Bonjour,
Nous qui nous interrongeons sur les luttes
Un petit extrait que je trouve trés d'actualité et éclairant sur ce qui ce passe aujourd'hui, pourtant texte écrit en 1847!
Bourgeois et prolétaires, extrait du manifeste du partie communiste de Marx et Engels
Luttes sociales : des éléments de réponses in K.Marx
Quelques extraits de ce texte de 1847:
Le communisme comme le capitalisme ont tous les deux la religion du productivisme: L'être humain ne doit pas travailler juste ce qu'il faut pour vivre et préserver son environnement mais consacrer sa vie à travailler parce que travailler serait une sorte d'illumination sur laquelle reposerait la civilisation.
On voit ce que cette croyance a produit et continue de produire:
Réchauffement planétaire et les catastrophes écologiques conséquences de la surexploitation de la planète et des hommes.
Par contre, si je comprends bien le sens de:La bourgeoisie a joué dans l'histoire un rôle éminemment révolutionnaire.
Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens complexes et variés qui unissent l'homme féodal à ses "supérieurs naturels", elle les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d'autre lien, entre l'homme et l'homme, que le froid intérêt, les dures exigences du "paiement au comptant". Elle a noyé les frissons sacrés de l'extase religieuse, de l'enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité petite-bourgeoise dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d'échange; elle a substitué aux nombreuses libertés, si chèrement conquises, l'unique et impitoyable liberté du commerce. En un mot, à la place de l'exploitation que masquaient les illusions religieuses et politiques, elle a mis une exploitation ouverte, éhontée, directe, brutale.
La bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les activités qui passaient jusque-là pour vénérables et qu'on considérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle en a fait des salariés à ses gages.
La bourgeoisie a déchiré le voile de sentimentalité qui recouvrait les relations de famille et les a réduites à n'être que de simples rapports d'argent.
(...)
Poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s'implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations.
Par l'exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l'industrie sa base nationale. Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour.
(...)
Sous peine de mort, elle force toutes les nations à adopter le mode bourgeois de production ; elle les force à introduire chez elle la prétendue civilisation, c'est-à-dire à devenir bourgeoises. En un mot, elle se façonne un monde à son image.
(...)
Le développement du machinisme et la division du travail, en faisant perdre au travail de l'ouvrier tout caractère d'autonomie, lui ont fait perdre tout attrait. Le producteur devient un simple accessoire de la machine, on n'exige de lui que l'opération la plus simple, la plus monotone, la plus vite apprise. Par conséquent, ce que coûte l'ouvrier se réduit, à peu de chose près, au coût de ce qu'il lui faut pour s'entretenir et perpétuer sa descendance. Or, le prix du travail [7], comme celui de toute marchandise, est égal à son coût de production. Donc, plus le travail devient répugnant, plus les salaires baissent. Bien plus, la somme de labeur s'accroît avec le développement du machinisme et de la division du travail, soit par l'augmentation des heures ouvrables, soit par l'augmentation du travail exigé dans un temps donné, l'accélération du mouvement des machines, etc.
Au moyen âge, la société était essentiellement rurale. Les gens travaillaient au rythme de la nature: en hiver, on ne cultive pas les gens se reposent. Les gens au Moyen âge passaient aussi beaucoup de temps à se consacrer aux rites religieux , ce temps étaient aussi important pour la société que le travail.La bourgeoisie a révélé comment la brutale manifestation de la force au moyen âge, si admirée de la réaction, trouva son complément naturel dans la paresse la plus crasse.
Le communisme comme le capitalisme ont tous les deux la religion du productivisme: L'être humain ne doit pas travailler juste ce qu'il faut pour vivre et préserver son environnement mais consacrer sa vie à travailler parce que travailler serait une sorte d'illumination sur laquelle reposerait la civilisation.
On voit ce que cette croyance a produit et continue de produire:
Réchauffement planétaire et les catastrophes écologiques conséquences de la surexploitation de la planète et des hommes.
Bonsoir Triste Sir,
Il est interessant ce morceau de texte de 1847, lorsqu'on le lit à la lumière de notre comtemporanité, l'analyse est saisissante de vérité!
Ce qui m'a interessé de cette analyse de Marx est le mécanismes de construction du processus de la domination d'une classe et de son maintien et de sa destitution...moins l'aspect du communisme
Il est interessant ce morceau de texte de 1847, lorsqu'on le lit à la lumière de notre comtemporanité, l'analyse est saisissante de vérité!

-->Je pense qu'il évoque le systéme du servage qui a été abolit en 1789La bourgeoisie a révélé comment la brutale manifestation de la force au moyen âge, si admirée de la réaction, trouva son complément naturel dans la paresse la plus crasse.
Ce qui m'a interessé de cette analyse de Marx est le mécanismes de construction du processus de la domination d'une classe et de son maintien et de sa destitution...moins l'aspect du communisme

Au Moyen-Age, les paysans qui représentaient la majorité de la population, s'ils n'avaient pas de réserves suffisantes de nourriture, n'avaient plus qu'à mourir de faim.Au moyen âge, la société était essentiellement rurale. Les gens travaillaient au rythme de la nature: en hiver, on ne cultive pas les gens se reposent. Les gens au Moyen âge passaient aussi beaucoup de temps à se consacrer aux rites religieux , ce temps étaient aussi important pour la société que le travail
S'ils avaient échappé à une mauvaise récolte, à la peste, à la guerre, aux routiers, etc
Les réserves de nourriture allaient en priorité aux grandes villes comme Paris, car les révoltes des affamés étaient pour le pouvoir royal autrement dangereuses que dans les populations dissiménées des campagnes.
Sinon, pour les devoirs religieux, tu as raison Tristesir. A l'époque, la religion préparait surtout à mourir, tous les bienfaits pour les pauvres étaient à échoir dans l'autre monde, allehlouia

Les carnavals avant la Carème duraient longtemps, ca m'étonnerait que les gens travaillaient beaucoup pendant cette période et d'autres dans l'année.Sinon, pour les devoirs religieux, tu as raison Tristesir. A l'époque, la religion préparait surtout à mourir, tous les bienfaits pour les pauvres étaient à échoir dans l'autre monde, allehlouia
L'histoire du travail a été totalement réécrite, on nous fait croire que les gens étaient des bourreaux de travail à cette époque mais je ne pense pas que ce soit le cas. Ils travaillaient juste assez pour survivre, d'ailleurs, il n'y avait pas de surplus cela aurait donc servi à rien de travailler trop.
Et oui, on appelait cela les Bacchanales dans l'ancienne Rome, seul moment de défoulement pour la plèbe.Les carnavals avant la Carème duraient longtemps
Ils travaillaient la terre quand c'était le moment, réparaient leurs outils, préparaient les semailles en hiver.
Il y avait les taxes en tout genre, gabelle, dime (10%) pour l'église, redevances en nature pour le seigneur et sans doute d'autres joyeusetés.il n'y avait pas de surplus cela aurait donc servi à rien de travailler trop.