Discours de Sarkozy : Les actions de TF1 et M6 bondissent
Discours de Sarkozy : Les actions de TF1 et M6 bondissent
Suite à l'annonce de la fin de la publicité sur France Télévisions par Nicolas Sarkozy, les actions de TF1 et M6 bondissent ce midi à la Bourse de Paris.
A 10h48, soit environ quinze minutes après l'annonce du Chef de l'Etat, le titre TF1 gagnait plus de 12 %. M6 affichait + 5,5 %.
Ce serait une bonne chose que la TV publique soit débarrassée de toute publicité.
Le seul problème est que je doute que cela soit pour le bien du téléspectateur qu'il veuille nous rendre ce service.
Ses amitiés avec Bouygues et Bolloré bien connues (qui possèdent tous les deux une chaine de TV) rendent suspecte une telle annonce parce que retirer la pub des chaines publiques rend service aux chaînes privées qui récupéreront les contrats publicitaires.
(TF1 étant la chaine la plus regardée malheureusement)
A 10h48, soit environ quinze minutes après l'annonce du Chef de l'Etat, le titre TF1 gagnait plus de 12 %. M6 affichait + 5,5 %.
Ce serait une bonne chose que la TV publique soit débarrassée de toute publicité.
Le seul problème est que je doute que cela soit pour le bien du téléspectateur qu'il veuille nous rendre ce service.
Ses amitiés avec Bouygues et Bolloré bien connues (qui possèdent tous les deux une chaine de TV) rendent suspecte une telle annonce parce que retirer la pub des chaines publiques rend service aux chaînes privées qui récupéreront les contrats publicitaires.
(TF1 étant la chaine la plus regardée malheureusement)
pitoyable
L'avez-vous regardé ?
Moi, je suis tombée dessus à la fin (le dernier quart d'heure) et j'ai été choquée par le ton supérieur, arrogant - limite colérique - et donneur de leçon qu'il employait. Comme s'il était outré qu'on ose lui demander des comptes. Comme s'il nous faisait une faveur en se prêtant à cet exercice… qu'on ne lui a pas demandé.
Pire : je ne l'ai absolument pas trouvé convaincant.
Et vous ?
Moi, je suis tombée dessus à la fin (le dernier quart d'heure) et j'ai été choquée par le ton supérieur, arrogant - limite colérique - et donneur de leçon qu'il employait. Comme s'il était outré qu'on ose lui demander des comptes. Comme s'il nous faisait une faveur en se prêtant à cet exercice… qu'on ne lui a pas demandé.
Pire : je ne l'ai absolument pas trouvé convaincant.
Et vous ?
Je ne l'ai pas vu en direct, juste vu un résumé dans les journaux TV du midi (qui ont fait l'impasse, en tout cas celui de France2, en ce qui concerne le bond des actions de M6 et TF1 sauf erreur) et lu quelques articles sur le web parus à la suite de l'intervention de Qui-vous-savez.
PS:
Cette conférence de presse sera surement mise en ligne sur :
http://www.elysee.fr/accueil/
PS:
Cette conférence de presse sera surement mise en ligne sur :
http://www.elysee.fr/accueil/
Étonnant !
Alors là, c'est une sacrée nouvelle !
Bonne ou nouvelle ? J'aimerais bien avoir l'avis de notre ami Jean-Marc (Nicrus sur les forums), grand reporter à France2.
Bonne nouvelle car, en échappant à la dictature de l’audimat (la nécessité de faire de l’audience), France Télévision pourrait alors se recentrer sur sa vocation de service public (faute de moyens financiers, elle devrait arrêter de financer les animateurs/producteurs qui, dans un passé récent, "prirent" un maximum de patates : les Arthur, Naguy, Delarue…).
Mauvaise nouvelle car, effectivement, ce sont les potes et les frères de Sarkozy (Bouygues, Bolloré…) qui vont récupérer la mise, et qui - en retour - vont nous bassiner avec Sarko pendant des années.
Mais cette annonce est surprenante quand même, car la pub est aujourd'hui indispensable au financement de France2, France3, France5, Arte…
Bonne ou nouvelle ? J'aimerais bien avoir l'avis de notre ami Jean-Marc (Nicrus sur les forums), grand reporter à France2.
Bonne nouvelle car, en échappant à la dictature de l’audimat (la nécessité de faire de l’audience), France Télévision pourrait alors se recentrer sur sa vocation de service public (faute de moyens financiers, elle devrait arrêter de financer les animateurs/producteurs qui, dans un passé récent, "prirent" un maximum de patates : les Arthur, Naguy, Delarue…).
Mauvaise nouvelle car, effectivement, ce sont les potes et les frères de Sarkozy (Bouygues, Bolloré…) qui vont récupérer la mise, et qui - en retour - vont nous bassiner avec Sarko pendant des années.
Mais cette annonce est surprenante quand même, car la pub est aujourd'hui indispensable au financement de France2, France3, France5, Arte…
Nicolas Sarkozy a annoncé réfléchir à une suppression de la publicité à la télévison publique une promesse de "révolution" qui a fait bondir les actions des TV privées, alors que le gouvernement a rejeté à ce jour les projets de France Télévisions pour accroître ses ressources.
"Je souhaite que le cahier des charges de la télévision publique soit revu, profondément, et que l'on réfléchisse à la suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques", a dit mardi le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse mardi.
Le financement pourrait alors être assuré "par une taxe sur les recettes publicitaires accrue des chaînes privées et par une taxe infinitésimale sur le chiffre d'affaires de nouveaux moyens de communication, comme l'accès à internet ou la téléphonie mobile", a-t-il précisé.
(...)
Aussitôt après les propos de M. Sarkozy, les actions de TF1 et de M6 ont décollé à la Bourse de Paris. A 11H20 (10H20 GMT), TF1 prenait 8,92% et M6 Métropole TV 5,65%. Bouygues, maison mère de TF1, prenait 3,30%.
Un arrêt de la publicité sur les chaînes publiques "créerait évidemment un levier énorme pour les chaînes privés. (...) Compte tenu des liens de TF1 et Bouygues avec le pouvoir en place, on se doutait déjà qu'ils ne seraient pas défavorisés", a commenté un vendeur d'actions.
Sarkozy s'est aussi prononcé pour la suppression effective des 35 heures en répondant à la question d'un journaliste.
PS:
Voir aussi l'article sur le site de Marianne2: "Sarkozy relance le pouvoir d'achat des actionnaires de TF1, M6 et Bouygues"
Extrait:
L'effet en fut immédiat : au moment où il prononce ces mots, aux alentours de 10h55, 300 000 ordres d'achat sont donnés sur l'action TF1 (selon Boursorama). Son cours d'ouverture (16,41€) connait une explosion de 14% pour atteindre, à 14h00, 19,71€ !
Metropole Télévision (M6) a moins de chance (il faut dire que ses parts de marché publicitaires sont moins juteuses) : son action n'augmentera que de 7,89% (50 000 ordres d'achat à 10h55), passant de 16,26 à 17,84€.
Si les 300 000 actions achetées l'ont été autour de 16,50 euros et revendues à 19,50euros ca fait une plus-value de 3x300 000 =900 000 euros!
Ces spéculateurs peuvent remercier qui vous savez.
"Je souhaite que le cahier des charges de la télévision publique soit revu, profondément, et que l'on réfléchisse à la suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques", a dit mardi le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse mardi.
Le financement pourrait alors être assuré "par une taxe sur les recettes publicitaires accrue des chaînes privées et par une taxe infinitésimale sur le chiffre d'affaires de nouveaux moyens de communication, comme l'accès à internet ou la téléphonie mobile", a-t-il précisé.
(...)
Aussitôt après les propos de M. Sarkozy, les actions de TF1 et de M6 ont décollé à la Bourse de Paris. A 11H20 (10H20 GMT), TF1 prenait 8,92% et M6 Métropole TV 5,65%. Bouygues, maison mère de TF1, prenait 3,30%.
Un arrêt de la publicité sur les chaînes publiques "créerait évidemment un levier énorme pour les chaînes privés. (...) Compte tenu des liens de TF1 et Bouygues avec le pouvoir en place, on se doutait déjà qu'ils ne seraient pas défavorisés", a commenté un vendeur d'actions.
Sarkozy s'est aussi prononcé pour la suppression effective des 35 heures en répondant à la question d'un journaliste.
PS:
Voir aussi l'article sur le site de Marianne2: "Sarkozy relance le pouvoir d'achat des actionnaires de TF1, M6 et Bouygues"
Extrait:
L'effet en fut immédiat : au moment où il prononce ces mots, aux alentours de 10h55, 300 000 ordres d'achat sont donnés sur l'action TF1 (selon Boursorama). Son cours d'ouverture (16,41€) connait une explosion de 14% pour atteindre, à 14h00, 19,71€ !
Metropole Télévision (M6) a moins de chance (il faut dire que ses parts de marché publicitaires sont moins juteuses) : son action n'augmentera que de 7,89% (50 000 ordres d'achat à 10h55), passant de 16,26 à 17,84€.
Si les 300 000 actions achetées l'ont été autour de 16,50 euros et revendues à 19,50euros ca fait une plus-value de 3x300 000 =900 000 euros!
Ces spéculateurs peuvent remercier qui vous savez.
Une bonne nouvelle...
Dans un premier temps on est tenté de dire enfin!
Enfin un financement 100 % public de l'audiovisuel public.
Cela fait des années qu'en interne, nous sommes un certain nombre à demander l'arrêt du recourt à la publicité pour financer (pour prés de la moitié du budget) la télévision publique. Et ce pour une raison simple, la publicité est vendue par tranches d'antenne (en général sur une base de 30 secondes) et pour fixer le prix de cet achat d'espace, il faut mesurer l'audience et donc on glisse inexorablement vers une "dictature" de l'audimat sur les programmes.
Si l'on veut que la télévision publique soit réellement différente des télévisions du privé (comme l'exige normalement le cahier des charges), il est effectivement impératif de sortir de la logique commerciale (qui pour le privé s'impose) car cette logique pèse sur les programmes et mêmes les formats d'émissions que l'on met à l'antenne. (Par exemple la durée d'un documentaire est en général de 52 minutes pour la seule et unique raison que 52 minutes de film + 8 minutes de pub font 60 minutes).
De ce point de vue là, l'annonce du président de la République ce matin est une très bonne nouvelle, car logiquement il devrait y avoir une incidence très forte sur l'antenne et les programmes... En plus on ne part pas à l'aventure, car il suffit de se tourner vers nos deux voisins dont la télévision publique n'a pas de publicité (la BBC et ARD) pour s'en inspirer et constater que d'une part leurs programmes sont VISIBLEMENT différents de leurs concurrents du privé, et que d'autre part cette liberté de ne pas dépendre de la pub leur permet d'avoir de l'audace et de l'inventivité dans leurs programmes (surtout pour la BBC qui au passage est capable de produire de très grands documentaires et fictions revendus dans le monde entier s'assurant par la même "un retour sur investissement" assez confortable mais est aussi capable de produire des programmes plus grands publics style "qui veut gagner des millions...)
Pour ma part, j'espère qu'il y aura dans la nouvelle loi une clause qui renforcera de façon drastique le contrôle de l'utilisation de l'argent public et que nous (téléspectateurs-financeurs) connaitrons enfin les montants des contrats passés entre les différentes chaines du public et les animateurs-producteurs, les sociétés de prestations et les sociétés de productions.
Il serait bon que les chaines publiques se réemparent des programmes et s’appuient en priorité sur les salariés des chaines (là encore voir la BBC), ce qui ne veut pas dire que 100% des programmes doivent et puissent être fabriqués en interne mais que l’on doit cesser le recours systématique et quasi généralisé au privé ! Cela me semble être une logique qui va de paire avec un financement 100% public !
Pour moi c’est donc d’abord une bonne nouvelle, dont au passage on peut se demander si elle aurait vu le jour si Madame Royal avait été élue !
Evidemment, il y a un effet mécanique de renforcement du marché publicitaire pour le privé. Il a suffit que cette annonce soit connue pour que la bourse réagisse et que les actions des sociétés concernées croissent de façon spectaculaire. On comprend tous que c'est aussi une bonne nouvelle pour les amis du président qui tous ou presque sont à la tête d’entreprises de télévisions.
Pour moi, cependant ce qui prime c’est que enfin chacun va travailler sur son terrain, avec sa spécificité et son propre mode de financement ainsi les choses seront enfin claires et il n’y aura plus de mélanges des genres.
Ce qui m’inquiète plus, et c’est peut être là le vrai loup de cette histoire, c’est comment on va garantir et pérenniser le financement de l’audiovisuel public ? Le président a parlé « d’un financement (qui) pourrait alors être assuré "par une taxe sur les recettes publicitaires accrue des chaînes privées et par une taxe infinitésimale sur le chiffre d'affaires de nouveaux moyens de communication, comme l'accès à internet ou la téléphonie mobile". » La question est de savoir si cela compense « à l’euro prés » les revenus de la publicité et surtout si cela permettra de faire face à des augmentations du budget de la télé publique ? Car, le passage au numérique et la généralisation de la TNT vont couter une fortune et le budget actuel ne permet pas d’y faire face, d’où les demandes d'augmentation de budget de De Carolis cet été, toutes refusées par le président de la République…
Cette nouvelle donne ne deviendra t elle pas d'ici un an ou deux un moyen habile de montrer « combien tout cela coute cher » et donc que peut être il serait bon « de réduire le périmètre de la télévision publique » et faire disparaître à terme une ou plusieurs chaines pour ne garder par exemple qu’une généraliste et une chaine plus spécifique (France 5 par exemple) et ainsi « libérer » des canaux que l’on vendra au privé, renforçant du même coup ces grands groupes qui ne trouvent pas encore leur place sur ce marché (par exemple Lagardère) ?
La pavé dans la marre audiovisuelle de ce matin n’a pas fini de faire des remous…
Il faudra que tous, nous soyons attentifs aux mesures qui seront prises pour que ce qui est pour le moment une bonne nouvelle ne deviennent pas un instrument de la paralysie puis de la mort du service public !
Nicrus
Enfin un financement 100 % public de l'audiovisuel public.
Cela fait des années qu'en interne, nous sommes un certain nombre à demander l'arrêt du recourt à la publicité pour financer (pour prés de la moitié du budget) la télévision publique. Et ce pour une raison simple, la publicité est vendue par tranches d'antenne (en général sur une base de 30 secondes) et pour fixer le prix de cet achat d'espace, il faut mesurer l'audience et donc on glisse inexorablement vers une "dictature" de l'audimat sur les programmes.
Si l'on veut que la télévision publique soit réellement différente des télévisions du privé (comme l'exige normalement le cahier des charges), il est effectivement impératif de sortir de la logique commerciale (qui pour le privé s'impose) car cette logique pèse sur les programmes et mêmes les formats d'émissions que l'on met à l'antenne. (Par exemple la durée d'un documentaire est en général de 52 minutes pour la seule et unique raison que 52 minutes de film + 8 minutes de pub font 60 minutes).
De ce point de vue là, l'annonce du président de la République ce matin est une très bonne nouvelle, car logiquement il devrait y avoir une incidence très forte sur l'antenne et les programmes... En plus on ne part pas à l'aventure, car il suffit de se tourner vers nos deux voisins dont la télévision publique n'a pas de publicité (la BBC et ARD) pour s'en inspirer et constater que d'une part leurs programmes sont VISIBLEMENT différents de leurs concurrents du privé, et que d'autre part cette liberté de ne pas dépendre de la pub leur permet d'avoir de l'audace et de l'inventivité dans leurs programmes (surtout pour la BBC qui au passage est capable de produire de très grands documentaires et fictions revendus dans le monde entier s'assurant par la même "un retour sur investissement" assez confortable mais est aussi capable de produire des programmes plus grands publics style "qui veut gagner des millions...)
Pour ma part, j'espère qu'il y aura dans la nouvelle loi une clause qui renforcera de façon drastique le contrôle de l'utilisation de l'argent public et que nous (téléspectateurs-financeurs) connaitrons enfin les montants des contrats passés entre les différentes chaines du public et les animateurs-producteurs, les sociétés de prestations et les sociétés de productions.
Il serait bon que les chaines publiques se réemparent des programmes et s’appuient en priorité sur les salariés des chaines (là encore voir la BBC), ce qui ne veut pas dire que 100% des programmes doivent et puissent être fabriqués en interne mais que l’on doit cesser le recours systématique et quasi généralisé au privé ! Cela me semble être une logique qui va de paire avec un financement 100% public !
Pour moi c’est donc d’abord une bonne nouvelle, dont au passage on peut se demander si elle aurait vu le jour si Madame Royal avait été élue !
Evidemment, il y a un effet mécanique de renforcement du marché publicitaire pour le privé. Il a suffit que cette annonce soit connue pour que la bourse réagisse et que les actions des sociétés concernées croissent de façon spectaculaire. On comprend tous que c'est aussi une bonne nouvelle pour les amis du président qui tous ou presque sont à la tête d’entreprises de télévisions.
Pour moi, cependant ce qui prime c’est que enfin chacun va travailler sur son terrain, avec sa spécificité et son propre mode de financement ainsi les choses seront enfin claires et il n’y aura plus de mélanges des genres.
Ce qui m’inquiète plus, et c’est peut être là le vrai loup de cette histoire, c’est comment on va garantir et pérenniser le financement de l’audiovisuel public ? Le président a parlé « d’un financement (qui) pourrait alors être assuré "par une taxe sur les recettes publicitaires accrue des chaînes privées et par une taxe infinitésimale sur le chiffre d'affaires de nouveaux moyens de communication, comme l'accès à internet ou la téléphonie mobile". » La question est de savoir si cela compense « à l’euro prés » les revenus de la publicité et surtout si cela permettra de faire face à des augmentations du budget de la télé publique ? Car, le passage au numérique et la généralisation de la TNT vont couter une fortune et le budget actuel ne permet pas d’y faire face, d’où les demandes d'augmentation de budget de De Carolis cet été, toutes refusées par le président de la République…
Cette nouvelle donne ne deviendra t elle pas d'ici un an ou deux un moyen habile de montrer « combien tout cela coute cher » et donc que peut être il serait bon « de réduire le périmètre de la télévision publique » et faire disparaître à terme une ou plusieurs chaines pour ne garder par exemple qu’une généraliste et une chaine plus spécifique (France 5 par exemple) et ainsi « libérer » des canaux que l’on vendra au privé, renforçant du même coup ces grands groupes qui ne trouvent pas encore leur place sur ce marché (par exemple Lagardère) ?
La pavé dans la marre audiovisuelle de ce matin n’a pas fini de faire des remous…
Il faudra que tous, nous soyons attentifs aux mesures qui seront prises pour que ce qui est pour le moment une bonne nouvelle ne deviennent pas un instrument de la paralysie puis de la mort du service public !
Nicrus
Merci pour ta réactivité
Merci "Nicrus" Jean-Marc.
Je rappelle à nos lecteurs que tu travailles pour France2, comme grand reporter. Comme Jacques Cotta (que nous avons interviewé - lire son interview dans "Nous les avons invité-E-s, colonne de gauche du site).
Je vais exploiter ton commentaire sur Rénovation-démocratique, si tu n'y vois pas d'objection.
@plus
Yves
Je rappelle à nos lecteurs que tu travailles pour France2, comme grand reporter. Comme Jacques Cotta (que nous avons interviewé - lire son interview dans "Nous les avons invité-E-s, colonne de gauche du site).
Je vais exploiter ton commentaire sur Rénovation-démocratique, si tu n'y vois pas d'objection.
@plus
Yves
Nous allons le payer d'une manière ou d'une autre : taxes sur les abonnement internet + téléphone portable, pourquoi pas les cinémas, redevence plus forte pour celles et ceux qui la payent plein pot. Je vois bien tout ça.
Le service public sera toujour ce qu'il est : une partie servira a formater un bon Français, le reste pour faire quand meme de la pub .... pour le Roi de France au tabouret pour s'assoir sur son trône.!
Le service public sera toujour ce qu'il est : une partie servira a formater un bon Français, le reste pour faire quand meme de la pub .... pour le Roi de France au tabouret pour s'assoir sur son trône.!
Faut voir…
Faut voir, toit-de-chôme. L'avenir te donnera peut-être raison.
En attendant, je poste la contribution que j'envisageais de déposer avant ton intervention. Tu constateras qu'à la fin, je te rejoins.
+++++++++++++++
L'analyse de Nicrus est d'autant plus pertinente que ce dernier milite depuis des années pour la transparence de l'utilisation des budgets des télévisions publiques, à commercer par celle où il travaille, France2.
Par ailleurs, Nicrus s'est - avec quelques autres - "rebellé" contre le recours systématique et généralisé aux sociétés de production et de prestations privées dans la réalisation des programmes diffusés sur les chaînes publiques. Donc, contre cette privatisation déguisée…
Son engagement lui a valu bien des soucis avec sa hiérarchie (on peut même parler de "mise au placard"). L'annonce de "Qui on sait" (c'est ainsi que nous nommerons dorénavant le Chef de l'État sur www.renovation-democratique.org) récompense quelque part son combat, même si Nicrus reste prudent concernant l'avenir du service public de la télévision…
Avec "Qui on sait", y'a souvent de mauvaises surprises !
En attendant, je poste la contribution que j'envisageais de déposer avant ton intervention. Tu constateras qu'à la fin, je te rejoins.

+++++++++++++++
L'analyse de Nicrus est d'autant plus pertinente que ce dernier milite depuis des années pour la transparence de l'utilisation des budgets des télévisions publiques, à commercer par celle où il travaille, France2.
Par ailleurs, Nicrus s'est - avec quelques autres - "rebellé" contre le recours systématique et généralisé aux sociétés de production et de prestations privées dans la réalisation des programmes diffusés sur les chaînes publiques. Donc, contre cette privatisation déguisée…
Son engagement lui a valu bien des soucis avec sa hiérarchie (on peut même parler de "mise au placard"). L'annonce de "Qui on sait" (c'est ainsi que nous nommerons dorénavant le Chef de l'État sur www.renovation-democratique.org) récompense quelque part son combat, même si Nicrus reste prudent concernant l'avenir du service public de la télévision…
Avec "Qui on sait", y'a souvent de mauvaises surprises !
J'ai bien peur que le bond des actions des TF1 et de M6 ne soit qu'un hors-d'oeuvre et que comme déja indiqué plus haut par Nicrus, le but est de faire mourir une partie de la TV publique pour la privatiser.
C'est toujours la même vieille technique: sous prétexte de "moderniser" ou de changement, le fonctionnement est pertubé ou empêché et après le constat que cela ne marche pas sert de prétexte pour privatiser.
C'est l'application directe de: "quand on veut noyer son chien on l'accuse de la rage"
L'exemple de la sécurité sociale et bientot de l'assurance chômage suivent aussi ce plan.
PS:
Le 19/09/2007
La régie de Bolloré et M6 Publicité créent une offre publicitaire commune
REGIE. Bolloré Intermédia et M6 Publicité ont conclu hier un accord de partenariat leur permettant d'enrichir leur offre de solutions dans le domaine du cross-média. (...)
C'est toujours la même vieille technique: sous prétexte de "moderniser" ou de changement, le fonctionnement est pertubé ou empêché et après le constat que cela ne marche pas sert de prétexte pour privatiser.
C'est l'application directe de: "quand on veut noyer son chien on l'accuse de la rage"
L'exemple de la sécurité sociale et bientot de l'assurance chômage suivent aussi ce plan.
PS:
Le 19/09/2007
La régie de Bolloré et M6 Publicité créent une offre publicitaire commune
REGIE. Bolloré Intermédia et M6 Publicité ont conclu hier un accord de partenariat leur permettant d'enrichir leur offre de solutions dans le domaine du cross-média. (...)
Pour info - Télé publique sans Pub - La lettre de mission de"qui on sait" adressée à la commission Copé (c'est déjà suspect
Le Président a adressé mercredi 27 février une feuille de route à la commission pour la "nouvelle télévision publique", qui a tenu sa première réunion dans la journée.
Le député UMP-maire, Jean-François Copé, préside cette commission.
Le chef de l'Etat lui demande notamment d'examiner :
- "deux scénarios: celui de la suppression de toute publicité dès le 1er janvier 2009 et celui de la suppression progressive en commençant par exemple par la tranche 20-24h, tous les jours, au moins sur les chaînes métropolitaines de France Télévisions".
- et à propos des ressources de substitution, d’étudier "la possibilité de la mise en place d'un ‘panachage de ressources', incluant en particulier une contribution des chaînes de télévision privées, qui bénéficieront du report des recettes publicitaires, ainsi qu'une contribution des opérateurs de télécommunications, assise sur l'assiette la plus large possible et donc au taux le plus faible".
Cette fin programmée de la publicité sur les chaînes de France Télévisions "doit permettre à la télévision publique de prendre davantage de risques dans la programmation, de mettre en valeur les arts et la culture, et de traiter de façon plus exigeante et approfondie les grands débats du monde d'aujourd'hui et de demain".
La commission doit rendre :
- un rapport d'étape à la mi-avril
- des propositions définitives "avant le 31 mai" prochain.
Bien que le chef de l'Etat demande à M. Copé de veiller "à associer étroitement à (ses) travaux les équipes de France Télévisions, le Conseil supérieur de l'audiovisuel, l'ensemble des catégories et organisations professionnelles - auteurs, producteurs, diffuseurs, distributeurs, etc. - et à consulter très largement les Français, en utilisant tous les moyens de communication », l'intersyndicale a déploré que la commission Copé, composée d'experts et de parlementaires, ne comprenne "aucun professionnel de l'audiovisuel public ".
==============================================
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE – LETTRE DE MISSION DE LA COMMISSION COPE
Paris, le 27 février 2008
Monsieur le Ministre,
Notre télévision publique est ancienne, solide, elle a fait ses preuves en assumant avec talent sa triple mission « informer, cultiver, divertir ». Aujourd’hui notre télévision affronte de nouveaux territoires et de nouveaux défis. Le paysage est marqué par l’abondance de l’offre privée de chaînes et de programmes, grâce à la multiplication des modes de diffusion, au lancement de la TNT, et aux nouvelles possibilités de navigation et d’interactivité offertes par Internet, devenu un média global qui inclut tous les autres.

Le Président a adressé mercredi 27 février une feuille de route à la commission pour la "nouvelle télévision publique", qui a tenu sa première réunion dans la journée.
Le député UMP-maire, Jean-François Copé, préside cette commission.
Le chef de l'Etat lui demande notamment d'examiner :
- "deux scénarios: celui de la suppression de toute publicité dès le 1er janvier 2009 et celui de la suppression progressive en commençant par exemple par la tranche 20-24h, tous les jours, au moins sur les chaînes métropolitaines de France Télévisions".
- et à propos des ressources de substitution, d’étudier "la possibilité de la mise en place d'un ‘panachage de ressources', incluant en particulier une contribution des chaînes de télévision privées, qui bénéficieront du report des recettes publicitaires, ainsi qu'une contribution des opérateurs de télécommunications, assise sur l'assiette la plus large possible et donc au taux le plus faible".
Cette fin programmée de la publicité sur les chaînes de France Télévisions "doit permettre à la télévision publique de prendre davantage de risques dans la programmation, de mettre en valeur les arts et la culture, et de traiter de façon plus exigeante et approfondie les grands débats du monde d'aujourd'hui et de demain".
La commission doit rendre :
- un rapport d'étape à la mi-avril
- des propositions définitives "avant le 31 mai" prochain.
Bien que le chef de l'Etat demande à M. Copé de veiller "à associer étroitement à (ses) travaux les équipes de France Télévisions, le Conseil supérieur de l'audiovisuel, l'ensemble des catégories et organisations professionnelles - auteurs, producteurs, diffuseurs, distributeurs, etc. - et à consulter très largement les Français, en utilisant tous les moyens de communication », l'intersyndicale a déploré que la commission Copé, composée d'experts et de parlementaires, ne comprenne "aucun professionnel de l'audiovisuel public ".
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LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE – LETTRE DE MISSION DE LA COMMISSION COPE
Paris, le 27 février 2008
Monsieur le Ministre,
Notre télévision publique est ancienne, solide, elle a fait ses preuves en assumant avec talent sa triple mission « informer, cultiver, divertir ». Aujourd’hui notre télévision affronte de nouveaux territoires et de nouveaux défis. Le paysage est marqué par l’abondance de l’offre privée de chaînes et de programmes, grâce à la multiplication des modes de diffusion, au lancement de la TNT, et aux nouvelles possibilités de navigation et d’interactivité offertes par Internet, devenu un média global qui inclut tous les autres.