Pôle Emploi et les Recommandés AR

[anonymouise]

Bonjour,

Inscrite depuis peu à PE (premier rdv le 23 janvier et indemnisations non encore perçues), j'ai déjà reçu par mail (le 30! ça ne traîne pas!) une "proposition susceptible de vous intéresser".Sans surprise, l'emploi ne correspond pas du tout à mon métier.
J'ai toutefois répondu pour remplir mon "obligation", sans remplir le formulaire d'empêchement bien sûr.
J'ai donc adressé un cv et unsimple courrier d'accompagnement, dans lequel je n'ai pas précisé que l'offre était inadaptée.
J'ai envoyé le tout par recommandé AR ( je suis juriste donc le recommandé est une seconde nature.....et très parano lorsqu'il s'agit de PE).
L'accusé ne me revenant pas, j'ai contacté la poste qui m'a indiquée que PE a refusé le recommandé et demandé la réexpédition du courrier au siège de PE île de France.
L'adresse du PE était pourtant la bonne...
Je m'interroge donc.... Suis-je déjà fichée pour avoir "oser" répondre en recommandé AR ??
Cela vous est-il déjà arrivé? Pensez-vous qu'il faille que je renvoie en courrier simple ?

Merci d'avance pour vos conseils

[Invité]

... Suis-je déjà fichée pour avoir "oser" répondre en recommandé AR ??

Absolument, la plate forme courrier est équipé d'un rayon laser hyper puissant qui lit les courriers sans même les ouvrir et qui, couplé à un système d'intelligence artificielle ultra moderne, détermine qui a le droit de recevoir ou pas la missive Et si vous avez de la chance c'est le nouveau DG himself qui lira votre CV

[superuser]

Louise,

Quand PE vous adresse une offre par e-mail, il vous suffit de répondre par e-mail en attachant votre CV et, si vous y tenez, activer un AR, puis stocker votre réponse dans un dossier de "preuves de recherche".

Sinon, si vous y tenez, un courrier simple suffit.
Si vous devez à chaque fois claquer 5 € de rec+AR pour répondre à une offre de surcroît inadaptée, vous n'avez pas fini...

[Invité]

entre déformation professionnelle et paranoïa aigue, c'est du lourd

[anonymouise]

ok
Merci pour vos réponses
On n'est jamais trop prudents, hein