Voila qui m'est complétement égal. Je ne vais pas me laisser détruire psychologiquement pour finir bouffé par les charognards, sous prétexte que d'autres ont " un profil riche " et mériteraient un accompagnement plus approfondi !AVENIRSENIOR a écrit :
Combien de gens sont sur le carreau et possède des parcours et des pratiques qui sont riches ? Enormément, j'en ai rencontré.
Ré-insertion... mon cul !
Re: Ré-insertion... mon cul !
Re: Ré-insertion... mon cul !
Justement, tu soulignes quelque chose de très important : - pourquoi te fies-tu sur cet avis ?
quelle force a donc cette proposition "d'accompagnement dans ta tête" ?
Pourquoi la prendre dans une telle intensité ?
Je tiens néanmoins à souligner que vous interprétez mes propos et les orientez dans "ce sens"... or, je n'ai jamais écrit ces propos... Par contre, ils ont trouvés raisonnance sous cette forme particulière dans votre "réception de message" !!! Certains ont besoin d'être accompagné. Certains ont trouvé des solutions grâce à des accompagnements sérieux et pluridisciplinaires... Ceux qui ne le souhaitent pas ne sont pas obligés... Il appartient à chacun d'orienter ses choix et de prendre ses décisions. Mais comme "l'accompagnement" n'est pas une mince affaire, qu'il dépend de tant de paramètres...
Pourquoi accordes-tu tant d'importance à cet état de fait ? "se laisser détruire psychologiquement"...Voila qui m'est complétement égal. Je ne vais pas me laisser détruire psychologiquement pour finir bouffé par les charognards, sous prétexte que d'autres ont " un profil riche " et mériteraient un accompagnement plus approfondi !
quelle force a donc cette proposition "d'accompagnement dans ta tête" ?
Pourquoi la prendre dans une telle intensité ?
Je tiens néanmoins à souligner que vous interprétez mes propos et les orientez dans "ce sens"... or, je n'ai jamais écrit ces propos... Par contre, ils ont trouvés raisonnance sous cette forme particulière dans votre "réception de message" !!! Certains ont besoin d'être accompagné. Certains ont trouvé des solutions grâce à des accompagnements sérieux et pluridisciplinaires... Ceux qui ne le souhaitent pas ne sont pas obligés... Il appartient à chacun d'orienter ses choix et de prendre ses décisions. Mais comme "l'accompagnement" n'est pas une mince affaire, qu'il dépend de tant de paramètres...
Dernière modification par AVENIRSENIOR le 25 janv. 2012, modifié 1 fois.
Re: Ré-insertion... mon cul !
Tu sais, j'ai un pote allocataire qui s'est pendu entre autres parce que les psys autoritaires qu'il a rencontré, lui racontaient la même chose que toi (et bien d'autres ici) : notre idéologie c'est celle de l'argent honnête, l'argent comme moyen de solidarité, la " communauté de l'argent ", toussa ... Bref, finir comme lui me tente pas des masses, tu comprends ?AVENIRSENIOR a écrit :
"se laisser détruire psychologiquement"...
quelle force a donc cette proposition "d'accompagnement dans ta tête" ?
Pourquoi la prendre dans une telle intensité ?
Re: Ré-insertion... mon cul !
"Les psys autoritaires"... "finir comme lui"...
tu associes les deux termes...
et penses que c'est la seule issue... et lutte contre cette idée qui a germé en toi !
Si tu te fiches de tout cela et "sait" que la voie A, la voie B, C, D, E, L ne sont pas pour toi... Dans ce cas, tu sais qu'une AUTRE VOIE peut être possible !
tu associes les deux termes...
et penses que c'est la seule issue... et lutte contre cette idée qui a germé en toi !
Si tu te fiches de tout cela et "sait" que la voie A, la voie B, C, D, E, L ne sont pas pour toi... Dans ce cas, tu sais qu'une AUTRE VOIE peut être possible !
Re: Ré-insertion... mon cul !
Ouaip, j'en ai connu un aussi ! Lui il disait être conseiller d'insertion. Sa méthode c'était "mettre la pression".
Il se plaignait que les chômeurs de maintenant avaient plus assez de couilles et trouvait déplaisant qu'il se suicident dans la durée de sa prestation.
Surtout que, à son avis, 4 c'était beaucoup trop pour sa satisfaction professionnelle; Il trouvait que son métier était de plus en plus difficile.
Il se plaignait que les chômeurs de maintenant avaient plus assez de couilles et trouvait déplaisant qu'il se suicident dans la durée de sa prestation.
Surtout que, à son avis, 4 c'était beaucoup trop pour sa satisfaction professionnelle; Il trouvait que son métier était de plus en plus difficile.
Hector
Hector a écrit :Dans mon entourage, les seules personnes que je connais qui n'ont jamais été inscrites au moins une fois à PE exANPE sont mes parents ( tous 2 retraités ). Aussi, ça me fait doucement rigoler qu'en j'entends le MEDEF et autres libéraux excentriques, se plaindre de la rigidité de notre modèle.
Vous avez bien raison de citer la parole de nos "anciens".
Ma mère a aujourd'hui 78 ans et est estomaquée de voir comment je galère (et les autres personnes en-dessous de 50 ans pour trouver et conserver un emploi).
Elle me dit souvent : "de mon temps, il était facile de trouver un emploi, de le conserver et si l'on ne se plaisait pas là où l'on était il suffisait de partir et de traverser la rue pour retrouver une place et puis les salaires, même si ils n'étaient pas mirobolants sur un poste d'ouvrier/employé suffisaient pour vivre décemment sans avoir à emprunter pour finir ses fins de mois !"
Re: Ré-insertion... mon cul !
Déjà dans les années 80, les gens de 50 ans étaient mis sur le carreau, sans autre considération. Ce n'est pas nouveau. Simplement, quand "on est jeune", on ne voit pas ces problèmes... Mais une fois arrivé à l'âge fatidique, au pied du mûr, on comprend mieux. Trop tard.
La roue tourne.
La roue tourne.
Re: Ré-insertion... mon cul !
AVENIRSENIOR a écrit :Déjà dans les années 80, les gens de 50 ans étaient mis sur le carreau, sans autre considération. Ce n'est pas nouveau. Simplement, quand "on est jeune", on ne voit pas ces problèmes... Mais une fois arrivé à l'âge fatidique, au pied du mûr, on comprend mieux. Trop tard.
La roue tourne.
Non ! Vous généralisez... cette réalité était peut-être présente ici ou là dans certains secteurs en tension, mais, ce n'était certainement pas visible comme ça l'est aujourd'hui.
En tous les cas pas autour de moi, ni dans ma famille, ni parmi mes proches. En 1980, mon beau-père avait 50 ans et 20 ans d'emploi dans la même boite de vente de mobiliers et transports. Son emploi à cette époque n'a jamais été menacé (pas plus que celui de ses collègues).
Il a fini sa carrière en 1990 à 60 ans sans jamais avoir connu ne serait-ce qu'une semaine de chômage.
Re: Ré-insertion... mon cul !
Hélas, Corbeil :
- fermeture de CRETE (1200 personnes) dès 1982, les premiers licenciements massifs.
- fermeture de Bennes MAREL (anciennement DECAUVILLE) (800 personnes) août 1985.
- fermeture de DOITEAUX (900 personnes) une bonne partie dès fin 80, 9 personnes sont restées... jusqu'à la fin (1998, si mon souvenir est bon...)
- fermetures des sous-traitants (en nombre).
Cette ville se trouve complètement sinistrée... Reste SNECMA, le commerce et les services.
Effectivement, la plupart avait fait carrière dans leur entreprise... 20, 30 ans de maison...
Vrai, les CDD je les ai connu à partir de 1983. J'étais le dernier CDI le 1er mars 1983 à entrer dans la boîte (d'ailleurs mon dernier CDI...)
Et si je regarde dans les villes voisines : LU, etc... un paquet. Les anciennes boites sont là, désertées ! La zone fait froid dans le dos...
- fermeture de CRETE (1200 personnes) dès 1982, les premiers licenciements massifs.
- fermeture de Bennes MAREL (anciennement DECAUVILLE) (800 personnes) août 1985.
- fermeture de DOITEAUX (900 personnes) une bonne partie dès fin 80, 9 personnes sont restées... jusqu'à la fin (1998, si mon souvenir est bon...)
- fermetures des sous-traitants (en nombre).
Cette ville se trouve complètement sinistrée... Reste SNECMA, le commerce et les services.
Effectivement, la plupart avait fait carrière dans leur entreprise... 20, 30 ans de maison...
Vrai, les CDD je les ai connu à partir de 1983. J'étais le dernier CDI le 1er mars 1983 à entrer dans la boîte (d'ailleurs mon dernier CDI...)
Et si je regarde dans les villes voisines : LU, etc... un paquet. Les anciennes boites sont là, désertées ! La zone fait froid dans le dos...
Re: Ré-insertion... mon cul !
AVENIRSENIOR a écrit :Hélas, Corbeil :
- fermeture de CRETE (1200 personnes) dès 1982, les premiers licenciements massifs.
- fermeture de Bennes MAREL (anciennement DECAUVILLE) (800 personnes) août 1985.
- fermeture de DOITEAUX (900 personnes) une bonne partie dès fin 80, 9 personnes sont restées... jusqu'à la fin (1998, si mon souvenir est bon...)
- fermetures des sous-traitants (en nombre).
Cette ville se trouve complètement sinistrée... Reste SNECMA, le commerce et les services.
Effectivement, la plupart avait fait carrière dans leur entreprise... 20, 30 ans de maison...
Vrai, les CDD je les ai connu à partir de 1983. J'étais le dernier CDI le 1er mars 1983 à entrer dans la boîte (d'ailleurs mon dernier CDI...)
Et si je regarde dans les villes voisines : LU, etc... un paquet. Les anciennes boites sont là, désertées ! La zone fait froid dans le dos...
C'est un autre sujet !
Si vous aviez parlé de fermetures d'usines déjà à l'époque, j'aurais été en accord avec vous, mais, celles-ci entraînaient la mise sur le carreau de toutes les tranches d'âge, jeunes et vieux, hommes et femmes, nouvellement et anciennement embauchés, tous ensemble.
Toutes les personnes âgées autour de moi n'ont jamais connu le chômage, excepté durant la seconde guerre mondiale (la plupart ont fini leur carrière autour des années 70/80).
Je suis par contre en accord avec vous sur le fait que la situation de l'emploi a commencé à se détériorer durant la première moitié des années 80.
Re: Ré-insertion... mon cul !
C'est ce qui explique que l'accompagnement des chômeurs n'est plus possible :
- les différentes périodes ont vu apparaître des milliers de personnes...
et tous ne sont pas recasés grâce aux méthodes de reclassement, out-placement, etc...
- il aurait fallu que la situation ne soit pas déjà aussi difficile pour intégrer chaque année, les nouveaux arrivants.
Ensuite, l'âge auquel sont confrontés les personnes devient un handicap. On sait que, désormais, à partir de 42 ans, il n'est plus aussi facile de se recaser. A plus de 50 ans, le problème est très difficile. En France, les 54-64 ans sont à 38 % au travail (et qui sont ces personnes (cadres, libéraux ???) !
Alors, le problème est entier... PE n'a pas la baguette magique. Dommage !
- les différentes périodes ont vu apparaître des milliers de personnes...
et tous ne sont pas recasés grâce aux méthodes de reclassement, out-placement, etc...
- il aurait fallu que la situation ne soit pas déjà aussi difficile pour intégrer chaque année, les nouveaux arrivants.
Ensuite, l'âge auquel sont confrontés les personnes devient un handicap. On sait que, désormais, à partir de 42 ans, il n'est plus aussi facile de se recaser. A plus de 50 ans, le problème est très difficile. En France, les 54-64 ans sont à 38 % au travail (et qui sont ces personnes (cadres, libéraux ???) !
Alors, le problème est entier... PE n'a pas la baguette magique. Dommage !
Re: Ré-insertion... mon cul !
AVENIRSENIOR a écrit :C'est ce qui explique que l'accompagnement des chômeurs n'est plus possible :
- les différentes périodes ont vu apparaître des milliers de personnes...
et tous ne sont pas recasés grâce aux méthodes de reclassement, out-placement, etc...
- il aurait fallu que la situation ne soit pas déjà aussi difficile pour intégrer chaque année, les nouveaux arrivants.
Ensuite, l'âge auquel sont confrontés les personnes devient un handicap. On sait que, désormais, à partir de 42 ans, il n'est plus aussi facile de se recaser. A plus de 50 ans, le problème est très difficile. En France, les 54-64 ans sont à 38 % au travail (et qui sont ces personnes (cadres, libéraux ???) !
Alors, le problème est entier... PE n'a pas la baguette magique. Dommage !
Ceci s'explique surtout par le fait que depuis 2008, le nombre de chômeurs ne cesse de progresser et atteint aujourd'hui toutes catégories confondues 4.6 millions, quand dans le même temps, les effectifs réunis de l'Unedic et des Assedics sont en berne et que chaque agent Pole Emploi voit son portefeuille de demandeurs augmenter à vu d'oeil et les effectifs stagner, d'où le recours systématique à la sous-traitance...
Re: Ré-insertion... mon cul !
Dans le début des années 80 , il existait les pré retraite FNE les plus de 55 ans partais alors massivement dans ce dispositif . Puis il y a eu les retraite progressive ( vers 1995 ) Mais tous ces dispositifs ont disparu . Il ne faut pas perdre de vu qu'a cette époque la retraite taux plein était accordé aprés 150 trimestres ; or nous sommes passés de 150 à 166 trimestres ! comment s'étonner du nb de séniors sans emploi ?
Une chose est sur pour les générations né aprés 1951 et qui encaisse toute les réformes : baisse des retraite et difficulter accru pour avoir le taux plein .
Et même en cas de taux plein la pension baisse par le jeu du mode de calcul ( sur 25 ans à la place des 10 ans) et de l'indexation des salaires de référence plus allignés sur l'inflatiion....
Une chose est sur pour les générations né aprés 1951 et qui encaisse toute les réformes : baisse des retraite et difficulter accru pour avoir le taux plein .
Et même en cas de taux plein la pension baisse par le jeu du mode de calcul ( sur 25 ans à la place des 10 ans) et de l'indexation des salaires de référence plus allignés sur l'inflatiion....
Re: Ré-insertion... mon cul !
Allez, pour donner courage à ceux nés après "1951",
et après ce récapitulatif très juste de zypos...
j'ai entendu ce matin que l'on se rendait tout droit vers d'autres réformes.... Allez, cotisons plus longtemps...
un trimestre à chaque fois, en plus... alors que 38 % seulement sont en poste (54 - 64 ans !)...
Ce qui signifie bien que tout est parlotte, discours pour noyer le poisson... Pendant ce temps là, ...
Nous ne serons jamais tous égaux face aux épreuves de la vie, ni en la capacité à rebondir. L'accompagnement est également un moyen de "sélection" naturelle.
Mais, certains ont trouvé une "solution". Infiniment peu, mais cela existe.
Toute piste de sortie de la galère ne doit pas être écartée. Les informations sont données, ensuite il appartient aux gens de creuser les pistes, d'examiner les "pours et les contres", de se donner du temps, d'enquêter, de consulter d'autres "compétences"...
Je pense qu'à un moment donné, lorsque les "actifs" ne seront plus assez pour financer, les politiques seront confrontés à réagir dans l'urgence.
Pour l'instant, ils tardent, certains ne s'apercevront même pas que la "maison Etat" sombre dans la faillite. Actuellement, des enjeux de pouvoir : conserver le pouvoir, reprendre le pouvoir, contrebalancer le pouvoir, mettre la discorde au sein du pouvoir... Les petites gens ne servent que d'arguments pour inciter à aller vers B, C ou D... mais auront-ils vraiment les moyens d'agir ?
Se les donneront-ils ? Ou n'auront-ils plus le choix ?
Mai 68 s'est vite organisée... Pour des enjeux bien moindres !
Aujourd'hui, il est question de survie.
et après ce récapitulatif très juste de zypos...
j'ai entendu ce matin que l'on se rendait tout droit vers d'autres réformes.... Allez, cotisons plus longtemps...


un trimestre à chaque fois, en plus... alors que 38 % seulement sont en poste (54 - 64 ans !)...
Ce qui signifie bien que tout est parlotte, discours pour noyer le poisson... Pendant ce temps là, ...
Nous ne serons jamais tous égaux face aux épreuves de la vie, ni en la capacité à rebondir. L'accompagnement est également un moyen de "sélection" naturelle.
Mais, certains ont trouvé une "solution". Infiniment peu, mais cela existe.
Toute piste de sortie de la galère ne doit pas être écartée. Les informations sont données, ensuite il appartient aux gens de creuser les pistes, d'examiner les "pours et les contres", de se donner du temps, d'enquêter, de consulter d'autres "compétences"...
Je pense qu'à un moment donné, lorsque les "actifs" ne seront plus assez pour financer, les politiques seront confrontés à réagir dans l'urgence.
Pour l'instant, ils tardent, certains ne s'apercevront même pas que la "maison Etat" sombre dans la faillite. Actuellement, des enjeux de pouvoir : conserver le pouvoir, reprendre le pouvoir, contrebalancer le pouvoir, mettre la discorde au sein du pouvoir... Les petites gens ne servent que d'arguments pour inciter à aller vers B, C ou D... mais auront-ils vraiment les moyens d'agir ?
Se les donneront-ils ? Ou n'auront-ils plus le choix ?
Mai 68 s'est vite organisée... Pour des enjeux bien moindres !
Aujourd'hui, il est question de survie.
Re: Ré-insertion... mon cul !
L' enfumage des retraites d'aprés mes propre calcul le passage des 10 meilleurs années au 25 meilleurs années me fait perdre 75 € par mois , et ce sur la retraite de base Sécu.
Or la retraite de base ne peut être supérieur à 50% du plafond de la Sécu soit 3031 €/2 = 1515 € mois
Or les coefficient de revalorisation des salaires est inférieur à celui du plafond , résultat il est impossible d'avoir une retraite sécu de 1515 € et ce même pour ceux qui ont cotiser au delà du plafond plus de 25 ans !
Or la retraite de base ne peut être supérieur à 50% du plafond de la Sécu soit 3031 €/2 = 1515 € mois
Or les coefficient de revalorisation des salaires est inférieur à celui du plafond , résultat il est impossible d'avoir une retraite sécu de 1515 € et ce même pour ceux qui ont cotiser au delà du plafond plus de 25 ans !