Se défendre collectivement pourrait devenir une affaire de survie au train où vont les choses.Bjr. Moi, mon seul combat, c'est d'assurer ma survie au quotidien
On passe quand à l'action concrète ?
Re: On passe quand à l'action concrète ?
Re: On passe quand à l'action concrète ?
@ Fredo
un moment dans un de tes posts, tu dis "que nous sommes des marginaux",
ben faut tout de même relativiser,car quand on est 5 millions de chômeurs, précaires ! ça fait un bon paquet de monde ! et donc c'est pas si marginal que ça
C'est même la 1ere force sociale du pays!
un moment dans un de tes posts, tu dis "que nous sommes des marginaux",
ben faut tout de même relativiser,car quand on est 5 millions de chômeurs, précaires ! ça fait un bon paquet de monde ! et donc c'est pas si marginal que ça

C'est même la 1ere force sociale du pays!

Re: On passe quand à l'action concrète ?
Super ruser !C'est sûr que si on écoute AvenirSenior qui ne rêve plus depuis lontemps, c'est… no future !![]()

Maintenant, je suis comme les petites vieilles : je continue le combat mais sur les réseaux sociaux...




Mais on peut être efficace... (et j'oeuvre quand même à visage découvert, et sur le terrain... ). Les jeunes pensent qu'en allant tout casser, tout sera mieux...
Ah les petits mignons... Ils apprendront avec l'âge !


Re: On passe quand à l'action concrète ?
Je réponds à Triste Sire, et à sa suggestion d'action collective. Je n'ai pas les moyens, pour ce qui me concerne, de me rendre où que ce soit. J'essaie de garder un plein de carburant (et j'ai la chance d'avoir encore une voiture) pour aller faire mes courses, et aussi pour glaner quelques mets offerts par la nature et, accessoirement, aérer mon cerveau qui pourrait risquer la surchauffe. Idéalement, j'espère pouvoir arriver encore à payer mon abonnement à Internet, ce que je ne suis pas certaine de pouvoir assurer encore longtemps. Je ne pourrais pas payer une adhésion à quoi que ce soit, et je ne pourrais pas me rendre à aucune réunion, par exemple. Je ne vois pas ce que je pourrais faire pour d'autres alors que j'arrive tout juste à assumer mon quotidien. Vous pensiez à quel type d'actions collectives?
Re: On passe quand à l'action concrète ?
Petites informations (vous en ferez ce que vous voudrez, le prendrez comme vous voudrez) :
- partout, sur tous les réseaux sociaux le sujet est évoqué,
- la question : "combien de DE réellement" ?
- Les questions de survie, problème du devenir du DE, les ceci, les cela...
Nous en sommes dans une lutte de forces : ceux qui nient, ceux qui combattent pour x raison.
- Combien de temps encore ?
- qui conteste : il semble qu'une prise de conscience émerge de tous les milieux : techniques, scientifiques, bureaux, commerciaux, ouvriers, artistes, travailleurs sociaux, etc...
Je pense qu'il n'est pas question de payer quoique ce soit, le prix fort a déjà été payé. Une action collective peut se payer symboliquement pour une adhésion, style dix centimes d'euros, la valeur d'un timbre poste... enfin... vous voyez ! Une adhésion pour les plus fragiles la plus à la hauteur de la situation.
- partout, sur tous les réseaux sociaux le sujet est évoqué,
- la question : "combien de DE réellement" ?
- Les questions de survie, problème du devenir du DE, les ceci, les cela...
Nous en sommes dans une lutte de forces : ceux qui nient, ceux qui combattent pour x raison.
- Combien de temps encore ?
- qui conteste : il semble qu'une prise de conscience émerge de tous les milieux : techniques, scientifiques, bureaux, commerciaux, ouvriers, artistes, travailleurs sociaux, etc...
Je pense qu'il n'est pas question de payer quoique ce soit, le prix fort a déjà été payé. Une action collective peut se payer symboliquement pour une adhésion, style dix centimes d'euros, la valeur d'un timbre poste... enfin... vous voyez ! Une adhésion pour les plus fragiles la plus à la hauteur de la situation.
Re: On passe quand à l'action concrète ?
Rien en particulier. Ce que je voulais dire est que la situation de chacun d'entre nous risque de se dégrader et on va se rendre compte que c'est pareil pour tout plein d'autres personnes qu'on ne connait pas encore. (tu n'habites pas au milieu d'un désert j'imagine). L'austérité, leur crise, frappe partout.Vous pensiez à quel type d'actions collectives?
Ce n'est pas l'endroit où tu habites qui te protège mais ta condition sociale.
Re: On passe quand à l'action concrète ?
Je ne suis pas sûr d'avoir compris le sens de cette phrase.Je pense qu'il n'est pas question de payer quoique ce soit, le prix fort a déjà été payé.
"prix fort" signifie pour moi:
http://www.romandie.com/news/n/_France_ ... 121202.asp
Et dans ce cas, qui peut prétendre qu'on ne lui fera pas payer de cette façon?
Re: On passe quand à l'action concrète ?
Plus rien, plus personne ne protége qui que ce soit !tristesir a écrit :Rien en particulier. Ce que je voulais dire est que la situation de chacun d'entre nous risque de se dégrader et on va se rendre compte que c'est pareil pour tout plein d'autres personnes qu'on ne connait pas encore. (tu n'habites pas au milieu d'un désert j'imagine). L'austérité, leur crise, frappe partout.Vous pensiez à quel type d'actions collectives?
Ce n'est pas l'endroit où tu habites qui te protège mais ta condition sociale.
Sachez que la galère et le combat sont pour chacun d'entre nous.
La crise frappe les artisans, les commerçants, les petits chefs d'entreprise qui vont aux resto du coeur.
Même ceux qui affichent un standing pourrait bien, demain, se voir retrouver les "D-E", les "exclus".
Ne croyez-pas que cela n'arrive qu'à certains et pas aux autres.
L'austérité, leur crise, frappe partout.
Re: On passe quand à l'action concrète ?
"Prix fort déjà payé" : déjà perdu son job, tout ce qui rappelle les "jours meilleurs"...
Il ne faut pas toujours vouloir tout taxé, une adhésion = 1 timbre poste symbolique.
Il ne s'agit pas de partager un festin au Fouquet's quand même.


Il ne faut pas toujours vouloir tout taxé, une adhésion = 1 timbre poste symbolique.
Il ne s'agit pas de partager un festin au Fouquet's quand même.


Re: On passe quand à l'action concrète ?
Votre phrase est fort intéressante. Merci.tristesir a écrit : Ce n'est pas l'endroit où tu habites qui te protège mais ta condition sociale.
Pour l'instant, ce qui me protège c'est effectivement mon habitation. Et pour en avoir été douloureusement privée lors d'un précédent épisode extrêmement difficile, je mesure avec une intensité particulière l'importance qu'il y a à ne pas la perdre. La condition sociale, je n'en ai pas. Hormis celle de chômeuse. Et celle-ci ne me protège de rien. Pire, elle m'expose aux foudres des "inclus". J'ai appris à ne point en faire état, et à éviter les contacts qui m'exposent aux jugements polluants. Ma condition sociale actuelle ne me protège pas, non. Elle m'expose, et dangereusement. C'est un parapluie troué. Mon toit me protège, oui. Et je veille à le conserver. C'est mon dernier rempart.
Merci pour avoir lu.
Re: On passe quand à l'action concrète ?
Ouais mais pour les fédérer c'est pas gagné.Pili a écrit :@ Fredo
un moment dans un de tes posts, tu dis "que nous sommes des marginaux",
ben faut tout de même relativiser,car quand on est 5 millions de chômeurs, précaires ! ça fait un bon paquet de monde ! et donc c'est pas si marginal que ça
C'est même la 1ere force sociale du pays!
D'habitude on fédère les gens autour de trucs plus ou moins syndicaux qui dépendent pas mal de leur corps de métier. Or pour les chômeurs et les précaires, ces trucs là ça existe pas.
Les asso font ce qu'elles peuvent mais ça ne remplace pas une action de type grève... c'est pour ça qu'il va falloir trouver une action équivalente qui a le même effet: faire perdre du fric aux patrons. ARS combat propose de bloquer les usines par exmeple
Dernière modification par Invité le 05 févr. 2012, modifié 1 fois.
Re: On passe quand à l'action concrète ?
Dassault, Alain Minc, BHL, Bolloré aux restos du coeur?Plus rien, plus personne ne protége qui que ce soit !
Sachez que la galère et le combat sont pour chacun d'entre nous.
La crise frappe les artisans, les commerçants, les petits chefs d'entreprise qui vont aux resto du coeur.
Même ceux qui affichent un standing pourrait bien, demain, se voir retrouver les "D-E", les "exclus".
Cela n'arrivera que s'il y a des restos du coeur en enfer.

(L'enfer n'existe pas, ou plutôt si, c'est ici)
On peut encore te prendre la vie."Prix fort déjà payé" : déjà perdu son job, tout ce qui rappelle les "jours meilleurs"...
Bien sûr, en France, personne ne va t'exécuter (pour l'instant). Mais pousser les gens à se retrouver dehors, les empêcher de se soigner, c'est aussi efficace pour se débarrasser des <<surnuméraires>> que si on leur collait une balle dans la nuque. C'est seulement un peu plus lent. Mais l'avantage, c'est que tout le monde s'en désintéresse sauf les concernés eux-mêmes.

Re: On passe quand à l'action concrète ?
C'est malheureusement vrai et en plus on souffre plus longtempsMais pousser les gens à se retrouver dehors, les empêcher de se soigner, c'est aussi efficace pour se débarrasser des <<surnuméraires>> que si on leur collait une balle dans la nuque. C'est seulement un peu plus lent

A croire qu'il n'existe pas de morts sdf en été.

Mais si voyons ! Tout le monde a sa condition sociale, ce n'est pas un métier ou un boulot, c'est un accident de parcours.La condition sociale, je n'en ai pas.
Pour le reste, malheureusement on connait, j'arrive à mes 11 ans d'ASS et vu les loyers à Paris, je vais bientôt être sur le Guiness

Re: On passe quand à l'action concrète ?
Je plussoie et j'en rajoute une couche, "le livre Guiness" devrait avoir l'obligation de t'embaucher pour cet exploit !j'arrive à mes 11 ans d'ASS et vu les loyers à Paris, je vais bientôt être sur le Guiness

Re: On passe quand à l'action concrète ?
Ah, bien! Moi, j'ai fait un super accident de parcours, alors! Un trente tonnes lancé en rase campagne à 250 km/heure! Le conducteur marchait aux amphés, regardait la télé et bouffait des chips. Il a pulvérisé la chaussée, et, trop bien, après l'accident, plus de parcours! Remarquez, c'est bien, pour tous ceux ou celles qui avaient des velléités de m'accompagner sur le chemin de l'emploi, on risque rien, là: il y a plus de chemin! Bon, on m'a laissé les pissenlits! Je vais quand même pas me plaindre!maguy a écrit :Tout le monde a sa condition sociale, ce n'est pas un métier ou un boulot, c'est un accident de parcours.
