur les 6 millions de personnes qui rentreraient dans les critères exigés pour bénéficier de la CMU complémentaire, moins de 5 millions seulement profitent de ce droit : il y a donc environ 1 million de personnes qui y auraient droit mais qui, de fait, n’en bénéficient pas. «Contrôler», en choisissant de ne contrôler que ceux qui abuseraient du droit, sans contrôler que tous ceux qui ont un droit l’exercent réellement, c’est évidemment un choix.
On sait que les fraudes à la CMU sont minimes et que cette nouvelle mesure, après la photo obligatoire sur la carte vitale, va augmenter les coûts de gestion et coûter bien plus cher que les bénéfices attendus. Mais, au delà de cette sinistre comptabilité, la vraie question reste celle du comment vivre quand on a des ressources en deçà du seuil de pauvreté ?
Mettre en œuvre cette nouvelle vexation aura des conséquences sur la santé de ces personnes. Tout le monde sait que le retard dans l’accès aux soins aggrave les maladies. Cette mesure transforme l’accès aux droits sociaux en une confrontation avec les services instructeurs de cette prestation. Un grand nombre de bénéficiaires (surtout les jeunes) abandonnent cette quête des droits sociaux et s’enfonce dans l’exclusion.
Nous qui soignons ces personnes ne pouvons que nous opposer à cette nouvelle agression, nous ne pouvons nous taire, faire silence c’est accompagner l’injustice.
Communiqué de presse commun du 4 février 2008 : Association des Médecins Référents (AmedRef) - Comité des Médecins Généralistes pour l’accès aux soins (CoMéGAS) - Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) - Syndicat National des Médecins de Centre de santé - Syndicat de la Médecine Générale (SMG) - Union Syndicale de la Psychiatrie (USP).
Contrôle renforcé des CMUistes
à voir ici
Désolée je ne peux pas faire de copier-coller
J'ai reçu jeudi ma prolongation valide aujourd'hui pour un an. Si vous voulez faire monter votre tension, essayez d'appeler la secu, temps d'attente prohibitifs puis coupures intempestives et tout cela à 0,12 cts/min
pour finir par s'attendre dire que "nous avons pris du retard impossible de vous répondre" et ceci 2 semaines avant l'échéance !
Désolée je ne peux pas faire de copier-coller

Et pour les ASS, il faut avoir été pauvre au moins UN AN avant d'y avoir droit ! Donc il s'agit de droits échus et non pas de droit à échoir.elle est en contradiction avec la loi, puisqu’un grand nombre de personnes sont bénéficiaires de droit à la CMU par la perception du RMI.
J'ai reçu jeudi ma prolongation valide aujourd'hui pour un an. Si vous voulez faire monter votre tension, essayez d'appeler la secu, temps d'attente prohibitifs puis coupures intempestives et tout cela à 0,12 cts/min

Compte tenu du fait que les riches vont aller se faire soigner les dents en hongrie et que les classes moyennes ( s'il en reste ) n'ont plus les moyens de se faire soigner, s'ils suppriment la CMU, qui dans certains coins aident bien les para medicaux à faire tourner leur boutique, et, bien ils iront se recycler à l'etranger ou connaitront la vie revee des chomeurs.
De toute façon, meme avec la cmu , plus rien n'est remboursée.
Je suis sortie de l'hopital , la semaine derniere et j'ai du m'acquitter à la pharmacie de mon ordonnance pour les soins du pansement;
J'ai hesité un moment à aller entamer une greve des soins toute seule devant l'hopital! Mais ici, cela aurait été troubles à l'ordre public et prison direct pour remplir les taux d'occupation.
Tiens, hier soir, manif devant l'ophlm pour des expulsions le 13 mars.
ILS EN ONT RIEN A FAIRE DES PAUVRES.
Cela va etre à nous de nous mobiliser pour aller crever tous ensemble dans la rue!
De toute façon, meme avec la cmu , plus rien n'est remboursée.
Je suis sortie de l'hopital , la semaine derniere et j'ai du m'acquitter à la pharmacie de mon ordonnance pour les soins du pansement;
J'ai hesité un moment à aller entamer une greve des soins toute seule devant l'hopital! Mais ici, cela aurait été troubles à l'ordre public et prison direct pour remplir les taux d'occupation.
Tiens, hier soir, manif devant l'ophlm pour des expulsions le 13 mars.
ILS EN ONT RIEN A FAIRE DES PAUVRES.
Cela va etre à nous de nous mobiliser pour aller crever tous ensemble dans la rue!