Cercle de réflexion sur la VALEUR TRAVAIL
Cercle de réflexion sur la VALEUR TRAVAIL
"Nous voulons du travail", tel est le leitmotiv des demandeurs d'emplois et "Travaillez plus ! " tel est le leitmotiv de nos dirigeants. N'y a t-il pas là un paradoxe qui pourrait nous rendre fou... ou nous amener à repenser cette valeur travail à laquelle nous sommes tous très attachés ?
Repenser cette valeur travail semble bien difficile à l'heure actuelle puisque les plus attachés à cette valeur sont ceux à qui on refuse un emploi ! Pourtant, quand le travail ne suffit même plus à vivre et à jouer un rôle dans la société pourquoi continuons-nous à demander un emploi ?
Si nous arrivons à répondre (sans passion) à cette question peut-être pourrons-nous nous séparer non pas du travail mais de la valeur que nous lui donnons et ainsi retrouver une existence propre.
A partir de cette question, si des personnes sont intéressées pour initier un cercle de réflexion qui aurait pour objet la prise de conscience de notre relation "perverse" avec une valeur qui n'a plus de réalité, merci de me le faire savoir.
Repenser cette valeur travail semble bien difficile à l'heure actuelle puisque les plus attachés à cette valeur sont ceux à qui on refuse un emploi ! Pourtant, quand le travail ne suffit même plus à vivre et à jouer un rôle dans la société pourquoi continuons-nous à demander un emploi ?
Si nous arrivons à répondre (sans passion) à cette question peut-être pourrons-nous nous séparer non pas du travail mais de la valeur que nous lui donnons et ainsi retrouver une existence propre.
A partir de cette question, si des personnes sont intéressées pour initier un cercle de réflexion qui aurait pour objet la prise de conscience de notre relation "perverse" avec une valeur qui n'a plus de réalité, merci de me le faire savoir.
Précision
Cette file de discussions initiée par "Lamido" - adhérente à l'association - fait suite à sa proposition exposée dans le sujet "Assemblée Générale d’APNÉE/Actuchomage" (dans notre forum "Vos Infos").
Notre ami TristeSir y avait répondu. Je me permets donc de reposter ci-dessous sa contribution :
TristeSir a écrit :
Citation :
La précarisation de l’emploi est-elle un moyen de pérenniser l’idée qu’un des piliers de notre société est la valeur travail ?
Ceux qui n'ont pas besoin de travailler ou qui ont un très bon salaire pour un emploi qu'ils ont choisi savent bien que le travail pour la plupart des gens n'est qu'un moyen de gagner leur croute et de se socialiser parce que la plupart des gens ont un emploi inintéressant, qui ne favorisera jamais leur développement personnel et qui est même source de plus en sous souvent d'une souffrance morale qui peut conduire au suicide.
Ne comptez pas sur eux pour avouer publiquement qu'effectivement il n'y a pas de travail pour tout le monde qu'il n'y en aura jamais plus pour tout le monde et qu'il faudra bien que la collectivité assure un revenu à ceux qui ne pourront pas travailler (à moins de les exécuter bien sur).
Ils sont persuadés que cela aurait un effet démobilisateur sur le peuple si on lui proposait le choix de travailler ou pas et que cela obligerait à augmenter les salaires de ceux qui travaillent.
La question du role du travail devra être un jour posée et ne pourra pas toujours etre maintenue cachée derriere des slogans électoraux mensongers et en total décalage avec la réalité.
Notre ami TristeSir y avait répondu. Je me permets donc de reposter ci-dessous sa contribution :
TristeSir a écrit :
Citation :
La précarisation de l’emploi est-elle un moyen de pérenniser l’idée qu’un des piliers de notre société est la valeur travail ?
Ceux qui n'ont pas besoin de travailler ou qui ont un très bon salaire pour un emploi qu'ils ont choisi savent bien que le travail pour la plupart des gens n'est qu'un moyen de gagner leur croute et de se socialiser parce que la plupart des gens ont un emploi inintéressant, qui ne favorisera jamais leur développement personnel et qui est même source de plus en sous souvent d'une souffrance morale qui peut conduire au suicide.
Ne comptez pas sur eux pour avouer publiquement qu'effectivement il n'y a pas de travail pour tout le monde qu'il n'y en aura jamais plus pour tout le monde et qu'il faudra bien que la collectivité assure un revenu à ceux qui ne pourront pas travailler (à moins de les exécuter bien sur).
Ils sont persuadés que cela aurait un effet démobilisateur sur le peuple si on lui proposait le choix de travailler ou pas et que cela obligerait à augmenter les salaires de ceux qui travaillent.
La question du role du travail devra être un jour posée et ne pourra pas toujours etre maintenue cachée derriere des slogans électoraux mensongers et en total décalage avec la réalité.
C'est intéressant que l'on se mette enfin, à débattre ici un peu plus systématiquement de la "valeur travail" et j'espère que cela ira au delà du politiquement correct 
Par exemple, j'avais initié il y'a quelque temps une file de messages sur un phénomène japonais que je trouve étonnant pour ce pays et qui à la vertu de faire réfléchir sur ce qu'est la réalité du travail salarié pour un grand nombre de gens. Il faudra bien que le XIXème siècle s'achève enfin.

Par exemple, j'avais initié il y'a quelque temps une file de messages sur un phénomène japonais que je trouve étonnant pour ce pays et qui à la vertu de faire réfléchir sur ce qu'est la réalité du travail salarié pour un grand nombre de gens. Il faudra bien que le XIXème siècle s'achève enfin.
Pour aller au-delà du politiquement correct ne faut-il pas d'abord se poser à soi-même la question "pourquoi je veux un travail ?"
On avance habituellement l'argument que le travail est un moyen de reconnaissance et d'intégration et qu'il nous permet d'avoir les moyens financiers de vivre en société. Or, à l'heure actuelle, nous savons que pour la majorité d'entre nous (ceux qui ont besoin d'un travail pour gagner de l'argent) trouver un travail signifie ne pas s'en sortir financièrement (moins bien que sans travail souvent) alors pourquoi ne nous mettons-nous pas à reconsidérer notre façon de voir les choses ?
Ce "tout plutôt que le chômage" ne nous a-t-il pas aliéné ?
Est-il réaliste aujourd'hui de refuser de chercher un emploi ? De ne plus accepter un emploi qui nous maintient dans la misère ? Est-il réaliste d'affirmer qu'on ne veut plus être employé dans ces conditions ? Est-il réaliste de faire prendre conscience à tous les chômeurs que chercher un travail c'est prendre un risque pour sa vie ?
Serait-il réaliste que tous les chômeurs se disent "travailleurs" et non "sans emploi" et affichent ouvertement qu'ils travaillent puisqu'ils "questionnent la valeur travail" ?
On avance habituellement l'argument que le travail est un moyen de reconnaissance et d'intégration et qu'il nous permet d'avoir les moyens financiers de vivre en société. Or, à l'heure actuelle, nous savons que pour la majorité d'entre nous (ceux qui ont besoin d'un travail pour gagner de l'argent) trouver un travail signifie ne pas s'en sortir financièrement (moins bien que sans travail souvent) alors pourquoi ne nous mettons-nous pas à reconsidérer notre façon de voir les choses ?
Ce "tout plutôt que le chômage" ne nous a-t-il pas aliéné ?
Est-il réaliste aujourd'hui de refuser de chercher un emploi ? De ne plus accepter un emploi qui nous maintient dans la misère ? Est-il réaliste d'affirmer qu'on ne veut plus être employé dans ces conditions ? Est-il réaliste de faire prendre conscience à tous les chômeurs que chercher un travail c'est prendre un risque pour sa vie ?
Serait-il réaliste que tous les chômeurs se disent "travailleurs" et non "sans emploi" et affichent ouvertement qu'ils travaillent puisqu'ils "questionnent la valeur travail" ?
Comme disait Coluche, l'argent me suffirait bienOn avance habituellement l'argument que le travail est un moyen de reconnaissance et d'intégration et qu'il nous permet d'avoir les moyens financiers de vivre en société

M'intégrer à quoi

Sans doute Lamido, mais je ne suis toujours pas prête à accepter n'importe quoi à n'importe quel prix. Je suis préparée à l'idée que je n'aurai plus jamais de CDI correct.Ce "tout plutôt que le chômage" ne nous a-t-il pas aliéné ?
Le regard des autres m'indiffère, travailler juste pour dire "je bosse, moi" ne présente aucun intérêt. D'ailleurs comme tu le soulignes, c'est souvent pour peanuts, alors je préfère rester maîtresse de mon temps sans avoir à supporter en plus un chefaillon emm..
Ceci dit, vivre avec 14,74€ à Paris devient un exploit chaque jour.
J'ai eu besoin de pas mal d'années pour en arriver à penser ainsi. Mais, soit on change sa façon de voir, soit on devient fou

cette question de la "valeur travail" est tellement risible par rapport aux vrais problèmes que je pense qu'il faudrait peut etre en denoncer l'imposture...
il serait temps meme.
elle ne s'est posé qu'en situation de plein emploi.
le sieur sarkozy en a fait un axe de sa campagne à l'image de la fracture sociale du sieur chirac ca il fallait bien trouver quelque chose à dire...
et segolene royale n' a pas trouvé mieux que s'en approprier.
plus degueulasse mais vraiment degueulasse est la stigmatisation des sans emplois pour dire qu'ils refusent de travailler alors que la sociéte liberale
et le pouvoir economique sont les responsables directs et criants du chomage et notamment de la destruction des metiers, de la precarisation, de la generalisation du travail jetable.
le travail a toujours été alienant et seule une activité creatrice individuelle
permet ...de vivre à coté pour bien des gens.
il serait temps meme.
elle ne s'est posé qu'en situation de plein emploi.
le sieur sarkozy en a fait un axe de sa campagne à l'image de la fracture sociale du sieur chirac ca il fallait bien trouver quelque chose à dire...
et segolene royale n' a pas trouvé mieux que s'en approprier.
plus degueulasse mais vraiment degueulasse est la stigmatisation des sans emplois pour dire qu'ils refusent de travailler alors que la sociéte liberale
et le pouvoir economique sont les responsables directs et criants du chomage et notamment de la destruction des metiers, de la precarisation, de la generalisation du travail jetable.
le travail a toujours été alienant et seule une activité creatrice individuelle
permet ...de vivre à coté pour bien des gens.
Aucune entreprise ne travaille à perte sinon elle met la clef rapidement sous la porte alors pourquoi serait il normal d'accepter de travailler pour un salaire qui ne permet pas de vivre décemment?est la stigmatisation des sans emplois pour dire qu'ils refusent de travailler
Un certain nombre de gens refusent de travailler pour des clous, cela vous choque? Moi pas.
C'est bien pour cela que cela devrait être un choix et non pas une contrainte.le travail a toujours été alienant
Travailler pour un salaire n'est pas échanger du "temps de vacances" contre de l'argent mais c'est vendre une partie de sa vie qu'on ne récupèrera jamais. (Ca ne vous rappelle pas une chanson?

Notre temps sur cette terre nous est compté, il est donc infiniment précieux me semble t'il.
Dernière modification par tristesir le 03 févr. 2008, modifié 1 fois.
Bonsoir,
Je souhaite intervenir par rapport à la citation suivante :Citation :
Un certain nombre de gens refusent de travailler pour des clous, cela vous choque? Moi pas.
Je ne refuse pas de travailler"pour des clous"mais je demeure malheureusement réaliste, et je suis dans la même situation que bon nombre de personnes qui s'expriment sur ce forum ainsi que tous ces anonymes n'osant pas ou plus s'exprimer.
Moi aussi, j'ai voulu avoir un emploi dans mon domaine avec un salaire proportionnel à celui pour lequel j'étais rémunérée. Depuis plusieurs mois, je m'aperçois que des barrières (salaires indécents par rapport aux compétences, conditions de travail... j'en passe et des meilleures !) représentent un frein supplémentaire au marché d'aujourd'hui. J'essaye de retrouver du travail, même au SMIC, cela ne vient pas...
Dans à peine 4 mois, et comme le temps défile vite, je ne pourrai ni assumer le réglement de mon loyer ni de mes charges. On me demande de régler un impôt sur le revenu par anticipation pour le mois à venir, alors que je n'en ai pas les moyens et que je ne serai pas imposable pour cette année!
Voilà ma vie actuellement, entre une formation qui s'arrête bientôt, et les créanciers inscrits dans un futur immédiat et ceux à venir... !
Je sais que j'accepterai n'importe quel travail ne serait-ce que pour quelques mois, si toutefois j'en trouve, pour éviter de tomber dans le piège des créanciers et l'engrenage qui s'en suit...
Je souhaite intervenir par rapport à la citation suivante :Citation :
Un certain nombre de gens refusent de travailler pour des clous, cela vous choque? Moi pas.
Je ne refuse pas de travailler"pour des clous"mais je demeure malheureusement réaliste, et je suis dans la même situation que bon nombre de personnes qui s'expriment sur ce forum ainsi que tous ces anonymes n'osant pas ou plus s'exprimer.
Moi aussi, j'ai voulu avoir un emploi dans mon domaine avec un salaire proportionnel à celui pour lequel j'étais rémunérée. Depuis plusieurs mois, je m'aperçois que des barrières (salaires indécents par rapport aux compétences, conditions de travail... j'en passe et des meilleures !) représentent un frein supplémentaire au marché d'aujourd'hui. J'essaye de retrouver du travail, même au SMIC, cela ne vient pas...
Dans à peine 4 mois, et comme le temps défile vite, je ne pourrai ni assumer le réglement de mon loyer ni de mes charges. On me demande de régler un impôt sur le revenu par anticipation pour le mois à venir, alors que je n'en ai pas les moyens et que je ne serai pas imposable pour cette année!
Voilà ma vie actuellement, entre une formation qui s'arrête bientôt, et les créanciers inscrits dans un futur immédiat et ceux à venir... !
Je sais que j'accepterai n'importe quel travail ne serait-ce que pour quelques mois, si toutefois j'en trouve, pour éviter de tomber dans le piège des créanciers et l'engrenage qui s'en suit...
Une contribution essentielle !
Voilà une contribution essentielle au débat qui s'ouvre ici. Nous la devons à notre grand philosophe épicurien national, rangé depuis aux thèses sarkozistes.
Comme quoi, les imbéciles aussi changent d'avis.
http://www.dailymotion.com/video/x2pu88 ... a-s_events
Je ne vois rien d'autre à ajouter…
OK, je sors
Comme quoi, les imbéciles aussi changent d'avis.
http://www.dailymotion.com/video/x2pu88 ... a-s_events
Je ne vois rien d'autre à ajouter…
OK, je sors

Bonjour,
justement, pour donner une valeur au travail,
il faudrait savoir ce que l'on entend par travail.
pour moi, est travail: toute activitée accaparant prioritairement notre attention, ce qui inclu l'activité créatrice mais aussi la recherche des minimum vitaux.
Notre physiologie reste le maitre en la matière, elle qui sait si bien, nous faire grimper aux arbres ou explorer les ronces sans compter les épuisantes marches forcées à la recherche d'un peu d'eau ou d'un peu de peau.
Heureusement, dès lors que ce travail primitif est exécuté, sa valeur nous est immédiatement restituée et, en principe aucun autre travail n'est nécessaire pour le reste de la journée. Le soir tombant le tyran se rappellera à nous mais pour peu que le temps s'y prète, il nous forcera à seulement assembler quelques feuillages pour passer la nuit.
Les nouveaux tyrans nous font pester vingt minutes sur une télécommande de volets electriques.
Le sdf qui assemble minutieusement ses cartons effectue un travail, il devrait être rénuméré.
Il devrait aussi être indemnisé pour la confiscation de toutes les cavernes où il était possible de s'abriter.
Idem pour les fruits qu'il ne peut plus cueillir, l'eau propre qu'il ne peut plus recueillir, ainsi que pour le feu qu'on lui interdit d'accueillir.
ou alors la société dont il fait partie doit lui permettre de disposer gratuitement d'une "caverne", d'un accès suffisant aux étals de nouriture et plus globalement à tous les minimum vitaux qui, une fois satisfaits, permettront à l'individu de libérer son "attention prioritairement accaparée" et la mettre à disposition d'un intérêt nouveau.
Nous pourrions croire notre travailleur en congés payés et pourtant nous faisons bien de nous interesser à la qualité de notre disgestion, ce qui en fait un travail à part entière.
Notez que si les emplois ci dessus sont mal exécutés, cela donnera du travail non sollicité inutile et contre productif pour la société:
il faudra évacuer le cadavre du sdf qui s'est mal couvert et nettoyer les vomissures du mal dit: "géré".
Je pense donc que nous pourrions aller jusqu'à rénumérer toute personne ayant correctement digéré un repas qu'il aurait confectionné équilibré et nutritif avec des produits non énergivores.
Ce serait encore du gain pour la société.
aprés tout, la première richesse d'un organisme vivant n'est elle pas "la bonne santé" ? Le travail c'est la santé ! rien de plus vrai et c'est ici que se trouve la valeur de base du travail:
c'est une mesure de son épanouïssement physique et mental par l'individu lors d'une activité accaparant prioritairement son attention.
Je comprends bien que nous sommes nombreux et qu'il fallait inexorablement s'organiser en société mais il faut constater que notre société fait mal son travail.
Là où elle doit nous remplacer pour assumer ce qui par nature nous "accapare prioritairement", il se trouve qu'elle répartit bien mal les fruits des travaux des travailleurs.
Quand au travail forcé, quelle que soit la rénumération, cela devient par ce qui précède un marché de dupe et une activité anti sociale.
Mais quand la rénumération ne permet même pas de vivre décement, cela devient du terrorisme esclavagiste.
justement, pour donner une valeur au travail,
il faudrait savoir ce que l'on entend par travail.
pour moi, est travail: toute activitée accaparant prioritairement notre attention, ce qui inclu l'activité créatrice mais aussi la recherche des minimum vitaux.
Notre physiologie reste le maitre en la matière, elle qui sait si bien, nous faire grimper aux arbres ou explorer les ronces sans compter les épuisantes marches forcées à la recherche d'un peu d'eau ou d'un peu de peau.
Heureusement, dès lors que ce travail primitif est exécuté, sa valeur nous est immédiatement restituée et, en principe aucun autre travail n'est nécessaire pour le reste de la journée. Le soir tombant le tyran se rappellera à nous mais pour peu que le temps s'y prète, il nous forcera à seulement assembler quelques feuillages pour passer la nuit.
Les nouveaux tyrans nous font pester vingt minutes sur une télécommande de volets electriques.
Le sdf qui assemble minutieusement ses cartons effectue un travail, il devrait être rénuméré.
Il devrait aussi être indemnisé pour la confiscation de toutes les cavernes où il était possible de s'abriter.
Idem pour les fruits qu'il ne peut plus cueillir, l'eau propre qu'il ne peut plus recueillir, ainsi que pour le feu qu'on lui interdit d'accueillir.
ou alors la société dont il fait partie doit lui permettre de disposer gratuitement d'une "caverne", d'un accès suffisant aux étals de nouriture et plus globalement à tous les minimum vitaux qui, une fois satisfaits, permettront à l'individu de libérer son "attention prioritairement accaparée" et la mettre à disposition d'un intérêt nouveau.
Nous pourrions croire notre travailleur en congés payés et pourtant nous faisons bien de nous interesser à la qualité de notre disgestion, ce qui en fait un travail à part entière.
Notez que si les emplois ci dessus sont mal exécutés, cela donnera du travail non sollicité inutile et contre productif pour la société:
il faudra évacuer le cadavre du sdf qui s'est mal couvert et nettoyer les vomissures du mal dit: "géré".
Je pense donc que nous pourrions aller jusqu'à rénumérer toute personne ayant correctement digéré un repas qu'il aurait confectionné équilibré et nutritif avec des produits non énergivores.
Ce serait encore du gain pour la société.
aprés tout, la première richesse d'un organisme vivant n'est elle pas "la bonne santé" ? Le travail c'est la santé ! rien de plus vrai et c'est ici que se trouve la valeur de base du travail:
c'est une mesure de son épanouïssement physique et mental par l'individu lors d'une activité accaparant prioritairement son attention.
Je comprends bien que nous sommes nombreux et qu'il fallait inexorablement s'organiser en société mais il faut constater que notre société fait mal son travail.
Là où elle doit nous remplacer pour assumer ce qui par nature nous "accapare prioritairement", il se trouve qu'elle répartit bien mal les fruits des travaux des travailleurs.
Quand au travail forcé, quelle que soit la rénumération, cela devient par ce qui précède un marché de dupe et une activité anti sociale.
Mais quand la rénumération ne permet même pas de vivre décement, cela devient du terrorisme esclavagiste.
Pour info : le lien de coquillette est Association Communauté de la Thébaïde - 38 940 ROYBON - France - http://www.mutations-radicales.org
Qu'est ce donc cette association communauté thébaîde? une secte?...
A Domila
Une question que je désires te poser depuis que j'ai lu ce que tu disais que tu étais "
Qu'est ce donc cette association communauté thébaîde? une secte?...
A Domila
Une question que je désires te poser depuis que j'ai lu ce que tu disais que tu étais "
quelles sont ces implications à ce sujet?impliquée dans la réflexion sur les problèmes liés au chômage donc au travail
Dernière modification par Pili le 05 févr. 2008, modifié 1 fois.
Oui, impliquée dans la réflexion comme tout demandeur d'emploi l'est à partir du moment où il doit bien, à un moment donné, se rendre compte que ce qu'il vit (le refus face à sa demande d'emploi) transforme sa vie.
Un de mes textes se trouve dans la rubrique Même pas mal, "Refuser un emploi ?" et un autre dans le livre collectif "Chômeurs qu'attendez-vous pour disparaître ?" des Editions Après la Lune.
Ce forum montre bien que chacun ici est porteur d'une transformation radicale du regard que porte la société sur la valeur travail. Une énergie collective peut émerger d'un seul regard lucide sur cette question.
Un de mes textes se trouve dans la rubrique Même pas mal, "Refuser un emploi ?" et un autre dans le livre collectif "Chômeurs qu'attendez-vous pour disparaître ?" des Editions Après la Lune.
Ce forum montre bien que chacun ici est porteur d'une transformation radicale du regard que porte la société sur la valeur travail. Une énergie collective peut émerger d'un seul regard lucide sur cette question.