Ce n’est pas tous les jours que les médias en parlent. Basculement dans la précarité, un exemple sur Besançon relayé par : France 3
Le reportage débute 2 mn 45 après le début du journal.
J'ai vu des situations difficiles. Là on atteint le pire. Plus de 6 mois sans ressources, un hébergement aléatoire à droite, à gauche. Une aide financière de 150 € obtenue auprès du Conseil Général à la mi-novembre. La grande muette justifie son surnom puisqu'à ce jour aucune indemnité n'a été accordé à la personne que j'accompagne. Un comble, la réponse du cabinet ministériel de la Défense également contacté qui ne trouve pas anormal un délai de 6 mois pour répondre à la demande de l'un de ses citoyens.
L'Etat, mauvais patron
Re: Ça se passe en France au début du XXI ème siècle
Bon, ça fait plaisir d'obtenir un résultat mais que d'énergie déployée. Il aura fallu un reportage télévisé et un article dans le canard local (Est Républicain, article ci-dessous) pour que la situation se débloque. La grande muette, sur le coup, n'est pas restée coite puisque l'organisme payeur a procédé dès le 26 novembre au paiement partiel de ce qui était dû à Élodie. À noter le courage de cette dernière qui après maintes hésitations a su affronter et exposer publiquement la situation qu'elle subissait.
L’ÉTAT MAUVAIS PATRON
Six mois après la fin de deux ans de contrat, une ancienne gendarme adjointe n’a toujours ni allocation de chômage ni attestation de situation. Elle a des droits mais est sans ressources
BESANÇON. On savait l'État mauvais patron, mais pas à ce point. Élodie Coignard, jeune femme de 28 ans, en fait les frais depuis plusieurs mois.
Titulaire d'un BEP sanitaire-social, elle a travaillé trois ans en milieu hospitalier avant d'enchaîner plusieurs postes dans la restauration, puis de trouver ce qu'elle pensait être sa voie dans la gendarmerie. Elle y a effectué deux CDD d'un an de gendarme adjoint entre le 11 juin 2007 et le 11 juin dernier. Puis, plus rien.
Espérant un renouvellement, elle s'imaginait que cela se passerait de manière tacite, comme pour le second CDD. «Mon commandant d'unité a oublié de demander le renouvellement de mon contrat qui devait se faire trois mois avant l'échéance. Mon objectif était de devenir sous-officier puis d'être titularisée. Mais lors d'une conversation, fin mai, le secrétaire du capitaine m'a dit: "Avec ta myopie, tu ne pourras pas être titulaire." Je suis tombée des nues, je venais de découvrir que je n'étais pas renouvelée. »
Élodie prend dès lors les devants et s'inscrit à Pôle emploi. Le 12 juin, devant quitter sans préavis la caserne, sans logement, elle se retrouve en hébergement d'urgence dans une structure où elle est prise à partie par une personne qu'elle avait verbalisée... Le service d'accueil lui trouve un autre point de chute.
Ressources humaines injoignables
Mais le pire est à venir. La gendarmerie doit verser les allocations de chômage, mais Élodie n'a toujours rien perçu. Elle n'a pas reçu non plus l'attestation que doit fournir tout employeur à un ancien salarié pour qu'il puisse faire valoir ses divers droits. Le CTAC de Bordeaux, le service ressources humaines de la gendarmerie dont Élodie dépend, lui a demandé par écrit plusieurs fois les documents qu'elle a déjà fournis ! Ce CTAC reste injoignable par Élodie comme par Benjamin Gaillard, conseiller régional (PS) qui s'est saisi de la situation. Nous avons aussi tenté notre chance, en vain.
Plusieurs forums, sur l'Internet, témoignent d'une difficulté rencontrée, semble-t-il, par de très nombreuses personnes.
Élodie aurait pu baisser les bras, elle a décidé de rebondir en entamant, fin septembre, une formation de huit mois au Greta débouchant sur le CAP cuisine. L'ennui, c'est que l'absence de justification de sa situation empêche la constitution du dossier de financement par le conseil régional. «La Région prend les frais pédagogiques à sa charge. Quand il n'y a pas d'autres droits ailleurs, elle verse 700 euros par mois au stagiaire » au titre de rémunération ou d'indemnisation du chômage. Or, c'est justement à l'armée d'indemniser la demandeuse d'emploi qu'est devenue Élodie.
Bernard Sérafinowski, de l'association AC!, suit Élodie depuis un mois : « Je l'ai accompagnée auprès du service social de la gendarmerie, c'est irréel. J'ai vu des situations compliquées, je n'ai jamais vu ça. » Benjamin Gaillard est intervenu auprès du commandant de la gendarmerie du Doubs « qui ne peut joindre le CTAC », du général patron du service social à Metz, du cabinet du ministre de la Défense... Avec, pour résultat, le « déblocage du paiement de la mutuelle et d'une assurance voiture». Mais toujours pas de paiement d'allocation ni d'attestation de situation.
«Je suis baladée de service en service, je n'ai plus de force», lâche Élodie, qui avait de bonnes appréciations de ses supérieurs.
Daniel BORDUR
Re: L'Etat, patron voyou n°1 !
Quel employeur oserait obliger ses salariés à faire des millions d'heures supplémentaires sans jamais les payer ? Quel chef d'entreprise oserait leur faire accumuler des millions de journées de RTT sans qu'ils puissent jamais les récupérer ? Pourtant cette énormité existe et ce patron véreux, c'est l'Etat. (...) Dans le privé, il y a belle lurette qu'un patron pareil serait puni par la Justice et sommé de rendre ce qu'il doit à ses employés lésés.
L'Etat, premier destructeur d'emplois de France
2006 : 9.500 postes supprimés dans la Fonction publique
2007 : 15.400
2008 : 28.000
2009 : 30.600
2010 : 34.000 suppressions de postes prévues
L'Etat, premier destructeur d'emplois de France
2006 : 9.500 postes supprimés dans la Fonction publique
2007 : 15.400
2008 : 28.000
2009 : 30.600
2010 : 34.000 suppressions de postes prévues
L'Etat, patron voyou par excellence
Suite à cet article de janvier 2008 où l'on constatait que l'Etat devait près de 25 millions d'heures supplémentaires et 3,5 millions de journées de RTT, bloquées dans des "comptes épargne-temps", à son personnel hospitalier et où, dans la police, il devait quelque 5 millions d'heures supplémentaires ainsi qu'un stock de 12 millions de journées de RTT à ses forces de l'ordre,
à 90 jours des présidentielles, le voici qui fait un geste envers… les médecins !
http://www.lefigaro.fr/social/2012/01/2 ... decins.php
Les autres, ils peuvent aller se brosser : le vote UMP des médecins est sauf !
à 90 jours des présidentielles, le voici qui fait un geste envers… les médecins !
http://www.lefigaro.fr/social/2012/01/2 ... decins.php
Les autres, ils peuvent aller se brosser : le vote UMP des médecins est sauf !

Re: L'Etat, mauvais patron
Je vous conseille les commentaires pourraves et dégueu de ceux qui tapent sur les 35 heures. Bande d'andouilles, les lecteurs de ce truc : il ne leur vient pas à l'idée que la suppression de dizaines de milliers d'emplois y est pour quelque chose ?