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Dans un certain sens tomtomclub à raison ...
Faut pas se tromper de cible
c'est tout !
Et moi ça risque pas !
parce que je vais pas à la chasse,
j'ai aut'chose à foutre !
Déjà .... : Eviter les chasseurs ne sachant pas chasser !
Dans le dernier flm très réussi de Ken Loach : It's a free world, Angie ancienne travailleuse exploitée subissant le machisme de ses collègues devient elle-même une exploitatrice de clandestins sans que jamais ses actes ne lui posent problème.
On a là un pertinent exemple d'une étape supplémentaire de la décadence de la société : les un peu moins pauvres exploitent les plus pauvres sans aucune vergogne. Des comportements qui ne sont pas sans rappeler les heures les plus sombres d'une histoire récente : le pétainisme et son lot de délations et de replis sur soi colle à la peau d'un peuple et rejaillit aux moindres difficultés.
Dans un autre immense film du moment : La graine et le mulet de Kechiche, la scène au restaurant avec les tables des invités français prouve radicalement et subtilement cet état d'esprit mesquin et petit sur lequel Sarkozy - aidé en cela par le dangereux Guéno - bâtit toute sa rhétorique que la plupart des gens aujourd'hui - anesthésiés - ne se donnent même pas la peine de déconstruire un tant soit peu.
Ere de néo-beaufs consommateurs lobotomisés à la culture de masse, ébahis par les frasques exhibitionnistes et vulgaires d'un ambitieux qui se rêve milliardaire et charismatique. C'est triste à pleurer et même les média auxquels je croyais - France Inter en tête - rendent les armes, ne délivrant plus qu'un discours consensuel et dégagé de toute analyse critique.
Concernant les Rmistes, pourquoi ne pas aussi envisager la suppression à ceux qui fument, jouent au Loto, ont des problèmes de poids...
Jusqu'à quand allons-nous devoir supporter cette attitude ? J'ai peine à croire que je tiendrai encore 4 ans - avec ou sans indemnisations. Alors 5 de plus c'est proprement impensable.
Un député de l'UMP adepte de la méthode Bolufer
(Canard enchaîné du 9 janvier 2007)
Depuis juin 2006, Georges Tron, "veille à la conduite des opérations immobilières de l'Etat". Mais ce député UMP de l'Essonne n'est pas manchot lorsqu'il s'agit des siennes. Maire de Draveil, une commune de 20.000 habitants, il vit, à Paris, dans un logement de 6 pièces, rue Mademoiselle (XVe arrondissement). Montant du loyer: 1189 euros par mois pour une superficie de 118m². Dans ce quartier (et dans le privé), il faut débourser "entre 2500 et 3000 euros pour le même type d'appartement", selon plusieurs agents immobiliers interrogés par "Le Canard".
Très collet monté, "le grand Tron", comme ses amis de Draveil le surnomment, en référence à sa taille, réside dans son F6 depuis le 30 septembre 1992. A l'époque, il occuppait l'éminente fonction de chef de cabinet auprès du non moins éminent député de Paris Edouard Balladur. Selon Domaxis, bailleur privé spécialisé dans les logements sociaux, Georges Tron a obtenu son "chez-lui" grâce... au 1 % patronal. Il n'y avait pas plus social que Ballamou...
Grand expert immobilier
Georges Tron confirme mais jure que "le montant de (sa) quittance de décembre est de 2150 euro". Charges comprises (961 euros), oublie-t-il de préciser. Et d'ajouter: "Moi je ne paie pas l'ISF, je ne dispose pas de portefeuille boursier ni de biens immobiliers." Pour les dons, s'adresser au "Canard", qui transmettra...
Neuf mois après avoir emménagé dans le paisible XVe arrondissement de Paris, Tron devient député de l'Essonne. Il continue alors d'habiter son confortable "immeuble à loyer normal". Idem lorque'il est élu maire de Draveil, en juin 1995. A l'époque, selon les chiffres de la Direction départementale de l'équipement, la commune comptait 28,65 % de logements sociaux. Dix ans plus tard (derniers chiffres connus), ce taux est tombé à 21,59 %. Soit un peu plus que les 20% exigés par la fameuse loi Solidarité et de renouvellement urbain (SRU). Ce qui a permis à monsieur le Maire de fanfaronner, lors du conseil municipal du 29 juin 2007: "Dans le domaine du logement social, nous faisons un effort considérable." Exact, et monsieur le Maire paie de sa personne...
Présidant, depuis juin 2006, le Conseil immobilier de l'Etat, composé de parlementaires, de hauts fonctionnaires et de représentants du secteur privé, Georges Tron préconisait "une réflexion sur les modifications des règles d'attribution des logements de fonction." Et aucune réflexion sur les passe-droits des parlementaires?
(Didier Hassoux)
