INSERTION
samedi 12.01.2008, 11:54
Diriger les bénéficiaires des entreprises vers les métiers qui embauchent, comme le BTP.
Au mois d'avril entre 100 et 150 bénéficiaires du RMI de l'agglomération Hénin-Carvin vont pouvoir utiliser un dispositif expérimental d'accompagnement vers l'emploi. Le secteur est un des trois sites pilotes désignés par le conseil général.
RMiste, le mot qui tue. Celui qui fait peur en tout cas. Un mot qui évoque dans certains esprits le chômage longue durée, les fins de mois difficiles, le surendettement systématique. Et il est vrai que le RMI n'est, à l'origine du moins, qu'un complément de salaire. Pourtant, certains bénéficiaires sont beaucoup plus proches d'un emploi qu'ils ne le pensent eux-mêmes.
C'est en tout cas ce que croit le conseil général du Pas-de-Calais. Lui qui vient de mettre 120 000 E sur la table - dont la moitié financée par le Fonds social européen - pour tester un nouveau dispositif d'accompagnement vers l'emploi à Calais, sur le territoire d'Artois-Comm et à Hénin-Carvin.
Le nom de ce nouveau dispositif ? « La rencontre emploi en entreprise » rétorque Jean-Pierre Corbisez en sa qualité de président de la Commission locale d'insertion (CLI). Concrètement, à partir du mois d'avril, une bonne centaine de bénéficiaires du RMI du secteur vont être invités dans des entreprises qui embauchent (lire l'interview ci-dessous).
«
», explique Séverine Varin, chef du service local allocation-insertion de la Maison départementale de la solidarité. « Des personnes à qui il ne manque qu'un petit quelque chose, précise Dominique Watrin, vice-président de la CLI, des gens qui ont un problème de CV ou un problème de présentation. »On va sélectionner les bénéficiaires qui sont les plus proches de l'emploi
D'autres personnes qui pourraient décrocher facilement un boulot sont freinées par des petits détails. « On est souvent confrontés à des personnes qui n'ont pas anticipé le fait qu'elles pouvaient travailler. Des mamans, par exemple, qui n'ont pas prévu de garde pour leurs enfants ou d'autres qui culpabilisent de mettre leurs enfants à la cantine. »
Dès lors, la mission de la Maison départementale de la solidarité sera de préparer les bénéficiaires aux techniques de recrutement en usage dans les entreprises qui embauchent. « On va travailler sur le repérage du public, l'informer, le préparer. On les verra au mois de mars pour présenter globalement l'action. Les personnes qui seront intéressées seront reçues en entretien individuel. On les aidera à mettre leur CV à jour, on insistera sur la présentation et la ponctualité. »
Les bénéficiaires sauront exactement à quel métier s'attendre s'ils sont embauchés. Une méthode qui, mine de rien, est une mini-révolution. « On a financé des formations de caristes à la pelle, se souvient Jean-Pierre Corbisez, les mecs sont arrivés en entreprise et Des mamans, par exemple, qui n'ont pas prévu de garde pour leurs enfants ou d'autres qui culpabilisent de mettre leurs enfants à la cantine. ». »
Dès lors, la mission de la Maison départementale de la solidarité sera de préparer les bénéficiaires aux techniques de recrutement en usage dans les entreprises qui embauchent. « On va travailler sur le repérage du public, l'informer, le préparer. On les verra au mois de mars pour présenter globalement l'action. Les personnes qui seront intéressées seront reçues en entretien individuel. On les aidera à mettre leur CV à jour, on insistera sur la présentation et la ponctualité. »
Les bénéficiaires sauront exactement à quel métier s'attendre s'ils sont embauchés. Une méthode qui, mine de rien, est une mini-révolution. « On a financé des formations de caristes à la pelle, se souvient Jean-Pierre Corbisez, les mecs sont arrivés en entreprise et ils se sont sauvés parce qu'on ne leur avait pas dit qu'il fallait se lever à 4 h du matin. » •
PIERRE-LAURENT FLAMEN
source
Je vous laisse apprécier les clichés et les lieux communs concernant les RMIstes...
Ah, bon ??? Je croyais (mais que l'on me corrige sinon) que le RMI avait justement été mis en place pour les fins de droits, pour les ex-travailleurs qui n'avaient plus d'allocations de chômage.Et il est vrai que le RMI n'est, à l'origine du moins, qu'un complément de salaire
Que saco ???? Ceux qui ont une belle g... , qui ont encore une cravatte ?On va sélectionner les bénéficiaires qui sont les plus proches de l'emploi
Parce que si on ne trouve pas de boulot, c'est forcément un problème de CV ou de présentation !gens qui ont un problème de CV ou un problème de présentation. »
Alors, grooooosse révolution, ateliers de CV et relooking

La garde des enfants, mais bien sûr c'est gratos comme la cantine d'ailleurs, et c'est bien connu les mamans rmistes sont prioritaires pour ces prestationsDes mamans, par exemple, qui n'ont pas prévu de garde pour leurs enfants ou d'autres qui culpabilisent de mettre leurs enfants à la cantine. »

...
Et on retrouve ces fainéants de chômeurs qui ne veulent pas se lever tôtils se sont sauvés parce qu'on ne leur avait pas dit qu'il fallait se lever à 4 h du matin

C'est évident qu'avant 4 heures du mat il y a pléthore de transport en commun ou qu'un RMIste a une voiture

Ca m'énerve dès le matin l'article de ce journaleux qui reprend les uns après les autres tous les clichés du chômeur fainéant, stupide, pas présentable, ne sachant ni écrire ni s'exprimer.

Observatoire du Recrutement